Je croyais réellement qu'aujourd'hui allait être une journée comme les autres, même si je suis souvent très surpris, mais je ne m'attendais pas à ça, comme quoi je dois m'attendre à rien. Qu'est-ce que j'ai fais pour me retrouver dans le même train qu'elle ? Comment j'ai réussi à la croiser dans une ville si immense ? Honnêtement, je ne comprends rien et je crois que je vais simplement rester à l'observer, je ne sais pas pourquoi, mais je ne souhaite pas qu'elle rentre dans mon train, déjà qu'il n'y a personne, j'admets que nous sommes pas encore rendu à la station où tout le monde rentre, et on reste coincé, donc elle va me repérer très facilement et je ne sais pas si c'est le meilleur endroit, pour disons, des retrouvailles dans ce genre. De toute manière, je tiens une dizaine de livres entre mes mains, ce n'est pas le temps. Je pense que je veux l'éviter, je pense que j'ai pas envie de rentrer à nouveau dans ce tourbillon qu'était elle et moi. En fait, il n'y avait pas de tourbillon, j'ai seulement cessé de lui parler, de la regarder, de lui adresser une seule pensée, avant de disparaître pour de bon. Une seule pensée, je ne crois pas qu'on oublie notre première fois, je ne crois pas non plus qu'on oublie si facilement celle pour qui notre coeur a battu au point de tout lui donner. Cybèle. Fallait croire que nos chemins devaient se séparer, faut croire que je n'étais plus capable de celle que tu étais devenue, faut croire que je ne t'acceptais plus. Est-ce qu'elle deal encore ? Est-ce qu'elle est à l'université ? Est-ce qu'elle traîne toujours avec ces mecs ? Combien de temps se sont écoulés ? Cinq ans, six ? J'en sais rien. Fallait que je la croise dans un foutu métro. Je lève les yeux au ciel. Je me demande franchement si je ne dois pas sortir tout de suite, me faufiler dans la foule et faire comme si je ne l'avais pas vu, ou je reste sagement assis, attendant qu'elle me reconnaisse. J'admets que j'ai toujours la même tête, beaucoup plus de muscles. Peut-être que je suis dans un rêve, peut-être que je suis l'homme invisible et qu'en gros, je vais pouvoir disparaître, mais des livres qui flottent dans le vide ne passent pas généralement jamais inaperçu, je peux toujours espérer. Je ferme les yeux et je souhaite de tout coeur devenir transparent. Je peux toujours rêver, bon je me fais des jeux de mots, pas jeu de mot seul maintenant. Le plus pire, c'est que j'ai tellement à lui dire, des trucs à lui reprocher qu'au final, je n'ai jamais réussi à lui dire. Mes yeux se baissent vers le bouquin que je suis en train de lire, c'est l'histoire d'un mec, qui rencontre son premier amour, il l'évite et termine par se faire tuer par celle-ci, car la fille lui en veut trop. Bordel, je veux pas me faire tuer ! Est-ce que c'est prémonitoire, comme un peu dans le film Destination Ultime ? Je deviens paranoïaque. Je dois assumer les couilles que j'ai, et aller lui parler pour lui dire quoi ? Il fait froid ces derniers temps, tu trouves pas ? La météo aide toujours. Je vais arriver en retard au boulot, est-ce que je me reprends une autre fois ? Finalement, je me lève et me dirige vers elle, tentant de garder l'équilibre, mais surtout de ne pas échapper tous mes livres au sol, car je vais avoir un peu plus de milles feuilles à ramasser et honnêtement, je ne vais plus avoir de tête si ça l'arrive. Une tête rose, je devais pas m'attendre à d'autres choses avec elle, j'ai toujours apprécié ce petit côté de Cybèle, jusqu'au moment où. 'T'as pas changé.' Et voilà, je ne sais pas dans quel sens que je le dis, peut-être pour sa taille, peut-être pour ses yeux, ou peut-être une attaque à propos du passé. Je m'attends au pire de sa part, pourtant, mon regard ne lâche pas le sien, de toute manière c'est pas comme si je l'aimais, c'est pas comme si j'allais la prendre dans mes bras et lui demander comment ça va la vie ou de lui dire, ça fait trop longtemps, c'est pas comme si je n'avais plus encore cette rancune au fond de moi. Bienvenue dans le métro du passé, mesdames et messieurs, un homme contre une femme, aller, on va passer la journée ici, je n'ai jamais été aussi convaincu de me faire massacrer, m'enfin.
