mais pourquoi tu traînais là ? t'avais horreur des lieux touristiques, et t'étais venu dans le pire des coins, j'ai nommé la tour Eiffel. t'essayais de te frayer un chemin entre tout c'beau monde, clopin-clopant. t'avais trop bu, t'empestais certainement à des kilomètres. mais tu n'faisais que respecter la tradition qui est : se mettre une race pour le nouvel an. c'bien connu. bon ok t'étais complètement seul et désespéré en fait. t'avais pas vu l'temps passer et tu t'étais mal démerder cette fois pour squatter un truc en dernière minute. même vadim était parti. bref c'est la grosse merde, il pleut, il doit faire pas plus d'cinque degrés et t'as pas de parapluie, juste une capuche pas imperméable quoi. les visages défilent, des tonnes de visages. souriants, tous. des p'tits, gros, ronds, allongés, ridés, des visages de pékinois, de portugais. et au milieu d'ça tu vois le visage que tu t'attendais à voir le moins. winston. il était avec... des gens que tu n'connaissais pas. ou alors tu ne te souvenais pas d'eux parce qu'après tout t'oubliais vite les visages, même inconsciemment t'étais un connard. et comme la vraie gonzesse que tu pouvais être parfois, tu te défiles, tu fais tout pour qu'il ne remarque ta présence. tu glisses tes mains dans ton anorak et te barres. s'il y avait winston ici, y avait très certainement d'autres connaissances. nan ce soir tu serais pas seul pour le nouvel an, hors de question pour le fêtard que t'étais.

Ella lâcha un petit soupire en lisant la texto de Camel dans la journée, en réalité elle avait prévu une petite soirée tranquille en compagnie de son fils. Malheureusement elle était incapable de lui dire non, elle appela son père pour lui confier le petit pour la nuit et sans aucun doute pour le lendemain. Elle ne savait pas réellement ce qui allait se passer ce soir alors elle opta pour une petite robe rouge sous une paire de collant transparent noire. Elle enfila ses talons, son manteau et son bonnet et fit en sorte de ressembler à quelques choses de différent d’une petite fille. Elle ondula ses cheveux rapidement et une fois l’heure venu prit un taxi jusqu’à la Tour Eiffel, comme toujours elle était en retard et elle espérait que son ami soit toujours dans le coin. Il faisait assez froid ce soir et à son plus grand regret la pluie tomba sur son visage à la seconde ou elle sorti du taxi, lâchant un soupire elle parcourut les quelques pas qui la séparaient du groupe qu’elle devait rejoindre « Bonsoir » elle fut immédiatement rassurée en voyant le visage de Saad, d’Ana et de la dernière des Al-Kâtib, mais il y avait d’autres personnes qu’elle ne connaissait pas réellement alors elle décida de se présenter assez poliment « Ella » après un bref sourire à tout le monde elle remarqua assez rapidement l’état de son meilleur ami qui semblait un fois de plus être parti dans des sommets. Elle tourna la tête vers Ana en soufflant d’une petite voix douce « Qu’est-ce que j’ai manqué ? Ils … ont bu non ? » ce n’était pas au fond si étonnant, elle avait d’ailleurs dans l’idée de se laisser aller un peu ce soir et de boire peut être quelques choses pour une fois. Elle jeta un rapidement regard à la foule réalisant que son petit ami n’étant pas encore arrivé. Une drôle d’ambiance régner ici mais la jeune femme avait juste envie de profiter de cette soirée maintenant qu’elle était ici, elle préfère réellement profiter de faire les choses qu’elle ne faisait pas d’habitude, au diable les principe et la maladie.

