Sujet: LEOCAS - We sure are cute for two ugly people Jeu 5 Jan - 20:59
« Ne m’appelle que si tu as décidé d’accepter la personne que tu es réellement. A plus j’espère. » C’était les derniers mots qu’il m’avait dit. Je l’avais laissé partir et j’étais resté assis comme un con sur cette terrasse, incapable de bouger, incapable de parler, incapable de faire quoi que ce soit. Je n’avais pas tellement profité du reste de ma soirée d’anniversaire, j’étais resté encore une heure tout au plus -sans Léo ce n’était pas pareil- et j’étais rentré chez moi, à broyer du noir. Je répétais en boucle dans ma tête « Si seulement tu avais été moins bête Lucas, si tu avais réagi au lieu de le laisser se tirer, tu serais avec lui maintenant. Tu serais avec l’homme que tu aimes pour ton vingt-quatrième anniversaire. Parce que oui, à la seconde où je m’étais retrouve seul sur ce balcon je me suis rendu à l’évidence, j’étais amoureux de Léo. Ça faisait plusieurs mois que j’essayais de nier l’évidence, et jusque-là ça avait plutôt bien marché, mais les quelques mots qu’il m’avait dit m’avaient fait ouvrir les yeux. Ça faisait plusieurs mois que je me mentais à moi-même et il a suffi qu’il me parle pour que je me rende compte, pour que j’ouvre les yeux. Je me suis surtout rendu compte de ce que je ratais, que quand je n’étais pas avec lui j’étais malheureux et maintenant je voulais plus qu’une simple amitié, je voulais qu’il soit à moi, je voulais être à lui, je voulais retrouver cette sensation que je n’avais pas connu depuis Juliette. Il avait été clair : soit je m’acceptais comme j’étais, soit je ne le rappelais jamais. M’accepter moi fut plutôt facile à partir du moment où j’ai compris que ne pouvais pas le perdre. Mais les choses n’étaient pas si simples… Il n’y avait pas que lui et moi sur Terre, il y avait aussi les autres, tous les autres, ceux qui ne se doutaient absolument pas que je pouvais être aussi attiré par les hommes et je ne savais pas qu’elle serait leur réaction. J’ai passé les deux semaines les plus durs de ma vie. Je n’arrivais pas à appeler Léo mais je refusais de l’oublier, je refusais de passer à autre chose. J’ai passé des heures entières allongé sur mon lit à lui écrire des textos que je j’effaçais aussitôt. Qu’est-ce qu’il pouvait bien penser de moi ? En deux semaines je n’avais pas eu le courage de l’appeler… Je ne le méritais pas, je n’assumais pas de l’aimer et je ne méritais pas d’être avec lui. Depuis que je le connaissais, Léo avait toujours tout fait pour moi et j’étais incapable de lui passer un coup de fil. En deux semaines de mutisme complet il avait eu le temps de m’en vouloir, de me détester et de m’oublier. Si je le rappelais maintenant il y avait de fortes chances pour qu’il me raccroche au nez plus énervé ou agacé qu’autre chose. Mais je ne pouvais pas ne rien tenter. La seule décision censée que j’ai réussi à prendre fut de passer chez lui un soir, m’excuser d’être resté mutique tout ce temps, le prier de me pardonner et… et on verra bien, tout dépendra de sa réaction. J’ai paniqué toute la journée et j’ai bien faillit me dégonfler à plusieurs reprises mais après les cours j’ai tout de même réussis à aller jusqu’à chez lui. Je suis resté au moins dix minutes dans la rue, devant la porte la lourde porte cochère à essayer de me vider l’esprit tout en fumant une cigarette pour me donner du courage. J’appréhendais tellement sa réaction ! Je n’ai pas pris l’ascenseur, j’ai monté les quatre étages à pieds, comme pour m’éloigner du dur moment où je devrais lui faire face et suis arrivé devant sa porte. Je n’avais pas préparé un long discours émouvant pendant trente minutes devant ma glace