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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 « Il y a toujours un squelette dans le buffet. » feat Jacouille

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MessageSujet: « Il y a toujours un squelette dans le buffet. » feat Jacouille    « Il y a toujours un squelette dans le buffet. » feat Jacouille  EmptyMer 8 Fév - 22:04

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Cela devait faire approximativement deux heures maintenant que Morphée m’avait entouré de ses bras. Je dormais paisiblement, recroquevillée sur moi-même, Hannibal collé contre moi pour me tenir chaud. Ca peut paraitre stupide, mais malgré le froid de canard qu’il faisait dehors, j’avais pas pu m’empêcher de dormir en sous-vêtements. J’avais les pyjamas en horreur. Ils me limitaient dans mes mouvements et je détestais ça. Surtout que j’étais du genre à me retourner dans tous les sens et ce, un millier de fois par nuit. D’ailleurs, ma plus grosse phobie était d’écraser Hannibal pendant mon sommeil @@. Heureusement, cet idiot parvenait toujours à rester en vie et je le retrouvais chaque matin en un seul morceau. BREF, cette nuit n’avait pas échappé à la règle. Malgré les -100000 degrés qu’il devait faire dans ma chambre – anciennement celle de mon père mais ça, c’est qu’un détail –, j’étais vêtue d’une culotte et d’un soutien-gorge assorti. Bah quoi, la mode, c’est important, même pour la lingerie ee. Dormir à moitié à poil était l’un des nombreux avantages de vivre seule. Je me serais pas permise ce luxe si mon père et Simba vivaient toujours sous le même toit. Pas que j’étais pudique, juste que j’aurais pas voulu les aveugler par ma beauté fatale et mon corps de rêve *bam*. Soit, je dormais comme un bébé et j’étais partie pour continuer sur ma lancée jusqu’à demain midi lorsque mon réveil interne décida de me faire chier. Parfois, je haïssais mon métabolisme. Depuis que je vivais seule, il ne s’était pas passé une seule nuit sans que je ne me lève pour aller grignoter. Certains affirmeraient que je souffre d’angoisses nocturnes liées à la solitude. Moi, j’suis plutôt d’avis que je suis une grosse morfale et qu’on ne me changera pas. J’ai pris la mauvaise habitude de manger uniquement quand j’avais faim, sans me fixer d’horaires et depuis, mon estomac n’en fait qu’à sa tête. Bref, je me lève alors pour assouvir mes pulsions gastriques. Inutile de préciser que j’ai la tête dans le cul d’un éléphant, je suppose ? D’ailleurs, je ne compte plus le nombre de fois que je me suis cognée le pied contre un meuble sur le trajet séparant ma chambre du frigo. J’suis sûre que demain matin je vais encore me lever avec pleins de bleus partout et me demander comment ils sont arrivés là :arrow : .

