Sujet: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 17:59
RAJ(AH) MOUTON
« J’ai décidé de vivre au moins jusqu’à quatre-vingt ans. Je m’imagine à quatre-vingt ans, baisant une fille de dix-huit ans. »
Nom complet ▲Mouton. Une chose à dire: VDM. Lieu de naissance ▲ au Moulin rouge, dans les loges d'une délicieuse artiste aux gambettes graciles, ma mère, cette adorable pute. âge ▲ vingt-quatre piges. nationalité ▲ Officiellement français, officieusement, polak. diplômes, études ▲ paumédelavie.com métier ▲Faites claquer les notes, maestro!statut matrimonial ▲ marié à une vieille pute de quatre-vingt-cinq ans (...) orientation sexuelle ▲ pansexuel. situation financière ▲ à la dèche. idole(s) de vie ▲ GTO (t'as quelque chose à redire?). nombre d'amis facebook ▲ C'est un site porno? moyen de déplacement ▲ Érection du pouce pour faire du stop. Ça marche encore.groupe ▲ la javanaise. avatar ▲ Alex Cunha crédits ▲ tumblr.
dix points sur ton personnage
LA MAJEURE PARTIE DE L’HUMANITÉ ME DONNE FONDAMENTALEMENT ENVIE DE VOMIR.
premier point ▲ANONYMOUS ALCOHOLIC. Tu te racles la gorge comme un paumé dans le désert, la gorge déshydratée. T'as soif. Ton regard s'arrête sur la bouteille de scotch quasi entamée. Dehors, le tintement sonore des dix coups de minuit résonne jusqu'à ta bicoque. Un verre, un seul. Tu caresses du bout des doigts les courbes graciles de cette Dame en verre, assoiffé. T'en deviendrais fou. Une langue sèche essuie les tuméfactions de tes lèvres, en quête de substance vitale. T'en peux plus. Une goutte, une toute petite. Tu t'enfiles un verre, cul sec. Tu te sens béni. Assailli de soubresauts, tu cuves le fond de la bouteille. Le mal est fait. Au final, c'est chaque soir la même comédie. T'es qu'un faible. deuxième point ▲LIKE A ROLLING STONE. Tu trainasses dehors comme un sans-abri, les pieds nus sur le long tapis blanc qui recouvre le sentier. T'es cyanosé de partout, mais qu'importe, t'es en manque. Les pupilles dilatées, les narines palpitantes, tu renifles comme un cabot en quête de jouvence. Ta sœur est sûrement en train de pester contre toi, à se demander dans quel coin funeste tu signes ton arrêt de mort, encore une fois. L'espace d'un instant, tu l'oublies. T'es comme un loup affamé, une vraie charogne. Des volutes opaques s'échappent de tes lèvres. Le cou dégarni, les mains et les pieds nus, tu te sens tout de marbre. Une silhouette se dessine dans l'ombre. Elle n'évoque rien de rassurant, mais tu t'en approches. Le danger, c'est ta bouffe quotidienne. Tu lui tends un paquet de blé, il t'offre un échappatoire vers un monde meilleur. T'en fumes un coup et tout d'un coup, tu te sens bien, tellement que t'en aurais une érection. La noirceur envahit le blanc de tes yeux. T'as la tête d'un vampire shooté. Edward Cullen, c'est de la merde à côté de toi. troisième point ▲POLAK'S SONG. Au fond, t'as toujours été rattaché à ta nation. Chaque année, c'est le même refrain, tu retournes dans ta bonne Pologne. Le Polak on t'appelle, ici à Paris. T'as beau être énervé, stressé, angoissé, troublé, paumé, qu'importe... Elle et toi ne faites qu'un. Elle est ta lubie, ta muse. Assis sous un pont, tu sors ton suka, et tu joues. T'es seul. Tu te nourris de cette solitude journalière. T'aimes pas trop le monde. Une donzelle passe son chemin. Elle respirait à la fois l'élégance et la déchéance. C'était elle, ta nouvelle source d'inspiration, le temps d'un soir. quatrième point ▲PSYCHOACTIVE DRINK. Tu crois pas que t'es déjà assez mal foutu comme ça? Non. Faut que tu boives ton café au sortir du lit. Pas un décaféiné, t'es pas un chochotte toi. Tu carbures à l'italien. Le bon Expresso triple dose. T'en as besoin, sinon t'es