avant de venir comme ils font tous dans les films américains et je le regrettais un peu maintenant car je n’avais aucune idée de ce que j’allais bien pouvoir lui dire. Mais ma vie n’était ni une comédie romantique ni un film américain et c’est en prenant mon courage à deux mains que je me décidais enfin à appuyer sur la sonnette. C’est lui qui m’a ouvert la porte et je me suis dit que ça commençais plutôt pas mal, je n’aurais pas voulu parler à sa sœur. « Léo… » Silence radio, bien joué Lucas. Si ça avait été une fille je n’aurais pas hésité une seconde, je l’aurai pris dans mes bras, l’aurai embrassé tout en lui murmurant que je l’aimais. Mais je ne pouvais pas faire ça avec Léo, je n’aurais jamais osé. J’étais là, comme un idiot sur le palier à ne rien pouvoir dire. « Léo il faut que je te parle et c’est pas facile… Je suis désolé de ne pas avoir donné signe de vie avant mais je n’étais pas prêt tu comprends ? C’était dur de réfléchir et de ne pas te voir aussi ! » Je ne savais pas où je voulais en venir et j’essayais de contrôler un peu mes paroles pour ne pas raconter trop de bêtises. « Léo tout ce que tu m’as dit l’autre jour est vrai, tu l’avais deviné mais je suis venu te le dire en face voilà. » J’attendais sa réaction, j’étais sur mes gardes, je ne me faisais pas d’illusions. Soit je rentrais dans l’appartement soit je m’enfuyais en courant. Tout dépendait de ce qu’il allait me répondre. La balle était dans son camp.
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Sujet: Re: LEOCAS - We sure are cute for two ugly people Lun 13 Fév - 16:09
Sept heures du matin. Je rentre chez moi, titubant. J’ai trop bu une fois encore. Après quelques minutes de labeur, j’arrive à ouvrir la porte. Hannah n’est pas là. Je me fais un sourire dans le miroir de l’entrée et cours vers ma chambre. Je laisse toutes mes fringues par terre et me jette sous ma couette. Une seconde plus tard, je m’endors. Mon rêve est étrange. Je suis dans une tour Eiffel en plastique orange, au dernier étage, celui où les touristes n’ont pas le droit d’accéder, à côté de l’antenne télé. Je vois un homme, près du bord, manifestement près à sauter. Il ne lui ressemble pas physiquement, et pourtant je le sais, c’est lui, Lucas. Il se retourne, me vois, s’apprête à avancer vers moi puis dérape et tombe. Nos doigts se frôlent, mais je ne peux rien faire pour le sauver. Je hurle et me réveille. Je suis essoufflé et des larmes coulent sur mes joues. Un rapide regard à mon réveil m’apprend qu’il est huit heures. Je prends une grande inspiration et me lève, ignorant mon mal de tête lancinant. Je sais que je vais passer une très mauvaise journée entre gueule de bois et grande fatigue, mais j’ai presque peur de me rendormir. Je file vers la douche sans regarder le miroir, tentant peut être de me cacher mon teint cadavérique. Une demi-heure et deux dolipranes plus tard, je sors de la salle de bain, vêtu d’un vieux jogging et d’un t shirt superman, n’ayant pas l’intention de sortir de la journée. Je file dans la cuisine et bois mon café tranquillement et me mets à la recherche des céréales que ma sœur et moi rangeons toujours à des endroits différents. Je les trouve finalement en écartant un paquet de sucre et deux pots de confiture et note mentalement qu’il faudrait ranger ces placards et surtout, surtout trouver une place attitrée pour les céréales. Je sais parfaitement que je ne le ferai pas mais j’essaie de penser à tout sauf à mon rêve. Lucas se jetant du haut de la Tour Eiffel… J’ai beau savoir que ça n’arrivera pas, je reste secoué. Mais ça n’est pas mon problème après tout. Ce n’est pas mon petit ami, même plus mon ami depuis sa soirée