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 (antilerp) Ҩ Tout héros finit dans la peau d'un hacker.

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MessageSujet: (antilerp) Ҩ Tout héros finit dans la peau d'un hacker.    (antilerp) Ҩ Tout héros finit dans la peau d'un hacker.  EmptyMer 11 Juil - 16:25

« Episode 1 ; Quand le mal te poursuit... ».




(antilerp) Ҩ Tout héros finit dans la peau d'un hacker.  Tumblr_lip69yRXIs1qh4s1qo1_500


« Aux enfants de la chance
Qui n'ont jamais connu les transes
Des shoots et du shit
Je dirai en substance
Ceci

Touchez pas à la poussière d'ange
Angel dust en
Shoot ou en shit
Zéro héro à l'infini ».



    Le ciel était d'un noir violacé, le temps était doux, il n y avait pas beaucoup de vents, on entendait seulement le cris ardent de quelques chats menant combats, ou de quelques gangs s'insultant. En France, les prisons étaient pleines à craquer et sortir la nuit à Seine Saint-Denis, c'était refuser la sécurité que nous offrait les beaux quartiers. Je le savais, mais ce jour-là, j'en avais marre, j'avais besoin de sortir, de me vider la tête, j'aurai voulu ne pas terminer ma bouteille de vodka, j'aurai voulu qu'en me prenne dans ses bras ou qu'on me gifle et qu'on me dise « putain , Antilo' te laisse pas abattre ! » , j'étais dans les nuages, je marchais peut-être pieds-nus, qui sait ? J' en avais marre de ces petits vandales qui venaient faire des graffitis sur la vitrine de ma galerie d'art, tous les soirs, ( j'avoue au début, ça m'impressionnait, maintenant ça m'énervait ), j'en avais marre de mon manager qui essayait tant que mal de me dissuader de continuer de peindre des natures mortes, mais du renouveau du moderne, chose que j'avais arrêté de faire durant quelques mois. La tension était grande, la rue était vide, vide d'humains, il était peut-être 2heures du mat', je n'avais même pas peur de me retrouver face à un gang tant dans ma tête résonnait mes malheurs de la journée, et surtout ma peinture sur Paris détruite par une voisine trop abordante venu chez moi pour , pourquoi encore ? Je ne sais même plus, mais elle a tant voulu essayer de peindre quelque individus connus sur mon tableau qu'elle l'a foiré, je l'en ai empêcher, je lui ai dit que je n'aimais pas voir l'aide de quelqu'un dans mes affaires, cette idiote, elle n'en a fait qu'à sa tête.


    Les trottoirs était sombres, éclairés par quelques réverbères survivants datant de la première ère des téléphones portables. La rue était devenue une super-poubelle, où les individus se comportaient comme des animaux. Je voyais au loin, un type qui vomissait dans une poubelle et de l'autre côté du trottoir une femme m'appelait de loin, pour une nuit de plaisir, un type curieusement bizarre s'arrêta avec son camion frigorifique, il parlait en je-ne-sais-quel-langue, mais ces sourcils se froncèrent, il me fit signe de la tête de monter dans sa cabriole et moi je restais là , à le regarder, il avait un air douteux, un regard qui te déshabille totalement, un instant je me suis dit qu'il fallait mieux que je continue mon chemin , il continuait de crier et tandis que je marchais, il me suivait, j'ai compris aussitôt qu'il me fallait courir à présent je ne savais pas comment me sortir de cette situation, son camion fonça à toute vitesse derrière moi, je traversais, je courais et je me retrouvai presque dans un cul-de-sac, je ne souhaitais pas me faire enlever comme une chienne pour être vendue à des vieux pervers, j'avais entendu toutes ses histoires de jeunes filles disparues, j'voulais vivre, j'voulais retourner en arrière pour ne plus avoir à marcher ici. Comment allais-je m'en sortir ? J'étais cuite. Il stoppa sa voiture net à 1m de moi, je le voyai cette homme descendre de son monstre à moteur, il était un peu gros, un brin petit, peu musclé aux cheveux noirs, il n'était pas d'ici, il était d'ailleurs, il avait une sorte de filet, j'ai crié , bon sang. J'ai pensé à prendre mon déo dans mon petit sac d'indienne, pour l'en asperger avant qu'il n'arrive jusqu'à moi.