T’es vraiment dans ton monde. Tu captes même pas ce qu’il se passe autour, et tu te mets à danser tout seul. Putain ce que t’es def. Et le joint que tu viens de t’allumer t’aide pas à aller mieux. T’écoutes même plus la conversation entre les gens, tu planes. Et t’es heureux, sans trop savoir pourquoi. Tellement heureux que tu vas vers ta soi-disant sœur et que tu lui tends ton joint. « T’en veux ? » T’attends pas tellement sa réponse. En fait, tu lui donnes pas le temps de répondre. Parce que tu t’es emparé de ses lèvres, sans lui demander son autorisation. Puis t’exploses de rire. Ouah, ce que t’es haut, là. « Voilà, à partir de maintenant, on peut être frère et sœur ! Parce que c’est le truc que j’ai eu envie de faire quand j’t’ai vu débarquer ! » Tu réfléchis quelques secondes, sans bouger. T’as l’air d’une statue. Et tout en gardant ta position, tes lèvres se mettent lentement à se mouvoir. « Ca fait de moi un mec incestueux ? C’est la deuxième fois que j’embrasse une de mes sœurs… ». Encore une fois, t’attends pas de réponses, et tu paniques. Il est où ton Winnie ? Tu cherches à droite. Puis à gauche. Tu commences à faire le tour du groupe pour regarder si ton meilleur pote fait pas partie des gens encore présents dans le groupe. T’as l’air d’un fou à fixer les gens comme ça. Et c’est en passant devant Ana que tu vois Winston derrière, en train de se faire chauffer par celui qui croyait que tu sortais avec. Un bisou dans le coup, sur la mâchoire, et le mec se barre. What ? On joue pas avec ton Winnie ! Tu cours le rejoindre et le prends dans tes bras. « Pourquoi il t’allume comme ça lui ?! » Et sans réfléchir – pour changer – tu finis par l’embrasser. Comment perturber le pauvre garçon ? « C’est pas minuit mais tu mérites ! Comme ça, il t’a pas allumé pour rien l’autre ! Vas y, viens on retourne avec les autres ! » Tu le prends par la main et reviens vers le groupe, en gardant Winnie près de toi.

Spoiler:

"hé, tu sais que tu m'as manqué ?" hein ? que ? quoi ? comment ? je déconnecte de la réalité. "tu t'es pas cassé à cause de moi dis ?" camel, qu'est-ce que tu nous fais là ? si c'est un peu de ta faute, et de la mienne aussi. beaucoup. fallait que je m'améliore, pour toi. "tu m'a manqué...ah, je te l'ai déjà dis ? ouai, donc te toucher m'a manqué" j'ai limite des étoiles plein les yeux. pour une raison que j'ignore, je suis assez à l'ouest pour y croire encore. peu importe mes enfantillages avec morgan. je le laisse faire. je frissonne même. erf. « Pourquoi il t’allume comme ça lui ?! » hein ? que ? quoi ? comment ? camel n'est plus là. c'est kyky qui me ramène vers le groupe avec un cadeau au passage. j'en perdrai presque ma tête je crois. « C’est pas minuit mais tu mérites ! Comme ça, il t’a pas allumé pour rien l’autre ! Vas y, viens on retourne avec les autres ! » je crois que ça en fait beaucoup pour ce soir. beaucoup beaucoup d'émotions. trop d'émotions. alors que je commence à être ailleurs. c'en est assez pour que je craque. je remarque un costume de lapin qui traine sur une rambarde et sérieusement je suis la dernière personne sur terre qui va se demander pourquoi ou comment. ni une ni deux, je l'enfile par dessus mes vêtements trempés. nous ne sommes plus à ça près maintenant. je dois être sacrément classe n'empêche. par la suite, je perds le groupe des yeux. merde. je tombe nez à nez avec un blond. ou une blonde. j'ai les idées très confuses. je plane comme jamais. comme quoi, kyky, il refourgue jamais de la merde. bref. je m'approche de la tignasse blonde, grand sourire aux lèvres. « alice ? aliiiiiiiiiiice. » je tombe littéralement dans les bras de ce que je crois être la jolie blonde d'alice au pays des merveilles. ouais, une blonde, donc une fille. ne cherchez pas à comprendre. « tu me rends toute chose alice, si tu savais. » je suis vraiment ailleurs, ma parole.
(il s'agit donc de Derp, hein)

« Qu’est-ce que j’ai manqué ? Ils … ont bu non ? » Je sursaute. Parce que je n'avais même pas remarqué, avec toute l'agitation autour de moi, qu'Ella était arrivée dans le groupe. Je la regarde, comme si elle venait de dire une connerie monumentale. Et à vrai dire, c'est pas tout à fait faux. Comme si on voyait pas qu'ils sont tous super déchirés et qu'ils ont déjà plusieurs verres derrière eux ! « Pas qu'un peu... Mais rassure-toi, t'as juste loupé une légère altercation entre Camel et Cassandre, je crois. » dis-je, comme si je n'étais pas concernée par la première partie de mes paroles. J'ai déjà commencé à boire il y a plusieurs heures, à vrai dire et je le vis plutôt bien. Je suis juste moins extravagante que les autres alcoolisée. « Tu cherches quelqu'un ? » que je lui demande lorsque je vois qu'elle regarde la foule avec un peu d'insistance. Toujours accrochée à la main de Saad, je suis spectatrice de tout ce qu'il se passe autour de moi et un peu dans un autre monde, concernée par rien. Et puis, je sens contre moi le corps de quelqu'un. Je me retourne, quelque peu désarçonnée par la situation lorsque je vois Louve, à moitié à poil. J'avais même pas remarqué, trop absorbée par des pensées extérieures. « Oulah.. Louve, ça va ? » Je comprends pas du tout ce qu'elle vient de faire, pourquoi elle est nue ? Pourquoi elle est venue se coller à moi ? Je la prends par le bras, lui fait faire quelques pas en arrière et la secoue légèrement avant de lui donner deux baffes afin de la "réveiller". « Louve, rhabille-toi ! Tu vas tomber malade, il pleut ! » C'était la bonne action de la journée, faut croire. Je réalise ensuite que ses vêtements sont sous la flotte et sur la flotte... Par terre, en somme. Je soupire, quitte mon manteau et insiste pour qu'elle le mette, parce que sinon, elle va mourir de froid...

