Money, must be funny, in the rich man's world - sexy squelette perv:
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Sujet: Money, must be funny, in the rich man's world - sexy squelette perv: Mar 15 Mai - 19:24
J'ai l'air d'un malade à dévaler les rues de Panane, le visage en sang, la chemise déchirée. Je pose ma main sur le mur deux minutes pour reprendre ma respiration. Putain ça fait un mal de chien. Le goût particulier du sang, amer et métallique s'installe dans ma bouche et j'le recrache aussitôt. Non seulement j'étais défiguré pour un bon moment, mais le pire dans tout ça c'est que j'venais de me faire voler mon porte-feuille. J'étais fou de rage, et bien décidé de démolir celui qui venait de provoquer ça. Un seul putain d'euro en moins sur mon compte bancaire et j'allais définitivement l'égorger. Comme si c'était pas suffisant d'avoir encastré ma Porsche dans un arbre, il fallait maintenant que ses emmerdes me tombent dessus à la sortie du boulot. J'arrive enfin à l'appartement par je ne sais quel miracle. La porte claque soudainement, premièrement pour faire savoir que je suis là, secondement pour montrer que j'suis d'une humeur massacrante. " STRIDE ! " J'me fou a gueuler dans le couloir pendant que j'avance rapidement devant le salon. J'le vois enfin, tranquillement installé dans le salon. Je réprime d'un soupir agacé en voyant encore ses affaires que jonchent le sol. "Tu dois de l'argent j'me trompe ? " Question purement rhétorique, on connait tout les deux la réponse. La première chose que j'fais c'est prendre le téléphone et d'appeler la banque pour bloquer ma carte tout en jetant des regards noir à Jack. "J'te jure Stride, si j'pouvais te tuer maintenant."
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Sujet: Re: Money, must be funny, in the rich man's world - sexy squelette perv: Mar 15 Mai - 19:50
Ma bière s'écrase au sol lorsque la porte d'entrée claque avec violence, suivi rapidement par la voix sombre de Jéricho. J'soupire en me demandant ce qu'il peut encore lui arriver. Mes yeux se posent un instant sur le liquide au sol. "Tu dois de l'argent j'me trompe ? " Cette phrase fait mouche et j'me décide enfin à me retourner. C'est là que j'le vois dans un état ... médiocre. Il me faut peu de temps pour comprendre ce qu'il se passe. Mes poings se serrent dans le vide alors que j'me relève vivement pour lui faire face. Le regard que je lui lance en dit long sur ma réponse à sa question. J'me contente de soupirer en lâchant un "c'est rien." J'ai toujours eu tendance à ignorer les problèmes et c'est pas prêt de changer. Au fond de moi j'peux pourtant sentir une véritable tornade de haine ravager mon âme. Ces bâtards, ces putains de connards à qui je dois un fric fou ont trouvé à qui s'attaquer. Putain. Et, ce vol de carte bleue n'est autre qu'une putain de mise en garde. Ce qui suivra obligatoirement à bien pire la prochaine fois. Frisson. C'est d'un pas lent et félin que j'm'approche de JJ pour venir coller mon corps contre le sien. Mes lèvres viennent chercher les siennes en oubliant le sang qui les recouvre. "ça s'reproduira plus." J'tente vainement d'apaiser sa colère et de dissimuler mes emmerdes pour qu'il oublie ce sombre passage. Le mensonge s'insinue à nouveau dans mes veines tandis que mes mains viennent se caler sous son t shirt. "J'vais arranger ça." Je lui souris en essayant toujours de lui faire croire que je gère la situation. Menteur.