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MessageSujet: Re: (antilerp) Ҩ Tout héros finit dans la peau d'un hacker.    (antilerp) Ҩ Tout héros finit dans la peau d'un hacker.  EmptyVen 13 Juil - 21:27

Either die a hero or live long enough

to see yourself become the vilain

« Murder for freedom the stab in the back, Woman and children, a cowards attack ! Run to the hills ! Run for your lives ! Soldier blue in the barren wastes, Hunting and killing's a game ! Raping the woman and wasting the man, "The only good injins are tame" Run to the hills ! Run for your lives ! »


Tu cours. Tes jambes te portent, fendant la nuit noire. Poursuivis par tes démons, tu cours encore. L’système envahit par la coke. Tes muscles te brûlent, deviennent plus un fardeau qu’autre chose. Chaque bouffée d’air erratique qui traverse ta gorge n’est qu’une souffrance de plus. Le moindre de tes battements de cœur résonne comme un foutu tambour dans tes oreilles. Les racines de tes cheveux blonds sont devenues brunes, mouillés par la transpiration. L’vent t’arrives en pleine face, tu t’sens plus vivant que jamais, l’adrénaline pulse dans tes veines, parcourt ton corps dans ses moindres recoins. T’as l’impression que tu risques de t’écrouler d’un instant à l’autre. Trébucher sur un quelconque objet pour te rétamer par terre, la tête la première. Et lorsque tu seras face contre le bitume, tu pourras dire adieu à ta belle gueule d’ange, le nez cassé, les lèvres tuméfiées. Tu te retrouveras encore dans une putain d’clinique entouré d’ces éternels murs blancs que tu n’auras plus qu’à décoré avec ton propre sang. Rouge sur blanc. Tu souffriras l’martyre, à fracasser tout ce qui pourrait te renvoyer ton reflet défiguré, tu feras des crises de manque, ton corps va en pâtir. Parce que tu vas probablement péter les plombs, on te foutra à l’asile et tu crèveras comme une merde là-bas, un pauvre taré parmi les autres et oublié de tous. Mieux vaut éviter de tomber donc. Pourtant tu cours encore, croisant quelques rares âmes perdues parmi les beaux quartiers de Paname, ils te regardent de travers, ils se demandent sans doute quel genre de taré tu es. Mais toi, tu les remarques à peine, trop occupé par ta course par le sol qui défilent sous tes pieds, identifier tout objet susceptible de t’interrompre. Il est toujours derrière toi, tu l’sens, sa présence te glace le sang et t’force à aller toujours plus vite, toujours plus loin. Tu l’sens aussi qui t’épuise et un sourire s’forme sur tes lèvres, t’vas gagner. Tant mieux, qu’il s’écroule, ou mieux qu’il crève. Ce sentiment d’euphorie qui te gagne, c’mieux que tout.

Mais il tient encore ce con comme le témoigne ses pas qui ta parviennent à l’oreille, son ombre menaçante qui se dessine sur le mur. Tu reconnais soudainement l’endroit, tu ne sais pas d’où mais peu importe pour une fois que ta mémoire joue en ta faveur, tu n’vas pas cracher dessus. Tu bifurques plusieurs fois d’suite avant de t’engouffrer dans la bouche du métro. Tu dévales l’escalier, manquant plusieurs fois d’tomber purement et simplement, heureusement t’arrives à t’rattraper au dernier moment à la rambarde. Pas l’temps de te trouver un ticket, tu sautes lestement au dessus d’la barrière. Coup de chance, tu tombes justement sur un d’ces trains nocturnes qui passent toutes les demi-heures. À peine que tu t’introduis dans l’wagon, que l’train se bouge et démarre. Tu vas t’affaisser sur un des sièges, exténué, t’as presque du mal à reprendre un rythme de respiration normal. Pris d’assaut par la jubilation d’avoir réussi à l’semer, tu laisse de puissants éclats de rire s’échapper de ta gorge. Les quelques passager présents dans la rame, tournent leur regard à l’unisson vers toi, s’demandant sans doute la cause de ce soudain rire dément et s’ils devraient s’inquiéter de rester ici avec un dingue, s’ils ne feraient pas mieux de descendre à la prochaine station. Mais l’allégresse laisse vite place à la fatigue, tu t’sens bien vite exténué et tu finis par sombrer dans un profond sommeil dénué de tout rêve étrange. Une main te secoue doucement, la fumée âcre de la cigarette te parvient jusqu’aux narines, tu te mets à tousser légèrement alors que t’ouvres les yeux, plantant ton regard dans celui du vieil homme au-dessus d’toi. « Terminus, gamin. Qu’est-ce que tu n’comprends pas dans "tout l’monde descend" ? » Tu t’lèves péniblement, déchiffrant l’inscription sur l’mur qui indique "Seine Saint-Denis". Tu déglutis difficilement, c’était bien ta veine d’atterrir dans une des banlieues les plus craignos d’tout Paris. Tu te retournes une dernière fois. « Quand arrive l’prochain train ? » Il te répond en ricanant qu’il ne sera pas là avant cinq heures du matin. C’est que ça a l’air d’lui faire plaisir en plus, ce connard.