Spoiler:

Il pleut. T'aimes pas la pluie. T'aimes pas les fin d'années. T'aimes pas les inconnus. T'aimes pas la musique trop forte. T'aimes pas l'alcool. Tu ne t'aimes pas. T'es complètement paumée, au milieu de cette foule. Il se passe beaucoup trop de choses pour que tu puisses suivre quoi que ce soit. Tu regardes un peu partout, puis tu vois quelque chose que tu aurais aimé ne jamais voir. Une fille à moitié nue se frottant contre ta petite soeur. Ta petite soeur à toi, oui. En plissant les yeux, tu remarques en plus que ce n'est pas n'importe qui. L'ex de Simon. Une personne que tu peut tout sauf aimer. Tu n'en reviens pas. Sans vraiment réflechir, tu marches tant bien que mal jusqu'à elles, abandonnant ton compagnon. « ÇA VA, JE TE DÉRANGE PAS TROP ? T'AS PAS UN PEU L'IMPRESSION DE RESSEMBLER A UNE BROUTEUSE DE MINOU ? » tu parles fort. Tu parles fort pour que ta voix soit par dessus la musique, et aussi parce que t'es bourrée. Tu secoues la tête, comme désespérée. Et complètement choquée. « LES FOUFOUNES C'EST LE MAL ANAËLLE, LES FOUFOUNES C'EST LE MAL !» Toi, folle ? Non. « Ne t'avises plus jamais de recommencer, tu m'entends ? » dis- tu finalement. Puis tu te retourne afin de partir. Tu ne te sens pas très bien. Et tu tombes nez à nez sur Kyhan et Winston qui s'embrassent. T'as envie de vomir. Tu ne remarques même pas que la musique c'est arrêté, et qu'une folle est en train de parler. T'aurais bien aimé halluciné, mais ce n'est pas le cas. Tes yeux s’écarquillent. L'alcool fait que tu n'es plus maître de tes réactions. Tu pinces alors le nez de Winston. « Si je t'empêche de respirer par le nez, tu dois pouvoir le faire par le trou du cul, non ? il doit être assez large maintenant. »

hé alleeeeeeeez, l'alcool t'as réchauffé. ces messieurs ne t'ont certainement pas remarqué ou on juste pris peur. il pleut, mais putain t'as carrément chaud. une idée donnée par monsieur alcool te parcourt l'esprit. CONCOURS DE T-SHIRTS MOUILLES LES GENS. tu regardes Andrea, tu lui fais un vilain sourire puant l'alcool. et tu enlèves ta veste, sous laquelle se trouve un joli T-Shirt blanc. en-dessous encore, t'a mis ton soutif rose fuschia, mais c'était pas censé se voir. maintenant que t'as enlevé c'te veste, c'est sûr, ça se voit. t'enlèves aussi tes chaussures, tu sais pas pourquoi, t'as envie d'aller courir sous la pluie. puis voilà, tu te mets au milieu des gens, comme une pauvre imbécile finie, et tu te plantes là, comme une gamine, la bouche ouverte, en quête de gouttes. tes cheveux sont déjà bien mouillés, tu vas attraper la crève, mais tu t'en branles carrément. ton état est pas normal, tu vois carrément un mec en lapin. tu ris fort, t'aimes bien rire. t'observes les gens éberlués découvrir petit à petit ton joli soutif. ça y est, c'est assez trempé pour que t'es la crève. tu ris, tu ris tellement fort. t'es pas dans ton état normal. tu sais même plus si t'as pris quelque chose ou non. mais tu t'en branles, qu'est-ce que tu t'en branles, t'es bien là, trempée de la tête aux pieds.

