Sujet: late breakfast in bed. (sephora) Dim 28 Oct - 12:52
Tu sors de la bouche de métro, directement accueilli par une brise d'air frais. Tu frisonnes et resserre ton trench autour de ta taille. C'est fou ce que le temps s'est refroidi ces derniers temps. Tu prends la direction opposée de ton duplex. Votre duplex. Et pour cause, t'as promis à Sephora de lui apporter son café. Te voilà donc en train de te diriger vers le Starbucks le plus proche. En espérant qu'il ne soit pas trop bondé de monde. Par chance, il ne l'est pas. Tu passes donc la commande, deux Caffè Latte et quelques douceurs. Histoire de profiter de ce dimanche matin comme il se doit. T'attends patiemment quelques minutes avant qu'on te serve et que tu reparte en direction de votre chez vous. Pressée de rentrer au chaud. C'était un peu stupide de ta part d'être sortie avec un temps pareil. Mais la vérité c'est que tu ne savais pas résister à une brocante. Surtout quand celle ci possède des livres qui viendront agrandir ta collection déjà immense. C'était un truc que t'aimais faire assez souvent et le plus souvent, seule. C'était ton petit moment à toi. Bref, te voilà enfin aux pieds de la devanture de votre immeuble. Tu jètes un coup d'oeil à la façade, toujours aussi impressionnée par sa beautée. Mais tu ne t'attardes pas trop, t'as pas envie que vos boissons soient froides avant même que tu n'ai rejoins Sephora. T'entres et te diriges vers l’ascenseur. Pas vraiment enchantée à l'idée de devoir monter autant d'escaliers. Surtout un dimanche matin. Quelques minutes plus tard, tu te retrouves les clés sur la porte. Et à ouvrir, sortant un : « - C'est moi! » avant de te déchausser, de refermer la porte et de continuer ton chemin jusqu'à sa chambre. Là où elle se trouve très certainement. Bingo, t'avais raison. Tu la vois de loin, affalée dans son lit, son téléphone à la main. Sûrement en train de checker ses mails, pour ne pas changer. « - Poses moi ça, c'est pas le moment, allez hop! » Un sourire en coin orne tes lèvres, cette fille ne changera jamais. Tu poses ton petit paquet au sol, suivit de ton trench et vient t'asseoir sur le lit. « - Et voilà. Un Caffè Latte tout chaud pour Madame! » Tu lui tends afin qu'elle le récupère, posant les douceurs sur le lit. Tu te positionnes en tailleur, pour lui faire face. Définitivement bien contente d'être rentrée chez vous.
Louise Toscan du Plantier membre
✧ ÂGE : vingt quatre ans. ✧ JOB : éleveuse de chats. ✧ COEUR : perdu au dessus du pacifique. ✧ MESSAGES : 3600 ✧ HERE SINCE : 27/10/2012
Sujet: Re: late breakfast in bed. (sephora) Dim 28 Oct - 14:12
Oh mon dieu. C’est dingue ce que je déteste être dans cet appartement seul. Je n’en ai jamais pris l’habitude. C’est grand et lorsque je rentre il y a toujours Idalie, ou son frère, ou les deux. Ce matin, je suis seule et en plus, le lit est froid. Je jette un coup d’œil à mon téléphone, elle ne devrait pas tarder. J’ai encore quelques minutes devant moi. Juste le temps de m’attacher les cheveux et de consulter mes mails avant qu’elle ne me passe un énième savon. Rien d’intéressant question actualité et publicitaire. Je peux être encore tranquille pour mon dernier jour de weekend. C’est dingue ce que cela passe vite. Je grimace. J’essaye de mettre un nez dehors, mais à peine ai-je ouvert la baie vitrée de ma chambre que je regrette cette envie soudaine de prendre l’air. Je frissonne et ferme aussitôt. Il devait y avoir un truc assez important ou passionnant pour qu’Idalie sorte tôt avec ce froid. « - C’est moi ! » J’entends la porte se fermer et me mord la lèvre inférieure. Elle va vraiment me passer un savon si je ne me dépêche pas. Le téléphone toujours à la main, je retourne sous la couette et tente de mettre fin à mon message le plus vite possible. C’est une catastrophe tellement il y a des fautes. Allez, donne moi encore deux secondes. Même pas. Idalie est à la porte de ma chambre. « - Poses moi ça, c’est pas le moment, allez hop ! » Je lève les yeux au ciel. Oui, madame. J’avoue être bonne à marier avec cet appareil ou les médecins devraient éventuellement songer à me le greffer. En voilà au moins un qui ne me laissera pas tomber ou s’éloignera sans la moindre raison. Je la regarde s’installer. « - Et voilà. Un Caffè Latte tout chaud pour Madame ! » Oh mon dieu, acte I scène 2. Ce café est une idée juste parfaite. Quand certaines aiment recevoir des bijoux ou tout autre cadeau dans ce registre de la part de leur fiancé, je suis entièrement satisfaite par cette note d’attention de la part de ma colocataire. En réalité, elle n’est pas que cela. Idalie, cette colocation avec son frère, c’est devenu comme ma nouvelle famille. « - Ainsi qu’une histoire si je ne me trompe ? » Je lâche le téléphone et jette un coup d’œil à la poche sur le lit. Du sucré, en plus. C’est comme le matin de Noël avant l’heure. Je vous jure. Mes yeux doivent très probablement me trahir et pétiller de curiosité. « - Alors qu’est-ce que j’ai encore raté ? » J’ai horreur du teasing, qu’on se le dise.
