► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir.

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MessageSujet: Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir.   Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyMer 26 Déc - 11:55




La nuit. La fin de service. Le vide. Un bâillement. Les doigts fripés. La vaisselle filent entre tes mains humides. Ton corps hurle de fatigue. Tes yeux menacent de se fermer. Tes jambes faibles tremblent. Tu tiens à peine debout. Mécaniquement, tu poses la dernière assiette propre. Un bâillement. Un étirement. Un frêle bonsoir s'extirpe de tes lèvres. Tes collègues te souhaitent une bonne nuit. Une bonne route. Pas de longues discussions ce soir. Tu t'empresses de sortir. La chaleur du restaurant t'abandonne à la fraicheur du crépuscule. Tu te laisses envelopper par ce froid parisien. Le vent rosie tes joues pâles. Ébouriffe ta crinière sombre. Réveille ton cerveau. Tu fouilles dans ton sac. Tu cherches tes clés. Le contact métallique tarde. Tu as encore foutu ton trousseau au fond. Un discret juron siffle. Ton porte-feuille, des stylos, des tickets de caisse, ton portable, tous te parviennent. Mais pas ton porte-clé. Tes opales vitreuses se lèvent. Ton vélo t'attend, cadenassé, comme chaque soir au même réverbère. Mais aujourd'hui, il n'est pas seul. Une silhouette élancée l'accompagne. Tu ignores si elle patientait pour te voir, ou si elle s'est simplement arrêtée en t'apercevant. Les lumières de l'avenue illumine son minois délicat. Ses traits fins. Cette poupée avec qui tu as couché un soir. Qui n'a plus donné de nouvelle. A qui tu n'en as pas donné. Tu n'es plus du genre à t'éprendre en une nuit. En quelques fêtes. Où tu as finalement arrêtée d'y aller. Louise ne t'as plus invité de toute façon. A peine sortie de l'enfance, encore fragile, ta plus jeune conquête ne représente pas grand chose à tes yeux. Tu as préféré laisser cette courte histoire s'éteindre. Son souvenir ne s'est pourtant pas effacé. Son image n'est pas encrée en toi. Mais tu remets facilement un nom sur son visage. Tu l'associes rapidement avec la nuit qui caractérise votre relation. Éphémère et bancale. Pas magique. Mais agréable quand même. Tu ne sais plus à combien de temps remonte cette soirée. Un, deux ou trois ans ? Tu étais déjà étudiante au Cours Florent. Tu travaillais déjà au restaurant derrière toi. Tu avais sans doute déjà vingt ans. « Naïs ! Je ne pensais pas te revoir un jour. » Tu hésites. Tu ne sais pas si tu dois l'inviter à venir chez toi. Elle pourrait mal l'interpréter. En même temps, finir la soirée comme celle où tu l'as vu pour la dernière fois ne te gênerai pas. Mais tu préfères taire ton invitation. Peut-être que cette rencontre ne va pas s'éterniser. « Que fais-tu ici toute seule si tard ? »
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MessageSujet: Re: Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir.   Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyMer 26 Déc - 13:50

La nuit. C’est toujours vers 23 heures que je sors, puis j’arpente les rues à la recherche de quelque chose qui pourrait me plaire, un ciné avec des séances nocturnes, un bar bien ambiancé, ou même le son d’une soirée dans laquelle je pourrais taper l’incruste. Tout est bon quand je sors le soir, et parfois je me contente juste de marcher les mains dans les poches pour pouvoir profiter du calme de la nuit, sa fraîcheur et son absence de monde. C’est toujours ainsi, la journée c’est les cours et le travail et la nuit c’est dehors. J’aime la nuit, j’y vis. Je marche depuis une bonne heure maintenant, je n’ai encore rien trouvé à faire, j’ai pris une ligne de métro au hasard et me voilà là, quelque part à traîner des pieds. Je recherche des yeux un bar-tabac, j’ai pas pris de clope en partant, ça m’fait chier. Et y’a rien d’ouvert, moi qui avait entendu dire qu’ici c’était jamais fermé avant minuit, je crois bien que tout ça c’était que des mytho, tout ce qui me reste à faire c’est de trouver un de ces foutu distributeurs de cigarette, ou alors de croiser un mec, battre des cils et lui demander c’que j’veux. Demande qui s’fait jamais sans compensation passé une certaine heure, et qui donc avec mon refus se termine toujours mal. Fait