Tu soupires largement, te demandant si tu ne ferais pas mieux d’rester sur l’banc de la station à attendre que l’temps daigne passer. Mais la forte odeur d’pisse mélangée à un autre truc non identifié que t’imagines tout aussi crade, ainsi que la forme humaine sous la couverture allongé sur un banc t’en dissuade. Tant pis, tu remontes à la surface, peut-être que t’arriveras à marcher jusqu’à un autre quartier. Quoique, vu ton état d’fatigue ça risque pas. Au moins, l’air frais t’fait du bien c’déjà ça. Tu tentes de pas trop attiré l’attention quand tu te déplaces, aucune envie d’te refaire faire l’portrait par quelques gens louches. Pourtant alors que tu passes devant une rue, tu reconnais un visage connu. Instinctivement, tu t’avances vers elle, avant de remarquer qu’elle semble en mauvaise posture. Immédiatement, ton cerveau s'met à visionner la scène comme dans un jeu vidéo où tu dois sauver la jeune fille en détresse du méchant pervers qui veut la violer. Tu calcules la trajectoire pour t'approcher d'lui sans qu'il ne te remarque et les chances pour que tu réussisses à l'assommer à mains nus, qui sont plutôt faibles à vrai dire. Si seulement t'avais un inventaire avec quelques armes en stock. Tant pis, tu tentes quand même ta chance, au pire t'auras qu'à détaler avec Antilope, vu son prénom elle devrait être capable de courir vite non ? Tu te lances, le plat de ta main s'abat de toutes tes forces sur la nuque de l'homme, comme tu l'as si souvent vu dans les films d'action. Sauf que l'homme ne s'écroule pas à tes pieds comme les méchants dans c'genre de films. Sous l'effet de la surprise, il trébuche légèrement et t'en profite pour lui faire un croche-patte pour qu'il tombe pour de bon. T'attrapes Anti' vite fait par le bras l'entrainant d'force avec toi, pour une nouvelle course effrénée. Décidément, on pourra pas dire que tu n'fais pas d'sport ce soir. « Tu m'remercieras plus tard, chérie. » souffles-tu, un léger sourire étirant tes lèvres. Sauf que tu sais que tu ne tiendras pas très longtemps c'te fois. Faut le semer et vite. Tu te mets alors à tourner au hasard au fil des rues et ruelles jusqu'à te perdre dedans. D'abord on évite le danger, ensuite on réfléchit.


Dernière édition par V. Derp Miczariel le Mar 9 Oct - 2:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (antilerp) Ҩ Tout héros finit dans la peau d'un hacker.    (antilerp) Ҩ Tout héros finit dans la peau d'un hacker.  EmptyMer 18 Juil - 12:36

« Batman Beyond: Return of man with his refrigerated truck and his chainsaw».




(antilerp) Ҩ Tout héros finit dans la peau d'un hacker.  Tumblr_m0uxleSIly1qha3gb



    Il me tira. Oui ! Avec lui, comme ça, je voyais la scène se dérouler tellement vite que je n'ai pas pu prendre conscience qu'il avait essayé d'assommer mon malfaiteur et que sans effet, il lui fit un accroche-pied, chose dont t'a envie de rire, de glousser. Bref. Surtout en voyant sa tête du style, 'viens cassons-nous vite avant que le méchant vilain ne vienne avec son super-camion frigorifique et sa tronçonneuse'. J'étais dans son élan, bizarrement s'était la première fois que je voyais autant d'ectasie dans ses yeux, une sorte de flamme nouvelle brûlait en lui, il était différent.

