Sujet: Welcome back, nice ass ! Mar 30 Oct - 18:28
Steve n’était pas du genre à lire son horoscope. Non pas qu’il ne croit pas à ce genre de choses. C’est juste qu’il ne pense pas à s’y intéresser, à chercher ou quoique ce soit. Il n’y pense pas, ça ne lui vient pas en tête, ça ne fait pas partit de ses réflexes disons. Pourtant, il peut télécharger une application sur son BlackBerry, ça ne prend que quelques minutes à faire. Quant à l’horoscope en lui-même, ça ne prend que quelques minutes à lire et ne va pas forcément le mettre en retard pour le reste de sa journée. C’est juste qu’il n’y pense pas. Tout ça pour dire que, si jamais Steve avait eu l’occasion de lire son horoscope ces derniers jours, ou bien encore d’avoir mangé un biscuit chinois, il aurait eu des chances de tomber sur une prédiction lui disant quelque chose du genre : « Votre quotidien risque de changer … Dans le bon sens. » Il y a quelques jours, environ deux semaines même, Steve avait accepté d’héberger pendant quelques temps un de ses amis avec qui il fait de la danse : Nelson J. O’brilliant. Ce dernier était partit en tournée avec une certaine Beyoncé et revient s’installer sur Paris. Sauf qu’il ne sait pas trop où aller alors, en bon citoyen qu’il est, Steve lui a proposé de le garder chez lui. Il en a parlé à son propriétaire avant, qui est d’accord. Nelson arrive donc aujourd’hui, il a pris un taxi de l’aéroport jusqu’à chez Steve. Ce dernier paufine les derniers détails, vérifie que tout est propre et rangé, que la chambre de Nelson est prête à le recevoir. Puis, il s’installe à son ordinateur afin de se donner une attitude : « Je n’attendais absolument pas ta visite. Mon appartement est toujours comme ça, je n’ai pas apporté de soins particuliers parce que tu es là. »
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Mer 31 Oct - 8:50
be back, at home. i know i can run back to your house.
L'avion se pose sur le tarmac de l'aéroport, tu regardes le ciel sombre par le hublot et tu soupires. Tu ne pensais pas revenir un jour à Paris et pourtant, ça y'est, tu es là, encore. Comme un goût amer de déjà vu, tu réceptionnes ta valise et hêles un taxi dans l'allée. Les gens se bousculent, ils sont pressés de rentrer chez eux... mais toi ! Toi tu ne sais pas vraiment si tu rentres chez toi ou si, au contraire, tu décides de jouer les parfaits étrangers. Parler anglais maintenant serait assez stupide puisque tu as passé ces deux dernières années à apprendre la langue coutumière, ici. Décision prise, tu rentres à la maison ! Tu te sens bête mais quelque part, tu es content de fouler le sol français une nouvelle fois. Non, tu n'as pas forcément envie de revenir sur tout ce que tu y as vécu mais tu es plutôt content de retrouver certaines personnes. Alors tu attrapes de ta seule main libre ton Blackberry et tu retrouves le message que Steve t'avait envoyé quelques heures plus tôt, avec mention de son adresse... ta nouvelle adresse ! En souriant, tu la dictes au chauffeur et tu laisse le ronronnement du moteur bercer tes pensées tandis qu'un paysage trop familier défile derrière les vitres. Une petite note de mélancolie t'achève lorsque le taxi s'arrête devant un immeuble... devant ton nouvel immeuble ! Tu le remercies, sors de ta poche quelque dollars américains et t'excuse ensuite de ton étourdise. Tu lui donnes quelques euros pour régler ta course et te retrouves, là, comme un con, à côté de ta valise, sur un trottoir. Tes muscles tremblent légèrement mais quelque part, tu en es sûr, tu es content d'être ici. Tu prends ton courage à deux mains et tu pousses la lourde porte, ton esprit divague. Steve est un mec bien, tu t'es toujours bien entendu avec lui autrefois. Mais 6 mois d'exil t'ont transformé, quelque peu. S'entendre avec quelqu'un et emménager avec lui, ce sont deux choses complètement différentes. Il est temps de forcé l'destin, et de devenir un homme, n'est-ce pas ! Alors lorsque la plaquette affichant le prénom de ton ami se dessine devant toi, tu appuies sur l'interrupteur et tu entends la sonnette raisonner dans l'appartement. Et si, une fois encore, tout se cassait la gueule ? Et si tu te retrouvais encore sans rien ? Peu importe, il est trop tard pour reculer à présent.