chier. Les mains dans les poches, je finis par donner un coup d’pieds dans un caillou qui vient à rebondir contre le mur d’un restaurant. C’est bien ma veine de balancer des choses sur des établissements ouvert et à l’intérieur desquelles il y’ait encore du monde. J’regarde l’heure. Non, là c’est fermé. Enfin je distingue une nana à travers la vitrine qui remet tout en place. Elle ne m’a pas entendu. Tant mieux. J’ai pas besoin d’avoir de problème. Puis, en jetant un dernier coup d’œil avant d’repartir. Je réalise que je la connais. C’est un vieux souvenir maintenant. C’est comme tomber sur un vieux jouet perdu. On a qu’une envie, s’en servir à nouveau. Enfin c’est métaphorique bien sûr ce que je dis, j’ai pas l’intention de me servir de qui que ce soit, mais le sentiment est là. Ce dont j’ai envie, c’est juste de me rappeler à son souvenir. L’envie de la fixer qui me prenait autrefois n’est pas parti, c’est dingue comme une personne qu’on a pas vu en plus de deux ans peut toujours vous faire le même effet, le même que vot’ancien jouet préféré. Elle ne devrait pas tarder à sortir, j’peux attendre. Juste à côté, il y’a un réverbère contre lequel je m’adosse. Si j’avais une cigarette, ça aurait été plus simple. Le temps commence à m’sembler long, mais au pire j’entrerais si ça m’soule trop. Dès que j’ai pris cette décision je vois les lumière s’éteindre et Célestine sortir. Alors un sourire se trace sur mon visage, je la regarde s’énerver sur son sac, j’sais même pas si elle a calculé que j’l’observe. J’aurais qu’à attendre qu’elle lève la tête, qu’elle me replace dans l’contexte, puis si elle m’demande qui j’suis, je joue l’inconnu qui cherche à taper une sèche. J’vais pas non plus m’aplatir pour lui rappeler une vieille nuit, et notamment le fait que j’ai grillé à vie son amitié avec Louise. J’suis pas demeuré à ce point-là. « Naïs ! Je ne pensais pas te revoir un jour. » Elle m’regarde, se souvient de moi et j’souris un peu plus. « Moi non plus. J’passais pas hasard et je t’ai vu alors j’ai attendu. » Je réponds avant de me redresser et d’faire un pas. « Alors tu travaille là ? C’est bien ? Ca doit être hard d’finir à s’t’heure. » J’ai presque l’impression de la harceler avec mes questions, mais j’ai toujours été bavarde et curieuse. Donc bon, rien d’surprenant. Je me retourne vers elle alors que j’m’étais avancer pour zieuter l’restau. « Que fais-tu ici toute seule si tard ? » J’hausse les épaules. « Je me promène. Il est trop tôt pour que je dorme alors je sors. D’ailleurs t’aurais pas une clope par hasard ? juste par hasard, j’me rappelle pas qu’tu fume mais des fois que ça t’sois venu avec les années. D’ailleurs tu vas bien depuis ? » Depuis que les gens l’ont boycotté par solidarité avec Louise, par ma faute en gros. Mais y’a des fois, on commence à réaliser c’qu’on a fait quand on voit les conséquences
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MessageSujet: Re: Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir.   Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyMer 26 Déc - 14:03



« Alors tu travaille là ? C’est bien ? Ça doit être hard d’finir à s’t’heure. » Hard. C'est le mot. « C'est un travail comme un autre tu sais. » Crevant. Parfois chiant. Tu ne t'y amuses pas tous les soirs. Mais ça te permet de vivre. Tu n'en demandes pas plus. En cours ou sur scène toute la journée, seul un emploi de nuit te convenait. Ce restaurant n'est pas trop loin de chez toi. Alors tu n'oses pas t'en plaindre. C'est ta dernière année au cours Florent. Du moins tu l'espères. Tu lâcheras enfin ce boulot. Pour devenir comédienne. Pour suivre ton rêve et vivre sur les planches. Et abandonner l'espace d'un instant ta vie insignifiante. La Célestine inintéressante. Pour être quelqu'un d'autre. Pour jouer. Faut croire que c'est ce que tu sais faire de mieux. « Je me promène. Il est trop tôt pour que je dorme alors je sors. D’ailleurs t’aurais pas une clope par hasard ? Juste par hasard, j’me rappelle pas qu’tu fumes mais des fois que ça t’sois venu avec les années. » « Non, ça n'est pas venu avec les années. » Au moins elle se souvient un peu de toi. Malgré le temps écoulé. « D’ailleurs tu vas bien depuis ? »  Mais visiblement elle ne se rappelle pas que tu n'aimes