ton personnage marche tranquillement dans la rue quand une personne l'interpelle pour les besoins d'un sondage de Paris. elle vous demande depuis combien de temps il y est, ce qu'il y fait, ce qui lui plait dans cette ville, les lieux qu'il fréquente habituellement. et pourquoi Paris et pas une autre ville, comme Marseille. il a du temps devant lui, alors il joue le jeu. ▲Portable en main, sac au bras, lunettes de soleil, je traverse le pont des Arts, et c’est ce moment-là que choisi un jeune ambitieux pour m’arrêter dans ma course. Mon Starbuck est en main, j’ai de quoi prendre quelques minutes pour sa mission. J’imagine que c’est une façon pour lui de contenter son patron. Soyons patients !
- J’ai débarqué sur Paris pour les besoins de ma « future carrière », il y a quelques mois. J’ai décidé de tenter ma chance dans la ville lumière. C’est ici que les chances de percer sont les plus grandes. Je viens de Vegas, les probabilités sont un peu ma bible.
Je redresse alors la tête et mes lunettes de soleil pour maintenir mes cheveux.
- J’adore l’ambiance théâtrale du 18ème. Pigalle, c’est là où je travaille, j’y passe le plus clair de mon temps. C’est un quartier aussi festif que dangereux. Ce paradoxe m’attire.
ton personnage se retrouve malgré lui, bloqué dans un repas de famille qui dure plus de temps que nécessaire. comment le vit-il ? est ce que tout se passe bien ou cela vire-t-il au règlement de comptes ? si jamais il y a peu de chance que cela arrive un jour, dîtes nous pourquoi. ▲Les dîners de famille ? Très peu pour moi. N’oublions pas que je descends tout bonnement de la débauche incarnée ! Je suis la fille d’Heather Kesler. Femme indépendante, femme d’affaire, objet de désir, ayant monté une affaire affriolante. Des filles bossent pour elle, elles mettent en place les fantasmes des hommes sur commande et se font appeler « escort ». Moi j’appelle ça des putes, mais libre à chacun ! Ma mère m’a convié ce soir, ainsi que mon frère, Kellan, de deux ans mon aîné. Son truc à lui c’est la photo, mon truc à moi c’est de chercher à exister parmi toute cette débauche que j’ai dû assumer bien malgré moi durant toute mon enfance. Je n’ai pas adhéré à son mode de vie, j’ai reçu une éducation, à laquelle je n’ai pas souhaité donner suite. Je suis majeure, et libre de mes mouvements. Ma décision est prise, ferme et définitive. Alors que l’ambiance est tendue et que les regards fusent dans cette immense salle à manger à l’ancienne table en chêne massif, j’annonce la couleur.
- Je n’irais pas à Harvard. Mais je prends le premier vol pour Paris demain matin. Comment, pourquoi, je ne sais pas, mais c’est maintenant que j’ai besoin de partir et de quitter Vegas. De quitter… tout ça. Mon regard divague sur l’ambiance gothique, presque trop feutrée pour convenir à un repas de famille. Mon frère me soutient intérieurement, mais ma mère feint de ne pas comprendre, elle le sentait pourtant, que j’étais prête à tout foutre en l’air, que les lumières d’Harvard ne m’ont jamais attiré. Les rapports séducteurs de ma mère sont presque maladifs. Plaire n’est pas seulement son mode de vie, c’est une obsession et son succès m’étouffe.
ton personnage a la possibilité de pouvoir changer de vie, repartir à zéro ou du moins, changer quelques petites choses. serait-il prêt à faire le choix de tout recommencer ou aimes-t-il trop sa vie pour en changer ? dans les deux cas, expliquez nous son choix. ▲Changer ? Non. Ce n’est pas moi que je changerais, ce sont les circonstances. Malgré la petite vingtaine d’année de ma mère lors de mon arrivée, j’ai bénéficié d’une bonne éducation, elle a tenu à m’inculquer son amour pour l’art. J’aime l’art ! Je maîtrise encore plus celui de l’effeuillage, mon frère, celui de la photo. Pour le cinéma, j’attends ma chance. Je n’ai rien à changer jusqu’à maintenant, je pense être à un carrefour de ma vie. Harvard ou mes propres moyens. Tête brûlée, je tente le tout pour le tout et me voilà sur Paris. Je n’ai pas de regret pour le moment, je dois brûler ma vie avant qu’elle ne me brûle, et je ne peux pas le faire librement aux Etats-Unis. Précédée par la réputation de ma génitrice, cataloguée aussi. A Paris je recommence à zéro, c’est ça mon choix. Je n’attends pas qu’on me le donne, je le prends !