Spoiler:

« - Merci, tu me sauves la vie! » Rien que ça ? Je vais finir par avoir les chevilles qui enflent. Je me sens fière d'être aussi prévoyante. J'ai le sourire assorti à ma pensé. « - Tu dois rejoindre qui toi, déjà? » Je vais finir rouge pivoine et pas forcément à cause de l'alcool. Comment dire. C'est délicat. Je n'ai fait qu'aborder le sujet avec Héloïse. « Un ami... » Oui. Techniquement, nous ne sommes plus que ça. J'ai beau avoir bu quelques verres de trop, je sais désormais que je dois l'attendre. C'est mon tour. Je suis capable de lui dire oui. Un peu en retard, mais il faut que je le lui fasse comprendre. « Tu dois peut être voir qui c'est. La grande vedette du moment à la radio, on le croise parfois à la télé. Enfin un ami, quoi. » Je ne sais quelle mouche me pique sur l'instant, mais une fois arrivée au niveau de la Tour Eiffel, je colle mon sac dans les bras de ma belle sœur et je me retrouve debout sur un banc. « I'm singin' in the rain, just singin' in the rain. What a glorious feeling I'm happy again. » À tue-tête dans la rue. Peu importe les passants. Je descends du banc et attrape le bras du premier venu, enfin du type sur lequel j'ai du me rattraper afin de ne pas finir étalée sur les pavés comme un mollusque. « T'es mignon toi, tu m'accordes une danse ? » Ni une, ni deux, je l'embarque dans mon délire alcoolisé. « I'm laughing at clouds so dark up above, the sun's in my heart and I'm ready for love... for love... »

Le p'tit vient à peine de se réveiller que j'lui enfile déjà sa parka et lui mets la capuche sur la tête. Il est tard quand on part de l'appart. Il pleut, mais c'est pas grave, Alban kiff la pluie. Je me dépêche pour arriver avant minuit sur le champ d'mars. Comme je l'pensais, je ne suis pas du tout le seul à avoir eu l'idée d'aller là bas à cette heure ci. Prendre le métro, même pas la peine. Alors je marche vite, je cours, tout en faisant attention à ne pas m'casser la gueule à cause de cette putain de pluie qui tombe en masse. La musique et le bruit que les gens font s'entend de loin, ça veut dire que nous arrivons. Je commence à apercevoir la foule, les lumières, puis la dame de fer. J'entre dans la masse. Il pleut toujours averse, mais c'est pas trois gouttes d'eaux qui vont nous arrêter. J'ai mis le p'tit sur mes épaules pour qu'il voit mieux, même s'il s'en contre fout. J'essaye d'avancer toujours entre les gens. Je m'cogne à des mecs bourrés et des femmes trempées. J'arrive enfin vers un endroit à peu près à l'abri grâce aux arbres. Je descends Alban dans mes bras. Il sourit, alors je souris. Son premier, premier de l'an, au pied de la tour Eiffel, ce prestige. Il commence à hurler parce qu'il est content, ouais ce gamin est tout à fait normal. 'Fin il n'a que neuf mois, faut lui pardonner. Il a l'air tout excité, il regarde dans tout les sens. Et dans ses hurlements on peut même entendre qu'il cri « chachachacha » Ok. Je vois qu'il voit un chat. Un petit chaton roux. Je lui demande alors niaisement -comme on parle à un bébé quoi- s'il veut aller voir ce chat, et il commence alors à gigoter, même si je suis certain qu'il n'a rien compris à ce que je venais de lui dire. Arrivé près de ce chaton, il commence à hurler encore plus, mais le proprio du chat n'a pas l'air de remarquer quoi que ce soit. Je prends alors le chat dans un autre bras et je m'écarte un peu. En quelques secondes une dizaine de personnes sont venues se mettre devant moi, et je m'éloigne de plus en plus du mec qui avait le chaton. Alban se met à pleurer en croisant les bras pour éloigner le chaton. Souvent j'oublie que c'est un gamin qui ne comprend rien. C'est pour ça que subitement j'lui dis qu'on irait le donner au resto chinois le plus proche.

Spoiler:

T'y vas parce qu'on te l'a demandé. Sinon, tu serais restée à la maison avec Rose. Pourvu qu'elle te rejoigne plus tard. Tu enfiles ta plus belle tenue : une jupe crayon cuir, et une chemise jean. Tu te fais un joli chignon, et tu te mets des jolis talons. Tu te maquilles un peu, en élégante fille que tu es, et puis tu sors, après avoir plaqué deux bisous bien baveux à ta sœur. Ton « mec actuel » si tu peux l'appeler comme ça arrive trois plombs en retard, comme d'habitude. En réalité, c'est toi qui lui a demandé. Tu voulais y aller à la Tour, mais pas seule. Et tu voulais profiter d'un petit moment avec ton amoureux. Tu parles, il s'en branle de toi, tout comme les autres. Mais ma pauvre chérie, c'est toi qui a pris son numéro après avoir coucher avec lui. Tu ne peux que t'en vouloir. Alors vous sortez à peu près ensemble, chu sûre qu'il compte te plaquer ce soir. T'y vas sans rechigner, tu lui reproches pas son retard, il fait que de te tripoter. Tu fais comme si ça te dérangeais pas, tu t'en fous pas mais voilà, t'y peux rien. Tu souris avant de recevoir un vieux baiser et tu y es, au Trocadéro. C'est bondé, y a plein de gens. Trop de gens. A peine que tes yeux quittent ton pseudo-mec, il part choper des nénéttes. Allez, ressaisis-toi, tu te répètes.