pas parler de toi. Ton histoire avec Raphaël et ce qu'elle a engendré y est pour quelque chose. Mais ça, tu ne veux pas en parler. Tu ne veux jamais en parler. C'est une partie de ta vie que tu tentes d'oublier. En vain. Mais tu continues d'essayer. Si les gens n'en savent rien, ils ne t'en parleront pas. S'ils n'en parlent pas, toi non plus. Donc cet épisode finira par s'éteindre avec le temps. Enfin, c'est ce que tu espères. Peut-être un peu naïvement. Quoi qu'il en soit, tu ne veux pas parler de toi. Tu décides d'ouvrir sur un autre sujet. Le seul que vous avez en commun avec la nuit que vous avez partagée. « Depuis la dernière fête à laquelle Louise m'a invité ? Oui, ne t'inquiète pas, ça n'a pas détruit ma vie. » Louise n'était pas ta meilleure amie. Sortir de sa vie ne t'as anéantie. Brisé le cœur. Ou entraîné des remords. Tu n'es même pas vraiment en colère par ses enfantillages. Son amitié ne devait pas être si importante à tes yeux. « Si elle n'a pas supporté ce qu'il s'est passé cette nuit là, c'est son problème. Pas le mien. » Tu avais presque oublié cette histoire avant de revoir Naïs. Tu aurais peut-être du lui donner des nouvelles. Au moins de temps en temps. C'est con de se perdre de vue pour ça. Pour une fille perfide, jalouse et égoïste. « J'imagine que tu la vois toujours. » Ça te semble presque évident. Ta plus jeune conquête semble être captivée, apprivoisée par Louise. « Qu'est ce que vous devenez toutes les deux ? »
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MessageSujet: Re: Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir.   Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyMer 26 Déc - 14:10

Revoir Célestine est une surprise. Une surprise agréable dans le sens où j’avais gardé un bon souvenir d’elle. D’un côté, qu’est ce qui aurait pu se passer entre nous pour que le souvenir soit mauvais ? Louise sûrement, et encore là je ne suis pas concernée. C’est vrai que je n’ai jamais revu Célestine après ça et que donc louise a du y mettre son grain de sel, mais dans ce cas je serais plutôt la personne à blâmer. Devrais-je m’excuser ? Je ne sais pas. C’est loin. Et Célestine paraît au-dessus de « ça ». « C'est un travail comme un autre tu sais. » J’hausse les épaules. Moi, j’aime travailler dans mon salon de tatouage. C’est pas crevant du tout. Je dessine et j’aime ça. Je rencontre des gens. Je suis amenée à discuter avec eux. C’est bien. C’est facile. Puis bien payé. Célestine ne doit juste pas avoir la même chance que moi. Celle d’avoir un métier qui plait. Un métier qu’on aime faire. Même si c’est pas la vocation visée, forcément. Je ne réponds rien. Le travail, elle n’a pas envie qu’on en parle. Je ne lancerais pas ce sujet. Je réponds juste à sa question. J’en profite pour demander une cigarette, autant faire d’une pierre deux coups et puis ça meublera le silence. Et si c’est non, et bien tant pis, je trouverais bien un distributeur. Et dans le pire des cas, j’attendrais demain. Je ne suis pas non plus au bord de la crise de nerfs. « Non, ça n'est pas venu avec les années. » Dommage. Enfin pour moi. Pour elle, je dirais tant mieux. Je réalise, c’est vrai que ça fait des années. Les débuts de ma relation avec Louise. J’ai un pincement au cœur rien que d’y repenser. Tout ça m’a semblé être une éternité, alors que tout au plus, c’était y’a trois ans. Trois ans de couple. Trois ans avec elle. Trois sans personne. Ou presque, parce que la fidelité n’était jamais respectée chez aucune de nous deux. C’est une autre histoire. Je pose juste une question. C’est mon tour et je n’ai pas envie que la conversation s’éteigne. Après tout, je l’ai attendu devant son restaurant, je veux au moins que notre temps de discussions égale celui passé à l’attendre. C’est un objectif con que j’ai du me fixer, ou même une exigence. Appelons ça comme on veut, le fait est qu’une de nous doit parler. D’elle de préférence. De questions du genre, qu’est-elle devenu depuis cette fameuse nuit ? Qu’a-t-elle fait ? Qui a-t-elle rencontré ? Des questions sur elle et non sur moi, après tout, je ne l’ai jamais vraiment connu ou même parler. C’est le moment de changer ça. « Depuis la dernière fête à laquelle Louise m'a invité ? Oui, ne t'inquiète pas, ça n'a pas