nom complet ▲ Theodore Emile. lieu de naissance ▲ Paris [FR]. âge ▲ 21. nationalité ▲ Français. diplômes, études ▲ BAC général, L. métier ▲ Homme d'entretient. statut matrimonial ▲ Célibamonstre. orientation sexuelle ▲ Kakatoèxuel. situation financière ▲ Des miettes de pains et de la soupe. idole(s) de vie ▲ Mickey, parce qu'il vit dans un grand chateau avec tous ses copains.  nombre d'amis facebook ▲ Ne possède pas de compte et ne veut même pas tenter (et retenter (et reretenter)) de cliquer sur un j'aime. moyen de déplacement ▲ À pieds, il n'a jamais réussi à avoir son permis. groupe ▲ La Javanaise. crédits ▲ tumblr.

premier point ▲  ici, t'écris une habitude, un truc insolite, un trait de personnalité, des défauts ou des qualités, une ambition, un rêve, bref, un truc que nous devons savoir à propos de ton personnage.  deuxième point ▲ ici, t'écris une habitude, un truc insolite, un trait de personnalité, des défauts ou des qualités, une ambition, un rêve, bref, un truc que nous devons savoir à propos de ton personnage.  troisième point ▲ ici, t'écris une habitude, un truc insolite, un trait de personnalité, des défauts ou des qualités, une ambition, un rêve, bref, un truc que nous devons savoir à propos de ton personnage.  quatrième point ▲ ici, t'écris une habitude, un truc insolite, un trait de personnalité, des défauts ou des qualités, une ambition, un rêve, bref, un truc que nous devons savoir à propos de ton personnage.  cinquième point ▲ ici, t'écris une habitude, un truc insolite, un trait de personnalité, des défauts ou des qualités, une ambition, un rêve, bref, un truc que nous devons savoir à propos de ton personnage.  sixième point ▲ ici, t'écris une habitude, un truc insolite, un trait de personnalité, des défauts ou des qualités, une ambition, un rêve, bref, un truc que nous devons savoir à propos de ton personnage.  septième point ▲ ici, t'écris une habitude, un truc insolite, un trait de personnalité, des défauts ou des qualités, une ambition, un rêve, bref, un truc que nous devons savoir à propos de ton personnage.  huitième point ▲ ici, t'écris une habitude, un truc insolite, un trait de personnalité, des défauts ou des qualités, une ambition, un rêve, bref, un truc que nous devons savoir à propos de ton personnage.  neuvième point ▲ ici, t'écris une habitude, un truc insolite, un trait de personnalité, des défauts ou des qualités, une ambition, un rêve, bref, un truc que nous devons savoir à propos de ton personnage.  dixième point ▲ ici, t'écris une habitude, un truc insolite, un trait de personnalité, des défauts ou des qualités, une ambition, un rêve, bref, un truc que nous devons savoir à propos de ton personnage.

C'est un soir de Janvier, il fait froid, et je peux contempler les éclats de neige lentement se déposer sur les rebords de ma fenêtre. Par automatisme, je rabat un peu plus mon manteau sur mes épaules, emmitouflé dans une écharpe dont l'odeur me rappelle légèrement celle de la lavande. J'ai choisi de vous compter ce passage de ma vie, parce que c'est un exemple type de ce qu'il se passe lorsque je décide de ne plus rien retenir. Oui, c'est une habitude que de savoir que tout me retient. Mes mots tout d'abord, restent bien souvent coincés, là, entre ce tout petit espace qu'est le gouffre de mes lèvres. Voyez, les gens supposent que parce que quelqu'un ne peut s'exprimer dans un français qui avoisine le leur, cela veut dire qu'ils font face à un imbécile. Et c'est précisément le qualificatif qui a rythmé ma vie ces dernières années. Je suis un imbécile. Celui qui se contente de ramasser les miettes sous les bruyants rires de ses camarades. Je n'ai rien demandé, non, je suis simplement né comme ça. « Que commandez vous, monsieur ? » je me surprend à observer une petite statuette de Père Noël, coincé dans une boule à mousse un peu trop étroite. Une belle image de la vie. Fronçant légèrement les sourcils, je reporte mon attention sur la question qui m'était posée, mon regard s'égarant un instant sur le menu avant de remonter jusqu'aux yeux de la jeune femme. « Un ca-ca-ppu-p-cci-i-no. » que j'arrive à cracher sans trop d'assurance. Elle me dévisage un instant, gratte le papier et s'envole jusqu'au comptoir. Je l'aperçois quelques secondes plus tard me jeter un nouveau coup d'oeil alors qu'elle semble échanger quelques mots furtifs avec sa collègue. On reconnait aisément les personnes travaillant dans ce café, chacune porte une casquette dégarnie sur le haut, ainsi qu'un uniforme affublé de son prénom. Annie. C'était ce qu'il y avait écrit sur l'étiquette délavée qui trônait sur sa poitrine. Je fais un instant claquer ma langue contre mon palais, sans vraiment y faire attention. C'est une mauvaise habitude. Je le répète une seconde fois, puis une troisième, cela créant un rythme que je trouve personnellement entrainant. Alors, je décide d'en rajouter un quatrième, puis un cinquième. Je sais que la plupart des mélodies ne sont composées que de trois à quatre temps, mais je suis un pitoyable musicien. Mes doigts ricochent inlassablement sur la table, par série de cinq, chiffre que j'ai appris à détester au fil des années. Et finalement, la serveuse interrompt cette danse, en déposant un peu trop violemment la tasse sur la table. Un bruit strident raisonne, comme si deux bouts de verre venaient de s'entre choquer. Je la salue d'un signe de tête, sentant bientôt mon cou flancher quatre fois de plus. J'ai l'irrepressible envie de glisser mes mains autour de celui ci et de le serrer jusqu'à ce que plus un souffle ne s'en échappe. Mais je suis lâche, et bien trop douillet pour arriver à quoi que ce soit. Pas ce soir. Alors, je porte ma tasse à mes lèvres. Ma langue gémit sous la chaleur. La tasse est brulante, et pourtant, j'en bois quatre nouvelles gorgées. Je sens le liquide fondre dans ma trachée, une vive douleur s'emparant de mon corps. J'aurais probablement du prendre quelque chose d'un peu plus froid. Mon quotidien est une perpétuelle souffrance, bien plus qu'une simple douleur passagère, aussi imposante soit-elle sur l'instant. Je reporte la tasse à mes lèvres, celle ci est toujours trop chaude, pourtant je continue à me piquer jusqu'à l'énervement. Lassé, je sens mon visage virer au rouge alors que la tasse vient heurter bien plus violemment que la fois précédente la table, son rebord se brisant. J'exécute et réxécute l'action, mon visage se fendant au même titre que les bouts de mes doigts, assaillis par le verre. La jeune femme me crie d'arrêter, que je vais me faire mal, mais je sais bien que je ne peux pas. Pas avant cinq.