    Je souriais, ce Derp qui avait peur de la vitesse, des motocyclettes et même des montagnes russes, dévalait le trottoir en me tirant nerveusement. Il courrait comme jamais il ne l'avait fait, son sourire, il était tellement beau, j'étais fière de lui, fière de le voir, vivant, dans sa nature tout à lui, celle qu'il ne connaissait peut-être pas encore. Je courrais à présent à côté de lui, la rue était vide, toute la place était pour nous . Je ne sais pas si vous avez déjà vécu cette sensation de brûlure dans votre gorge, de soif, de comme-ci vous alliez mourir, de comme-ci vous deviez vous arrêter pour laisser votre coeur battre à un rythme normal, c'était plus qu'un roulement de tambour en dedans de ma cage thoracique, je vous assure que c'était encore plus que de la chamade, mon prénom ne voulait rien dire, je ne courrai pas aussi vite qu'une véritable antilope.

    Il ralentissait sa cadence, je me sentais tout d'un coup lourd , je ralentissais, il ralentissais, j'aurai voulu avoir des pattes menues tout d'un coup et des cornes longues et arquées, des grands yeux noirs, une fourrure fauve, plus claire sur le ventre , devenir une véritable Antilope pour permettre à Derp de me chevaucher ( s'il vous plait épargnez-moi votre perversité ) pour que nous bondissions de trois mètres à une vitesse de 100km/h , très loin de l'homme qui me veut du mal.

    Une grande lumière s'est abattue sur nos dos, tandis que avions tout fait pour échapper au type, il s'était sans doute hissé en retard par rapport à nous dans son camion, il était à plus de 2mètre derrière nous, j'ai vu les yeux de Derp, ils étaient fatigué, comme-ci ce type avait couru dans toute la ville pour ce faire un petit jogging matinal, bref.

    Je me suis mise devant lui, j'ai décidé de prendre les choses en main, tout était de ma faute et puis je voyais bien que Derp se forçait à courir - le pauvre - on n'aurait pu même mettre un million devant lui, je ne sais, s'il aurait pu les attraper. J'ai couru comme jamais, j'essayai de ne pas penser à la douleur, à mon dos, à ma gorge qui sifflait et surtout à cette sensation d'irritation qui y régnait comme une toux sèche, à mes tempes qui me frappaient, à ce goût de sang sur ma langue, j'avais complètement oublié combien j'étais asthmatique avant, la preuve mes bronches me faisaient leur petite crise, j'étais tellement asthma que je ne pouvais pas courir le 100 mètres, car je me fatiguerai dès le départ, pour lui j'avais tenu le coup, j'avais aussi essayé de faire bonne impression pour ne pas respirer comme un scaphandre dans l'eau.

    Alors, j'ai vite élaboré un plan, le premier aurait été que Derpie me transporte telle une princesse dans un abri sans danger - plan échoué - le pauvre type commençait déjà à respirer mal, j'endossais donc le rôle du type qui doit sauver la princesse , un peu comme dans Super Mario Bross qui parcourt le monde Champignon et qui délivre la princesse Peach du méchant pervers Bowser Jr. qui l'a encore et encore enlevé, à croire qu'il ne s'est jamais rien passé entre ces deux-là, ou peut-être est-ce le nom de la princesse qui sonne trop bitch ? . Ce qui l'a rend hyper ouverte à toutes les propositions ?

    Je l'ai alors tiré de toutes mes forces dans le coin d'une rue et on s'est caché derrière des bennes à ordures, le temps que le camion passe à côté de cette rue et ne s'y arrête pas. Je n'entendais plus de bruit, seul les quelques oiseaux qui chantaient la nuit, certains oiseaux leurrés par l'éclairage urbain, se croyaient déjà au matin et chantaient de jour comme de nuit, même en pleine campagne obscure.