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Sujet: Re: Money, must be funny, in the rich man's world - sexy squelette perv: Mar 15 Mai - 20:23
Je raccroche le combiner et le repose doucement sur son socle. Jack s'approche de moi, je peux déjà sentir la chaleur de son corps toucher le mien. Un frisson me parcours et j'dois me faire violence pour le repousser "J'vais arranger ça." C'est ça ouais, t'es bon qu'à broder la vérité comme si il s'agissait juste des petites emmerdes qu'un ado pourrait avoir. Je me recule de lui sans un mot et j'm'enfonce dans la cuisine et je reviens avec un mouchoir pour tenter d'arrêter le sang couler. "Arrête de me dire des conneries Jack. A d'autres, j'suis bien le dernier que tu peux berner sur ça." Je marque une pause, le temps d'essuyer la dernière trace de sang. "C'est quoi alors, la drogue ? T'as foutu quoi encore ? Tu dois combien?" Je grille une cigarette pour tenter de calmer la rage qui me prends aux tripes. D'un geste lasse, je ramasse la canette sur le sol et la jette. "Putain, mais tu vas grandir quand ? J'ai l'impression de d'avoir gérer un gamin. Si au moins tu pouvais tenir un boulot plus d'un mois peut-être que j'devrais pas rembourses ces types à ta place" Dispute à la con. J'lui reproche un tas de connerie parce que j'suis juste énerver sur sa gueule. Cette discussion ne sert à rien. Jack changera pas parce que d'un coup j'pousse une gueulante. J'lui laisse même pas le temps de se défendre, aussitôt je lève la main pour lui faire comprendre que j'veux pas l'entendre. "Tu me fais chier." Et je balance la télé sur le sol qui se brise sur le parquet. "J'veux plus te voir tant que tu te seras pas démerder pour payer ses types. Le prochain sur la liste ça va être ton fils ? Le mien?" J'en ajoute pas plus, c'était amplement suffisant. Il allait retourner dans son putain de squatt miteux et réfléchir à ses conneries. Je monte les escaliers et m'enferme dans la chambre, le laissant seul.
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Sujet: Re: Money, must be funny, in the rich man's world - sexy squelette perv: Mar 15 Mai - 21:24
Son corps qui se dégage du mien laisse derrière lui une certaine tension, encore plus grande que celle de tout à l'heure, quand il est entré en furie dans l'appartement. C'est à c'moment là que je me rends compte de l'ampleur de ma connerie. Et, plutôt que me faire petit j'me contente de sourire sans essayer de me défendre. Parce qu'il a raison. Je prends même pas la peine de répondre à ces foutues questions, de toute façon, il ne m'écoutera pas. Les faits qu'il me reproche me font soupirer. Il a pas l'droit de dire ça, il était au courant, merde. Mon regard se baisse pour s'arrêter sur ses mains. Pourquoi ses mains ? J'en sais rien mais j'les fixe. Au fond ce sont-elles qui me connaissent le plus. "Tu me fais chier." Je déglutis difficilement, toujours aussi silencieux alors que les battements de mon coeur s'accélèrent. Puis soudain, un bruit sourd, la télé qui s'écrase au sol. Je sursaute. La haine de Jéricho s'agrandit alors que j'laisse un rire sarcastique s'échapper de ma bouche. J'parviens pas à lui demander de me pardonner, à le supplier à genoux en lui disant que j'vais trouver un boulot et rembourser mes dettes. Non, à la place de ça j'me contente de siffler légèrement, comme pour le féliciter de son acte de colère. "J'veux plus te voir tant que tu te seras pas démerder pour payer ses types. Le prochain sur la liste ça va être ton fils ? Le mien?" Grimace du connard, j'fais mine d'être satisfait de ses paroles. Elles ont juste le don de m'blesser. Et, comme s'il ne m'avait rien dit, je monte à mon tour les escaliers. D'un geste violent j'ouvre la porte pour commencer à rassembler mes affaires. Ou du moins ce qu'il en reste. "T'avais qu'à pas arrêter de dealer. Tes collègues acceptent pas tous d'être payé en nature." Mon regard se plonge dans le sien. La place du fautif m'appartient. J'attends juste qu'il m'incendie, qu'il me vire, me frappe, m'ignore, me blesse. "Puis s'ils s'en prennent à Jonah, c'est pas comme si t'avais pas une roue de secours à côté." Ma jalousie peut pas s'empêcher de faire référence à Lumen. J'suis en train de détruire le lien qui nous unie par pure connerie. Ma fierté réclame sa dose de violence, de haine et de destruction. Quel con.