Si, un détail… Je ne demanderais pas la permission de chercher qui est mon père, je l’aurais fait, ce jour de mes 13 ans, quand je me suis enfin posé la vraie question de savoir de qui je tenais…
ton personnage se promène dans un supermarché lorsque soudainement, un homme avec une cagoule pointe son arme sur les clients en criant qu'il s'agit d'un hold-up. sa réaction? ▲Forcément, ce genre de conneries c’est toujours pour moi ! J’ai un don particulier pour attirer les emmerdes, je ne sais pas de qui je tiens ça, mais pas de ma bonne étoile, soyez-en certains ! Comment dire… Ce matin, en me tirant du lit avec une peine immense pour constater que mon frigo semblait plus vide que l’âme d’un écrivain victime du syndrome de la page blanche, je n’aurais jamais pensé que mon expédition au supermarché ressemblerait tant à l’épreuve de ma vie.
Ce type semble tenir son flingue comme on le voit dans les Fast&Furious… Il a appris à se servir de ça où lui ? Quel genre de pari a-t-il perdu ??? Ma grande gueule ne me servira pas, j’attends que ça passe. C’est lâche ? Sûrement, mais un courageux appellera bien la police avant moi non ? Sous mes airs de grande rebelle, je suis paralysée par la peur. Les hommes se ventent d’être nos sauveurs, il serait temps que l’un d’eux se dévoue !
ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne. alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra. sa réaction? ▲ Let’s get the party started !
Hey les mecs, je suis de Vegas, la fête là-bas ce n’est pas une activité, c’est une religion ! Pas un coin de rue n’est pas occupé par de la musique, un mec bourré qui danse ou prêt à dépenser son fric dans une boite de nuit blindée de nanas à moitié à poil. L’art de la fête est dans les gènes de ces gars-là. Cette personne avec qui je suis venue est sûrement un passe-droit pour une soirée réservée aux couples… Grand bien leur fasse ! Je n’ai pas la conception du couple comme il semble le falloir. La fidélité ? Une connerie, parce qu’elle n’est censée ne marcher que dans un sens dans l’esprit de ces hommes.
Trêve de philosophie, attrape cette bouteille de tequila et grimpe avec moi sur le bar si tu ne veux pas que je me trouve un autre intérêt !
ton personnage est en couple et l'occasion de tromper son/sa partenaire -en ayant l'assurance que personne ne le découvrira un jour- se présente à lui. sa réaction? sa décision? ▲ Je n’ai été fidèle qu’une fois, avant de me rendre compte que celui qui l’était était forcément la partie lésée de l’affaire. Cependant, ça va faire trois mois que je ne vois que par lui… Etrange retournement de situation. Mais je savais que le démon qui veille sur moi ne me laisserais pas longtemps tranquille. Ce répit était juste une façon d’attiser mon désir. Et cette fille qui me fait de l’œil depuis tout à l’heure à l’autre bout du bar. Il n’y a que moi qui le remarque ou comment ça se passe ?! Je ne sais pas quand, mais une chose est sûre, je finirais par l’avoir. Je la veux, je la désire, autant qu’elle m’échappe en ce moment. Et le défi est le plus fort. Je délaisse mon partenaire régulier, empreint de certitudes, puisque je ne cesse de lui rappeler qu’il n’y a que lui qui compte, ça marche toujours chez un homme. Mais à la première occasion, c’est elle que je retrouve dans les toilettes de l’étage inférieur, et plus aucune tenue n’est exigée, ni même tolérée dans cette cabine privée…
île déserte. pas de portable, pas d'ordinateur, pas d'amis, pas d'amoureux, pas vraiment de divertissement, et le tout pendant une semaine. sa réaction? se plaindre, se débrouiller? ▲ Une semaine coupée du monde... Dans un premier temps je dirais que ça fait du bien, je ne panique pas, je prends sur moi et attend ma sentence. Toujours est-il que je ne ferais pas la fière plus de trois jours ! Ma plus grande peur est sûrement celle de l’abandon ! L’ordinateur, le confort et le divertissement je peux m’en passer, mais pas de la vie autour. Si quelqu’un pouvait me faire passer un abruti ou deux pour que je me sente moins seule je prends !
