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| Sujet: Et on se prend la main, comme des enfants Le bonheur aux lèvres, un peu naïvement - Raziel Lun 14 Mai - 21:58 | |
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Raziel & Maureen ∇ Le vent me porte sur de doux nuages de liberté soufflant des brises de poussières magiques. Les planches de bois se ferment sous mes pieds se transformant dans des passerelles menant au fin fond de mon univers. Mes petits gloussements suivit de mes rires qui se cristallisent aux oreilles des passants , me jettent des regards abasourdis. Je les gratifie de grands sourires avant de m'envoler encore sur les barreaux et les glissoires. Je ne fais que m'éclipser à travers les jeunes âmes , mais les traits de mon visage s'amuse hypocritement à révéler mon âge. Les boucles de blés retombent sur mes épaules au file de mes sauts comme une cascade autours de mon visage. Je peux presque sentir les secondes qui se referment sur moi et me dire que je suis bel et bien retourner en arrière. Déposé les souffles de mon enfance sur mon coeur et voir la vie comme un grand terrain de jeux qui ne s'arrête jamais. Je retombe sur l'herbe dansante et je gambade à pas de fée en imaginant que mon paternel me suit derrière pour accourir et me prendre dans ses bras. Mais si je me retourne et je plisse un peu les yeux je peux voir le mirage s'effacer . La fantaisie éternel , ce pourquoi j'ai dû quitter si rapidement ma demeure. Grandis un peu Maureen , c'est pas si compliqué. Ma mère ne pouvait en supporter plus et me voyait atteindre l'âge adulte encore si innocente même si j'étais marqué par les nombreuses expériences. De peur , je crois qu'elle ne voulait pas voir sa seule fille qui lui restait se faire engloutir brutalement par la vie. Elle avait refermé les portes du château et bouclé les pages du compte de fée avant de me pousser vers le sentir tortueux du destin. Je longeais le parc soulevant mes prunelles se couvrant du ciel bleu. Je me dirigea vers les balançoires avant de m'accrocher à l'une d'elle. Je ne m'assoyais pas tout de suite et je me soulevais plutôt sur le siège et m'accrochant aux cordes.«Zazou!» Oui comme l'oiseau dans le roi lion. Je venais de désigner un jeune homme brun dont j'avais justement réclamer la présence. Raziel est une de ses personnes rares qui voit encore la vie comme quelque chose de rose. Presque comme des frères et sœurs siamois on se sépare pratiquement jamais. Son chez lui est devenu ma deuxième maison. Je le prend dans mes bras pour un long câlin bien réconfortant en l’entraînant par malheur sur le sol. Il faut dire que je lui ai pratiquement sauter au cou un peu trop enthousiaste.«Tu m'as manqué tu sais?» Je dois l'avoir vu seulement hier , mais c'est le genre de choses qui n'a pas trop d'importance. Je le tire sans plus attendre .«Aller viens!» Je le tirais vers les nombreux jeux pour enfant.
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