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Sujet: Re: late breakfast in bed. (sephora) Lun 29 Oct - 5:10
Le dimanche. Une journée que tu appréciais tout particulièrement. C'était la seule journée où tu pouvais te poser réellement avec Sephora et débattre, discuter, critiquer pendant des heures. Bien sûr, ils vous arrivaient de le faire très souvent en semaine. De préférence jusqu'à très tard la nuit. Soit dans son lit, soit dans le tien. Parfois même dans celui de ton frère qu'il soit là ou pas. Mais sans trop savoir pourquoi, tu apportais une attention particulière au dimanche matin. Sûrement parce que c'était le seul jour où elle n'avait pas à aller bosser et toi à aller en cours. Bref, voilà pourquoi tu t'étais dis que lui ramenait un café et des douceurs seraient une bonne idée. Et tu savais très bien que la demoiselle ne savait pas résister à un café. Sans vraiment de surprise, Sephora était accrochée à son téléphone. Tu secoues la tête à cette vue, un léger sourire sur les lèvres et entre dans la chambre. La réprimandant pour qu'elle en finisse. Pour enfin t'installer sur le lit. Et lui tendre son précieux café. Et le sachet de douceurs entre vous. Pouvant enfin attraper ton café des deux mains. Et bordel ce que ça fait du bien. C'est pas qu'il faisait froid dehors, mais, si en fait. « - Ainsi qu’une histoire si je ne me trompe ? » Elle n'avait pas tord sur ce point là. D'ailleurs, t'en avais pas une histoire, mais deux finalement. « - Prends un truc à manger, avant que tu te jettes dessus. » Tu ris, ayant bien capté son petit regard pétillant fixé sur le sachet. « - Et finalement, j'ai deux histoires à te raconter. » Tu te sers d'un gâteau juste après qu'elle en ai pris un. « - Alors qu’est-ce que j’ai encore raté ? » Tu bois une gorgée de ton Caffè Latte avant de te lancer. « - Bon ok, je commence par la première vu que c'est la moins intéressante. » Sephora était la seule fille à laquelle tu racontais ce genre d'histoire. Fait dire qu'habituellement, tu ne parlais jamais de toi. Et surtout pas avec une fille. Parce qu'auparavant, ça te prennais la tête. Ce genre de trucs, tu n'y voyais aucun intérêt. Mais depuis que tu vivais avec elle, tu ne pouvais plus t'en passer. « - Est ce que j't'ai déjà parlé de "Monsieur j'suis bien trop sexy pour mes trente ans" ? » C'était pas quelqu'un de super important pour toi, d'ailleurs, tu ne connaissais même pas son prénom. Mais comme tu lui disais tout, ça aussi, ça en faisait parti.