Tu sursautes, bêtement. Tu sursautes parce qu'un imbécile de première dont tu ne connais absolument pas le nom t'aborde comme ça. Tu vois la fille là-bas là ? C'est Lisa-Rose. Une brouteuse de première. Elle te fixe depuis tout à l'heure, fait gaffe à ta jolie p'tite minette. A peine t'as dit "quoi?" qu'il disparaît ce couillon. Tu ris d'abord, tu trouves ça drôle, et puis plus tu regardes la dénommée Lisa-Rose, plus tu trouves son regard étrange. Tu vas la voir, t'aimes pas trop ça, même si ça te dérange pas. Excusez-moi, bonsoir mademoiselle. Un inconnu m'a abordé et m'a... Enfin bref, en quelque sorte m'a sorti des rumeurs à votre sujet. Soit-disant que vous étiez attirée par moi. Il se trompe n'est-ce pas? t'as pas l'air conne pauvre Gainsbourg.

défi action/vérité:

Camel s'est arrêté deux secondes dans son pétage de câble pour me sourire et me demander comment ça va. J'ai sourit, j'suis trop fier, rien que ma présence le fait sourire. Ouais j'ai plus les idées trop claires, de toutes façons j'suis pas là pour philosopher. Alors j'bois, j'bois comme un trou histoire de bien être bourré et plus vite que ça nom d'un chien ! L'alcool commence à faire ses effets, et là j'vois un putain de lapin qui colle un gars. Ou une meuf j'sais pas trop. Enfait le lapin l'appelle alice donc ça doit être une meuf. Je croise une autre fille que j'connais pas, et qu'as un serre tête avec des oreilles de chats. Et là ça fait tilt dans ma tête. Bordel, je suis pas Vadim, je suis le chat du cheshire ! J'lui pique son serre tête, j'lui roule une pelle pour la remercier. Je glisse la chose sur ma tête et là je suis réellement un chat. C'est magnifique, j'me sens réellement moi pour la première fois de ma vie. « Miaou ! » Tain comment j'sais trop bien parler le chat ! J'me rapproche de la belle Alice ( qui est en fait Derp ) parce que franchement elle est trop bonne. J'regarde le lapin droit dans les yeux et j'lui fait « Moi aussi elle me rend toute chose, ça te dit qu'on partage ? Entre gens du pays des merveilles on est comme des frères mec ! » De toutes façon s'il la partage pas, moi j'la fout sur mon épaule en sac à patate et j'me barre avec !

Je me pince les lévres pour ne pas dire le mot de trop. La pluie est agaçante, la foule également et Diego, il n'arrêtera jamais de me mettre sur les nerfs. C'est pourquoi dans ces moments là, j'ai simplement envie de crier sur tout le monde et pour la première raison bidon qui me tombera dessus. Je me retiens quand même , toujours pour le karma et aussi pour dire qu'au nouvel an, je repars sur de bonnes bases. J'arrête d'être sociopathe, du moins j'vais essayer. En étant polie avec lui par exemple, apres tout, qui s'en prendrait à un jeune homme venu vous protéger de la pluie. " J'y travaille encore, maisfaut croire que j'fais de grand progrès. " Je grelotte sous le froid avant d'avouer. "J'aime pas quand t'es gentil. J'ai passé les trois dernières années à te maudire sur plusieurs générations. J'vais me sentir coupable si t'arrives à m'faire croire que t'as changé. " Je regarde ailleurs, gênée par mes aveux. Le voir gentil, ça m'rend méfiante aussi. A son égard. Parce que de notre relation, j'en retiens qu'il n'était gentil que pour me demander un service. Ca serait con que je retrouve ma naïvetéperdue. Enfin y'a pas de raison. C'est que le hasard de se revoir là. J'y croiserais surement beaucoup de monde si je cherchais mieux à travers la foule. " T'inquiète pas, j'pense que Paris devrait être assez grand pour deux " Je l'espère Sous entendu : ça serait cool qu'on évite de tomber l'un sur l'autre en allant chercher le pain. Je releve pas vraiment le sarcasme, disons que c'est une ancienne habitude qui ne doit pas reprendre. " Bah alors, t'es toute seule pour fêter le nouvel an ? C'est bien triste ça. " Genre: ça te préoccupe? On peut pas rester sous ce parapluie à rien se dire le temps que cette foutue pluie s'arrête nan ? Tu sais, de la façon dont tu me dis ça, j'ai l'impression d'être une gamine perdue dans un supermarché. Tu veux pas non plus m'donner la main pendant qu'on part à la recherche de mes parents ? Moi ? Me moquer ? Disons que j'évite juste de le prendre trop au sérieux. J'avais pas envie de faire la fête. J'reste jusqu'au décompte et j'vaid me coucher. T'as raison c'est triste. Mais ta soirée a pas l'air lus joyeuse, d'ailleurs qu'est ce que tu fou là seul ? Je croyais que tu avais la foule en horreur " Ouais, qu'il devienne gentil passe encore, mais sociable.