amorphe. T'aimes bien te rendre dans ce vieux café qui puait le fumier. Cette pièce mal aérée te rendait nostalgique. Comme un vieillard ayant goûté aux joies de la guerre, tu ressasses de vieux souvenirs. sixième point ▲WEIRD GUY. T'as de drôles d'habitudes, t'sais ça? Je comprends quand certaines personnes décompressent par le sport ou par les poings, mais repasser un coup ou nettoyer les vitres pour se détendre, c'est bizarre. Tu kiffes ça en plus. T'aimes écouter du Bach devant un porno, à te branler comme un pauvre célibataire. septième point ▲LE LISEUR. T'aimes cette fragrance millésimée, et sentir le papier raboteux sous tes doigts. Tu te délectes de cette effluve. Toi, l'apparence d'un inculte, t'aimes lire. Les gens te prennent pour un paumé, le genre égoïste à n'aimer que l'auto destruction. Pourtant, t'es un bon p'tit lecteur. T'aimes bien ce lieu tranquille, cet isoloir. Tu pourrais passer ta vie à dévorer ces détonations de consonnes et de voyelles. Ta cervelle est une poubelle dont les ordures enrichissent ton vocabulaire. Sous tes airs de paumé, tu sais délier subtilement ta langue pour taire quelques abrutis. Toi, le gueux, t'as parfaitement réussi à marier connerie et culture. huitième point ▲ARSEHOLE. T'as toujours eu un caractère de merde. Tu sais que tu vaux pas mieux qu'une crotte de pigeon. Au fond, c'est pas faux. Tu craches, tu mords, tu grognes. T'aimes bien foutre de l'huile sur le feu, ça te branche bien. Tu te rends pas vraiment compte à quel point t'es con, mais c'est pas grave, on te pardonne. T'es tellement fragile que tu casserais comme du verre. On craint pour ta vie, même si elle en vaut pas trop la peine. T'as la gueule d'un chiot abandonné. On en croquerait un bout. neuvième point ▲HIS CLOTHES ARE ON THE GROUND. T'es pas un frileux toi. Les grosses laines, tu t'en balances les couilles. Tu dors nu, la paire de cojones à l'air, les poils du cul qui se hissent comme les voiles d'un bateau. T'aimes bien cette sensation de nudité. Tu te sens libre de toute contrainte et dénué de maux. Parfois, ça t'arrive d'accueillir des invités surprises la bite à l'air. Tu t'en moques. T'es pas du genre pudique. Tu matérialises ton corps comme un attrape-gain. dixième point ▲HUJ CI W DUPE. Ta bouche crache sans cesse des ignominies, surtout quand t'es en pétard. T'aimes baiser en polonais mais surtout, cracher dans la gueule des petits merdeux en polonais. Tu traites tout le monde de « Dwzika » ou de « Gowno », avec ton putain d'accent roulé.
l'heureux propriétaire
Prénom ▲ Chloé. Pseudo ▲ MEXICALI ROSE. âge ▲ 21 ans. pays ▲ Belgique j'ai connu ollp grâce à .. ▲ ça fait un petit bout de temps que je connais le forum...je pense que c'était par bazzart ou PRD. suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ Disons que j'ai déjà été membre, mais il y a déjà un petit temps. (Mars Godzilla, feat RJ KING) l'type de lien que je préfère ▲ écrire ici. ma chanson du moment ▲ Amelie Soundtrack - Yann Tiersen ma fréquence de connexion ▲ 4/7. et mon super mot d'la fin .. ▲ bêêêê recenser son avatar ▲
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<span class="pris">Alex Cunha</span> ◈ Raj Mouton
Dernière édition par Raj Mouton le Jeu 1 Nov - 22:21, édité 35 fois
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Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 17:59
L'HISTOIRE DE MA VIE
C'était difficile à comprendre. Nous étions les enfants des écoles les plus pauvres, il n'y avait pas plus défavorisés et mal instruits que nos parents, les trois quarts d'entre nous avalaient une nourriture parfaitement immonde et pourtant nous étions bien plus costauds que les gamins des autres écoles de la ville.