d’anniversaire. Il a peut être trouvé une autre copine même si je surveille de près son profil facebook, il est peut être reparti à Toulouse, je me suis peut être totalement trompé sur son compte. Je regrette tellement les mots que j’ai prononcés le soir de son anniversaire. «Ne m’appelle que si tu as décidé d’accepter la personne que tu es réellement. » Malin Léo, très malin, mes félicitations. Je secoue la tête et me lance dans la lecture de la boite de coco pops posée devant moi. Alors que j’en suis aux apports journaliers recommandés (AJR), taux que je connais par cœur puisque je mange des céréales tous les matins, quelqu’un sonne à la porte. Je soupire. Est-il réellement impossible d’avoir un dimanche matin pour soi tout seul ? Je me traine jusqu’à l’entrée en trainant des pieds et ouvre la porte, sans regarder dans le judas auparavant. Lucas se tient devant moi. Je ne sais pas comment réagir, je ne bouge pas, je ne fais que le regarder sans savoir quoi faire. Je réfléchis à tout ce que j’aurais pu faire si j’avais su qu’il venait, éviter le t shirt superman trop petit par exemple, et tente de dire quelque chose, mais aucun son ne sort de ma bouche. « Léo… » Je tente un petit sourire mais je suis trop perturbé pour trouver une réponse digne de ce nom. « Léo il faut que je te parle et c’est pas facile… Je suis désolé de ne pas avoir donné signe de vie avant mais je n’étais pas prêt tu comprends ? C’était dur de réfléchir et de ne pas te voir aussi ! Léo tout ce que tu m’as dit l’autre jour est vrai, tu l’avais deviné mais je suis venu te le dire en face voilà. » Je n’ose pas y croire trop vite. Lucas est ici pour me dire que j’avais raison. J’ai envie de sauter partout et de crier mon bonheur mais je me contiens et me contente de sourire. « Entre, tu veux du café ? » Je retourne dans la cuisine en espérant qu’il me suive. « Hannah n’est pas là et elle ne devrait pas rentrer tout de suite tout de suite, on a un peu de temps… » Je pose la cafetière sur la table. Un silence s’installe. Que dire dans ce genre de cas ? Pourquoi n’y a-t-il pas des livres là-dessus ? Pourquoi est-ce que les séries américaines sont si nunuches à ce sujet ? « Lucas… » Je m’arrête, réfléchis une seconde à ce que je vais dire. « J’ai attendu ce moment depuis des semaines, j’en ai rêvé, et ça y est, t’es là et j’ai l’impression de ne pas gérer parce que je ne m’y attendais tellement pas que je ne sais pas quoi dire… » Je sors une cigarette que j’allume. « Tu en veux une ? » Je tire quelques taffes, tentant de gagner du temps. « Est-ce que… Est-ce que t’es là pour de bon ? Je veux dire… Est-ce que t’es là pour me dire que tu veux qu’on soit ensemble ? » Je secoue la tête. « Tu sais ce que ça veut dire sortir avec un mec comme moi ? Tu sais que ça impliquera surement Public, Oops et Closer ? Je veux dire… On ne pourra pas rester cachés bien longtemps… Est-ce que tu es sur de toi ? »
Dernière édition par Léo J. Woods le Dim 4 Mar - 0:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: LEOCAS - We sure are cute for two ugly people Sam 18 Fév - 14:55
J'étais toujours sur le seuil de la porte j'avais envie de pleurer mais j'essayais de retenir les larmes que je sentais perler dans mes yeux. Je n'aurais jamais cru pouvoir dire tout ça, pour une improvisation ce n'était pas si mal mais je restais tout de même de très mauvaise foi. J'aurais pu lui dire tout simplement « Je t'aime » ou « Je me suis rendu compte que j'avais du mal à vivre sans toi » mais non, il avait fallu que je m'embarque dans des insinuations et des sous-entendus farfelus. Evidemment qu'il allait comprendre, mais je ne me trouvais pas honnête. Après avoir passé un mois