( je suis désolée si j'ai fait plein de fautes, j'ai posté avec le téléphone, j'ai pas fait gaffe )

Spoiler:

Tu sais même pas ce qui t’a pris d’embrasser Winston. L’alcool, mais aussi, parce que personne a le droit de le chauffer et de le laisser en plan. Du coup, pour la bonne cause, t’as échangé un baiser avec lui. Y a aucune ambiguïté entre vous, c’est plus pour le geste et non parce que t’es attiré par lui. Ok, c’est un beau gosse, mais les mecs, c’est pas ton kiffe, du tout. Et alors que t’as toujours ta bouche contre la sienne, t’entends une voix qui vous coupe. « Si je t'empêche de respirer par le nez, tu dois pouvoir le faire par le trou du cul, non ? il doit être assez large maintenant. » T’ouvres les yeux, tu vois Yaelle qui tente d’étouffer Winston. Tu le pousses sur le côté pour plus qu’elle le touche, et tu la regardes bizarrement. « Mais arrête, tu vas me le tuer ! », t’amènes Winston plus loin. « C’est pas minuit mais tu mérites ! Comme ça, il t’a pas allumé pour rien l’autre ! Vas y, viens on retourne avec les autres ! » Maintenant, t’as rejoint les autres, mais quelque chose retient ton attention. T’entends quelqu’un parler super fort, y a plus de musique, et tu cherches d’où ça vient : sur le podium, tu vois une tête connue. Grace, qui parle de licornes. T’applaudis, mais tu sais pas pourquoi. Et puis, tu t’mets à chanter, bêtement. « J'aime les licornes et leur jolie corne, elles ont un pelage semblable au nuage, elles sont si gentilles avec leurs amies, même si leur pratique est la sodomie ! » Et pendant ta chanson, t’as pas capté que ta pote qui faisait l’éloge des licornes s’était ramené jusqu’à toi. Et visiblement, elle aussi était attirée par ta came. T’as mieux qu’un joint. Tu tires sur le tien, puis t’approches tes lèvres des siennes et lui fait une soufflette. Et dans le feu de l’action, tu l’embrasses. T’es trop high pour réaliser ce que tu fous, à cette heure-ci, de toute façon. Tu lui files la fin de ton joint, et commence à revenir vers le groupe, quand tu sens quelqu’un s’écraser sur toi. Tu te rattrapes avant de tomber, et sans que t’aies le temps de réagir, t’es en train de danser avec quelqu’un, tournant et virevoltant au milieu de la foule. Ca tourne beaucoup trop. Et tu peux pas te retenir. T’es réputé pour ça de toute manière, pas pour rien que certains de tes potes t’appellent Vomito. Désolé mademoiselle pour vos chaussures. Elles sont pleines de vomi maintenant. Tu mets tes mains devant ta bouche, d’un air choqué, mais t’oses rien dire. Tu fuis, en espérant qu’elle ne te retrouve pas. Et bien sur tu vides ton paquet de chewing gum dans ta bouche. Heureusement qu’ils sont là !