Louise Toscan du Plantier membre
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Sujet: Re: late breakfast in bed. (sephora) Lun 29 Oct - 9:20
Je m’installe comme si j’étais au cinéma : je me redresse correctement histoire de ne pas me plaindre d’ici une quarantaine d’année, cale des oreillers entre mon dos et la tête du lit, attrape de quoi grignoter comme Idalie vient de me le suggérer (tout en me faisant passer pour une morfale, ce qui est carrément charmant de sa part) et hume le café. Je lui laisse donc une place au cas où elle souhaite retrouver un peu de chaleur. Je n’ose pas retenter l’expérience de sortir de sous la couette. Que demande le peuple de plus pour bien commencer la journée ? Petit déjeuner au lit et deux histoires. « - Bon ok, je commence par la première vu que c’est la moins intéressante. » J’acquiesce. Je m’attends au pire pour la seconde histoire et boit une gorgée de café. Idalie ne parle pas souvent pour ne rien dire. Malheureusement pour moi, elle sait également manager le suspens. Je me mords la lèvre inférieure. « - Est ce que j’t’ai déjà parlé de “Monsieur j’suis bien trop sexy pour mes trente ans“ ? » J’essaye de faire le tri dans toutes nos histoires, mais rien. « - Du tout. » Comment peut-on être trop sexy pour ses trente ans d’ailleurs ? Il faudra qu’elle m’explique au passage. Un sourire s’étire sur mes lèvres. Non, les trentenaires sont vraiment charmants à mon goût, peut être pas autant que lui, certes, mais comparons ce qui est comparable. L’expérience, les éventuels premiers cheveux blancs qui apparaissent. Sauf qu’à respectivement vingt et vingt deux ans, nous ne cherchons pas – ou du moins plus, en ce qui me concerne – de plan sur le long terme contrairement aux trentenaires encore sur le marché. Mes doigts se resserrent sur le gobelet pendant que j’attrape un morceau de muffin. « - Allez accouche, j’aime pas vraiment ton teasing, là. » Pourtant, je suis persuadée qu’elle le sait, mais qu’elle continue. J’avoue que je ferai de même, sinon on perd facilement l’attention de l’autre. J’ai l’air d’une parfaite gamine à qui l’on va raconter une histoire avant qu’elle ne s’endorme, ou bien de la gamine qui attend sagement et avec toute l’impatience du monde que des cadeaux daignent apparaître sous l’arbre de Noël. Nouvelle bouchée de muffin. Je compense toujours le stress avec du chocolat, c’est assez horrible.
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Sujet: Re: late breakfast in bed. (sephora) Mar 30 Oct - 5:11
« - Du tout. » 'Monsieur j'suis bien trop sexy pour mes trente ans' était juste un mec comme ça. Au surnom débile parce qu'en fait, tu ne connais pas son prénom. Et il ne connait pas le tien non plus, vas-t-en savoir quel suyrnom il t'a donné aussi. Bref, le fait de l'avoir rencontré -encore- pendant ta nuit d'insomnie t'avais fais penser que tu n'en avais jamais parlé à Sephora. Ou alors c'était juste un prétexte pour reculer le moment où t'allais parler de ce truc qui te chiffonnais. Alors qu'en apparence, tu voulais faire comme si t'en avais rien à faire. Ce qui n'était pas le cas, entre nous. Ouais, non, première option. Sauf que le simple fait que t'en parles à Sephora veut dire que tu y places une certaine importance. Bref numéro deux, tu n'y étais pas encore. Et t'allais faire durer cette histoire ridicule un moment avant d'y être. « - Allez accouche, j’aime pas vraiment ton teasing, là. » Ce que tu savais très bien, d'ailleurs. Mais complétement perdue dans tes pensées, t'avais pas fais gaffe que tu n'avais pas enchaîné dessus. « - Oui, bon, donc. » Tu bois une autre gorgée de ton Caffè Latte avant d'enchaîner, histoire qu'elle ne te tue pas de trop l'avoir fait patienter. « - Ce type là, j'arrête pas de le rencontrer ces temps ci. Et tout le temps en soirées. Et comme par hasard, j'l'ai rencontré la nuit dernière. Donc, comme d'habitude, j'lui ai fais du rentre dedans. Et puis.. rien. Fin, rien dans le sens où j'ai toujours pas atterri dans son lit. » Tu soupires, croquant dans ton muffin. Et tu poursuis : « - Ce qui dans ce sens m'arrange parce que, j'ai beau coucher avec tout ce qui bouge.. » Et c'était plutôt vrai, du moins, la plupart du temps. « - J'arrive pas à me voir dans son lit, en fait. T'en penses quoi ? » La vérité c'est que tôt au tard, tu finirai forcément dans son lit. Ce petit jeu était dangereux. Et l'histoire s'arrêterait là, comme d'habitude. C'était vu d'avance. Mais une fois encore, tu reculais le moment où il faudrait que tu parles de ton frère.