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Sujet: Re: la pensée sauvage (c&c) Ven 14 Déc - 22:00
'Cause I don't need any more friends And another kiss like a fire on pavement We'll burn it down to the end
J'ai finis ma nuit et je tiens qu'à une chose : rentré chez moi. Je frotte mon visage ensommeillé , aux yeux rouges et aux traits creusés. Je serre mes mains qui sont encore bien gelées par le froid extérieur. Je tire la manche pour dénudé mon poignet où il est inscrit un chiffre en peinture grossière noir. Je prends le crayon le plus proche le barre et inscrit en dessous le suivant. 11 jours avant Noël. Même si je marque les jours je n'ai pourtant pas l’intention de fêter cette fête. Un bisous sur les joues de mes frères , un câlin au paternel , mais je refuserai n'importe quel cadeaux que leur mains me tendront. C'est d'ailleurs la seule soirée que je reste à l'intérieur et je laisse mes neurones choisir la prochaine activité de l'année.Contre mon banc je me tortille un peu cherchant une position confortable. Je colle mes doigts sur mon cou pour profiter encore du froid délicieux qui les emportent. Mes joues empourprés ont repris leur chaleur normale et je plisse du nez agacé de me retrouver au chaud. À l'intérieur du métro je ne prends même pas la peine de regarder les alentours , mais je vois bien à ma vue de 180 degré qu'il est vide et qu'une seule présence le peuple. Elle n'attire même pas mon attention et j'ouvre mon sac pour tirer mon carnet. Il m'arrive de griffonner en vu de mes prochaines peinture , mais je fais défaut un crayon à la main plutôt qu'un pinceau. Comme une sensation étrange qui me griffe. On me tire sauvagement de ma bulle par une voix qui me fait quelques frissons. J'ai reconnu le sons qui sort des cordes vocales , je ne l'ai point regarder et pourtant mon corps est resté en alerte. Comme si j'étais fais pour le reconnaître . Comme si sa présence serait toujours pour moi quelque chose que je devinerais toujours sur l'instant. Je ne voulais pas relever la tête vers lui. En fait je venais de me rendre compte que la mine de mon crayon commençait à être dangereusement menacée dû au fait que j’exerçais une pression plus grande. Je n'ai plus rien à faire de lui comme il n'avait plus à rien faire de moi il y a quelques années. Il me semble que je peux encore l'entendre rire et le sentir me serrer même quand je me débattais. «Et toi comme si tu pouvais être bien mieux.» Je décidas enfin de montrer mon visage. Tu peux déguerpir de toute façon tu l'as déjà fait pour les raisons qui marque encore le présent. Un sourire malicieux au coin de mes lèvres qui ne les quittent jamais , mes prunelles chargeaient d'éclairs et je sondais son intérieur. J'avais une envie de pousser sur les livres déposés sur ses bras. L'envie de rigoler un peu , qu'il me laisse tranquille je n'ai pas à m'expliquer.«Tu n,es pas le bienvenu pour parler tu peux partir maintenant.» Je me relevais prenant mes affaires et je poussais ses livres sur le sol et je me dirigerais maintenant vers une autre place. Il peut bien s'en aller la cybèle qu'il a connu n,existe plus vraiment. Elle se tapisse sous une carapace rose. Elle peinture encore oui , mais ces activités la nuit se sont amplifiés et donc tu la détesteras. Je lâche un petit rire qui résonne dans le wagon et je continue mon dessin.