Dans quel bazar me suis-je encore fourrée ? C'est bien ma veine, je suis la seule à ne pas avoir bu d'alcool de la soirée, j'en suis persuadée... Alors j'imagine que la réaction du mec près de moi est "normale"... « Arrêêêêêête ! On est frère et sœur ? Papa et Maman me l’ont jamais dit, j’croyais être fils unique ! » Je reste pantoise devant sa réaction, incapable de répondre quoi que ce soit. Il me prend dans ses bras, et même si j'essaye de m'extirper de là, je n'y parviens pas... J'ai pas l'habitude de ce genre de marques d'affections, et encore mois de la part de personnes totalement inconnues. Tout va beaucoup trop vite pour moi à partir de là. Une fille demande des présentations, comme si c'était approprié dans ce genre de situations, et le mec qui s'est auto-proclamé comme étant mon frère prend la parole : « Moi, c’est Kyhan, et ça, c’est ma sœur… Comment tu t’appelles en fait ? » Une fois de plus, je ne sais pas du tout quoi répondre et je reste donc assez bête devant cette question. Je ne suis pas sa soeur, il n'est pas mon frère, faut qu'il arrête de fumer la moquette ! Je m'écarte encore un peu de lui (parce qu'il a fini par me lâcher, oui oui...) et réponds, gênée. « Je... Llywelyn. » Et je suis sûre qu'il va faire comme tout le monde lorsque je me présente : "hein ?" avec un regard bizarre genre "t'es folle ma fille, t'es folle.", alors que c'est simplement mon prénom. Bref, je me sens pas à l'aise ici, c'est terrible. Et quelques minutes plus tard, le taré revient à l'assaut... « T’en veux ? » dit-il tout en me tendant un joint. Euh, ça va pas le faire là... Et pendant que je regarde le cône avec les sourcils froncé et un air outré, bref, en plein instant de faiblesse... Il attaque. Oui, il attaque, il m'embrasse. Et encore un baiser volé, un ! C'est à se demander si les gens le font exprès... Bien sûr qu'ils le font exprès ! Ils ne peuvent que faire exprès de me voler des baisers à droite à gauche... J'en ai marre.. Je tente de le repousser, sans grand succès. Heureusement, ça ne dure pas longtemps, pour ainsi dire, quelques secondes tout au plus. Il explose de rire, pendant que je suis simplement encore un peu plus outrée par son comportement. Non mais sérieusement, c'est quoi ces manières ? J'veux bien qu'on doive aimer son prochain, c'est même bien... Mais à ce point là, non ! Ca en devient limite obscène et totalement déplacé... « Voilà, à partir de maintenant, on peut être frère et sœur ! Parce que c’est le truc que j’ai eu envie de faire quand j’t’ai vu débarquer ! » dit-il. Je le regarde de haut en bas... Mon dieu, il est vraiment défoncé, ça se voit. Je prends une longue inspiration, je ne sais pas du tout quoi dire maintenant. « J'espère que t'as kiffé... » dis-je. Parce que ça ne se reproduira pas deux fois. De toute façon, il est déjà partit... Pf, tant mieux ! Ca fait ça de moins à t'occuper... Et maintenant, tu cherches un visage connu dans la foule et tu tombes finalement sur Vadim, qui semble ne pas être dans son état normal, lui non plus... J'avance, comprend qu'il a des oreilles de chat sur la tête et fronce les sourcils. « Vadim ? » je demande, comme si ça n'était pas évident. « Pourquoi t'as des oreilles de chat ? » je continue, parce que c'est réellement la première question qui m'est passé par la tête. « Bon, viens par là ! » Je vois bien qu'il y a un truc qui va pas, et puis... il faut qu'il fasse ça, au moins une fois dans sa vie. Je le prend par le bras et l'attire vers un endroit où on sera un peu plus.. seuls. Bref, je finis par m'asseoir sur un banc, je l'oblige à s'asseoir avec moi, même s'il a l'air d'avoir envie de retrouver ses potes. « Ca va plus du tout Vadim, va falloir que tu fasses quelque chose que t'as jamais fait auparavant mais... j'y tiens ! » dis-je. Je le regarde dans les yeux, consciente que ça va pas être facile de lui faire entendre raison et de lui faire faire ce que j'attend de lui. « Il va falloir que tu confesses tes pêchers, là, maintenant. J't'écoute Vadim... Après, t'auras à dire deux petites prières et ce sera bon, j'te promets. » je hoche la tête, convaincue par ce que je dis. Si c'est pas beau la vie, j'me convainc moi-même.