Je ne supporte pas la solitude. Peut-être parce que j’ai toujours été confrontée à une vie sociale plus que florissante. De parfaits inconnus dans un premier temps. Mes premières années n’ont été que les galères de ma mère qui tentait de se sortir de la coke et de ses conneries, ceci-dit pour se remettre elle a fini par monter un genre de bordel, en un peu plus chic, c’est une belle remontée sociale si on puis dire. Tout ça pour rappeler que je m’adapte à tout le monde !
ton personnage se promène dans la rue lorsque soudainement, un chaton abandonné et maigrichon lui fait les yeux du chat potté. (you know what i mean). sa réaction? ▲ Je n’irais pas jusqu’à dire que j’aime les gens, c’est paradoxal, je sais, mais j’ai besoin du monde, sans pour autant les considérer tous comme mes meilleurs potes dès le premier jour. J’en ai certains, des bons amis, que je connais depuis des lustres, et ceux-là ont toute ma confiance et mon admiration. Mais ça se limite à un nombre particulièrement restreint d’exception.
En revanche, j’adore les animaux. Eux ont un sixième sens, ils savent tout de suite à qui ils ont à faire, et je trouve ça particulièrement fascinant. Je récupère le chat et m’en occupe mieux que d’un mec bourré mais canon que j’aurais pu ramasser dans la rue. Les animaux ne jouent pas de double jeu, eux sont ce qu’ils sont, ils n’ont pas le même esprit.
aoutch, ton personnage se retrouve dans la rue. pas de job, pas d'appartement et pas d'argent.. et le tout du jour au lendemain. sa réaction? ▲ L’argent ne m’a jamais intéressé, c’est bien la seule chose pour lequel je n’ai aucun intérêt ! Il ne fait pas le bonheur, et je suis bien placée pour le savoir, venant des quartiers pauvres de Vegas. Dans un premier temps du moins, maintenant je vis dans la haute ! Enfin je vivais, jusqu’à tout quitter. J’avais une place pour Harvard, qui aurait fait de moi à tout jamais une fille de la haute société, mais très peu pour moi ce mélange aux fils et filles de bourges ! Je n’aime pas le pouvoir que procure l’argent, il fausse les rapports. Au moins avec une bonne bouteille de vodka on sait tout de suite à qui on a à faire ^^Alors pas de job, pas d’appart et pas d’argent, incite au système D. Je suis plutôt jolie, embobiner un pigeon pour passer la nuit au chaud ne m’effraie pas le moins du monde !
digne du titanic, ton personnage se trouve à bord d'un navire qui coule. deux choix s'offrent à lui : aider la vieille dame qui galère dans l'eau avec sa jupe au risque de mettre sa vie en péril, ou la laisser tomber et avoir l'assurance de finir sain et sauf? ▲ On va dire que ma conscience est un vilain défaut. Quand les choses me touchent, comme le fait de me détruire moi ou mon avenir en consommant je ne sais quelle dope craignos ou alcool sans limite, je n’ai aucune conscience, quand ça commence à toucher les autres, tout du moins ceux qui ne demandent rien, c’est différent. Je suis un paradoxe à moi toute seule. Je suis capable de se laisser se noyer la vielle parce que je n’ai pas su prendre une décision à temps ! Ah oui, ma maladresse ^^Je vous en parle ?!
ton personnage se fait offrir 20 000€ .. que s'il dénonce le crime qu'a réalisé l'un de ses meilleurs potes. sa réaction? sa décision? ▲ Je le répète, l’argent n’a pas le moindre intérêt pour moi s’il est pour se retrouver seule. Le trip de la bourgeoise riche à en crever mais seule dans son château, très peu pour moi ! Je préfère vivre simplement, mais en sachant qui je suis et pourquoi j’en suis là. Je déconne, certes, mais il va bien falloir finir par avouer que ça fait tout l’intérêt de ma propre vie ! Mes conneries teintent ma vie, la raison l’empoisonne. Elle est trop courte pour ne pas la vivre à fond. Nous sommes de toute façon sur Terre pour trimer, autant que ce soit de la plus fun des façons qui soit !