« Merde » Un juron s'éjecta de ses lèvres tuméfiées comme une crachoir gorgé de venin. Il s'était encore fait arnaqué comma la dernière des cruches. Dilapidé de ses biens, le pauvre gueux s'en alla sur le sentier des malheureux, les mains enfouies dans ses poches pour chasser le froid mordant de l'hiver. De son berceau de brume à peine avait apparu l'Aurore. Déjà. Sculpteur de neige, le pauvre démuni traversa l'épais manteau cotonneux qui s'était étalé comme une langue gourmande sur Paris, laissant sa trace comme un artiste éphémère. Ses paluches craquelaient les cristaux de glace avec une motivation certaine, joignant à cette forme de sadisme une attention particulière. Cet être imparfait dénué de probité candide se plaisait à souiller ce pâle duvet de ses tourments. C'était trop blanc, trop propre, trop pur. La pureté. Sa phobie. Sa Némésis. Une perle d'angoisse sillonna le long de sa tempe, glissant subtilement le long de sa joue pour rejoindre l'angle de sa mâchoire. Cette insignifiante goutte tomba dans le gouffre dévorant de l'éternité. Le palpitant commençait à se faire fébrile tandis que ses mains devenues moites se refermaient en deux poings crispés. Dans ce visage torturé brûlait mille secrets. Et alors qu'il se laissait consumer par une peur inconnue, le pauvre diable s'autorisa une clope, rien qu'une toute petite. La fumée résineuse et refoulée se détacha lentement du bâtonnet, et irrita sa gorge déjà malade. Vide de toute ambition, le misérable se révéla cependant insatiable du mal. La souillure, une Dame qu'il avait bien trop longtemps côtoyée pour rester intact. L'âme déréglée, il n'était plus qu'un pantin désarticulé. C'est comme si on lui avait arraché toute sa substance pour la mettre dans une petite boîte de conserve, hors de portée. Il se sentait nu comme un vers, comme un bébé. Et comme un pauvre gosse, il eut raison d'admirer le ballet de fumée qui s'était dégagé de sa cigarette. Un ballet langoureux où une femme et un homme s'élançaient dans un rythme endiablé et sensuel. Des étoiles animaient ses sombres prunelles, lui offrant l'espace d'un court instant un moment d'émerveillement. Les prémices d'un sourire s'étaient formés sur ses lèvres. Son imagination débordante le perdrait un jour. Malgré la vingtaine passée et le corps bâti, lui, le pauvre gueux, le polak, n'était qu'un gamin des rues. L'adulte était resté un grand enfant. Ce grand triste était un rebelle qui doute. Sur cette pensée fade, le censeur amer quitta le sentier inanimé pour se joindre au cœur de Paris, cette ville semblable à un regard d'une tendresse infinie.
Je tiens à préciser que j’ai toujours redouté la constipation plus que le cancer. Si je passe un jour sans chier, impossible de faire quoique ce soit, de sortir. Je suis tellement désespéré que j’essaie de me sucer la queue pour me débloquer le système, pour que ça se remette à circuler. Et quand tu essaies de te sucer la queue, tu n’arrives qu’à te tordre horriblement les vertèbres, la nuque, les muscles, toute la carcasse. Tu essaies de bander aussi raide que tu peux et tu te plies en deux comme un type à la torture, les jambes autour du cou et coincées dans les montants du lit, le trou du cul palpitant comme une hirondelle blessée dans la neige, tout noué contre ta panse à bière, les tendons tendus à casser, et le plus dur c’est qu’il ne te manque pas vingt centimètres, ou trente, mais quelques millimètres à peine, entre le bout de ta langue et le bout de ta queue, aussi infranchissables qu’un gouffre de cent kilomètres. Dieu, ou le Diable, savait ce qu’il faisait quand Il nous a conçus.
[Charles Bukowski]
J'AI TUE MA MERE.