sans l'avoir vu ni lui parler la moindre des choses était sans doute d'être clair. Mais c'était trop me demander. J'attendais patiemment sa réponse, mon coeur battait très vite, trop vite même et je me sentais très nerveux. J'avais attendu un mois avant de me décider et beaucoup de choses changent en un mois. Je savais Léo spontané et je n'étais pas sûr qu'il avait eu assez de patience. Je ne me faisais pas trop d'illusion, il semblait très sincère le soir de mon anniversaire mais c'était inhumain de demander à quelqu'un d'attendre un mois sans avoir aucune idée de la réponse. Mais je voulais que ça marche, je le voulais tellement, je n'avais plus aucune hésitation. Ça me faisait bizarre de la revoir, j'avais tellement pensé à lui ces dernières semaines que le revoir en chair et en os me faisait l'effet d'un rêve qui devient réalité. Un silence suivi ma déclaration, l'ambiance était gênée, comme je l'avais redouté. Léo avait l'air surpris, je ne savais pas si c'était un bon signe ou non. « Entre, tu veux du café ? » me dit-il en rentrant dans l'appartement. Bon, c'était déjà ça, il ne me claquait pas la porte au nez. Je tenais plus, ce suspens était insoutenable. J'étais bête de ne pas réagir, de ne pas être plus expressif. Mais je ne savais pas quoi faire de plus, j'étais paralysé. Peut-être parce que je ne me trouvais pas régulièrement dans cette situation mais aussi et surtout parce que j'avais peur de ce qui allait se passer, je ne maîtrisais absolument pas la situation, j'étais en terrain inconnu. Eprouver des sentiments pour un homme n'est pas du tout la même chose que pour une fille, pas du tout. Je n'étais pas très à l'aise avec cette situation, je n'avais jamais rien éprouvé pour un homme et après l'avoir enfin accepté, je me rendais petit à petit compte que j'étais novice en la matière. Au fond de moi, j'avais envie de le prendre par le bras, le toucher, après un mois d'éloignement, je repensais à notre dernier baiser, le soir de mon anniversaire et j'avais follement envie de recommencer. Son contact m'avait manqué mais j'étais trop maladroit et pas assez sûr de moi pour tenter quoi que ce soit. Je le suivis donc jusqu'à la cuisine où il me servi une tasse de café. « Hannah n'est pas là et elle ne devrait pas rentrer tout de suite tout de suite, on a un peu de temps... » Je ne répondis pas immediatement. Un peu de temps pour quoi hein ? Un peu de temps pour parler, un peu de temps pour me faire jeter ? « C'est bien. » dis-je d'une petite voix. Je buvais en silence, cherchant mes mots, cherchant quoi dire et il me semblait qu'il faisait la même chose de son côté. « Lucas... » Je relevais la tête. Pour la première fois depuis que j'avais sonné à la porte je le regardai droit dans les yeux. « J'ai attendu ce moment depuis des semaines, j'en ai rêvé, et ça y est, t'es là et j'ai l'impression de ne pas gérer parce que je ne m'y attendais tellement pas que je ne sais pas quoi dire... » Les larmes me montaient vraiment aux yeux cette fois, des larmes de bonheur, oh mon Dieu, je n'y croyais pas ! J'accepte silencieusement la cigarette qu'il me propose, je suis encore incapable de dire quoi que ce soit. « Est-ce que... Est-ce que t'es là pour de bon ? Je veux dire... Est-ce que t'es là pour me dire que tu veux qu'on soit ensemble ? » Oui, oui, voilà c'est ça pensais-je mais je le laissai continuer. « Tu sais ce que ça veut dire sortir avec un mec comme moi ? Tu sais que ça impliquera surement Public, Oops et Closer ? Je veux dire… On ne pourra pas rester cachés bien longtemps… Est-ce que tu es sur de toi ? » Je n’avais jamais pensé à ça, sincèrement, ça ne m’avait jamais, ô grand jamais effleuré