détruit ma vie. » Oui, c’était là. Je souris à sa réponse. A croire qu’elle se fout d’avoir été en quelque sorte bannie par Louise. C’est bien. C’est ainsi qu’il faut agir. C’est ainsi que j’aimerais agir vis-à-vis d’elle. Mais Louise, c’est une histoire qui dépasse la fierté. Restons en à Celestine, et au fait que j’ai quelque part envie de m’excuser pour le comportement de mon ex. Après tout, c’était ma faute. « Si elle n'a pas supporté ce qu'il s'est passé cette nuit là, c'est son problème. Pas le mien. » Je me sens mal, tiraillée par l’envie de lui donner raison – parce qu’elle n’a pas tort – et celle de défendre mon ex, mon amour que je ne peux pas oublier. Plus que n’importe qui, je comprenais la jalousie de Louise. Moi-même, j’étais sujette à des excès de folie quand elle était avec quelqu’un d’autre. C’était pas une histoire d’amour, mais de possession. « J'imagine que tu la vois toujours. » Je relève la tête. L’envie de répondre : si seulement. « Qu'est ce que vous devenez toutes les deux ? » Ce qu’on devient ? Rien. J’ai envie de dire. Ce qu’on est devenu ? C’est autre chose. « A vrai dire, à l’heure d’aujourd’hui. Je n’ai pas parlé à Louise depuis six mois. Elle m’a jeté à la rue et s’est mise à m’éviter. Elle m’évite toujours d’ailleurs. » J’ajoute avant de reprendre. Je déglutis. J’ai des images qui reviennent. Putain, je dois penser à d’autres trucs. « Mais on a vécu trois ans ensemble. En tant que couple je veux dire. Mais c’est fini. Tu veux pas qu’on parle d’autre chose ? Louise est un sujet sensible chez moi. Je veux pas en parler. J’ai pas besoin d’en parler. » Oui, pas besoin. J’ai pas besoin d’elle, je l’ai réalisé. Pourtant j’y pense toujours, et ça me hantera sûrement un moment. « Je voulais juste m’excuser. C’est à cause de moi si tu as perdu tes amis. J'aurais pas du venir vers toi. Je suis désolée. » Oui, j’y pense c’est la moindre des choses. Je m’excuse parce qu’il le faut, elle le mérite. Son traitement était injuste. « Maintenant, j’suis comme qui dirait dans la même situation. Ca me manque pas. Enfin les autres me manquent pas. C’est juste que maintenant, je m’ennui plus souvent. » Oui, c’est ça. C’était des distractions les amis de Louise. Si il ne l’avait pas été, j’me serais promené dans cette rue plus tôt et j’aurais vu Célestine plus tôt.
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MessageSujet: Re: Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir.   Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyMer 26 Déc - 16:30



« A vrai dire, à l’heure d’aujourd’hui. Je n’ai pas parlé à Louise depuis six mois. » Un légère brise. Fine. Douce. Presque imperceptible. Et pourtant aussi puissante qu'une claque. Tes sourcils se haussent. Ton corps se réveille. La fatigue s'envole. Tes sens sont en alerte. Le couple Louise-Naïs n'existe plus ? La relation libre qui unissait les deux jeunes femme s'est éteinte ? Ça, tu ne l'aurais jamais imaginé. Elles étaient enchainées l'une à l'autre. Prisonnières d'une étrange relation. Chacune dépendait de l'autre. Même si, d'après ce qu'elles t'ont laissé voir, elles s'appliquait à jouer un rôle de '' je m'en foutiste ''. Comme si les sentiments de l'autre importaient peu. Tu n'as jamais compris à quoi rimait leur manège. Tu ne t'ai pas intéressé plus que ça à leur liaison à vrai dire. Elles avaient leurs vies. Et toi, la tienne à gérer. « Elle m’a jeté à la rue et s’est mise à m’éviter. Elle m’évite toujours d’ailleurs. » Typique de Louise. Cette garce ne changera jamais. Il était un temps où tu appréciais sa compagnie. Où sa personnalité ne t'irritait pas. Tu ne saisis pas ce qu'il y a bien pu se passer. Sûrement que tu ne la connaissais pas assez. Tu la survolais. Et ça te suffisait. C'est lorsque tu as commencé à gratter la surface que tout s'est effondré. « Mais on a vécu trois ans ensemble. En tant que couple je veux dire. Mais c’est fini. Tu veux pas qu’on parle d’autre chose ? Louise est un sujet sensible chez moi. Je veux pas en parler. J’ai pas besoin d’en parler. »  Tu comprends. Tu comprends horriblement bien. Raphaël. Tu n'as pas besoin d'en parler. Tes amis, ici, à Paris, ignorent son existence. Jamais, son prénom ne s'est extirpé de tes lèvres. De ton cœur. Pas même l'alcool ne