« Où est-ce que tu trainais encore? » Raj jeta un regard désinvolte à son bourreau. Elle était la source même de toute sa haine et sa rancœur. Sa simple présence lui arrachait des haut-le-cœur, comme de la chaire morte. Son visage de porcelaine se fendit en une grimace disgracieuse lorsqu'il croisa ses orbes perçantes où brillaient regrets et colère. Les lèvres closes, il se contenta de hausser les épaules comme il le faisait si bien, ignorant superbement sa génitrice. « Je te parle Raj! Regarde-moi! » Elle lui attrapa le bras, la poigne ferme et le visage bouillant. Ce simple contact lui brûlait la peau, comme une marque au fer rouge, le faisant reculer à contre sens. « T'étais encore en train de te droguer? Putain mais je bosse pas pour que t'ailles foutre ta vie en l'air! » Il ne l'entendait plus. Sa voix n'était plus qu'un bourdonnement dans l'air, un son futile. Il avait envie de vomir. Sa bouche dégoulinait l'horreur sans crier gare. L'acidité se répandit au sol comme un funeste présage. Tout n'était plus que fantaisie autour de lui. Son monde imaginaire avait bousculé toute sa réalité. Sa bouche asséchée quémandait plus de friandises. Il lui semblait avoir des jambes de plomb. Son corps n'était plus qu'un paquet attaché à une ancre, lourd et inconstant. L'opium. Une triste amie dont il ne pouvait se détacher. Elle était son échappatoire vers un monde moins désolant. C'était une amitié malsaine qui n'aboutirait qu'à sa perte, sa chute d'Icare. La fièvre lui fit perdre toute raison, et comme un incurable, il s'échoua à terre. Son monde s'effondra, une nouvelle fois, juste le temps qu'il revienne à lui avec un horrible mal de crâne.
A NOS VIES DE MERDE, DANS CE MONDE DE MERDE, QUI TIRE A SA FIN.
« Combien? » La voix rauque et sèche l'arracha de ses pensées alors qu'il divaguait sur le trottoir des livrés. La mercedes noire s'était arrêtée devant lui dans un crissement silencieux. La fenêtre entrouverte dévoilait un visage mûre aux traits malsains. Raj contempla longuement le visage de marbre, assimilant lentement sa question d'une simplicité enfantine. Il se promenait dans ce coin réservé aux putains par hasard, guidé par sa distraction maladive. Les secondes défilaient, et pas une seule fois l'individu ne marqua une signe d'impatience. Il avait choisi sa proie. Jamais encore le misérable n'avait fait ce genre de choses. Il s'était déjà bien défoncé la gueule de toutes les manières possibles, mais jamais il n'avait vendu son corps. Pourtant, c'était un moyen affirmé pour gagner de l'argent sans trop se prendre le chicon. « Pour toute la soirée? » Ses lèvres avaient parlé toutes seules, comme deux adolescentes rebelles en proie à un doute certain. C'était à la fois excitant et angoissant. Une adrénaline fulgurante lui monta bien vite au cerveau, l'étourdissant l'espace d'une seconde. Quelque chose bouillonnait dans sa chaire, quelque chose d'incroyable et de dangereux. La bouche pincée, le jeune freluquet s'engagea dans la voiture puant le luxe à plein nez, les membres tremblants. Ce pauvre diable était terrifié, mais la peur était pour lui un puissant stimulant, l'engageant sur des sentiers périlleux. Il n'avait aucune limite, ce pauvre fou. Même le sourire satyre de cet homme à l'essence licencieuse ne le dissuada pas dans sa longue descente vers les Enfers. Il en était arrivé à un point de non-retour. (...) Aux premières lueurs, il s'arracha des draps en soie. Le client s'était montré gourmand, l'invitant jusqu'à sa taverne pour dévorer son butin. Son avidité pour la chaire l'avait épuisé juqu'aux os. Néanmoins, il avait été richement récompensé, de quoi lui soutirer un sourire satisfait. Craignant le réveil du loup, le diablotin s'était glissé hors de l'hôtel au nombre d'étoiles flatteur, sillonnant les venelles de Paris pour rejoindre l'insalubrité qui lui servait de foyer. La mère s'en était allée gagner quelques misérables billets à son sex-shop. « Où est-ce que tu trainassais encore? » Aucune once de tendresse ni même d'affection. Pourtant, à travers cette voix aride, Raj y décela une inquiétude volcanique. Sa chère et tendre moitié le fusillait actuellement du regard. Son regard vacilla vers la poche arrière de son jumeau, à travers laquelle quelques bouts de papier couleur chaire dépassaient. Des billets de cinquante. Son jackpot. « Où est-ce que t'as eu ça?! Tu les as volés? » poursuivit-elle, cinglante. « Bien sûr que non... Je les ai gagnés! » Un long silence suivit sa réponse pendant lequel sa moitié assimilait lentement l'information. Elle n'était pas bête, à son plus grand regret. Une gifle claqua dans l'air. Raj jura du bout des lèvres, la joue rougeoyante. C'est qu'elle avait de la poigne la demoiselle! « Putain Mat'! T'es complètement conne ou quoi? » lui cracha-t-il avec voracité. « LA FERME! C'est toi qui est complètement con putain! Tu crois que maman va travailler pour que t'ailles vendre ton cul sur les trottoirs? T'es inconscient ou quoi? » Raj glapit, incertain devant la réponse qu'il avait à lui donner. Il se contenta de hausser nonchalamment des épaules. « Si ça peut me faire gagner de l'argent, je vois pas pourquoi je m'en priverais. Tous les moyens sont bons pour se faire un peu de tunes. Réveille-toi ma belle, on est plus au pays des bisounours. » Une nouvelle gifle claqua, dans laquelle Mathylda déversa toute sa colère et sa peur. Raj se tut. Il avait été trop loin. Une main tendre glissa sur sa joue enflée. « J'ai peur Raj. J'ai peur pour toi! » Il plongea ses perles dans ses jumelles, décelant toute l'inquiétude qui la rongeait. Depuis des semaines, le jeune homme n'était plus que l'ombre de lui même, et se consumait lentement de l'intérieur. Son cœur n'était plus que cendres, et son goût subtil pour la vie ne tenait plus qu'à un fil. Cette fragilité même le fascinait avec horreur. Il adressa à sa sœur un sourire mièvre et monta à l'étage supérieur, désireux de s'enfiler une clope. A la première bouffée, la nécrose poursuivit sa lente dégustation à travers son enveloppe charnelle. C'était le début de la fin.
