Théotime Puech a écrit:

Lucy Olivier a écrit:

Ah, je me disais aussi, est-ce qu'ils jouent régulièrement ? Genre tous les jeudi à telle heure ? et le soir ? Ils jouent le soir ? Parce que Lucy est du genre à prendre des habitudes de petite sexy. Le vendredi, par exemple, c'est cinéma. S'ils jouent toujours le même jour, à la même heure, elle pourrait y venir. Peut-être même qu'elle va sympathiser avec la petite bande ? Pas forcément à en devenir des amis, mais juste échanger quelques phrases, de temps en temps, que ce soit avec Ondine (même si je doute qu'elle aimerait bien Lucy si Félix vient la dragouiller justement à part si elle n'est pas là pendant leur concert), Félix donc ou Théotime ? Parce que même si lui ne parlerait pas, elle, elle pourrait aller lui parler.

ils jouent un peu quand ils ont envie mais plus exactement aux heures de pointe, donc le matin et le soir surtout. un peu tous les jours. ils sont assis par terre sur un châle ou un truc et Félix chante et Théotime fait la guitare. mais Lucy pourrait passer devant eux en rentrant chez elle ? et s'arrêter de temps en temps. papoter. (non, Ondine est pas là pendant les trucs par contre ! elle reste "chez eux"). et puis, disons, les jours où ils chanteraient pas, Lucy leur dirait le lendemain "ben je vous ai cherchés hier !" un truc comme ça elle pourrait très bien parler à Félix comme à Théotime, Théo de lui-même lui parlerait pas mais si elle vient, il papotera

bébé cieux a écrit:

il semblerait que tu crois être tombé amoureux de moi dans ma fiche, alors, je viens chercher cet amour incertain. (le perv qui marche plus.)

Alexandre N. Chiffre a écrit:

MOI :3

Alexandre N. Chiffre a écrit:

Ca c'est toi qui vois :P

bébé cieux a écrit:

oh, je ne sais pas, je n'ai guère la prétention de deviner ce qui n'a pas été encore dit. vile cœur volage que tu fais.

je suis tellement d'accord avec toi.
alors, j'ai noté quelques sujets de discorde, et même des points communs. pour aller vers ce qui est le plus orageux, elle a en horreur l'attrape-cœurs de salinger, le style désinvolte la dégoute au plus haut point, et elle n'a pu le terminer totalement, s'étant déjà forcée à en profaner quelques pages. il vit dans le métro, et elle, elle est très marginale ; sa vie se fait dans les rues, ou dans son cloaque merdique, si l'envie l'en dit. la môme bébé dort un peu n'importe où, même dans le métro parfois. au moins, voici quelque chose qui pourrait les lier. et ses richesses intimes n'ont pas non plus été souvent explorées depuis un certain temps. (depuis qu'elle a tourné le dos à l'amour dans son complet) elle non plus, elle n'est pas férue de la nouveauté, de ces iphones, de tout ça. elle trouve ça stupide quelque part, bien qu'elle s'avoue aimer les pièces pointue, la mode, ces étrangetés là. sur le coup, j'ai pensé que c'était théo qui écrivait, mais peu importe, étant donné que ma bébé est portée rimes et alexandrins rageurs, ça aurait pu coïncider, un peu. enfin bref, elle est émouvante, la vie de théo. surtout le coup d'ondine, le pauvre.
ouai, c'est pas vraiment des idées que je viens de te conter là, donc je vais essayer d'en former une, ou deux. peut être, bébé aurait été quelque peu éprise de leur musique, elle leur aurait trouvé une certaine poésie dans cette marginalité. elle aurait pu les squatter un peu parfois. très peu, par contre. pour elle, la société, les groupes, ne sont que déchets. et comme elle l'a entendu un jour, dans quelques classiques de films « il n'y a que les mauvais poètes qui apprennent des autres » de rimbaud verlaine, si sa mémoire est bonne, elle jure. donc si tenté est qu'elle leur aurait accordé de son temps, même juste pour les regarder de l'autre côté, marie-jeanne à la falaise des lèvres, cela n'aurait été que pour quelques minutes, tout au plus.
étant assez sensibles à ce qui n'est pas dit, ou même exprimé dans le concret - à mon grand contraire - la môme bébé aurait pu se douter, même à raison de quelques visites brèves - que le pauvre cœur de théo souffre, souffrait, peut importe. elle aurait pu le railler un soir, alors que les deux autres baisaient. « prend ta vie en main, petit con. » aurait-elle balancé, du bout des lèvres, l'air hautaine et fraiche. et détruite. elle aurait pu compatir aussi, ou l'inverse. lui vouer un désamour étrange. mais pas vraiment, plutôt, elle aurait eu de la pitié pour ce pauvre amoureux. sans pour autant ne pas le bousculer, lui faire comprendre ô combien il est lâche, qu'il ne s'impose pas assez.
enfin, j'ai été pas mal incompréhensible, désolée.