Louise Toscan du Plantier membre
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Sujet: Re: late breakfast in bed. (sephora) Mar 30 Oct - 12:17
Je plie mes jambes et pose mon menton sur mes genoux, histoire de ne pas trop trembler à cause de mon horrible manque de patience. « - Oui, bon, donc. » Je prends une profonde inspiration, pose mon gobelet sur la couette un instant et imite le geste d’un roulement de tambours. Voilà, le grand moment de la matinée. Je rattrape immédiatement mon café avant de provoquer une catastrophe. « - Ce type là, j’arrête pas de le rencontrer ces temps ci. Et tout le temps en soirées. Et comme par hasard, j’l’ai rencontré la nuit dernière. Donc, comme d’habitude, j’lui ai fait du rentre dedans. Et puis… rien. Fin, rien dans le sens où j’ai toujours pas atterri dans son lit. » Je hausse un sourcil. Ça arrive ce genre d’histoires, pourquoi pas. Je la laisse continuer. « - Ce qui m’arrange parce que, j’ai beau coucher avec tout ce qui bouge… » C’est une possibilité que je ne relève pas. Autant je pourrai faire beaucoup pour Idalie et connaître – en partie ou non – sa vie sexuelle, autant je ne me permettrai pas de donner mon avis. En réalité, j’ai une sorte d’admiration pour cette capacité à coucher et ne avoir de sentiments particuliers. Contrairement à mon amie, j’ai la malheureuse tendance à m’attacher. Et ça se finit mal. Ainsi, plus je me tiens à distance de la gente masculine, mieux je me porte. « - J’arrive pas à me voir dans son lit, en fait. T’en penses quoi ? » Je me gratte la tête et résume ce qu’elle vient de me dire. Ça fait pas mal d’informations au réveil et cette histoire semble, non pas tirée par les cheveux, mais compliquée. Je ne la connaitrai pas, je dirai du tac au tac : « si ça te tracasse autant… t’es amoureuse ou quoi ? » Je ris rien que d’y penser, puis tente de me reprendre. Je ne vois pas pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple. « - Tu poses la question à une handicapée sociale et sentimentale, t’es certaine de toi ? » Je secoue la tête. C’est pas vraiment le moment d’aborder ce problème. « - Soit ce type a un certain respect pour toi, du genre on ne couche qu’après le énième rendez-vous… » Encore faut-il considérer le « rencontrer en soirée » comme un pseudo rendez-vous. « - Soit il est gay… » Je grimace. « - Et c’est foutu, à moins que ça en vaille vraiment le coup et que tu le fasses passer du côté non obscure de la force. » Je n’ai absolument rien contre l’homosexualité, je suis juste à deux doigts de pleurer quand j’apprends qu’un potentiel bon parti est gay. « - C’est juste ta dernière réflexion qui me tracasse. Ne pas arriver à te voir dans son lit… Tu te la joues sentimentale ou il y autre chose derrière tout ça ? »
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Sujet: Re: late breakfast in bed. (sephora) Mer 31 Oct - 5:11
A vrai dire, tu ne donnais pas une grande importance à cette histoire. A ce mec. C'était juste un gars, que tu rencontrais en soirée et avec lequel tu t'amusais. Point barre. C'était juste un jeu. Et ça perturbais pas de pas savoir si t'allais finir oui ou non un jour dans son lit. Bien sûr que t'en avais envie. Allo, il était sexy ce type quand même. Mais la différence d'âge t’empêchait d'aller jusqu'au bout. En fait, t'avais jamais couché avec un mec aussi vieux. Fin, pas qu'il soit croulant et tout le bordel. Au contraire. Disons que t'avais certainement pas les même attentes que lui. Alors tu préférai t'en tenir à ce jeu. C'était mieux pour l'un, comme pour l'autre. Tu termines de racontes ton histoire à Sephora sur une question. Lui demandant ce qu'elle en pense. T'attends patiemment qu'elle te réponde. Alors que la demoiselle se met à rire doucement, pour finalement se reprendre et enfin prendre la parole. « - Tu poses la question à une handicapée sociale et sentimentale, t’es certaine de toi ? » C'est maintenant à ton tour de rire. Et comme elle, tu secoues la tête. Mais tu ne réponds pas, attendant qu'elle poursuive. - Soit ce type a un certain respect pour toi, du genre on ne couche qu’après le énième rendez-vous… » Ça aurait pu être le cas, si vous vous rencontriez autre part que dans une soirée, totalement par hasard. « - Soit il est gay… » Tiens, t'avais même pas pensé à cette hypothèse là. Tu réfléchis, essayant de trouver un signe. N'importe quoi qui montrerait que ce type serait gay. Mais non, rien ne te vient en tête. Ça ne doit pas être ça. « - Et c’est foutu, à moins que ça en vaille vraiment le coup et que tu le fasses passer du côté non obscure de la force. » Tu ris légèrement. Faire passer un gay du côté non obscure de la force, c'est un truc à faire un de ces jours tiens. Tu gardes cette idée quelque part dans un coin. A mettre en pratique très bientôt. « - C’est juste ta dernière réflexion qui me tracasse. Ne pas arriver à te voir dans son lit… Tu te la joues sentimentale ou il y autre chose derrière tout ça ? » Suite à sa question, tu grimaces. Toi, sentimentale ? Et puis quoi encore ? Elle te connait assez pour savoir que ce n'est pas du tout ton genre de faire dans le sentimental. En particulier avec ce genre de mecs. Les mecs de passage, quoi. Mais faut dire aussi que t'as amené ça comme si ça avait une extrême importance. Alors que non. Bon, mettons vite les choses au clair. « - Pour commencer, j'crois pas qu'il soit gay. J'ai beau réfléchir et me remémorer les quelques fois que j'l'ai vu.. » Tu termines ton muffin en une bouchée. Et tu continues. « - Mais j'vois rien qui le classerait gay. Et pis, merci pour ce challenge que tu viens de me donner. Me taper un gay, j'sens que ça va être drôle à accomplir. » Tu ris légèrement, te reprenant vite fait. « - Et puis.. eurk, moi sentimental ? Sérieusement Seph', t'sais bien que c'est pas mon genre. Non le truc c'est que.. » Tu poses ton café par terre pour éviter de faire des dégâts et vient t'installer à ses côtés. Jouant avec tes mains sur la couette. « - Le truc c'est que ce type n'a pas aussi une grande importance. J'm'en fous si j'finirai pas dans son pieu. J'voulais juste pas parler aussi vite du prochain sujet mais avant que ça ne parte en 'Idalie, j'crois que t'es amoureuse.' on va passer à autre chose. » Tu rattrapes ton café au sol, ne faisant juste que le serrer entre tes mains. « - Tu trouves pas que l'autre idiot découche trop souvent, ces temps ci? » Voilà le réel sujet qui t'importe. Ton frère. Bien sûr, tu pouvais pas aller directement aux faits, fallait que tu brodes autour. Fallait que tu parles d'un truc sans intérêt, lui apportant une certaine dimension. Qui n'existe même pas. Pensant que ça lui donnerai moins d'importance. Sauf qu'à chaque fois, t'arrives à prouver le contraire. Et puis, Sephora te connait trop pour que tu puisses créer autant d'illusions sans que ça ne semble pas louche.
[1. j'ai honte, ça craint. 2. c'est plus long que ce qu'j'avais prévu. x)]
Louise Toscan du Plantier membre
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Sujet: Re: late breakfast in bed. (sephora) Mer 31 Oct - 20:48
« - Pour commencer, j’crois pas qu’il soit gay. J’ai beau réfléchir et me remémorer les quelques fois que j’l’ai vu.. » Je continue de vider mon gobelet. Addiction, quand tu nous tiens. « - Mais j’vois rien qui le classerait gay. Et pis, merci pour ce challenge que tu viens de me donner. Me taper un gay, j’sens que ça va être drôle à accomplir. » Me voilà étonnée par son annonce. Je hausse juste un sourcil à ce qu’elle vient de m’annoncer. Non, Idalie doit certainement dire ça sur le ton de l’humour. « - Et puis.. eurk, moi sentimentale ? Sérieusement Seph’, t’sais bien que c’est pas mon genre. Non le truc c’est que.. » Je suis rassurée. Madame n’est pas tombée sur la tête, n’a pas subi de traumatisme crânien récemment. Elle est telle que je l’ai connue. J'hésite à lui tapoter le bras pour lui montrer que je suis soulagée en ce qui concerne son état mental, mais je me ravise aussitôt. « - Le truc c’est que ce type n’a pas aussi une grande importance. J’m’en fous si j’finirai pas dans son pieu. J’voulais juste pas parler aussi vite du prochain sujet mais avant que ça ne parle en ‘Idalie, j’crois que t’es amoureuse.’ on va passer à autre chose. » J’esquisse un sourire. Oui, passons à autre chose avant qu’elle ne me largue littéralement. « - Tu trouves pas que l’autre idiot découche trop souvent, ces temps ci ? » Il me faut le temps de digérer toutes ces informations. Je tourne le problème dans tous les sens possibles, je me détends en comprenant que le trentenaire n’est pas l’origine dudit problème. Sérieusement, ça devenait bien trop complexe son histoire et même pas besoin de préciser que cela vient du peu de temps qu’elle m’a laissée pour me réveillée. Entre nous, je commence tout juste à émerger après avoir descendu la quasi -totalité de mon café. Bref. Revenons à nos moutons. « - Au passage, appelle moi le jour où tu relèveras ton challenge. Je voudrai bien voir comment tu feras céder un gay à tes avances. » Une dernière gorgée, je pose le gobelet vide sur le parquet et l’étirer de tout mon long. « - J’ai pas fait particulièrement attention. Il en a peut être marre de nos discussions philosophiques en plein milieu de la nuit. » Franchement, je le plains : on se met à piailler en plein milieu de la nuit, dès qu’une idée nous traverse la tête ou que nous n’arrivons pas à fermer l’œil. Autant tuer le temps correctement, non ? Au moins, Idalie me permet de déconnecter de mon boulot et de Tay de temps en temps. Toutefois, je suis au courant de leur relation. Et n’ayant pas le moindre lien de sang, je n’ai jamais fait la moindre réflexion. Ouverte d’esprit, je me dis « pourquoi pas après tout ». Et puis de toute façon, l’appartement est assez grand pour que monsieur s’isole dans son coin s’il tient à dormir un tant soit peu, alors non, après réflexion il ne s’est pas barré chez un pote parce que nous faisons trop de bruit. « - Il y a un souci ? »
(j'ai honte. )
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Sujet: Re: late breakfast in bed. (sephora) Sam 3 Nov - 6:42
Ce petit numéro, c'était tout toi ça Idalie. Le truc c'est que t'avais pas l'habitude de te confier autant à quelqu'un. Et depuis que Sephora entrait dans ta vie, t'apprennais doucement à ses côtés. Ce que c'était une vraie amitié. Le genre d'amitié qui faisait du bien. Le genre d'amitié tellement forte que y'avait pas vraiment de mots pour la décrire. Toi qui autrefois détesté traîner avec une fille -enfin, c'était toujours le cas, sauf quand il s'agissait de Sephora-, t'avais appris à vivre avec une fille. Au quotidien. Et franchement, ça te plaisait. La vérité c'est que tu ne pourrai plus te passer de Sephora, c'était aussi simple que ça. T'avais encore du mal à pas tourner autour du pot, à parler franchement de ce qui t'importais, mais ça allait venir. Et pis, elle te connaissait bien. L'inverse était vrai aussi. Bon là, t'es consciente que t'en as sûrement un peu trop. Et que tu l'as totalement perdue avec ton histoire. Quelle idée de lui donner autant d'informations, comme ça, d'un coup. Alors qu'elle vient d'émerger. Heureusement que t'as apporté un peu de café. « - Au passage, appelle moi le jour où tu relèveras ton challenge. Je voudrai bien voir comment tu feras céder un gay à tes avances. » Tu fais oui de la tête, un grand sourire collées sur les lèvres. « - T'inquiètes pas que tu sera la première au courant quand ça arrivera. J'me donne pas de date précise parce que.. ça risque d'être assez compliqué. » Tu ris légèrement. En même temps, faire changer un gay de bord.. Quelle idée aussi. T'avais pas plus simple en réserve peut-être? Ouais, non, fallait que ça soit compliqué et drôle. Sinon, y'avait aucun intérêt. Une fois aux côtés de Sephora, tu passes tes jambes sous la couette et la remonte jusque sur ton ventre. C'est qu'il fait un peu froid quand même. Tu t'installes correctement, un des coussins non utilisés sous ton dos. Écoutant ce qu'elle te réponds en retour à ta réelle question. « - J’ai pas fait particulièrement attention. Il en a peut être marre de nos discussions philosophiques en plein milieu de la nuit. » Ouais, ça pouvait être plausible. Mais dans un même temps, t'étais sûre qu'il adorait ça. Même si ça le faisait râler quand vous vous retrouviez toute les deux sans son lit ou le tien. Mais généralement, il écoutait deux minutes avant de se rendormir profondément. « - Non, j'crois pas que ça soit ça.. Parce qu'il nous l'aurait dis j'pense. » Non, ça devait être autre chose. Mais quoi? Telle était la question. « - Il y a un souci ? » Il ne t'avait rien dis ouvertement et si il y en avait un, tu le saurai rapidement. Peut être que tu te faisais des idées pour rien, après tout. Mais t'étais comme ça, quand il s'agissait de lui. « - Pas que je sache. Mais j'le sens ailleurs, il est plus totalement avec moi, avec nous. Je sais pas, c'est bizarre. »
Louise Toscan du Plantier membre
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Sujet: Re: late breakfast in bed. (sephora) Dim 4 Nov - 17:15
Je m’étire. Cocoonée de la sorte sous la couette, je ne vais pas tarder à retrouver les bras de Morphée, épuisée, bien que nos conversations soient toujours innovantes et qu’elles m’intriguent. Plus curieuse ? Pas possible. « -T’inquiètes pas que tu seras la première au courant quand ça arrivera. J’me donne pas de date précise parce que... ça risque d’être assez compliqué. » Réaction instantanée. Je me retrouve loin de cette envie de me rendormir et je ris. Je ris à en avoir mal au ventre. Je ris déjà en avoir les larmes aux yeux. J’imagine totalement la scène avec près d’un milliard de scenarii possibles. Ce sera certainement compliqué, mais rares sont les personnes qui sont capables de résister au charme d’Idalie. Cette fille est juste magique et magnifique. Je lui envie un peu cette capacité à séduire, sérieux ou non. « - Non, j’crois que ça soit ça… Parce qu’il nous l’aurait dis j’pense. » Je pose ma tête contre son épaule. Cette histoire semble la tracasser. Vraiment. À côté, le trentenaire sexy de toute à l’heure c’était un peu comme du pipi de chat. Excusez l’expression, mais pour Idalie, son frangin c’est beaucoup pour ne pas dire « toute sa vie ». Et puis, je dois toujours avoir cette capacité à décupler les émotions. Je suis stressée à l’idée de ne pas être capable de lui répondre, de l’éclairer ou même de savoir pourquoi, comment il est moins présent. « - Pas que je sache. Mais j’le sens ailleurs, il est plus totalement avec moi, avec nous. Je sais pas, c’est bizarre. » J’ai une idée. Petite, mais essentielle disons. Et déstabilisante. Et du genre à mettre un froid dans cette conversation aussi. Je me mords la lèvre. Je sais qu’il se passe un quelque chose entre Idalie et son frère, mais s’il faut mettre un mot dessus, je ne sais pas quoi dire. Et puis, je ne sais pas si je suis bien placée pour m’en mêler. Je m’essaye sur ce terrain, alors que je ne le connais pas en dehors de notre colocation, de nos conversations nocturnes ou des conseils masculins qu’il nous donne lorsqu’on le supplie en plein milieu de nos débats. « - Une fille autour de lui, tu crois ? » Je lève les yeux au ciel. Les hommes et leurs faiblesses. Je connais plutôt bien le sujet, à vrai dire. Je me mords la lèvre, craignant qu’Idalie trouve ma réflexion déplacée. Et puis, je me reprends. Nous nous sommes promis de tout nous dire. « - Enfin, je préfère explorer toutes les pistes avec toi, même celles qui font le moins plaisir. » Je grimace et regrette presque ce qui vient de sortir de ma bouche. J’aurai mieux fait de réfléchir avant de l’ouvrir. Mais promis, s’il s’agit bien d’une fille qui occupe ses nuits et que nous la découvrons après avoir joué de véritables espionnes à travers tout Paris et sa banlieue, elle ne se risquera pas bien longtemps autour de Perrin deuxième du nom. Promis. Juré. Et craché, par la pensée hein.