l’esprit. Oui, Léo Woods avait sa notoriété mais je m’en fichais éperdument d’être le copain de la nouvelle star française en vogue, je voulais juste être avec lui. Mais ce qu’il disait me fit prendre conscience de quelque chose : étais-je prêt à assumer clairement cette relation ? La vivre avec lui, c’était tout ce que je voulais, sans qu’elle soit forcement officialisée par tous les magazines people. Venir chez lui était la preuve que je commençais à me faire à ma probable –et certaine- bisexualité, il n’empêche que de l’avouer à Léo restait une annonce discrète, en petit comité. « Tu vas rire mais j’avais même pas pensé à ça. Ça a tellement peu d’importance pour moi que je m’en fiche finalement. J’ai… Ça a pas été facile mais j’ai beaucoup réfléchi et je me suis rendu compte que la seule que je voulais c’était être avec toi et… Même si je n’avais pas pensé aux conséquences ben, voilà c’est fait, c’est dit, c’est noté, je m’en fous ! » J’éteignis ma clope dans le cendrier. « Tu m’as manqué Léo et j’ai vraiment été con mais j’arrivais pas à me bouger, à me décider de venir te voir avant aujourd’hui. Mais ça fait un petit bout de temps que c’est clair dans ma tête. »
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Sujet: Re: LEOCAS - We sure are cute for two ugly people Mer 29 Fév - 0:40
«Tu vas rire mais j’avais même pas pensé à ça. Ça a tellement peu d’importance pour moi que je m’en fiche finalement. J’ai… Ça a pas été facile mais j’ai beaucoup réfléchi et je me suis rendu compte que la seule que je voulais c’était être avec toi et… Même si je n’avais pas pensé aux conséquences ben, voilà c’est fait, c’est dit, c’est noté, je m’en fous ! » Je hausse mon sourcil gauche. J’avais pensé pendant des semaines que ma pseudo célébrité comptait pour beaucoup dans le choix de Lucas et appréhendé sa réaction vis-à-vis des articles de mauvais goût qui paraissent chaque jour dans des journaux vaseux. Mais lui n’y a même pas pensé. Tant mieux d’une certaine façon. « Tu t’en… fiches ? Genre…Complètement ? Tu es sur ? Moi aussi je pensais que ce serait trop cool quand j’ai commencé Lulu et sans vouloir te dégouter de moi, c’est moins drôle qu’il n’y parait. Le site tumblr est rempli de photos et de vidéos de moi mais aussi de messages de fans qui veulent que je me maque avec telle ou telle personne. Et oui, il y en a qui shippent le Twincest Léonah. Enfin, je suis super content si tu t’en fous, vraiment !!!!!!!!! Et je veux être avec toi aussi… Enfin ça, tu t’en doutais je suppose. » Nous éteignons nos clopes d’un même geste et je souris bêtement. J’ai du mal à croire que je suis assis dans cette cuisine en face de Lucas. Si on me l’avait dit un quart d’heure auparavant, j’aurais tout bonnement refusé de le croire. Maux de tête, gueule de bois et cauchemars sont tout oubliés, je ne pense plus qu’à nous deux. « Tu m’as manqué Léo et j’ai vraiment été con mais j’arrivais pas à me bouger, à me décider de venir te voir avant aujourd’hui. Mais ça fait un petit bout de temps que c’est clair dans ma tête. » Je hausse à nouveau un sourcil, le droit ce coup-ci. « Pourquoi as-tu tant attendu si c’était clair ? You bitch comme disent ces gens bizarres outre-Atlantique ! » J’éclate de rire, histoire d’être sur qu’il comprenne bien que c’est une blague. Ce n’est pas du tout le moment de le faire fuir, loin de là. Je reprends mon air béat. « C’est pas grave, tekate, il vaut mieux tard que jamais comme qui dirait… Et puis au moins, ça me fait une surprise. Si tu étais venu le lendemain de ton anniversaire, ça aurait manqué d’originalité, on vaut quand même mieux que ces séries américaines. Je refuse qu’on devienne le nouveau Klaine