Alors que je suis plongée en pleine réflexion interne pour savoir ce que je vais bouffasser et que je lutte pour garder les yeux ouverts, j’entends le bruit d’une sirène au loin. Les poulets. A croire que ça les amuse de réveiller les gens en pleine nuit juste pour montrer qu’ils sont là. Comme quoi la justice ne dort jamais :’) Curieuse, je jette un coup d’œil par la fenêtre. J’peux entendre le combi de flic se rapprocher à vue d’œil. J’sais pas pourquoi, mais j’peux pas m’empêcher de me dire que ça n’annonce rien de bon pour moi. Pourtant, à côté des mecs du quartier qui trainent des casiers judiciaires lourds comme du platine derrière eux, j’ai rien à me reprocher. Généralement, c’est pour eux que les flics trainent dans le coin. Et c’est jamais bon signe. Au contraire, c’est même synonyme d’ennuis assurés. Fin, c’est pas comme si on avait pas l’habitude de les voir rôder par ici. C’était pas rare qu’ils fassent une descente de temps en temps dans le coin pour s’assurer que tout se passait bien. Faut dire que l’endroit était loin d’être le plus sécurisant. Plus mal fréquenté que ça tu meurs. Pas pour rien que le Boulevard Barbès était le quartier de prédilection des macs et des dealers, les principales sources de revenus y étant le trafic de putes immigrées clandestinement et le trafic de drogues. Pas pour rien que j’y habitais, j’ai envie de dire. C’était toujours pratique d’avoir des dealers à portée de main en cas de crise de manque. Ca l’était de suite moins que je revenais à mon appart’ tard dans la nuit. Plus d’une fois j’avais manqué de me faire violer sur le chemin du retour. Malheureusement pour mes agresseurs, j’me défendais plutôt bien. Pas pour rien qu’on me surnommait casse-noisette dans le quartier, que ce soit pour ma capacité à casser les couilles au sens propre ou au sens figuré Arrow . Bref, je ne m’attardais pas trop longtemps sur la raison de leur venue ici. On leur avait sûrement signalé une agression ou quelque chose du genre. Sauf qu’alors que je m’apprêtais à regagner mon pieu et par la même occasion, l’empire du sommeil, j’entends ma porte d’entrée s’ouvrir à la hâte et se reclaquer presque aussitôt. Peu de personnes savent que je laisse ma porte ouverte en permanence. J’en déduis donc qu’il s’agit soit d’une connaissance, soit du cambrioleur le plus chanceux du monde. Après mûres réflexions, j’en arrive à la conclusion qu’aucun de mes proches n’est assez suicidaire que pour venir me réveiller en pleine nuit. J’opte donc pour la deuxième solution. Une personne normale se serait probablement planquée le temps que l’intrus débarrasse le plancher. Mais c’était pas un scoop, la normalité ne faisait pas partie de ma personne. Prenant mon courage à deux mains, je m’arme d’une chaise, prête à foutre la raclée de sa vie au connard qui avait osé franchir ma porte sans y avoir été invité. Sauf que lorsque mon doigt appuie sur l’interrupteur et que la lumière fut, je me rends compte qu’il ne s’agit pas d’un voleur cagoulé mais de Jack. J’sais pas ce qui est le plus effrayant entre tomber face à face avec lui ou avec un cambrioleur :arrow : . J’me dis alors que je dois avoir l’air drôlement ridicule, plantée devant lui comme une conne, ma chaise brandie dans les airs. Je laisse alors la déception m’envahir. J’avais envie de fracasser le crâne à quelqu’un comme dans les films moi D8. Bref, j’suis contente de le voir quand même hein. J’pose alors mon arme improvisée de la mort qui tue au sol et j’me fous à me frotter les bras. Brrr, c’est qu’il fait pas chaud hein ;_ ;. Et comme s’il était responsable de cette météo pourrie, je fusille Jack du regard.

    « On t’a jamais appris à frapper avant d’entrer ? ee T'aurais fait quoi si j'étais morte d'une crise cardiaque sous tes yeux, là maintenant tout de suite, hein HEIN ? Tsss, t'es vraiment con Arrow. » Là, je lui décoche un sourire digne de la pub colgate max fresh, voire mieux. « J'peux savoir ce qui t'amène de si bonne heure ? T'es déchiré ou quoi ? »

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MessageSujet: Re: « Il y a toujours un squelette dans le buffet. » feat Jacouille    « Il y a toujours un squelette dans le buffet. » feat Jacouille  EmptyMar 14 Fév - 14:38

