Une semaine, voilà le nombre de jours qui s'étaient écoulés depuis mon avoeux à Skye. Une très longue semaine pendant laquelle tout avait beaucoup évolué dans notre relation. Nous n'étions officiellement plus de simples amis, ni de simples collègues, nous étions désormais des amants , un couple comme les autres. Après notre discussion, j'étais gentillement rentré chez moi, rêveur et totalement sous le charme de ma belle blonde. Cette fois je ne pouvais pas me leurrer, j'étais tombé amoureux de cette jeune femme si forte et sensible à la fois. Lorsque j'eu quitté le poste de police, je n'avais pas eu de nouvelles de Skye et je dois avouer l'avoir un peu épiée par la fenêtre de la cuisine. Ce n'est que le lendemain que je pus enfin l'apercevoir. Je tondais mon gazon lorsqu'elle est sortie de chez elle pour ramasser son journal. Je lui avais aussitôt souris et avais laissé ma tondeuse de coté pour discuter avec elle. Elle semblait reposée et heureuse. Nous avions d'abord discuté avant que je ne l'invite à entrer chez moi. Aussitot, j'avais été aux petits soins avec elle, lui proposant à boire, à manger, un fauteuil et un coussin, en bref, tout ce dont elle avait besoin. Nous avions passé l'après midi ensemble et alors même qu'elle allait partir, je l'avais retenu, ayant envie de passer encore un peu de temps à ses cotés. La suite de la soirée s'était terminé dans mon lit où nous étions restés enlacés pour la première fois. Je ne l'avais lachée que pour aller nous chercher de quoi manger au lit ensemble. Skye avait passé sa toute première nuit chez moi, quand à moi j'avais passé ma première nuit dans les bras d'une femme grâce à qui je m'étais enfin reposé. Depuis ce jour, nous nous entendions bien mieux qu'avant. On s'envoyait quelques messages, on se taquinait et se calinait dès que nous en avions l'occasion. A mon retour au commissariat, bon nombre de rumeurs couraient à notre sujet, mais je n'avais rien fais pour les démentir, au contraire. Je m'étais rapproché de Skye pour la confirmer. Dans le fond, notre histoire n'était pas mal vue par nos collègues, ils étaient plutôt étonné qu'on ai mit tant que temps à nous mettre ensemble.

Désormais je ne pensais plus une seconde à quitter ma coéquipière et petite amie. Je me sentais trop bien avec elle et savais pertinemment que je ne tiendrai pas le coup loin d'elle. Je tentais tant bien que mal de faire des efforts et de la laisser vivre et travailler sans être constamment derrière elle. Bien évidemment, j'étais mort de trouille dès qu'elle prenait les commandes d'une mission mais j'avais confiance en elle, je priais uniquement pour qu'elle s'en sorte vivante. Ce matin même, alors que j'arrivais au bureau, j'avais trouvé ma belle blonde déjà au boulot. Sans un bruit me m'étais glissé derrière elle et l'avais embrassée dans le cou par surprise. Nos collègues nous observaient en souriant, nous trouvant mignons et parfaitement bien associés. A mon tour, je me mis au boulot en jetant quelques regards à ma compagne de temps à autres. Ce ne fut qu'aux alentours de 14 heures qu'on reçu un appel urgent. Une jeune femme venait de se faire agresser. Sans attendre, Skye et moi étions partis sur le terrain armés et prêt à en découdre face à ce bandit. On eu aucuns soucis pour coincer le jeune homme à qui Skye mis les menottes pendant que je le tenais fermement collé au mur. On avait enfin pu l'embarquer pendant que la jeune femme se remettait de ses émotion entourée d'une psychologue. Nous étions quant à nous rentré au poste avec notre bandit. Durant le chemin j'avais bien vu le visage de Skye changer. A notre arrivée, la jeune femme avait disparu pendant que je faisais sortir l'homme de la voiture. Une fois coffré, je m'étais lancé à la recherche de ma belle. Ce ne fut qu'après dix bonnes minutes de recherche que je la retrouva, sur le toit du commissariat. A l'entendre, elle ne semblait pas bien du tout. Compatissant et n'ayant pas l'habitude de la voir pleurer, j'approcha doucement d'elle et m'assis à ses côtés. Je glissa doucement mon bras dans son dos et l'attira vers moi. Je déposa quelques baisers sur son front et caressa sa joue pour secher ses larmes. «Où est passée ma belle blonde forte et tenace .. ? Ca ne te ressemble pas.. Je sens qu'il y a quelque chose qui te rend mal.. Explique moi s'il te plait. Te voir dans un état pareil me fait horriblement mal au coeur.. » lui dis-je en caressant doucement ses cheveux et embrassant sa joue.

Les choses avaient bougés dans ma vie, j’avais été effrayée par les aveux du jeune homme, j’en avais fait autant, mais tout en restant mystérieuse et ne laissant pas les mots clairement sortir, j’étais loin d’être ce style de fille qui pouvait prononcer ces trois mots que beaucoup désiraient entendre. J’aimais moi aussi les entendre, mais je n’avais jamais dû les entendre jusqu’à ce soir là où Naël m’avoua tout. J’étais choquée tout en étant touchée par ses mots. Il fallait dire que moi-même j’étais loin d’être insensible à ses charmes ou encore tout ce qui le faisait moralement. Même la protection qu’il mettait en œuvre me plaisait même si je me sentais fort souvent étouffé par ses agissements. En rentrant chez moi ce là, j’avais longuement hésité à frapper à sa porte et à passer du temps avec lui, mais je finis par laisser partir cette idée pour me mettre dans mon lit et dormir. Je n’avais pu le voir que le lendemain, enfin ce fût lui qui m’aperçus en premier, j’avais passé une incroyable journée avec lui, je ne pouvais pas le nier. Je pensais être différente le jour où je comprendrais que j’étais amoureuse, mais pas du tout, j’avais toujours autant envie de botter les fesses des bandits, même si pour ça il fallait me mettre en danger. La semaine sans travailler avec Naël avait été compliqué, j’étais à présent persuadée de ne pas pouvoir travailler seule surtout sans lui, même si je me débrouillais plutôt pas mal en réalité, mais sa présence m’avait manqué, je n’étais pas habitué à aller travailler sans lui depuis plus d’un an et demi , maintenant il m’avait laissé les commandes, me mettre en danger c’était une habitude et forcément j’avais eu quelques égratignure, mais rien de bien méchant. J’étais plus célibataire depuis une semaine à présent et je passais d’incroyable moment avec Naël. Je ne savais pas vraiment ce que pensais nos collègue ou ce qu’ils savaient et en réalité je m’en fichais clairement. Pour une fois dans ma vie je me sentais assez bien avec un homme et c’était réellement la première fois que cela se produisait, il ne connaissait pas encore toute ma vie et surtout mon passé, mais un jour je me sentirais prête à tout lui dévoiler ainsi qu’à lui dire tout ce que je ressens clairement. J’en doutais pas que Naël pouvait avoir se pouvoir sur moi.

Je reprenais le travail en même temps que Naël, j’étais plutôt heureuse de le retrouver en dehors de la vie privée où je ne le quittais plus désormais. J’avais débuté ma journée avant Naël que j’avais laissé dormir un peu plus ce matin me rendant au travail histoire de terminer toutes la paperasses que je n’avais pas terminé de remplir la semaine précédente. Je me cassais la tête avec les papiers décrivant chacune des arrestations que j’avais faîtes. J’aimais mon métier, mais pas cette partie qui était de remplir un tas de papier décrivant tout dans les moindres détails et il ne fallait pas se tromper sinon le criminel était sur de retourner dans la rue pour faire ce qu’il voulait. Retrouver celui que j’aimais au travail me fis plaisir surtout quand il m’embrassa dans le cou sans même que je m’y attende. La journée fut différente de toutes les autres, il faut dire qu’avant nous ne faisions que nous prendre la tête alors que là c’était le contraire, c’était un drôle de changement et surtout très rapide. On venait de recevoir cette appelle pour interpeller un mec. J’étais bien au chaud et pourtant je quittai le poste avec mon coéquipier et petit copain pour arrêter ce gars. Je n’avais pas envie de sortir dehors aujourd’hui étant un peu enrhumée, mais je le fis avec plaisir. Arrêter l’un de ses mecs qui aimait toucher les fesses des filles était toujours un con en moins dans les rues. En voyant le mec que je venais d’arrêter, tout ce qui s’était passé dans ma vie actuellement fini par s’envoler , il faut dire que je me retrouvais face à l’homme qui avait essayé de violer ma meilleure amie et tué mon frère alors qu’il sortais avec moi. Apparemment mon passé avait décidé de m’achever au moment où je me sentais bien avec Naël. Je ne dis rien retenant tout cette douleur qui parcourait mon être jusqu’à arriver au poste où je finis par fuir sur le toit pour oublier tout ça, je me mis à pleurer. J’entendis des bruits de pas, je ne me retournai pas espérant que cette personne s’en aille. Je sentis les baiser de Naël sur mon front, je relevais la tête pinçant mes lèvres. « Ce mec il a tué mon frère ! » Je lâchai ça entre mes sanglots qui se faisait de plus en plus fort. Je me plongea dans ses bras sans un mot.

Je m'étais levé de bonne humeur, heureux de retrouver ma belle blonde. Mais toute une journée peut changer en un instant. Elle qui semblait si contente de me voir et de partir de nouveau sur le terrain avait disparu d'un coup sans laisser de trace. Cette disparition m'inquiétait. Je savais que la protéger l'énervait mais je ne pouvais faire autrement. Il fallait qu'elle soit constamment dans ma vue. Et cette fois elle n'y était plus. Durant les premières minutes de mes recherches j'avais d'abord pensé qu'elle était partie aux toilettes ou se raffraichir. Mais après dix minutes d'absence, cela devenait bizarre. Je m'étais finalement lancé à sa recherche, me demandant ou elle pouvait etre. J'avais été dans les toilettes au cas ou elle se serait sentie mal, mais personne. Dans la cafétariat, chez le chef, au sous sol, dans le bureau.. Elle était introuvable, elle s'était comme volatilisée et ce comportement n'était pas le sien. Au final, Skye avait disparu de la surface de la terre. Mais en y réfléchissant, j'avais oublié de vérifier un endroit, le toit. Skye y allait rarement, mais peut-être y était elle allée cette fois. Sans hésiter, je me suis alors élancé dans les escaliers et j'ai emprunté la porte qui menait au toit. Par miracle elle était là, vivante bien qu'en larmes. Voilà de nouveau une Skye que je n'avais jamais rencontré. Je l'avais déjà vu pleurer de rage mais jamais de tristesse et que ce soit de l'un ou de l'autre, la voir dans un tel état me rendait fou. Toujours avec un certain coté protecteur, je m'approcha d'elle et la pris dans mes bras en tentant de la calmer tant bien que mal. La jeune femme devait vraiment avoir vu ou entendu quelque chose de mauvais pour la mettre dans un tel état, elle qui était si forte. Malgré tout, je m'attendais à tout sauf à ce qu'elle m'avoue une partie de son passé.

Alors c'était ca, la raison pour laquelle elle avait fuit. Ce mec n'était rien qu'autre que l'ordure qui avait assassiné son frère. Finalement je comprenais parfaitement pourquoi Skye était si touchée. Moi même j'étais touché alors que je ne savais rien de ce garçon. Pour la calmer petit à petit, je tenta toutes les approches possibles, les baisers sur le front, les caresse, je tenta même de la bercer pour qu'elle se calme un peu. Skye était littérallement en larmes, blottie fortement dans mes bras. Je glissa alors mes bras sous ses jambes et la souleva pour la poser sur mes propres jambes, de manière à la serrer. Je caressa sa nuque en posant son visage dans mon cou. Je lui sussura quelques mots , lui demandant de se calmer et de respirer profondément. Plus facile à dire qu'à faire me direz vous. Je posa alors ma veste sur ses épaules pour la réchauffer, elle qui était depuis 20 longues minutes assise au sol dans un froid polaire. Je déposa un long baiser sur sa tempe pour lui montrer que j'étais là. Une fois calmée, je pouvais envisager de parler à mon tour. Je la garda serrée contre moi, jouant toujours avec ses mèches blondes que j'enroulais dans mes doigts. « Tu l'as coffré Skye. Cette fois il ne sortira pas de prison de sitôt.. Tu as vengé ton frère mon ange.. Tu l'as eu et tu as le mérite de l'avoir eu. Je comprends que tu te sentes mal, que le revoir te remémore des souvenirs difficile. Mais je suis là. On va le fiche en taule jusqu'à ce qu'il en crève. Je ne laisserai plus jamais personne te faire du mal Skye. Tu te défendras seule mais j'assurerai toujours tes arrières. Tu vas rentrer chez toi ce soir, tu vas te reposer d'accord. Moi je me charge de la paperasse et de mettre ce type dans la cellule la plus pourrie de la prison. Cesse de penser à cette ordure.. Ce soir je te rejoindrai on mangera un peu ensemble d'accord ? Si tu veux que je reste avec toi je resterai , si tu veux rester seule, je comprendrai et je rentrerai chez moi. Je te ramène, allez.. » Je me leva et la souleva en même temps, je la posa doucement à terre et pris son visage dans mes mains pour qu'elle me regarde dans les yeux. Je secha ses larmes et l'embrassa doucement. Je glissa ensuite mon bras sur ses épaules et descendis à ses cotés. On prit directement l'ascenceur pour nous rendre au sous sol pour reprendre ma voiture.

Jamais je n’aurai pu penser dire que j’étais heureuse avec un homme, toutes ma vies les hommes mise à part mon frère avait été des personnes arrivant à me faire souffrir au final. Je ne les appréciais que dans un lit ou encore entant qu’ami et encore ces derniers étaient rare. J’avais tenté à plusieurs reprise d’être une femme amoureuse, mais je m’étais résignée avec le temps, je n’étais pas ce genre de fille, je ne pouvais pas être faites pour ça. J’étais si bien seule ,mais comme tout le monde à un moment donné j’ai eu besoin de réconfort et je m’étais laissée aller avec Naël. Une erreur. Je m’étais attachée à lui avec le temps tout le monde avaient raison le temps faisait que les choses deviennes plus forte et mes sentiments pour lui avait changé . Quand? Je n’en savais strictement rien, mais je les sentais ,même si les exprimer étaient encore impossible à faire pour ma part, lui y était parvenu ce qui me donna la sensation d’être encore plus heureuse avec ces trois mots prononcé. J’avais eu pas mal de difficulté à travailler sans lui, j’avais beau râler contre sa protection, tout ça me manquait, je ne voulais pas que les choses changent au travail, malgré que dans la vie privé c’était le contraire, j’avais fini par devenir tendre et sentimental avec lui. Ce matin, nous avions repris nos bonnes vielles habitude et j’étais comblée de pouvoir enfin le retrouver sur notre lieu de travail ,je ne savais pas si quelqu’un était au courant de ce qui pouvait se passer entre nous et à vrai dire cela ne me gênait pas du tout , car j’étais bien et le reste n’allait pas pouvoir me blesser. Première mission attraper un mec un peu trop collant avec quelques filles qui avaient décidé d’appeler la police ,rare était les fois où nous intervenions dans ce genre de situation. On avait facilement attraper l’homme, bizarrement j’avais eu l’impression de le reconnaître, mais je devais me faire des idées m’étais-je dis.

C’est quand je pris sa carte d’identité pour l’enregistrer comme prisonnier que je compris cette impression de déjà vu. Je sentis mon monde s'écrouler laissant place à se passé qui me faisait tant mal. C’était lui. Celui qui avait été un homme qui me faisais miroiter l’amour, je ne l’aimais pas enfin à ce moment précis j’avais cru l’aimer, mais j’avais juste besoin d’être réconforté , c’était différent avec Naël. Je me sentis si mal et attristée que je laissa tout derrière moi et je finis par m’en fuir laissant mon travail à un collègue, je ne prévenais personne grimpant les marches qui me séparaient de ce toit que j’avais peu l’habitude de fréquenter. J’étais seule lâchant toutes les larmes de mon corps sans peur d’être jugée. Je respirais difficilement et n' entendu pas les bruits de pas derrière moi, il me demanda ce qui se passait, Naël, mais qu’allais-je lui dire ? Je n’avais pas envie de me confier, mais tout finit par sortir par morceau. «  Non, tu comprends pas » Non, à vrai dire cet homme avait déjà était coffré auparavant ,mais le manque de preuve avait été trop mince pourtant il m’avait avoué l’avoir tué et me meilleure amie victime de cette tentative viole n’avait pas voulu témoigner, je ne lui en voulait pas ,car je sais qu’elle aimait fortement mon frère, ils formaient un couple unis et amoureux. Je regardais Nael prenant ses mains dans les miennes. «  Il n’a pas été arrêté et ne le sera jamais pour ça tant que personne ne témoigne contre lui, il a voulu violer mon amis et au final il s’en est sortis en tuant mon frère, je le hais, je suis partie ,car mon arme j’aurai pu la sortir et le tuer sur place qu’importe ce qui m’arrive après … » Mais, j’avais pensé à lui: Nael. Étrangement je n’avais rien pu faire tétanisé à l’idée de le perdre lui. Je répondais à son baiser le laissant me guider jusqu’au sous sol où se trouvait sa voiture.

En un an et demi, je ne l'avais jamais vu pleurer. En un an et demi je n'avais vu que des petites larmes cribler ses yeux, mais jamais aucune n'était assez grosse pour s'insinuer sur ses joues. Cette nouvelle Skye me fendait le coeur. Je n'avais jamais aimé voir une femme pleurer, encore moins une femme que j'aimais profondément depuis quelques temps. Au moment même ou tout allait pour le mieux entre nous, voilà qu'un homme doit tout embrouiller entre nous. Je ne savais pas comment la rassurer et la calmer, je me sentais totalement impuissant face à cette situation tout ce que je pouvais faire c'était la prendre dans mes bras et tenter bêtement de lui faire penser à autre chose. Chose impossible après ce qu'elle avait vécu avec cet homme. Je me sentais bien bête dans le fond. J'essayais naïvement de la bercer en espérant que ça la calme en vain. J'avais tout mauvais et en réalité je ne savais absolument pas comment réagir face à une telle situation. Ma capacité d'adaptation était totalement nulle , sauf sur le terrain.

Et si finalement j'avais une idée?! Je savais que Skye était folle de son métier, pourquoi ne pas l'englober dans une affaire afin qu'elle pense à autre chose?! Aussitôt, une excellente idée me vint en tête. Je devais l'emmener au stand de tir. Cela lui permettrait de se défouler le temps d'une journée. Et en même temps de nous rapprocher et de lui prouver que j'étais là , présent pour elle.


Blottie contre moi, je continuais de la protéger du froid et finis par me lever, je l'entraina dans mon mouvement pour la réceptionner dans mes bras. Je caressa doucement sa joue et secha le reste de ses larmes. « C'est vrai.. Tu as raison je ne sais pas ce que tu as pu vivre, mais je comprends en partie ta réaction. C'est normal et humain de craquer pour cette raison. Tu sais je suis présent pour toi. Je veux pouvoir t'aider mais il faut que tu oublies ce type.. Je vais m'occuper de lui et je t'assure qu'il ne sortira pas de prison avec le dossier que je vais faire sur lui. En attendant, tu vas me suivre, on va aller dans un endroit où tu vas pouvoir te défouler ! » Je tenta de la rassurer un minimum et la pris dans mes bras pour partir et nous rendre au stand de tir en passant par un passage moins fréquenté pour préserver Skye. Je l'emmena dans le stand et nous prépara deux bonnes armes , je lui en tendis une avec précaution. « Défoules toi. Ce mec est devant toi, à toi de lui rendre la monnaie de sa pièce, ça va? Allez, go. Montre moi de quoi la vraie Skye que j'aime tant est capable ! » dis-je en souriant. Je déposa alors un tendre baiser sur sa joue et pris mon arme, je la laissa se concentrer et évita de trop la protéger. Cette fois je voulais lui montrer qu'elle avait toute ma confiance , lui prouver que j'étais prêt à faire des efforts pour elle. Je m'entraina alors à mon tir en tentant de viser du mieux que je pouvais la cible que j'imaginais remplacée par l'homme qui torturait Skye en ce moment.