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Sujet: Re: late breakfast in bed. (sephora) Ven 9 Nov - 7:32
La réaction de Sephora au fait que tu veuilles faire passer un gay du côté non obscur de la force ne se fait pas attendre. Elle éclate de rire. Et ne s'arrête plus. Son rire est communicatif, tu ne peux t'empêcher de glousser à ton tour. « - C'est ta faute si j'ai cette idée dans la tête maintenant ! » Et puis, tu continues de parler de ce qu'il te tracasse. Alors qu'elle vient poser ta tête sur ton épaule. A y penser, elle est peut être la seule personne à qui tu puisses parler aussi librement de ton frère, de ce qu'il se passe entre vous. Non, rectification, c'est clairement la seule personne à qui tu parles de ça. Pas que t'es peur du regard des autres, à vrai dire tu t'en tapes complétement. Mais t'es pas le genre de filles à t'épancher pendant vingt ans sur ta vie sentimentale, tes émotions, tes sentiments. C'est un truc que t'apprends au contact de Sephora ça, en fait. Que tu découvres avec elle. Faut dire aussi que t'as jamais trop eu d'amies filles autour de toi. Ne les aimant pas beaucoup. Bref, tu finis d'énoncer le problème du moment. A savoir pourquoi est ce que ton frère découche aussi souvent. Tu sais pas si elle saura te dire pourquoi, sans doute pas. Mais ça te fait du bien de confier tes craintes. « - Une fille autour de lui, tu crois ? » Aie, c'est le genre de phrase qui fait mal. Le genre d'événement que tu ne voudrai pas voir arriver. Sachant que t'es plutôt jalouse quand il s'agit de Nellie. Tu te renfrognes légèrement alors qu'elle continue sur sa lancée. « - Enfin, je préfère explorer toutes les pistes avec toi, même celles qui font le moins plaisir. » Et même si ça ne fait pas plaisir, Sephora fait honore à cette promesse que vous aviez de tout vous dire. Alors tu ne peux lui en vouloir. « - J't'avoue que j'y avais pas pensé.. » Ou plutôt que t'avais préféré ne pas y penser. Parce que c'était sûrement l'hypothèse la plus plausible qu'il soit. Tu te mordilles la lèvre inférieure, signe que cette conversation te stresse au possible. « - Mais ça se peut que ça soit ça, malheureusement. » Après tout, ton frère était loin d'être moche. « - J'comprends juste pas pourquoi il ferai autant de cachoteries. » Pour te ménager, éviter ta colère ? Sûrement un peu des deux.
Louise Toscan du Plantier membre
✧ ÂGE : vingt quatre ans. ✧ JOB : éleveuse de chats. ✧ COEUR : perdu au dessus du pacifique. ✧ MESSAGES : 3600 ✧ HERE SINCE : 27/10/2012
Sujet: Re: late breakfast in bed. (sephora) Jeu 15 Nov - 17:50
Alors que son idée de faire virer de bord un homme m’avait fait rire – presque à en pleurer –, toute trace de bonne humeur s’estompe à la suite du changement de sujet. Moins plaisant. « - J’t’avoue que j’y avais pas pensé… » Évidemment qu’elle ne penserait pas à cela dans l’immédiat. Je me mords la lèvre. Cela ne m’étonne pas qu’elle n’y ait pas vraiment pensé, elle l’apprécie beaucoup et il est certainement la seule personne capable à l’apaiser et la rassurer. Dans n’importe quelle circonstance. « - Mais ça se peut que ça soit ça, malheureusement. » Oui, malheureusement. Ça la touche. Je passe mon bras par dessus les épaules d’Idalie pour tenter de la rassurer. Je n’ai jamais, oh non jamais, été douée pour ça. Pourtant, ce ne sont pas les occasions d’apprendre à le faire qui manquent. « - J’comprends juste pas pourquoi il ferait autant de cachoteries.. » Je lève les yeux au ciel. On dirait moi, à une époque, ça me fait sourire intérieurement. « - Parce que… Aucune idée. » Parce que je réfléchis tous les jours au comportement des gens, alors une fois chez moi je rame un peu plus ? En quelque sorte. À moins qu’il s’agisse de flemme. « - On est peut-être trop du genre à traîner à l’appartement uniquement le weekend ou la nuit, et il n’a pas eu l’occasion d’en parler. C’est pas vraiment le genre de truc que t’annonce dans un message. » Je suis nostalgique. « - Enfin, quoique l’on puisse dire, je ne comprendrai jamais la logique masculine. » Et c’est moi qui ose dire ça, bien évidemment. Alors que Tay m’évite pour une raison que j’ignore je refuse de sortir avec lui pour la raison la plus absurde au monde. Il ne manquerait plus que le fameux « c’est pas toi, c’est moi » et notre relation serait digne d’un film lambda à l’eau de rose. « - On ne va tout de même pas le suivre à travers toute la ville, lui et sa potentielle… copine. N’est-ce pas ? » En temps normal, dès qu’une fille étrangère ruine le moral d’une personne qui m’est chère, j’ai tendance à m’énerver et à utiliser des mots peu charmants pour une demoiselle distinguée (ou pas). Pourtant j’ai réussi à me contrôler aujourd’hui. Pour une fois. Je soupire et lève les yeux au ciel. Et non, je ne donne jamais de super idées (un peu tordues) à Idalie, qu’on soit d’accord une bonne fois pour toutes.