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 entendre ton rire comme on entend la mer s'arrêter, repartir en arrière Ҩ pv erwen

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MessageSujet: entendre ton rire comme on entend la mer s'arrêter, repartir en arrière Ҩ pv erwen   entendre ton rire comme on entend la mer s'arrêter, repartir en arrière Ҩ pv erwen EmptyMer 15 Fév - 15:36


La radio fredonne doucement un tube que tu affectionnes tout particulièrement alors que tes lèvres crachent les volutes de ta Winston. Tes doigts glissent dans tes cheveux, si lentement que tu sembles presque serein. Tes yeux se dirigent vers la vitre de l’atelier et tu laisses échapper un léger soupire. Les hommes évoluant au delà ne sont plus que des figurants diaphanes, aussi transparent que du verre et lorsque leurs regards t’effleurent d’une caresse, tu as presque l’impression qu’ils ne touchent que du vide. Ils ont perdu tout l’intérêt qu’ils avaient jadis à tes yeux et soudainement, tu as l’affreuse sensation d’avoir pris au moins dix ans. On est le seize février deux milles douze, lendemain d’une période difficile et temps merdique sur Paris. Au final, peu importe les températures, elles te semblent bien plus douce qu’à Edinburgh. Tu as atterris depuis quelques heures à peine, il est quinze heure vingt. Tu portes à nouveau la winston à tes lèvres, trouvant la paix à coup de dose de nicotine. Tu termines de griffonner le rough de ta prochaine création et tu retrouves face à un choix aussi complexe que stupide, l’crayon rouge ou l’crayon bleu ? Un coup de chaleur ou de douceur ? Tu soupires à bout de nerf et tire rapidement sur la clope, serrant légèrement la mâchoire. Dans un sens, ce choix là, c’est un peu comme celui de ton cœur. Julian et Erwen, de la douceur à l’état pure face à une certaine violence. Une histoire passé, douce, regretté et une autre ardemment désiré, brisé alors qu’elle débutait à peine. Ton cœur se balance doucement au creux de ta poitrine et tu tentes d’ignorer ses recommandations, tu n’es plus sur d’avoir assez de courage pour tenter le diable sans savoir ce qui se trouve au bout. Pourtant, aimer à nouveau Erwen, embrasser ses lèvres avec la même douceur que tu avais autrefois te semble être une option convaincante, presque merveilleuse. Alors pourquoi as-tu aussi peur de te lancer dans l’aventure ? Pourquoi refuses-tu de te laisser aller, yeux fermer ? Peux être parce qu’il y a toujours ce même prénom qui joue avec ton cœur. Tu n’as jamais autant détesté Julian qu’en ce moment même. Tu voudrais tellement le tenir responsable du doute qui plane au dessus ta vie sentimentale, seulement, tu le sais bien. Rien n’est de sa faute. C’est juste toi, toi et ce foutue rythme qui tape contre ton torse. Tu poses tes crayons sur la table et te lèves, étirant tes muscles endoloris. Il y a néanmoins bien une chose dont tu es persuadé, c’est qu’Erwen te manque et que tu donnerais n’importe quoi pour entendre sa voix après cette semaine catastrophique. Tu écrases le cadavre de ta winston dans le cendrier et lève les yeux vers la porte lorsque tu l’entends s’ouvrir. Tu te prépares à accueillir un parfait inconnu à la recherche de curiosité et t’étonnes, doucement. En règle générale, s’il n’est pas déjà là à cette heure-ci, c’est qu’il ne vient pas. Alors pourquoi ? Tu fouilles dans ton esprit et te souviens du message que tu lui as envoyé à ton arrivé à l’aéroport et t’approches de lui, souriant légèrement. « hé, babe. Tu vas bien ? » T’as envie de le serrer contre toi, seulement, après le flot de révélation que tu lui as fais il n’y a même pas deux jours, tu n’es pas franchement sur que ce soit de circonstance. Alors tu poses seulement tes yeux, sur lui, sentant ton cœur accélérés. Si tu n’es pas sur que tes sentiments soient aussi fort que ceux que tu ressens pour julian, il y a bel et bien une vérité que tu ne peux démentir : erwen et toi, ce n’est pas que du passé.
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MessageSujet: Re: entendre ton rire comme on entend la mer s'arrêter, repartir en arrière Ҩ pv erwen   entendre ton rire comme on entend la mer s'arrêter, repartir en arrière Ҩ pv erwen EmptyLun 20 Fév - 2:22