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C'est dans la nuit sombre de Paris que je cours à en perdre haleine. Ça f'sait si longtemps que ça m'était lus arrivé d'être en cavale. J'peux entendre le bruit des sirènes qui me suivent comme mon ombre. L'adrénaline monte. Mes pas s'accélèrent en même temps que mon pouls. J'ai l'impression que j'vais m'effondrer à tout moment tellement qu'j'suis essouflé mais j'm'en balance. C'est tellement beau, cette peur dans l'sang. La réaction de son propre corps face à la fuite. Le froid de cette nuit d'hivers me brûle les poumons et pique ma peau à vif. Frisson. Au fond, c'est tellement jouissif de jouer avec le feu. Ça l'est tant qu'on ne s'y brûle pas. J'ai parfois senti les flammes caresser ma peau de trop près sans jamais n'en recevoir une seule brûlure pour autant. C'est dans une petite rue sombre que je cesse de courir pour reprendre mon souffle. Mes muscles me brûlent, mon corps tout entier se retrouve engourdit. J'm'appuie contre le mur d'un vieux bâtiment en levant les yeux au ciel, à la recherche d'oxygène pour pouvoir respirer correctement. J'ai même pas le temps d'avoir l'impression d'aller mieux que déjà le bruit des sirènes se rapprochent. Note à moi-même, prévoir un vélo pour le prochain cambriolage de bijouterie. → Parce que c'est bien mignon tout ça mais, se droguer et s'bourrer la gueule tous les soirs m'a fait perdre mon endurance. Ça m'fait limite peur. Bref, pas l'temps de me reposer sur mes lauriers. J'dévale comme un dérate dans les villes de Paris. J'me retrouve enfin boulevard barbès sauf que voilà, la distance entre moi et les flics ne cesse de rétrécir. Ils me choperont avant que j'rentre chez moi. J'ai envie de tout sauf de ça. Moisir derrière les barreaux. Voir leur tête de con m'interroger. C't'alors que je percute enfin où je suis lorsque les phares de ces idiots s'approchent de moi. Dans un ultime élan, j'entre comme un taré dans l'appartement d'Alecto. J'suis essouflé mais j'm'en balance je sors une clope, la cale entre mes lèvres et l'allume. S'échappe enfin de mes épaules le poids de la pression. Et, c'est dans cette nuit glaciale qu'une lumière vient m'éblouir. J'ferme d'abord les yeux. Lorsque j'les ouvre, un grand sourire s'affiche sur mon visage. « Magnifique. » J'tire une longue latte sur ma clope tout en gardant mon sourire de parfait con. Faut dire qu'c'est tellement drôle de se retrouver face à une fille en mode ninja. Alecto ne m'laisse pas le temps de réagir que déjà, j'me retrouve fusillé par ces paroles inutiles.

« J'peux savoir ce qui t'amène de si bonne heure ? T'es déchiré ou quoi ? » Ces femmes, j'vous jure, elles voient les problèmes là où il n'y en a pas. J'tire à nouveau une longue taffe sur ma clope en même temps que j'réduis la distance entre elle et moi. J'plonge mon regard dans le sien sans ajouter quoi que ce soit. La fumée quitte ma bouche pour aller s'écraser sur le visage pâle de la jeune fille. Mes lèvres se posent délicatement sur les siennes en guise d'un 'tais-toi'. J'veux pas la mettre dans mes histoires même si c'est ce que je suis en train de faire. J'laisse entre mes doigts glisser ma cigarette et prends soin de l'écraser sous ma semelle. J'la pousse doucement jusqu'à la plaquer contre le mur présent derrière elle. C'con que j'aime posséder ce qui m'entoure. C'presque maladif quand on y pense. Ma main se perd dans ses longs cheveux blonds tandis que j'ne cesse de l'embrasser. Alecto doit encore penser que j'viens ici juste pour la sauter. Elle n'a pas totalement tord, pas totalement raison, non plus. S'il y a bien quelqu'un que j'appréçie dans cette putain de ville c'est elle. C'te gamine de même pas dix huit ans. Au fond, j'pense que j'aime être avec elle parce qu'avec c'est simple, y a pas de mauvaises surprises. On sait à quoi s'attendre. Y a pas d'histoire, y a pas d'sentiments. Nous ne sommes que deux êtres qui papillonnent et parfois se retrouvent le temps d'un moment de plaisir. Ils cherchent pas à comprendre ce qu'ils leur arrivent. Mes mains attrapent le visage de la grecque. J'quitte ses lèvres pour lui sourire.

    « J'réponds à ta question ? » J'marque une pause, le temps pour moi d'enchainer. « Tu pensais vraiment pouvoir agresser quelqu'un avec ça ? » Un rire moqueur traverse mes lèvres. « Faudra que j'pense à te donner des cours d'autodéfense ma jolie. » J'dépose un baiser sur son front, comme pour m'faire pardonner.


Je recule de quelques pas pour me retrouver juste à côté du frigo. J'l'ouvre et en sors une bière. La dernière. Amen. « Ça y va à la picole. » J'l'ouvre et bois une longue gorgée tandis que j'sens une présence juste derrière moi. J'me retourne et souris lorsque j'vois le chien d'Alecto. « Wesh Hannibal, comment ça va gros ? » J'ai toujours eu la foutue tendance à être raide dingue des animaux. Eux au moins, ils sont fidèles, ils n'ont pas la méchanceté en eux qui les pousseront à nous trahir. J'me relève alors pour aller m'effondrer dans le lit de la grecque. C'est fou l'bordel qu'il peut y avoir dans cet appart'.Pas que j'sois maniaque, loin de là mais, c'te fille, j'vous jure, elle bas les records. J'ai jamais vu ça d'ma vie. Un chat y retrouverait pas ses chatons.

    « Bon ok, les flics m'cherchent. » Soupir.


J'suis qu'un pauvre con incapable de cacher quoi que ce soit, encore même à c'te fille. Puis au moins, ça nous fera un sujet de conversation avant d'passer à l'acte. Parce que le silence c'est bien mais ça va cinq minutes. Faut dire qu'entre moi et mon putain d'accent anglais et elle son accent grec trop sexy, on peut pas faire des miracles. En attendant qu'elle vienne me rejoindre, j'pose ma bière sur le sol et sors de ma poche un sachet de coke. Après avoir viré ce qui se trouvait sur la table de nuit juste à côté de moi, j'm'empresse de sniffer ma ligne. « Ce soir j'te passe une dose. Oh puis, pas la peine d'me remercier. J'fais ça pour mieux te choper mon enfant. » on romantisme me tuera. → De toute façon même si maintenant les flics sont loin d'ici, j'ai aucune envie d'retourner chez moi pour me retrouver seul comme un chien. Puis, c'pas comme si c'te nana était la pire des compagnies.
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MessageSujet: Re: « Il y a toujours un squelette dans le buffet. » feat Jacouille    « Il y a toujours un squelette dans le buffet. » feat Jacouille  EmptyMer 15 Fév - 17:42

Tandis qu’à la place de répondre à ma question, Monsieur sort son paquet de clopes pour s’en griller une tranquillou, je le regarde en me mordant la lèvre inférieure. Putain c’est qu’il est sexy quand il prend ses allures de bad boy, là. Tout simplement orgasmique. BREF, à partir de là, vaut mieux censurer ce qui se passe dans ma tête. Lorsqu’il me crache sa fumée à la gueule, je comprends que les explications, c’était pas pour tout de suite. En même temps, c’était compréhensible. Il devait pas forcément avoir envie de justifier ses actes auprès d’une gamine qui venait à peine d’abandonner ses couches culotte et son biberon pour la vraie vie. Réaction tout à fait rationnelle. T’façon, j’en avais rien à foutre de savoir ce qui l’amenait ici au beau milieu de la nuit. Tout ce qui m’importait, c’était le fait qu’il allait pouvoir faire office de chauffage jusqu’à demain matin. Moi ? Profiteuse ? Jamais. Juste que tant qu’il était là, autant en profiter, hein. Et comme s’il était du même avis– le contraire m’aurait étonnée –, Jack s’approche de moi avant de plaquer ses lèvres contre les miennes. Je déteste de tout mon être ce don qu’il a pour me couper le sifflet. J’protesterais bien mais j’peux pas lui résister moi, à cette face de squelette. Une ado normale aurait probablement paniqué en se voyant collée au mur par un mec tatoué de la tête aux pieds. Pas moi. Fin faut dire que je commence à avoir l’habitude, aussi. C’pas comme si c’était la première fois. Pour l’encourager à continuer sur sa lancée, j’passe mes bras autour de son cou et j’prolonge le baiser avant de faire glisser mes lèvres sur son cou. Rhaa, que je suis contente de le voir, putain. Parce que généralement, sa présence annonce une bonne soirée en perspective. Le connaissant, on allait encore passer la nuit à faire des culbutes et à se défoncer les narines à coup de rails de coke comme si cette nuit était la dernière qu’on allait passer ensemble sur cette putain de planète. Et c’était loin de me déplaire. C’est ce côté un peu dépravé que je kiffe dans ma relation avec Jack, tout simplement parce que je le retrouve nulle part ailleurs. Y a que lui qui est capable de m’offrir ça.

« Tu pensais vraiment pouvoir agresser quelqu'un avec ça ? » A ces mots, je lève les yeux vers lui pour le contempler dans toute sa splendeur de squelette. J’sais pas ce qui me retient de lui fracasser la chaise sur le crâne pour lui montrer que j’ai pas besoin de ses cours d’autodéfense pour me débarrasser des parasites comme lui ee. Seulement, j’suis trop gentille pour ça (a). Du coup, je laisse la chaise bien à sa place et, alors que je m’apprête à frapper son torse de musclor de mes p’tits poings, il dépose un baiser sur mon front en guise d’armistice. OK, il a ENCORE gagné. Je suspends les hostilités, pour le moment. Monsieur s’en va alors en direction de la cuisine où il se fout à fouiller dans le frigo. C’est dans ce genre de moment que je regrette de lui avoir un jour dit de faire comme chez lui. Parce qu’une fois qu’il commence à boire, plus moyen de l’arrêter. Inutile de dire que mon stock de bières prend un coup à chacune de ses visites, je suppose. Je le regarde faire en souriant. Ce mec est irrécupérable. Vraiment. Il a rien d’autre que le cul, l’alcool et la drogue en tête. « Ça y va à la picole. » GEEEENRE, j’bois pas beaucoup moi, juste deux litres par jour, c’est raisonnable pour une jeune fille de mon âge o/.

    «On passe le temps comme on peut hein. T’as qu’à venir plus souvent. »


Ouais, s’il était là plus souvent, j’aurais pas à me bourrer la gueule tous les soirs pour oublier l’ennui mortel qui s’empare de moi. La veille, je m’étais genre sifflée un casier de bières à moi toute seule. Ouais je sais, j’ai une bonne descente (8. BREF, changeons de sujet. C’est pas comme si ma vie d’alcoolique n’intéresse personne mais c’est tout comme ->. Quand le squelette va s’affaler dans ma piaule, je trottine à se trousses, enjambant les quelques obstacles se dressant sur ma route pour le rejoindre. J’me laisse alors tomber sur lui de tout mon poids. « Bon ok, les flics m'cherchent. » J’me disais aussi qu’il avait pas ramené sa fraise ici pour mes beaux yeux ( ou plutôt, pour mes belles fesses ->). Soupir. On le changera pas. J’lui dis alors d’une voix complétement lassée, même si au fond, ses conneries m’amusent plus qu’autre chose :

    « T’es vraiment pas sortable comme mec. » En effet, tant qu’il continuera d’y avoir des embrouilles sur terre, Jack y sera toujours mêlé. Ce mec a un don pour se foutre dans la merde, j’ai jamais vu ça. « Qu’est ce que t’as encore foutu ? » Puis, je le vois allongé sur ce lit et je me rends compte que j’en ai rien à foutre de savoir, en fait.« Enfin bref, c’pas important, on en reparlera après. »


Je ponctue ma phrase par un sourire qui veut tout dire. Et alors que je m’apprête à virer son t shirt qui me gêne légèrement, il m’propose un rail de coke gratuit. Là, j’suis carrément aux anges. J’pouvais pas rêver mieux. Je me rue comme une sauvage sur la trainée de poudre à l’effet revigorant et je la sniffe d’une traite, like a boss. Après m’être essuyée – très élégamment, of course – les narines et l'avoir embrassé pour le remercier, j’en reviens où j’en étais avec Jack. J’me fous à califourchon sur lui ( bahahah, j’me sens puissante -> ) , un genou de chaque côté de ses hanches et je soulève lentement son t shirt. J’préfère y aller mollo, au cas où il serait pas d’humeur à baiser, on sait jamais. C’est comme les miracles, ça peut arriver, bien que je doute fortement que sa libido cesse de travailler un jour. Une vraie usine à hormones, ce gars.
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