by the way, tout le monde dit que je ressemble à Darren Criss, mais c’est faux ». Je n’ai rien à voir avec ce petit mec et je suis même bien incapable de comprendre comment on peut m’assimiler à lui ou à son personnage insupportable dans Glee. Je ne sais même pas comment j’en suis arrivé à Klaine, mon esprit est décidemment encore embrumé. Je prends une nouvelle cigarette. Un silence s’installe. Je ne sais pas quoi ajouter. Je me contente de sourire en fumant. Je cherche un sujet de conversation. Mais que dire à un mec qu’on n’a pas vu depuis trois semaines et qui vient de vous dire qu’il vous aime ? Je chantonne un peu histoire de meubler l’ambiance. « Et sinon, t’as vu que Médard était blessé ? » Je ris, sachant la passion de Lucas pour le stade toulousain, l’équipe de rugby toulousaine. « Le racing va vous arracher les dents une par une et quand ils auront fini ils passeront aux ongles puis aux cheveux. » Je provoque, évidemment, puisque je déteste cette équipe. « Enfin, on sait que c’est Clermont qui gagne à la fin hein ! » Discussion de merde. J’essaie tant bien que mal de faire comme si nous ne nous étions jamais séparés. De me moquer de lui comme avant. Mais tout ça semble trop artificiel à mon goût. Je me lève, attrape une pot de nutella et deux petites cuillères avant de retourner m’asseoir à côté de lui en passant rapidement ma main dans ses cheveux. « A la tienne Etienne ! »
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Sujet: Re: LEOCAS - We sure are cute for two ugly people Sam 17 Mar - 15:49
Ça me faisait vraiment du bien de le revoir. Il m'avait terriblement manqué, je le savais très bien mais je ne m'étais pas rendu compte à quel point. Je ne regrettais donc pas du tout d'être venu ici, le voir et tout lui dire même si ce n'était pas une chose facile du tout. Il parut en même temps soulagé et troublé par ma réponse. C'était vrai pourtant, je refusais que sa vie de star vienne gâcher notre histoire privée à nous. Même si elle ne restait pas privée très longtemps je voulais la tenter, la vivre à fond et... Et on verra bien ! « Tu t'en... fiches ? Genre...Complètement ? Tu es sur ? Moi aussi je pensais que ce serait trop cool quand j'ai commencé Lulu et sans vouloir te dégouter de moi, c'est moins drôle qu'il n'y parait. Le site tumblr est rempli de photos et de vidéos de moi mais aussi de messages de fans qui veulent que je me maque avec telle ou telle personne. Et oui, il y en a qui shippent le Twincest Léonah. Enfin, je suis super content si tu t'en fous, vraiment !!!!!!!!! Et je veux être avec toi aussi... Enfin ça, tu t'en doutais je suppose. » Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire, il n'avait pas changé, sa répartie me plaisant toujours autant mais par pitié qu'il arrête de réfléchir à ce genre de choses !! « Ouais je m'en doutais un peu... Mais c'est bien de te l'entendre dire encore une fois. » Pour le moment je ne m'en lassais pas du tout ! « Et puis entre nous, j'ai rien contre ta soeur hein, mais Léocas c'est quand même plus cool que Léonah... ça se ressemble, je te l'accorde mais justement, on choquera pas tout le monde comme ça ! » C'était vraiment drôle de parler de nous comme d'un couple. Je l'avais longuement imaginé et ça faisait un mois que je n'avais que cette image en tête mais en parler au présent et non plus au futur ou au conditionnel était... Bizarre. Pourtant je n'avais jamais arrêté d'y croire, j'étais plus qu'heureux d'être là mais j'avais eu tellement peur d'une réponse négative de sa part que je m'étais aussi préparé mentalement à me faire virer de l'appartement. La conversation avait quelque peu perdu de son sérieux mais Léo reprit