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Sujet: Re: Money, must be funny, in the rich man's world - sexy squelette perv: Mar 15 Mai - 21:48
J'le déteste. Je le hais de me foutre dans un état pareil. Je réagis toujours d'une manière extrême avec lui, c'est le seul qui peut me foutre hors de moi au point que j'perds le contrôle de moi-même. Et ce con en a même pas conscience. C'est encore une fois ce qui venait de se passer. Comme une gamin, je m'enferme dans la chambre pour me calmer, seulement Jack se pointe la seconde d'après. La colère monte une nouvelle fois d'un cran. Ma patience, déjà pas grande, s'évapore. "T'avais qu'à pas arrêter de dealer. Tes collègues acceptent pas tous d'être payé en nature." Je fronce les sourcils. Quel con. C'est quoi son putain de problème ? J'ai même pas envie de répliquer et m'abaisser à son connerie qui rase le niveau de la mer. "Puis s'ils s'en prennent à Jonah, c'est pas comme si t'avais pas une roue de secours à côté." J'me retourne face à lui. J'étais censé lui en coller une dans la logique des choses sauf que... J'me fou à rire doucement. Ma colère retombe aussitôt. De toute façon il attendait juste ça, que j'me retourne et lui fou une droite. C'était pas envisageable que j'lui donne ce qu'il voulait. Je l'attrape par le col et lui arrache ses affaires de l'autre main. "Tu sais que t'es qu'un putain de pauvre type ?" Je me jette presque sur lui pour l'embrasser avec force. Ma langue vient chercher la sienne avec ardeur alors que mes ongles s'enfonce dans son dos jusqu'à faire couler le sang. Je n'ai qu'une seule envie. Lui. Alors je lui arrache son t-shirt et le repousse sur le lit pour lui arracher le reste de ses vêtements.
J'suis vraiment qu'un crétin. Trop faible.
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Sujet: Re: Money, must be funny, in the rich man's world - sexy squelette perv: Mer 16 Mai - 18:17
Son poing qui s'abat me décroche une grimace. Putain. J'ai même pas envie de lui rendre. J'ai pas l'temps de sortir une phrase pour l'emmerder que j'me retrouve contre lui. "Tu sais que t'es qu'un putain de pauvre type ?" Allez, vazy, crache moi ta haine au visage. A la place de ça, j'ai juste droit à ses lèvres contre les miens, à son corps réclamant le mien. Je reste de marbre lorsque ses ongles s'enfoncent dans ma peau. J'me concentre à lui rendre avec un peu plus de douceur son baiser. J'sais parfaitement qu'il a quelque chose derrière la tête mais j'me laisse faire. Pantin de ses gestes. J'm'écroule sur le lit et me retrouve nu en un rien de temps. J'lui souris, toujours avec cet air de gars qui attend que quelque chose lui tombe sur la gueule. Allez, vazy Jéricho. Crache ton venin. Hop, ma main caresse sa peau. La passion n'est pas au rendez-vous aujourd'hui. Mes veines attendent de voir couler en elles un sang plein de rage. J'vais le perdre. C'est plus qu'une question de temps. J'attends. J'attends qu'il lance ce foutu coup fatal. Pendant ce laps de temps, j'arrive à me retrouver au dessus de lui. Réaction violente du corps face à une peur palpable. "Pauvre." Rire dément. "A ton avis, pourquoi j'suis avec toi ? Tu crois sincèrement que j't'aurais laissé mon cul si t'avais pas ce compte en banque ?" Perte de contrôle, le masque commence à me bouffer. Mes mains enlacent ses poignets pour l'empêcher de bouger plus tandis que mes lèvres viennent se perdre avec excitation dans son cou. Fallait pas m'provoquer. J'deviens un bulldozer. Un mot et la machine s’enclenche. Un seul mot Jéricho. Mes doigts se resserrent tellement sur sa peau que j'peux presque sentir son sang s'arrêter de circuler correctement. J'sais même plus ce que je suis en train de faire, pourquoi j'suis encore là mais j'continue, à parcourir son corps de mes lèvres. Et au fur et à mesure que je répète ces geste, le monde se refroidit. L'inconnu qui se dessine devant moi n'annonce pourtant rien de bon. Tu t'en fous.