On commença alors à incendier les villages et à jeter les agonisants dans les brasiers.On plaça en quarantaine des villes entières pour tenter d'enrayer l'épidémie.On répandit des poignées de gros sel sur les champs et on combla les puits avec des gravats.On aspergea aussi les granges d'eau bénite et on cloua des milliers de chouettes vivantes sur les portes des maisons.On brûla même quelques sorcières, des becs-de-lièvre et des enfants difformes. Quelques bossus aussi.Hélas, la peste noire commença à se transmettre aux animaux et l'on vit bientôt des meutes de chiens et des nuées de corbeaux attaquer les colonnes de fuyards qui s'étiraient sur les routes.
[ L'évangile selon satan. Patrick Graham ]
Il caressait du bout des doigts les pages usées du roman, savourant chaque mot avec avidité. Fervent lecteur, Raj se rendait souvent en territoire étranger pour s'approprier le plaisir de la lecture, ou simplement approfondir ses connaissances. Il aimait l'odeur de poussière et de vieux libres, marcher sur le tapis qui dégageait des volutes ombrageuses à chaque passage furtif, sentir les feuilles se crisper sous ses doigts esquintés. C'était une drôle de sensation. Le petit polak qui n'avait jamais aspiré à grand chose dans sa vie se sentait comme chez lui dans la bibliothèque attitrée de Paris. Ce lieu lui évoquait cocon et sécurité. Il rangea le livre, ramassa son sac délavé et s'engouffra une bouche sombre et béante, le crépuscule. Pour oublier le froid qui lui picotait les joues et le bout du nez, le fayot sortit de sa poche son harmonica, et sentant l'inspiration lui monter à la tête, il joua encore et encore, et s'y abandonna comme un vieil amant.
Dernière édition par Raj Mouton le Mer 31 Oct - 21:46, édité 18 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:00
Bienvenu sur le forum
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:07
Merci (Matt )
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:12
Han Julian bienvenue !!
Rianne Harris membre
✧ ÂGE : 26 ans. ✧ JOB : travaille à domicile pour les usa. ✧ COEUR : pacsée à rita. ✧ MESSAGES : 4896 ✧ HERE SINCE : 18/03/2012
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:13
Mexicali Rose tes avatars ton personnage a l'air de déchirer, j'ai hâte d'en savoir plus et sache que si tu prends Julian ou Marlon, j'risque de te sauter dessus (encore plus avec Marlon, c'l'homme de ma vie )
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:15
Marlon ou Julian !! Bienvenue à Paris
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:17
De rien :)
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:20
sexy guy
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:21
J'préfère Marlon en premier choix, Julian en second. Bon courage pour ta présentation.
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:22
again, chloé, ça fait plaisir de t'voir ici connaissant tes persos délirants, j'ai hâte de lire ta fiche et vive lucho (limite ça m'donne envie d'faire viver saad bi pour toi ) bienvenue btw
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:24
NAAAAAAAAAAAAAAAN je marque encore et encore mon territoire ! Ouais j'sais je pète des plombs et alors ? t'aime cela dis pas le contraire Bienvenue dude !