t'a fait démêler la langue. Son souvenir, aussi lourd que le plomb, reste accroché. Blottit. Au fond de toi. A l'intérieur. Bien caché. Bien secret. Alors, tu n'insistes pas. Tu mets Louise de côté sans regret. « Je voulais juste m’excuser. C’est à cause de moi si tu as perdu tes amis. J'aurais pas du venir vers toi. Je suis désolée. » « C'est pas ta faute. J'ai pas besoin de cette bande de cons de toute façon. » Tu ne t'étais attaché à aucun d'eux. Les perdre du jour au lendemain ne t'as pas vraiment affecté. Ce groupe, ce clan, tu n'en faisais pas réellement partie. Ce sont les premiers que tu as rencontré en déménageant à la capitale. Tu arrivais de province, à peine rétablie de ton avortement douloureux. Décidée à ne plus t'accrocher à qui que ce soit. C'est dans cet état d'esprit, avec cette indifférence, que tu les as laissé entrer dans ta vie. Ils n'ont eu aucun mal à y sortir. « Maintenant, j’suis comme qui dirait dans la même situation. Ça me manque pas. Enfin les autres me manquent pas. C’est juste que maintenant, je m'ennuie plus souvent. » Ton bras s'enroule autour de son cou frêle. « Et moi je t'ai manqué quand même ? » Tu n'avais pas que la clique à Louise avec qui t'amuser. Avec tes collègues et tes camarades du cours Florent, sans compter le rythme infernal que t'impose la vie de fauchée, tu n'as pas eu le temps de t'ennuyer. Toujours occupée, toujours en mouvement, tu n'as pas vu les années défiler. C'est ça dont tu as besoin. De réduire le plus possible les moments calmes. Pour éviter de penser. De ressasser le passé. Pour ne pas laisser le fantôme de Raphaël te hanter. T'envahir. T'étouffer. « Tu sais que ta petite bouille de bébé à laisser un vide. » Ce n'est pas entièrement la vérité. Tu ne l'as certes jamais oublié. Mais, comme le reste de la bande à Louise, son absence ne t'as pas bouleversé. Pourtant c'est certainement celle avec qui tu étais le plus proche, la seule avec qui tu aurais aimé ne jamais perdre contact.
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MessageSujet: Re: Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir.   Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyMar 1 Jan - 17:48

C’est devenu presque comme une chanson qui après avoir longtemps été chanté et juste devenu impossible à entendre. Raconter comment Louise et moi, ça c’est fini. Brusquement, une énième crise de jalousie, une dispute comme il y'en avait déjà eu plusieurs puis un claquement de porte, et enfin des pleurs, de long sanglots qui ont duré au moins des moi pendant lesquel je n'ai fait que penser à elle.. Des pleurs qui ont beaucoup duré et qui sont désormais apaisé une fois le deuil de cette relation fait, Cependant, si au début en parler était apaisant, aujourd’hui c’est tout simplement douloureux. Comment pourrais-je avoir envie de parler du rejet dont j’ai été la victime ? De ce silence quand moi je ne demandais à genoux qu’à être pardonnée pour ma malhonnêteté, mes erreurs, tout ça quoi’ Nan, c’est une plaie que je peux pas ré-ouvrir pas même pour Celestine qui a pourtant été notre victime à Louise et moi. Louise, je l’enterre profondément, elle rejoint mes fantômes. Néanmoins, je me sens redevable envers Celestine. Je pense que si elle n’avait pas été prise dans notre jeu à Louise et moi, jamais elle ne serait retrouvée seule du jour au lendemain, du moins le type d’exclusion qu’elle a subit n’est pas juste et pour corriger ça, je n’ai que de plates excuses à offrir. « C'est pas ta faute. J'ai pas besoin de cette bande de cons de toute façon. » Je souris doucement, touchée par le fait qu’elle ne m’en tient pas responsable. « Si quand même un petit peu. Tu n’avais peut-être pas besoin d’eux mais ils auraient du te témoigner un peu plus de respect. C’est comme ça que ça marche quand on se dit « ami » et si je t’avais pas mêlé à mes histoires avec Louise … » Je me tais brusquement. Non, je n’ai pas envie de repenser à Louise et je pense devoir me fcaliser sur un autre sujet de conversation. Voyons, la pluie, la météo, les vaches, la ferme .. J’ai que l’embarras du choix non ? « Et moi je t'ai manqué quand même ? » Un frisson qui me parcoure l’échine au moment où elle glisse son bras autour de mon cou. On dirait deux vieilles amies qui