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Sujet: Re: Money, must be funny, in the rich man's world - sexy squelette perv: Jeu 17 Mai - 23:36
C'est dingue comment on peut passer d'une situation totalement opposée en quelques secondes. Passer de la passion à la haine. De mec totalement raide dingue à ce putain de connard que j'ai en face de moi. On excelle en la matière et j'avoue, ça m'fais presque bander de le voir comme ça. Je sens la pression de son corps sur le mien. J'ai horreur d'être en dessous, ça m'fais chier et j'suis certain qu'il le sait. Mes sourcils se froncent et je laisse apercevoir ma frustration avant de revêtir ce visage impassible. "A ton avis, pourquoi j'suis avec toi ? Tu crois sincèrement que j't'aurais laissé mon cul si t'avais pas ce compte en banque ?" J'éclate littéralement de rire. Franchement Jack, t'aurais pu trouver mieux comme tirade, celle-ci est vraiment pas crédible. Je penche légèrement la tête lorsque ma crise de rire est passé, laissant simplement un sourire amusé pour toute trace. "Ce qui fait de toi une pute. Ma pute pour être exact, l'idée me plait pas trop mal finalement." C'est d'un geste presque théâtrale que j'lui donne une légère pichenette sur la joue. Ma voix à la fois douce et ferme s'élève. "Jack... Casse ce masque avec moi. J'sais très bien ce que tu ressens à cet instant et j'en joue." Mes lèvres se pose avec légèreté sur les siennes. "Me laisse pas jouer avec toi. " Invitation? Très certainement. Je test. Encore une fois, j'attends sa réaction. Chacun de mes gestes, de mes paroles sont calculés pour avoir l'impact escompté ou pas. Parce que c'est la seule manière pour moi de garder ce contrôle. Aller Jack, j'suis sûr que tu peux tout faire voler en éclat, t'es doué. Et c'est bien pour ça que, "Je t'aime. "
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Sujet: Re: Money, must be funny, in the rich man's world - sexy squelette perv: Ven 18 Mai - 11:13
"Jack... Casse ce masque avec moi. J'sais très bien ce que tu ressens à cet instant et j'en joue." Oh non, tu sais pas. Tu sais rien du tout, ça fait un bail que t'as cessé de me comprendre. Pourtant t'y étais presque à un moment donné. Mais c'est terminé, la vraie nature finit toujours par reprendre le dessus, non ? "Me laisse pas jouer avec toi. " Je souris. Regarde le, ce sourire, comme il en dit long. Il se fout de toi Jéricho, comme j'le fais depuis le début. Le Jack amoureux et suicidaire c'est qu'une partie de ma comédie. Ouais, t'entends, tu joues dans le show de Jack Stride. T'as un des rôles principales mecs. Mais à un moment même les meilleurs finissent par partir dans notre série préférée. "Je t'aime. " J'te laisse encore profiter un peu, parce que mine de rien j'ai quand même pris goût à ton corps. Mais c'est qu'un détail. Futile. J'me relève doucement pour enfiler mon boxer et mon jean. J'me dirige d'un pas lent vers la fenêtre sans accorder un seul regard à Jéricho. J'l'ouvre légèrement pour siffler et retourner vers le lit en continuant de me rhabiller. "Good luck." L'ironie transperce chacune de mes lettres. C'est là qu'un troupeau de types montent les escaliers pour pénétrer dans la chambre. Ils sont quatre, ces quatre mêmes types qui voulaient la peau de Jéricho pour des dettes. Et ce genre de gars ont toujours une revanche à prendre, une vengeance personnelle à donner même si la plupart du temps, au final, ce n'est que pour le plaisir. D'un geste sournois de la main, j'm'autorise à saluer JJ avant de quitter la pièce avec Jim. Les trois autres vont rester là et on sait tous c'qu'il va se passer. Tabassage, cambriolage, sang, fourberie. Histoire de frics. Et j'suis le seul à les avoir mené ici, comme un grand garçon. Grâce à ça j'suis sûr d'avoir assez de drogues pour les mois à venir. Ca vaut bien mieux que Jéricho, bien mieux que tout l'amour du monde. Et là, maintenant, j'me dirige vers la sortie pour aller vendre un petit stock de coke. Travailleur dans un zoo, bien sûr. J'souris à cette idée. Je siffle une autre fois pour que Canigou vienne, il va pas tarder à être rebaptisé. Parce que ce genre de chiens, une fois adulte, peut tuer un homme. J'souris en lui attachant la laisse. Jim me tend un flingue en me répétant une dernière fois qu'il y a pas mal de risques là où on va mais ça j'm'en balance. C'est pas comme si j'avais jamais explosé le crâne d'un type. J'me contente de tuer s'ils bougent trop, j'leur rentre dedans comme dans du beurre. Sans état d'âme. Au fond, j'ai toujours été comme ça. Je tue, j'suis le soldat de l'apocalypse, j'en ai rien à s'couer du mal que je cause. La vie qu'il me faut.
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Sujet: Re: Money, must be funny, in the rich man's world - sexy squelette perv: Ven 18 Mai - 14:10
Merde. Quand tu crois que ça pourrai pas être pire, tu te rends compte que t'as encore des choses à perdre. Que finalement, t'es pas qu'un putain de connard dénué de sentiment. Non, y'a encore cette flamme qui brûle à l'intérieur de toi. Ce coeur qui bat d'une façon incommensurable pour cet homme. T'y avais cru bordel. Même si tu le montrais, t'avais fondé des espoirs dans cette relation. Un passé, un présent, un avenir. ça te ressemble pas Jéricho. D’éprouver. De ressentir. Cette passion qui te brûles les veines. Te consume jusqu'à chaque parcelle de ton âme. Amour. Mot qui te faisais gerber tout simplement parce que tu comprenais pas. Parce que ouais, t'étais jaloux de ce que les autres pouvaient avoir et que tu t'obstinais pourtant à fuir obstinément.
J'ai juste envie de hurler. De le haïr. Son prénom se referme dans mon coeur, déposant une plaie béante qui laissera sa cicatrice parmi d'autres. Plus profonde. Plus noir. Douloureuse. Mes poumons hurle ma colère. Son prénom sort de mes lèvres comme pour en extraire la douleur qui devient insoutenable. Mes yeux versent des larmes. Les derniers flots de sentiments humain que j'ai pu avoir roule sur mes joues et s'écrasent sur le sol. Quand on dit que le coeur saigne. Je comprends que c'est pas vraiment une métaphore. J'ai vraiment l'impression que la souffrance vient de là. Je croyais le connaître. Trop sûr de moi. Trop arrogant. Très certainement trop épris. Voilà à quoi ça amène de faire confiance. Je le savais depuis le début. La raison. Voilà celle que j'aurais du écouter. J'aurais sa mort. J'lui ferais subir ce que j'ressens à ce moment là. Y'a rien de pire que la trahison. Rien de pire qu'un homme au coeur brisé, qui n'a plus rien à perdre.
Je sèche mes dernières larmes. It's over. J'suis Jéricho Adams. J'tombe plus bas que terre, mais je me relève encore plus haut. Ouais, j'suis un putain de battant. Un connard qui n'a plus aucun état d'âme à présent. J'dois le remercier au fond. Stride, c'est au final grâce à toi si j'me ressaisis. Je me relève doucement et observe les trois gars quelques secondes. " C'bon. J'ai la thune." J'ouvre le tiroir de la commode et y sors un silencieux. Discretement, j'enfile un gant. En un rien de temps, je loge une balle dans chaque crâne. Leçon apprise. J'enjambe les corps, repose l'arme. Celle de Jack bien sûr. Et je compose le numéro des flics en me foutant à chialer. " Il a... C'est un massacre..." Je donne mon adresse. Tu vois Stride, y'a pas que toi qui sait jouer la comédie.
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