Le nouvel an, hein ? Honnêtement, je croyais pas qu'en me ramenant ici, j'allais avoir droit à tout ça, pour une soirée du nouvel an, je crois que ça va être réussi. Je suis ici que depuis quelques minutes et déjà je ne suis plus rien, je vais pour retourner sur mes pas et partir chez moi que je vois un mec en costume de lapin passé devant mes yeux, un sourire apparaît sur mes lèvres, décidément je crois que je vais rester si c'est pour voir des trucs dans le genre, il pleut, mais on s'en fou. Je me mets à marcher entre les gens, je vois Sephora qui chante et qui danse avec un même mec vomi dans des chaussures. Le coeur près des lèvres, je tourne le regard ailleurs, je dois m'enlever la scène de la tête, alors je vais me servir quelques verres, tant qu'à y être, je vais peut-être me mettre à courir nu avec un drapeau de la France qui cache mon truc. J'hausse les épaules, ce n'est pas le but se foutre dans un délire ? Je ne sais plus par quoi commencer, limite tout le monde semble déjà partie quelque part, je ne sais où, Alice c'est ça ? Plus rien n'enchaîne dans ma tête, je n'ose rien, je reste dans mon coin à regarder les gens, j'ai l'impression d'être le petit contenant d'arachides dans un bar que personne ne veut, sauf les aventureux. Je me décide d'aller vers l'avant en me secouant un peu. Une fille gueule, que c'est la fin du monde, je m'arrête de marcher d'un coup. Attendez, est-ce que c'est maintenant ou tout à l'heure que j'ai entendu ça ? Mes yeux se lèvent vers le ciel et j'attends de voir des météorites atterrirent sur la Terre ou voir un morceau d'immeuble tomber près de nous. Au final, je me rends compte que nous sommes deux à regarder le ciel, il pleut, donc je vais me crever l'oeil, je le sens. C'est pas le mec qui disait vive les roux il y a un moment ? Comme ça, il aime les roux ? Je suis là, à le regarder qui regarde le ciel, je ne sais pas si cette phrase avait du sens. 'Est-ce que tu cherches les météorites, ou un roux dans le ciel ?' On sait jamais, tout le monde peut vouloir apprendre à voler un jour ou l'autre, je ne sais pas pourquoi, je me mets à penser à un costume de carotte. 'Parce que tu sais, les carottes ça ne volent pas.' Les carottes ? Ouais, les carottes.

Spoiler:

J'me colle encore un peu plus à la belle Alice, me fichant bien de c'que pense le lapin. Ouais j'ai envie de me la faire. Mais soudainement on m’interrompt. Je regarde la blonde qui vient de m'appeler par mon prénom. Mon ancien prénom. Maintenant j'suis Cheschire bordel ! Je met une bonne trentaine de seconde avant de répondre, le temps que ça monte au cerveau et que j'puisse mettre un nom sur ce doux visage. Llywelyn, voilà ! « Vadim ? Pourquoi t'as des oreilles de chat ? » Et j'ricane comme un débile. Ouais l'alcool ça a pas un très bon effet sur moi. J'bois encore au goulot de ma fidèle bouteille de vodka, qui n'm'a pas quittée depuis le début, avant de répondre. « Mais bordel ça se voit pas ? J'suis le chat du cheschire, d'ailleurs j'te présente le lapin et Alice au pays des merveilles. » Je pointe du doigt les deux qui m'accompagnent. Je regarde Derp et j'lui caresse la joue aussi tendrement qu'un mec bourré le peut. « Elle est belle hein ? » que je souffle, en extase. Mais l'amour que j'lui porte a pas l'air d'être communicatif, parce que Lly a plus l'air d'en avoir rien à foutre qu'autre chose. Enfin j'm'en fous un peu, j'suis tellement bien dans ma nouvelle peau. Elle dit un truc, mais je l'entends pas, trop absorbé par la beauté de ma nouvelle bien-aimée. Elle me traîne par le bras, et je pleure comme un gamin à qui on refuse un manège dans un parc d'attraction. « Maiiieuuuh, moi j'voullais rester avec Aliiiiice ! » Bientôt je perd le lapin de vue, seul repère que j'ai et qui reste assez facile à se rappeler. La religieuse me fait m'asseoir sur un banc. J'suis soudainement complètement paumé. « Ca va plus du tout Vadim, va falloir que tu fasses quelque chose que t'as jamais fait auparavant mais... j'y tiens ! » What ? « Il va falloir que tu confesses tes pêchers, là, maintenant. J't'écoute Vadim... Après, t'auras à dire deux petites prières et ce sera bon, j'te promets. » Je mets encore quelques secondes à me demander ce qu'elle veut de moi, et quelques minutes pour me rappeler ce que j'ai bien pu faire de mal dans ma vie. Soudainement, ça me revient. « Un jour... Un jour j'étais invité et... et y avait un joli service d’argenterie. Le chapelier c'est un de mes amis, il est cool, un peu barge, mais cool, et on s'éclate bien chez lui, mais il est plein de fric. Les chapeaux ça rapporte, faut pas croire ! Son service il était magnifique, trop beau, alors j'l'ai piqué. Je suis un monstre ! » Et j'ai fondu en larmes, inconsolable. On savait pas trop si j'me foutais de sa tronche ou si j'étais sérieux. Moi même j'en étais pas très sur. En tout cas si j'me foutais d'elle, j'étais très bon comédien, parce que je pleurais à chaudes larmes.