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Sujet: Re: la pensée sauvage (c&c) Dim 16 Déc - 6:04
Quand je pense que je la connaissais par coeur, que je pouvais connaître ses envies avant même qu'elle le sache elle même, connaître son corps, la connaître mieux qu'elle se connait, j'ai déjà été attentif au moindre levé de ses sourcils, de ses dents contre ses lèvres, d'une main dans les cheveux, de ses humeurs, de ses sentiments, et puis aujourd'hui, je ne connais plus rien, je suis dans le néant complet. Je ne pourrais même plus dire son repas préféré ou ce qu'elle choisirait entre un navet et une asperge au super marché. Comme qu'elle ne me connait plus aujourd'hui. Sa tête ne bouge pas, aucun mouvement venant de sa part, au final, je me demande si elle m'a reconnu, à vrai dire, je pourrais être un homme qui pense la connaître, mais non, que cet homme c'est seulement trompé, comme lorsque quelqu'un se trompe de numéro de téléphone et qu'il y a un malaise. Il y a l'idée de reculer lentement et d'aller prendre place plus loin dans le métro, pour pas qu'elle voit que c'est moi, Celim, mais j'aurais l'air d'un con, puisque je suis tout seul dans le train avec elle. Sinon, je lève les yeux vers le plafond, pour voir s'il n'y a pas une issue par laquelle je pourrais fuir, il y a un petit carré, mais je ne crois pas en mes talents de contorsionniste et si j'en ai, ils sont cachés, très loin, je risque d'avoir la tête de sortie seulement et logiquement coincée. Et comme moi si j'étais mieux, à vrai dire, je devais m'attendre à ça venant de sa part, je peux pas être surpris du contraire, avoir un câlin, me faire dire que j'ai un beau cheveux et que j'ai pris du poids, que je rayonne en gros. J'ai envie de sourire lorsque je remarque qu'elle sonde mon âme, j'ai envie de lui dire que ça ne sert à rien, car elle ne va pas trouver quoique ce soit comme à l'époque, que je ne vais plus détourner le regard lui demandant d'arrêter, que je ne vais pas avoir un frisson dans le dos de peur qu'elle découvre ce que je cache, ou de rougir car à un moment, j'aimais lorsqu'elle déposait ce regard sur moi, comme qu'elle le fait maintenant, en oubliant les éclairs et la petite haine que je vois tout au fond. Elle me parle, mais je ne réponds rien, pourquoi ? 'Je pensais à la même chose il y a peine quelques minutes, c'est fou n'est-ce pas ?' Je fais celui qui est surpris, mais en fait, lorsque je vois mes livres se retrouver sur le sol, je fais réellement celui qui est surpris. Elle me demande de partir, mais elle fou mes livres sur le sol, d'une simple tape ? L'unique truc qui ne devait pas arriver, en fait, il y avait deux trucs qui ne devaient pas arriver aujourd'hui, retrouver mes livres sur le sol d'un wagon de métro, et me faire zigouiller, finalement, les deux se sont ou vont se produire quand ma patronne va l'apprendre. Je m'abaisse sur le sol, et commence à ramasser en serrant la mâchoire. Son rire résonne, il vient me chercher jusqu'au plus profond de moi-même, je commence à rire sarcastiquement à mon tour. 'Hahahahahahaha hahaha haha.' Je ne lui lance pas un seul regard, je me concentre sur toutes les pages, en désordres, je sens que les heures pour tout replacer vont être palpitantes. Elle aurait dû se teindre les cheveux en rouge, satanique comme elle est. Finalement, c'est plus fort que moi, ma tête se tourne vers elle, je la regarde dessiner. 'Tu vois, c'est ce que je disais, t'as pas changé de la personne que t'es devenue en commençant à traîner avec eux. Toujours dealeuse Cybèle ?' Le contraire me surprendrait. J'ai été blessé à l'époque, de ne plus voir cette fille que je connaissais, déposer mes yeux sur quelqu'un qui m'était inconnu, me retrouver sur un territoire bombarder de questionnement, à me demander où était cette fillette que j'ai rencontré au primaire, cette adolescente dont je suis tombé amoureux, je crois juste qu'elle est partie dans le genre Batman, sauf que je pouvais pas l'appeler avec une lumière dans le ciel, à croire que moi j'étais Robin, sauf que j'ai laissé tombé la Batmobile, mes collants qui moulaient mon truc, et mon habit rouge.
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Sujet: Re: la pensée sauvage (c&c) Sam 19 Jan - 15:55
il y a t'il des âmes qui vivent ici ?
yo. désolée de devoir intervenir de cette manière là dans votre rp. mais.. n'ayant vu aucune réponse depuis le 19/12 (ou avant), on voulait savoir si ce rp était toujours actif? dans l'cas où il le serait toujours, envoyez moi un mp pour que j'puisse effacer mon message. ou dans l'cas contraire, déplacer votre rp dans la corbeille. sans aucune réponse d'ici le 26/01, votre rp atterrira dans automatiquement dans la corbeille. ce qui serait dommage. ;_; alors manifestez vous mes amours!
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Sujet: Re: la pensée sauvage (c&c) Dim 20 Jan - 1:20