    Revenons à mon grand problème. Alors, je me suis tournée vers le grand blond, oui parce qu'avec mon 1m64 face à son grand 1m80 et dès, je n'étais rien, alors je l'ai prise au cou et je lui ai dit toute ma gratitude ;


    « Espèce de fou, je me débrouillais très bien sans toi ! Je gérai la situation, puis-puis, tu t'es cru pour bat le man ou quoi ? », je l'ai poussée contre le mur, les yeux rouges que j'avais, j'avais sans doute l'air d'un taureau. Je béguais, puis je me suis retournée pour rougir, j'étais trop gênée, car je n'aimais pas sa gentillesse , je n'aimais pas quand il m'aidait, ...Mais, sans mentir mon coeur était soulagé que quelqu'un comme lui avait pu croiser mon chemin et me sortir de cette situation. Je n'arriverai pas à lui dire 'merci', d'ailleurs je ne l'avais jamais dit 'merci'. C'était comme cela entre-nous, parfois on pouvait très bien se détester ou tout simplement s'apprécier. Puis, on pouvait très bien coucher ensemble , mais le Derp oubliait tout le lendemain. Je me suis mise à marcher quelques pas plus loin de batman, j'ai passé une main nerveuse dans mes cheveux, puis je tournais mon index, puis mon majeur autour de l'une de mes méches bouclées.« De toute façon, quoi que tu fasses ou que je dise, tu l'auras oublié dès demain.. . »




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MessageSujet: Re: (antilerp) Ҩ Tout héros finit dans la peau d'un hacker.    (antilerp) Ҩ Tout héros finit dans la peau d'un hacker.  EmptyDim 29 Juil - 18:34

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« Murder for freedom the stab in the back, Woman and children, a cowards attack ! Run to the hills ! Run for your lives ! Soldier blue in the barren wastes, Hunting and killing's a game ! Raping the woman and wasting the man, "The only good injins are tame" Run to the hills ! Run for your lives ! »


Comme beaucoup d'jeunes de ta génération, nourris d'divers comics d'films d'action des amerloques – à défaut d'avoir marché sur la lune ils arrivaient à produire d'bons divertissements par moments – mais surtout d'jeux vidéos dans ton cas, à force d'abattre tous les méchants que tu croisais sur ton écran pour finir grand vainqueur d'ton jeu, d'voir le triomphe du bien sur l'mal, t'avais développé l'rêve de devenir toi-même une sorte de héros un jour. Tu voulais c'te reconnaissance des autres envers ta personne, c'sentiment qu'tu devinais sûrement galvanisant d'avoir accompli quelque chose d'bien dans ta vie. T'voulais touchais du doigt c'statut qui révélait presque du mythe qu'celui du héros. Seulement, tu t'leurrais pas trop non plus, sachant pertinement qu'in real life, t'en as pas l'étoffe du haut d'ton mètre quatre-vingt un, tu frôlais l'maigrichon et quelques muscles en plus n'te feraient aucun mal. Seulement, t'as jamais été un d'ces fadas taillés en armoire à glaces qui passent plus de temps dans une salle de sports qu'dans leur propre maison et font l'trajet qui relie c'deux endroits en soulevant une mini haltère d'une main et l'sac d'sport d'l'autre. Loin d'là, t'es qu'un pauvre camé dont l'seul sport qu'tu sembles pratiquer d'façon régulière est l'musclage de doigts sur clavier, si vous voyez c'que j'veux dire. Bien qu'tu sois encore relativement jeune, l'manque d'exercice physique ne te laissait pas avec une très grande endurance à la course, même après un petit repos, tu n'avais pas récupérer la totalité d'tes forces. Bien sûr, t'aurais pu t'contenter d'bonnes actions quotidiennes, t'pouvais aider une vieille à traverser la rue, mais cela possédait indéniablement moins d'éclat qu'une action héroïque digne de ce nom, sans compter c'te flemme légendaire qui t'prend aux tripes devant pareilles situations. Mais l'occasion d'sauver la jeune demoiselle en détresse du vilain méchant pas beau qui veut abuser d'elle dans son camion louche s'est présenté au mauvais moment et tu n'pouvais pas décemment la laisser dans l'merdier tu risquerais d'avoir sa mort sur la conscience' surtout qu'elle était loin d'être une inconnue à tes yeux.