Les yeux fixés sur le plafond, mes pensées divaguent doucement. L'image de son sourire me hante alors que je m'étais enfin persuadé qu'il était temps que j'oublie notre histoire passée. Cette époque révolue où je ne vivais que pour sentir ses bras se refermer sur moi. Pour sentir ses lèvres parcourir mon corps qui ne désirait que lui. Je frissonne doucement tandis que ces sensations me reviennent doucement en mémoire. Ce sont les images, les sons, les odeurs qui s'insinuent en moi. Ce sont ses je t'aime qui me faisaient vibrer. Ses caresses qui me faisaient chavirer. Je me tourne dans le lit, me retrouvant face à Celestin encore endormi. Je ne peux réprimer un sourire attendri. Comme j'aimerais être amoureux de lui comme je le suis de Cheschire. Comme j'aimerais qu'il me fasse oublier ce douloureux pincement au cœur que je sais qu'il est avec Julian ou n'importe qui autre que moi.
Mon portable vibre sur la table de nuit et je l'attrape nonchalamment, regardant avec curiosité qui m'envoie un texto aussi tôt. Cheschire. Il est revenu. Je sens un sourire s'afficher sur mon visage sans même que je ne le contrôle réellement. Réalisant qu'il en est la cause, je ne peux m'empêcher de soupirer, fixant le sms, le regard vide. Comment puis-je l'aimer autant ? Pourquoi ne pas l'avoir oublier ? Je repose le portable sans y répondre, ressassant les révélations faites il y a quelques jours.
Je ne sais pas réellement quelle information est la plus importante. Son père, son enfant, où son cœur qui semble si incertain. Tant de pensées se sont bousculées dans mon cerveau depuis. La peur que notre relation puisse changer et l'amour que je lui porte bousculant toute probabilité d'abandon. Bordel … Je déteste quand tout devient si compliquer. J'aimerais pourvoir tout résoudre avec les mathématiques, au moins, dans ce domaine, il existe des réponses certaines. Ce ne sont pas de simples suppositions impossibles à démontrer …
Je soupire légèrement avant que ma bouche ne vienne se déposer sur la joue de Celestin afin de lui faire un léger baiser. Je me lève ensuite silencieusement, me dirigeant vers la salle de bain.

Mon appareil photo à la main, je parcours les rues de paris sous le soleil à peine levé. Je pense à lui. A ce qu'il fait. A ce qu'il pense. Est-ce que je lui ai manqué ? Est-ce qu'il a envi de me voir ? Je mitraille les rues parisiennes, captant ces petits instants de bonheur qui n'ont de grâce que dans les photographies et les souvenirs. Je pourrais aller au studio … Voir s'il est rentré … Bordel, qu'est ce que je suis faible … J'avance lentement vers le studio, continuant à prendre en photo les visions qui m'intéressent. J'aimerais qu'il arrête de faire battre mon cœur aussi rapidement. Qu'il arrête de me rendre si jaloux. Tout serait tellement plus simple …

Je pousse finalement la porte du studio. C'est ouvert, et vu l'heure, ce n'est surement pas Morgan. Et le voilà, debarquant, toujours aussi beau. hé, babe. Tu vas bien ? » J'esquisse un sourire alors que je m'attends à ce qu'il me prenne dans ses bras. Comme d'habitude. Mais non. Je sens son regard sur moi, mais ses bras ne vienne pas m'entourer. Je viens alors tendrement me blottir contre lui. Je ne veux pas que ça change. Je ne veux pas le perdre. Comment pourrais-je continuer à vivre sans celui qui me raccroche depuis tant d'années à la vie. Mon moyen de survit. Je lui murmure doucement contre son oreille « ça va … » Pas vraiment bavard. Pour changer. « Tu m'as manqué Cheschire … » Je frissonne légèrement de le sentir de nouveau contre moi. De sentir son odeur qui m'enivre toujours autant.

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