❥ Bergès Adèle

Âge, date et lieu de naissance ⇝ vingt ans, née le vingt janvier à paris. Statut ⇝ célibataire. Nationalité ⇝ française. Métier/Études ⇝ étudiante. Sexualité ⇝ hétérosexuelle. Groupe ⇝ la javanaise.

Votre pseudo sur le net ⇝ scarlet letters.
Où avez vous connu OLLP ⇝ bazzart.
Age ⇝ dix sept ans.
Présence sur le forum ⇝ quotidienne, normalement.
Votre avatar ⇝ kristina romanova.
Pour nous aider ⇝

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[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Kristina Romanova</b> ◈ Adèle Bergès

J't'ai menti. C'est vrai. Tout ne vas pas bien. J'ai le mal du monde. Je souffre et l'humanité s'en fou.
De toute façon, t'avais raison. Je finirais vieille, étouffée par l'argent sale. C'est un peu ma punition. Celle que tu attendais tant. Mais ce n'est pas le châtiment qui me pèse, me fais couler sommant de me noyer. Ceci n'est rien comparé à la perte qui m'étouffe. Paradoxalement, je me sens vide. Si compressée, si molle. Et j'ai peur. C'est fou comme je m'effraie. Ma vie n'a plus d'intérêt. Et le pire dans cette histoire.. tu en ais la cause. Tout ça, c'est à cause de toi. Donc, t'avais raison, t'es né pour me faire chier. Même mort, tu continues de me hanter. Horrible. Tu n'imagines pas à quel point. Inversons les rôles. Ressens ma détresse. Tu sais que j'ai mal, tu sais que je souffre, que ma douleur n'est pas superficiel. Et tu t'en fous. Peinard, à discuter de musique, fumer un joint, baiser une connasse, sur ton nuage. Dieu sait qu'ici n'est pas ta place. Descend, vis. Retrouve-moi, subis. J'ai toujours su. Tu sais que t'étais un lâche. T'as préféré m'abandonner. C'était plus facile pour toi. Dis-le ! Mais vas-y, assume.
Je sais que tu m'entends. Fais pas le con. Joue plus avec moi. Tu veux que je vive ? Très bien, donnes moi une seule raison. Une seule chose qui me pousserais à vivre. À t'oublier. Non, pardon, je peux pas. Il m'est impossible de t'effacer.
T'as vu, je deviens folle. Oui, je sais ce que tu me dirais si t'avais été là. T'as toujours été folle, blablabla. Mais ça c'est à cause de toi. Pourquoi t'as fais ça ? Ridicule comme mort. Tu voulais sortir en grand héros, au lieu de ça, tu t'es retrouvé gros crétin gisant place république.
C'est bête. Je pense que nous aurions adorés notre vie de débauche. Nous serions morts ensemble, l'un près de l'autre. Ça aurait été plus juste. Tu ne sais pas ce que j'endure. Je crois que de toute façon, tu n'as jamais porté attention à ce que je ressentais. T'es qu'un idiot. Un idiot qui se croyait immortel. C'est raté. T'as finis dans un caniveau, idiot.
[..] Tu me manques c'est atroce. Aucune drogue n'est à la hauteur. Et tu sais ce qui est affreux ? Le fait que tu ne sois plus là. Avec moi. À rire comme des cons, à chanter comme des cons, sous la pluie, ou en été par trente degrés. Tu me manques. Et rien, absolument rien n'est capable de boucher le vide que tu as crée. T'as laissé un trou béant. Et t'es même plus là pour le combler. L'inéluctable tristesse. Merci.
Alors tu sais ce que je fais, en attendant la vie fasse son œuvre ? Non, tu sais pas ? Je fume, je bois, je baise. (triangle équilatérale) J'ai pas perdu mon humour morbide. Au fond, j'ai pas changée. Je suis toujours la salope du seizième, qui bois un peu trop, fume un peu trop, baise n'importe qui, n'importe comment et n'importe quand. Je m'étoufferais dans ma coke. De toute façon, ça ne me fera pas de mal. Et puis je pleure, je fais une dépression, tu sais, normal, la vie parisienne.
Je m'enfonce. Un peu plus. Dans un malheur qui s’imprègne en moi. Dans ce tourbillon qu'est ma vie. Misérable. Traitresse. Aucune issue. Je meurs. Chaque jour un peu plus. Et personne ne peut défaire la spirale infernale qui se referme lentement sur moi. Je suis stéréotypée. Jeune femme en fleur qui perd son amant. Deviens, monstre doré. Et croire que ça suffit. Chef d’œuvre parisien. Allégorie de la passion éternel. Inspirer les écrivains, poètes et autres créateurs inutiles. Non. Pourquoi. Et puis pleurer. Penser qu'il reviendra. S'effondrer. Sous la pluie. Encore. Et puis, encore.
C'est fou. Comme quoi, même loin, t'es tout aussi destructeur.