s’retrouvent, alors que la vérité c’est que je n’ai jamais vraiment connu Celestine. Elle fait parti de ces gens qu’on rencontre furtivement, qui nous marque et qu’on prend plaisir à croiser au coin d’une rue. C’est pas une question facile qu’elle me pose là. Je ne l’ai pas oublié mais de là à dire que j’ai pensé à elle chaque jour que dieu faisait pendant deux ans, il y’a un pas. Que dis-je ? Un précipice. « Au début, je me suis beaucoup posé de questions sur ce que tu allais devenir ? Si tu allais bien ou si tu m’en voulais. Puis, j’ai eu d’autres questions en tête, d’autres soucis. » J’aurais pu mentir. Mais ça n’aurait pas été quelque chose qui se fait, j’ai bien trop de respect pour elle pour lui faire l’affront de lui sortir quelques mensonges du genre que j’ai pensé pendant tout ce temps alors que pas vraiment, temporairement dirons-nous. Non, je préfère de loin la vérité. Je mens bien assez sans qu’il y’ait besoin que cela devienne une nécessité. « Tu sais que ta petite bouille de bébé à laisser un vide. » Un sourire, un rire. J’essaie d’être touché par ce qu’elle me dit mais je n’y crois pas vraiment. Si les autres n’étaient rien pour elle, je ne vois pas en quoi je peux bien faire exception. « J’ai une bouille de bébé ? Moi ? » Je la questionne en riant à moitié, c’est bien la première fois que j’entends ça. Entendre que j’ai un visage de peste, c’est déjà fait mais là … Je me regarderais autrement dans un miroir dès maintenant. Son bras toujours au-dessus de mes épaules, nous prenons la marche. Histoire de ne pas rester congelé là sur le trottoir à rester plantée sans raison. « Dis moi ? Tu dois rentrer chez toi là ? Où tu as le temps pour aller boire un café ? Enfin un déca. Si on trouve un bar encore ouvert aussi. Enfin, on peut prendre un verre un autre jour aussi et je pourrais juste te raccompagner. Je fais rien là. » Je me risque à une question. Peut-être doit-elle rester une de ces rencontres du quotidien, ou peut-être je dois saisir la chance de pouvoir la connaître.
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MessageSujet: Re: Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir.   Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyDim 6 Jan - 17:28



« J’ai une bouille de bébé ? Moi ? » Ou était-ce le contraste avec le visage dur de Louise ? « Ouais, j'suis sûre que t'as encore tes dents de lait. » Son rire enfantin confirme tes pensées. Elle est à peine sortie de l'adolescence. Tu réalises que tu ne connais même pas son âge. Dix huit, dix neuf ? « Dis moi ? » Ses mots éclate ta bulle. Tu ne sauras probablement jamais. Tant pis. Elle est jeune. Tu te contenteras de ça. « Tu dois rentrer chez toi là ? Où tu as le temps pour aller boire un café ? Enfin un déca. Si on trouve un bar encore ouvert aussi. Enfin, on peut prendre un verre un autre jour aussi et je pourrais juste te raccompagner. Je fais rien là. »  Tu ne sais pas. Tu devrais rentrer chez toi. Dormir. Et reprendre ton quotidien demain. Le plus en forme possible. Mais dans combien de temps recroiseras-tu Naïs ? Prendre un verre un autre jour ? Si d'ici là, elle ne t'auras pas échappée une nouvelle fois. Est-ce que vous garderez contact ? Ou est-ce que vos chemins s'éloigneront encore ? Pour une fois. Pour une nuit. Tu pourrais bouleverser tes habitudes. Tu fais des exceptions pour Glawdys. Mais Glawdys c'est différent. Sa présence est reposante. Et pour Elysée aussi. Même si elle ne te laisse pas forcément tout le temps le choix. Depuis qu'elle s'est installée à Paris. Elle s'immisce dans ta vie. Elle y fait sa place. Force le passage. Sans vraiment te demander son avis. Et tu te laisses faire. Tu lui appartiens. Elle pourrait t'attendre devant chez toi ce soir. Elle serait capable d'avoir enfoncée ta porte pour s'assurer que tu sois bien rentrée. Pour cette nuit, tant pis. Tu la consacreras au hasard. Celui qui t'as déposé Naïs devant ton lieu de travail. « Ho le petit bébé ne vas pas à l'école demain matin ? » Par contre, toi, demain, tu as cours. Mais pour une fois, ça te semble tellement loin. Chaque soir, tu rentres, tu dors, tu te lèves. Le lendemain est vite arrivé. Ne laissant aucun instant à la fatigue de s'en aller. Cette nuit tu as l'impression d'avoir du temps devant toi.

« On va boire quelque chose. Il doit bien y avoir des bars ouvert à cette heure-ci. » C'est Paris quand même. Vous continuez. Sans vraiment savoir où aller. Tu fais pourtant ce chemin deux fois par jour. Tu devrais connaître. Il y a quelque chose qui cloche. « Naïs ... » Tu fais ce chemin deux fois par jour. « J'ai oublié mon vélo » Tu ne peux pas continuer sans lui. C'est ton seul moyen de locomotion. A pieds, tu mettrais trop de temps pour traverser le troisième arrondissement. Tu as le permis. Mais sans voiture, il ne te sert à rien. Le trajet est plus long en métro ou en bus. Ton vélo. C'est le fil conducteur de tes journées. « Faut y retourner, je suis désolée. »

Il est toujours là. Enchainé au réverbère. Ta main s'enfouit dans ton sac à main. A la recherche du contact métallique de tes clés. En vain. Tes opales se tournent vers le restaurant. Tu les as oublié aux vestiaires. Tu le vois. Ton trousseau de clés. Posé dans ton casier. Le cadenas qui emprisonne ton vélo. La serrure de ta porte d'entrée. De ton appartement. Ils ne s'ouvriront pas sans ce fichu trousseau de clés. Mais ce soir, tu n'étais pas la dernière à partir. Ce n'est pas toi qui était chargée de verrouiller les portes. Ce n'est pas à toi qu'on a confié les clés du restaurant ce soir. Tu souffles. Quelle merde. Tes prunelles se posent sur Naïs. « Je vais pouvoir te montrer l'endroit où je bosse. Viens avec moi. » Tu ne lui expliques rien. Pas tout de suite. Tu contournes le bâtiment. La pénombre envahit tes rétines. Les odeurs des poubelles capture tes narines. Tu accèdes enfin à l'arrière. Désormais tes pieds foulent le gravier. Les containers longent le mur. Tu les distingues à peine. La lumière est faible ici. Tes prunelles observent l'endroit. Deux fenêtres. Une porte. Trois possibilités. « Mes clés sont à l'intérieur. On va devoir rentrer par effraction. » Tu n'as pas le choix. Tu ne peux pas attendre demain soir pour les récupérer. Un frisson parcours ton épiderme. Entrer comme une voleuse. Sur ton lieu de travail. Voilà à quoi tu en es réduite. Tu t'accroupis. Tu cherches une grosse pierre. Capable de briser du verre. « Tu n'es pas obligée de rester. Tu peux m'attendre plus loin. Ou on se reverra une autre fois. Je comprendrais. »
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MessageSujet: Re: Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir.   Naïs ◭ C'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyMar 15 Jan - 20:48

« Ouais, j'suis sûre que t'as encore tes dents de lait. » Un sourire qui se trace sans que je ne trouve à répondre. Il est vrai que Célestine et moi avons quelque années d’écart et que contrairement à elle, je suis tout juste majeure. Sûr que j’ai du grandir depuis la dernière fois que je l’ai vu alors que c’était il n’y a pas si longtemps. Preuve que je dois être en pleine croissance encore. Je le montre pas et souris gentiment mais j’ai tendance à ne pas apprécier à être traitée comme une enfant. Louise avait cette manie, Diego aussi. Tout le monde autour de moi en fait, sauf que c’était à moitié assumé. On exigeait de moi d’être une adulte tout en ne me traitant pas comme telle. C’est chiant en fait les couples. Enfin, malgré ses taquineries Célestine ne m’envoie pas au lit elle’ Et tant mieux, j’aimerais profiter de la soirée pour savoir ce qu’elle est devenue. Des fois qu’elle ait connu maintes aventures à m’en faire pâlir de jalousie depuis la dernière fois que l’on a été ensemble. Je propose qu’on passe un moment autour d’un verre, rien de bien méchant. Je pourrais même me contenter de juste la raccompagner. J’ai pas non plus planifié toute ma soirée. « Ho le petit bébé ne vas pas à l'école demain matin ? » Là voilà qui recommence avec ça. J’en affiche une moue blasée quoique pas très convaincante puisqu’au final je préfère m’en amuser. « Si, pourquoi ? Tu as peur que je me fasse gronder par la maîtresse. T’inquiète, je lui offrirais une pomme. » Je réponds plutôt sarcastique, ou du moins sur une note d’humour. A vrai dire, on s’en moque un peu de mon couvre-feu, qu’elle dise oui ou non, je n’irais pas compter les moutons dans l’heure. « Demain j’ai une petite journée, je peux traîner dehors encore un peu. »

« On va boire quelque chose. Il doit bien y avoir des bars ouvert à cette heure-ci. » Contente qu’elle accepte, je lui fais alors signe de s’avancer et nous marchons côté à côté vers le premier troquet ouvert qui se pointera sur notre chemin. Je ne suis pas vraiment pointilleuse quant à l’établissement, même si j’avoue qu’un petit tabac ouvert me ferait plaisir. « Naïs ... » Je m’arrête après elle, ça a l’air grave. « J'ai oublié mon vélo » Je me retiens de rire, c’est qu’un vélo et il sera toujours au même endroit demain, sauf que je remarque de la voix de Célestine quelque chose de grave. Je ne dis rien, j’attends qu’elle poursuive. « Faut y retourner, je suis désolée. » J’hausse les épaules, c’est pas comme si j’étais pressée alors allons le chercher ce vélo.