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:40
Merci Jeanne
Ana merci ma belle, ça me fait vraiment plaisir (je ne connaissais pas ton avatar mais elle a une bonne bouille! )
Cassandre merciiiii! (toujours avec Chris Evans toi )
Saad 'tin Amélie la bonasse Me dis pas que t'as fait de ton saad un petit vierge de l'anus? Tu looses là! 'tin non je suis trop déçue là! (mais merci quand même hein èé tu me dois un lien de bitch!) (& finalement je sais pas si je vais prendre lucho xD je me tâte)
Jude Jacob Young! Je dis Yes! (bon par contre je vois pas du tout qui t'es xD On se connait?/laquestionquitue! ) mais j'apprécie l'accueil Je sais déjà qui engager comme jardinier
bon, ça en fait des smileys...on dirait un sapin de noël...
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:43
Raj Mouton a écrit:
Cassandre merciiiii! (toujours avec Chris Evans toi )
Toujours ! Quand on aime, on ne lâche pas
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:44
eh bah si, un vierge de l'anus comme d'hab, ça devrait pas t'étonner pourtant, ça change pas hein tekass pour le lien de bitch, il est limite obligé nahhhhh, prends lucho sinon, t'hésites avec qui à part lucho ? toujours les mêmes ? juju, marlon et lucas ?
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:47
binvenue officiellement mon chou et bonne chance pour ta fiche :heartt:
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 18:52
Cassandre D. Lefèvre a écrit:
Raj Mouton a écrit:
Cassandre merciiiii! (toujours avec Chris Evans toi )
Toujours ! Quand on aime, on ne lâche pas
On ne s'en lasse pas
saad al-kâtib a écrit:
eh bah si, un vierge de l'anus comme d'hab, ça devrait pas t'étonner pourtant, ça change pas hein tekass pour le lien de bitch, il est limite obligé nahhhhh, prends lucho sinon, t'hésites avec qui à part lucho ? toujours les mêmes ? juju, marlon et lucas ?
Pas faux. Pourtant j'ai toujours trouvé que tu ferais un bon petit gay avec tes personnages de ouf! /jesors
J'ai laissé tomber Lucas. Toujours Juju et marlon! J'ai pas trop d'idées XD ...tu saurais pas m'inspirer? Dans ce même genre...
Soren Merciiiiiiiiiiiiiiiii mon p'tit chat. C'est donc toi qui a le sexy Jamie (ça mérite un petit lien ça! )
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 19:01
un jour, je ferais un gay, juste pour toi boh, déjà, pas marlon huh, alors, j'te proposeeeee.. nils butler, sean o'pry, simon nessman, river viiperi, garrett neff, danny schwarz, là comme ça, c'est tout ce qui me vient sinon, juju est canon
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 19:04
c'est vrai? Je pourrais t'enflammer l'anus itou? /jesors
Je suis totalement fan de Nils & Simon mais au final, je vais garder juju. Je suis chiante comme meuf hein? (allez, tu m'aimes quand même hein? HEIN?! )
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 19:12
bah bien sûr, il s'ra rien qu'pour toi ouais, t'as vu nils c'mon p'tit bébé, mais j'ai jamais réussir à trouver un perso pour lui ouais, t'es chiante, mais pas d'soucis, parce qu'avec juju, t'es totalement pardonnée bien sûr que j't'aime quand même
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 19:17
han je suis toute émue! (j'ai remarqué que le hasard faisait qu'on se retrouvait souvent sur les mêmes forums xD c'est le destin! )
ça m'est déjà arrivé ça (genre avec steven chevrin)...c'est frustrant hein?
Pouah j'arrête pas de mouiller devant ton avatar
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 19:23
ouais, depuis gw on s'lâche plus, vieux lama c'parce qu'on est faites pour être ensemble moi j'dis très frustrant bah putain, si tu bloques sur celui-là, j'te dis pas comment tu vas buguer sur le suivant
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 19:26
Je veux un lien de VIP (face de bouc ) On est fait l'un pour l'autreeeeeeeee /jesors ...J'aime avoir des bugs dans ce genre-là fais moi mouiller
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 19:53
mouton l'information vient de monter au cerveau en fait. dieu que j'aime les moutons.
Invité Invité
Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres. Sam 27 Oct - 19:58
Tu m'as tuée!
Tu vas spécialement apprécier mon mouton à moi
(au passage, je félicite le choix d'avatar )
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Sujet: Re: Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres.
Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres.