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| Sujet: ► mini intrigue, groupe 2. Ven 17 Mai - 14:25 | |
| Vous étiez en soirée dans le 4ème arrondissement, chez un ami commun que nous appellerons Pierre pour qu'il puisse garder un minimum d'anonymat, parce que vous n'êtes pas des balances, n'est-ce pas ? Vous étiez toutes alcoolisées, contentes d'avoir trouvé de nouvelles copines avec qui crier des "j'aime la biiiiiite" une bouteille de Jack Daniels à la main. Alors en cette nuit fraiche mais sans nuage, vous avez décidé de faire un petit tour sur la voie publique, comme ils l'appellent... Un pète entre vos doigts que vous avez bien vite lâché, des paroles peut-être un peu trop fortes et finalement, les gyrophares, des hommes en uniforme que l'une de vous a essayé de draguer sans grand succès, et vous vous retrouvez en cellule de dégrisement. A votre droite, un vieille homme détruit par l'alcool qui s'est fait dessus, littéralement. A votre gauche, ce qui ressemble à une prostituée et vous pouvez affirmer (qu'en plus) elle ne porte pas de culotte. Je sais pas vous, mais moi j'ai déjà vu mieux, comme after... |
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| Sujet: Re: ► mini intrigue, groupe 2. Sam 18 Mai - 14:24 | |
| et là, c'est le drame. mini intrigue. tu ne sais même plus comment tu t’es retrouvée à cette soirée. tu es dans le vague le plus total. est-ce que tu connaissais vraiment ce type ? c’est sans doute parce que non - justement - que tu t’es retrouvée en compagnie de ces deux filles que tu ne connaissais pas avant. c’est pas vraiment ton genre à la base, de te lier avec des gens que tu ne connais pas. c’était ton truc avant… avant d’être seule, avant d’avoir perdu le sourire, oui tu le faisais. mais depuis que tu étais à paris ça t’était devenue impossible. mais pas ce soir. parce que tu avais trop bu ou pas assez au contraire, aucune idée. mais tu t’étais rapproché de ces filles. l’alcool aidant vous vous étiez amusées. oui vous vous étiez vraiment amusées, jusqu'à ce que la compagnie se fasse moins agréable avec l'arrivée des uniformes...
sauf que maintenant, plus personne ne s’amusait. tu étais là, en cellule de dégrisement. rien à voir avec les cellules russes - que tu avais souvent visités pendant ton adolescence et l'époque où Anton et toi n'étiez que des amis - ça non. peut-être un peu plus confortable, quant bien même une cellule de dégrisement puisse être confortable. une odeur désagréable arrive jusque’à tes narines, tu grimaces avant de comprendre que le vieux à deux pas de toi vient de se « libérer » « oh merde… » tu lâches, avec ton accent russe prononcé. tu t’écartes le plus possible vers la gauche, mais la compagnie n’y semble pas plus rassurante. tu soupires avant de jeter un coup d’oeil à tes camarades de galères. et tu plonges ta tête entre tes mains en espérant que le temps passe plus vite… et tu te demandes comment vous avez pu en arriver là. l’alcool. les ravages… comment des filles comme vous aviez pu vous retrouver à finir la soirée de la sorte ? enfin... toi ça t'étonnait pas vraiment finalement... mais elles.
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