Nous revenons sur nos pas, près du dit vélo, sauf que quelque chose cloche encore. Je garde les yeux rivés sur Célestine sans rien dire. On va dire qu’elle dirige les opérations, j’attends la suite. « Je vais pouvoir te montrer l'endroit où je bosse. Viens avec moi. » Je la suis à travers une ruelle puante et déserte. D’un côté, à l’odeur on comprend pourquoi y’a pas un chat. Je garde les mains dans les poches. Je suis sûre que si un client devait passer par derrière pour entrer dans le restaurant, le chiffre d’affaire ne serait pas énorme. Mais je ne dis rien, elle a l’air inquiète et je ne me sens pas de dire de la rassurer parce que je ne pige pas tout ce qui se passe et que quand je ne sais pas, je la ferme. « Mes clés sont à l'intérieur. On va devoir rentrer par effraction. » Ah bah voilà. Quoique, je veux bien l’accueillir à la maison pour la nuit si c’est que ça, sauf que j’habite pas vraiment la porte à coté. A se demander ce que je fous là. « Tu n'es pas obligée de rester. Tu peux m'attendre plus loin. Ou on se reverra une autre fois. Je comprendrais. » Visiblement, j’ai pas trop l’air terrifiée par l’idée d’entrer par effraction dans le restaurant puisque je me contente d’hausser les épaules tout en regardant Célestine s’accroupir. Je pige pas de suite ce qu’elle fait mais c’est pas comme ça qu’on entre par effraction. La débutante, j’ai peut-être que 19 ans, mais y’a des trucs où je suis plus expérimenté. « Je peux savoir ce que tu fou par terre. C’est crade, relève toi. » Après une légère hésitation parce que quand même il fait froid, je sors mes mains de mes poches. « T’as jamais appris à crocheter une serrure toi ? Regarde le bébé t’apprendre. » Je parais amusée ? Oui, la situation m’amuse et vu depuis le temps que je n’ai pas fait ça, la situation m’excite même. De mes cheveux j’en retire une petite pince qui fera l’affaire. On verra si j’ai toujours le tour de main depuis le centre de redressement. Il n’y a pas de raison de tout façon. « Le système d’alarme, y’en a un ? Ou c’est le genre de boite que ça arrange de se faire cambrioler pour avoir le fric de l’assurance ? » Je demande, j’espère que si ça se déclenche elle a au moins prévu le coup. Mon épingle dans la serrure et le tour de main qui va avec ont rapidement raison de la serrure. La porte s’ouvre et j’entre à l’intérieur, suivie de Célestine. Je la suis, ne connaissant pas vraiment l’endroit. « Et bah ? Ca a plus de gueule que le McDo. » Je dis en regardant tout autour de moi. C’est propre, contrairement aux cuisines du McDo où je travaillais avant. Je laisse Célestine prendre ses clés, et fouineuse comme je suis-je me prend à fouiller quelques casiers pendant ce temps là. J’en ouvre un sans que la serrure ne se montre difficile avec moi. A l’intérieur : pas grand-chose, une bouteille de vodka à moitié pleine. Et bah tu vois qu’on trouve sur des trésors. Je la saisis avant de refermer le tout ni vu ni connu. « On sort ? J’ai trouvé de quoi nous tenir chaud sur la route en plus. » Je montre la bouteille, sourire aux lèvres.
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