quand même. « Pourquoi as-tu tant attendu si c'était clair ? You bitch comme disent ces gens bizarres outre-Atlantique ! » Son accent me fis rire, comme à chaque fois qu'il essayait vainement de parler anglais et malgré l'humour qu'il avait mis derrière cette phrase, je voulus y répondre clairement. « J'ai honte hein. Mais y a que aujourd'hui que j'ai trouvé le courage de venir. Enfin pour ma défense, c'est pas évident de se rendre compte à 25 ans qu'on n'est pas ce qu'on a toujours cru qu'on était. » Je réfléchis un instant pour être sûr que ce que je disais avait un sens. « J'ai toujours pas l'impression d'être bi Léo. C'est juste avec toi... Je sais pas, je comprends pas tout moi-même et je ne voulais pas me planter, faire une connerie, prendre la mauvaise décision. » « Ce n'est pas grave, tekate, il vaut mieux tard que jamais comme qui dirait... Et puis au moins, ça me fait une surprise. Si tu étais venu le lendemain de ton anniversaire, ça aurait manqué d'originalité, on vaut quand même mieux que ces séries américaines. Je refuse qu'on devienne le nouveau Klaine by the way, tout le monde dit que je ressemble à Darren Criss, mais c'est faux ». Il pouvait dire tout ce qu'il voulait je continuais à penser qu'il ressemblait un petit peu, un tout petit peu à cet acteur de Glee. Silence. Je ne sais pas quoi répondre à ça. Je sais que derrière ce qu'il a dit se cache une multitude de reproches. Effectivement, si j'étais venu le voir comme une fleur le lendemain de mon anniversaire beaucoup de choses aurait changé. Il n'y aurait pas eu ce long d'attente. Il n'avait pas l'air de m'en vouloir mais je m'en voulais tellement à moi-même que ça compensait largement. Enfin bon, j'appréciais sa réaction. C'est lui qui trouva un nouveau sujet à aborder : « Et sinon, t'as vu que Médard était blessé ? » Je ris doucement avec lui. Evidemment que j'avais vu, il avait bien fallu que je me change un peu les idées et le rugby avait été un très bon moyen de passer le temps. « Le racing va vous arracher les dents une par une et quand ils auront fini ils passeront aux ongles puis aux cheveux. Enfin, on sait que c'est Clermont qui gagne à la fin hein ! » Je le regarde ahurit. « Pourquoi tant de haine ? » lui répondis-je en souriant. « Le racing on va en faire qu'une bouchée quand à Clermont rien n'ai joué mais je croise les doigts ! » Bonjour, je m'appelle Lucas Delaunay et je vais vous apprendre à meubler une conversation embarrassante ! L'ambiance est vraiment trop étrange. Jamais nous ne serions parlé comme ça avant, nous avions beau faire comme si rien ne s'était passé, ça ne marchait pas, quelque chose coinçait... Léo devait penser comme moi car il se leva brusquement, prit un pot de nutella dans le placard, deux petites cuillères dans le tiroir et dit en me passant la main dans les cheveux : « A la tienne Etienne ! » Bon, ça suffit maintenant. Je me lève à mon tour sa main libre. « Léo, je trouve l’idée absolument charmante et tout à fait romantique mais je persiste à penser que je suis pas venu chez toi pour manger du nutella à la petite cuillère. Ça a été mon activité principale pendant quelque semaine, ça, les télés réalité foireux et la Tequila. Le mélange des trois est pas mal soit dit en passant. D’après Sephora je m’étonnais que les personnages des émissions ne m’obéissent pas comme des sims… Enfin bref tu vois ce que je veux dire !»
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Sujet: Re: LEOCAS - We sure are cute for two ugly people Sam 5 Mai - 7:52
Jourboooon, le rp est-il encore d'actualité ? <3
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Sujet: Re: LEOCAS - We sure are cute for two ugly people