L’problème c’est que la vie n’se passe pas comme dans les jeux vidéos justement et lorsque qu’on a pas tellement d’force dans les bras et que l’on est épuisé on n’parvient pas à assommer les gros balourds chauves aussi méchants soient-ils. Alors tu t’contentes d’le faire trébucher et d’sauver la princesse en courant à toute allure. Encore. À ce rythme là, tu feras bientôt un petit footing tous les soirs. Cependant que vous vous élancez parmi les ténèbres d’ce quartier mal famé, deux tarés qui courent comme des dératés, l’charmant spectacle, t’aurais été un passant et non l’un de ces deux imbéciles tu serais certain que tu t’serais écroulé d’rire. Seulement, malgré ce sourire qui orne tes lèvres, tu n’as pas cette occasion, toi. Non, tu dois t’concentrer sur ces rues qu’tu n’connais aucunement et amener Antilope dans un endroit sûr, loin du gentil bonhomme qui avait repris son gros camion, dardant ses phares trop lumineux sur votre dos. Comme tout ne peut décidemment allé que de mal en pis, la fatigue commence à vous gagner tout deux. Elle vient s’insinuer dans vos veines, c’lent poison qui anesthésie vos sens pour que seul reste cette seule sensation de douleur écrasante. Chaque pas, chaque fois qu’ton pied touche l’sol, l’contact et l’choc résonne comme la pire des tortures pour ton corps. T’as l’impression qu’ta gorge et tes poumons vont bientôt partir en flammes, réduites en fumée et en cendres. Pourtant, tu continues toujours, tu tiens grâce à ce mélange d’orgueil et d’volonté d’héroïsme qui t’interdit d’abandonner avant celle que t’es censé sauver. L’monde pourrait bien s’écrouler derrière vous, qu’tu poursuivrais c’te course effrénée, jusqu’à c’que tu t’écroules sur l’macadam, devenant c’corps inerte que la vie vient d’quitter. Toutefois, c’est avec un soulagement certain que tes muscles bien mis à mal au cours d’la soirée accueille chaque ralentissement d’la belle, quand bien même ton cerveau imagine l’rictus diabolique du camionneur qui s’frotte les mains derrière son volant. Sale taré, mériterais bien qu’on l’flingue celui-là, il serait nettement mieux six pieds sous terre, une balle logée dans l’crâne ou à défaut derrière les barreaux d’une prison.

Alors qu’t’arrivais bientôt au bout du rouleau, t’sens vaguement une pression sur ton bras au milieu d’ta mare d’souffrance qui t’intime d’bifurquer. Tu t’laisses entraîner par la brune dans c’te étroite ruelle où vous vous planquez devant c’charmant objet à l’odeur particulièrement agréable ou autrement dit la poubelle. T’retiens ta respiration lourde, l’cœur battant encore à tout rompre, l’temps d’voir passer l’camion qui vous pourchassait, l’bruit du moteur vrombissant s’perdre au loin, preuve que l’gros ne serait pas redescendu pour vous coincer dans c’t’endroit incongru comme des merdes. Surtout qu’il y avait d’fortes chances que s’il vous trouvait ça serait toi qui y passerais l’premier. Elle passe ses bras autour d’ton cou, comme si elle voulait vraiment t’remercier d’lui avoir sauvé la vie. « Espèce de fou, je me débrouillais très bien sans toi ! Je gérai la situation, puis-puis, tu t'es cru pour bat le man ou quoi ? » Sauf qu’à la place elle te sort ça. « C’est cela, tellement qu’tu gérais la situation que je serais arrivé cinq minutes plus tard que t’aurais atterri dans la rubrique des faits divers, du moins s’ils avaient retrouvé ton corps. » L'coin de tes lèvres s'soulève en un léger sourire victorieux qui sera d'courte durée. « T'aurais tout aussi bien pu m'dire "merci" tu sais. » Tu savoures encore un peu l'instant, t'voudrais qu'il s'éternise mais tu sais que c'est impossible, tu t'y es déjà résigné alors qu'tu l'observes marcher à quelques pas d'toi. « De toute façon, quoi que tu fasses ou que je dise, tu l'auras oublié dès demain... » Et voilà c'en était fini, tu t'renfrognes, ton sourire s'fane. « Tu crois qu'c'est marrant pour moi peut-être ? J'ai pas choisi d'être dans c'foutu accident. » Voilà qu'tu t'énerves, Antilope a toujours eu l'don d'déclencher toutes sortes d'émotions contradictoires en toi dans un laps de temps très court. De l'amitié à la haine jusqu'au désir il ne semblait y avoir qu'un pas.
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