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Mer 31 Oct - 14:15
Lorsque Steve a proposé à Nelson de venir vivre avec lui, il ne pensait pas ce que ça peut impliquer, de vivre avec quelqu’un d’autre. Steve part du principe où Nelson ne restera pas, que c’est juste une question de semaines avant qu’il trouve autre chose. Limite, c’est comme si un de ses amis était venu dormir chez lui et qu’il reste un peu plus longtemps que prévu. De plus, il s’agit de Nelson : aux yeux de l’instituteur, c’est quelqu’un de gentil qui ne lui posera pas de problèmes. Même sans ça, Nelson est suffisamment intelligent et mature (du moins, toujours aux yeux de Steve), pour ne pas abuser de la situation ou bien encore se montrer envahissant. En plus, dans cette histoire, il a l’accord de son propriétaire, il n’y a donc pas de raisons que ça se passe mal. Tandis qu’il consulte le site internet d’un journal d’actualité, il pouffa un peu de rire, en imaginant la réaction de sa mère ou bien encore de sa sœur, si jamais elles apprennent que Steve vit avec quelqu’un d’autre. Pour sa sœur, elle penserait qu’en fait, son cadet se met en couple. Mais, sa mère se montrerait plus méfiante. En même temps, elle se méfie même des oiseaux qui passent un peu trop près de son balcon. C’est alors que la sonnette retentit. Steve referma son Mac et la posa sur la table basse du salon. Il se leva et se hâta de se rendre devant la porte. Il l’ouvrit et, avec un grand sourire au visage, accueillit son nouveau compagnon en ouvrant grand les bras : « Bon retour en France et bienvenue ! » Certes, ce n’était pas une réplique incroyable mais, en même temps, Steve ne voyait pas trop ce qu’il pouvait dire d’autre.
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Mer 31 Oct - 14:39
Il t'accueille en souriant, et toi… toi t'as envie de sourire aussi mais tu n'arrives pas. Ton estomac est noué par l'angoisse et le stress, tu te sens oppressé mais t'oses pas le montrer. Steve est là, devant toi, tout sourire. Pourquoi sa bonne humeur n'est pas contagieuse ? Tu te laisses faire sans sourciller, tu t'approches de lui et tu te glisses dans ses bras de la manière la plus naturelle possible. Tu respires son odeur en fermant les yeux un quart de seconde et puis tu te recules discrètement. « Je suis aux anges, t'as pas idée. » Et là, t'esquisses ton premier sourire. Au fond, il y peut rien si t'es de mauvaise humeur, de mauvaise foi. T'aimerais lui faire croire que tout va bien mais depuis que l'avion s'est posé sur le tarmac de l'aéroport, tu sens ton cœur étouffer dans ta poitrine, t'as presque l'impression que tu te retiens de respirer depuis que l'air français s'acharne à pénétrer tes narines. Alors tu fais comme les handicapés lorsqu'ils redécouvrent le plaisir d'avancer, tu mets un pied devant l'autre, en espérant que demain matin, ça ira un peu mieux. En attendant, il est peut-être un peu trop tôt pour penser à déjà se coucher non ? Ce que tu ne donnerais pas pourtant pour te calfeutrer sous les couvertures et oublier tout de cette journée. Tu t'contentes d'avancer, alors, de mettre un pied devant l'autre et de dépasser légèrement Steve. Tu regardes autour de toi et te surprend à trouver magnifique l'appartement dans lequel tu vas désormais vivre… jusqu'à ce que tu te trouves un chez toi, n'est-ce pas ? Tu te tournes face à ton nouveau colocataire et tu esquisses un nouveau sourire. Tu es mal à l'aise mais doucement, tu sens ton corps se réchauffer. Tu déboutonnes ton manteau docilement et lâche la pression de ta main sur la valise. « Il est superbe ton hall d'entrée, Steve. »
Spoiler:
désolé c'est pourri, mais j'dois quitter l'ordi #baaaf#
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Mer 31 Oct - 15:48
Quand Steve ouvrit la porte et qu’il vit Nelson dans le couloir de l’immeuble, sa première réaction fut la joie. Son ami lui avait beaucoup manqué, plus qu’il ne l’aurait imaginé même. En l’espace de quelques secondes, Steve réalisa qu’il appréciait beaucoup Nelson, qu’il aimait être avec lui et que ces mois sans le voir (malgré des moyens comme les réseaux sociaux et les messageries instantanées) n’ont pas été au goût du jeune Walkers. Mais, c’est terminé maintenant : Nelson est là et il va rester quelques temps chez Steve. « Je suis aux anges, t'as pas idée. » Le beau danseur sourit alors et alla dans les bras de l’enseignant. Ils se prirent dans les bras quelques petites secondes, afin de s’accueillir et de montrer à chacun qu’ils étaient contents de se voir. Steve referma ensuite la porte et il réalisa ô combien Jade était tendu. En même temps, après les longues heures passées dans un avion, on n’est pas du genre à « péter la forme », comme on dit. De plus, revenir en France après avoir vécu une expérience comme une tournée, ce n’est jamais évident. Steve le sait bien et il ressent souvent la même chose quand il revient sur Paris, après être allé quelques temps à Auckland (sa ville natale). « Je suis content aussi que tu sois là. » Walkers alla se mettre devant son invité. En passant à côté de lui, il ne reluqua pas ses fesses, aussi surprenant que ça puisse paraitre. Il faut dire que les choses ont toujours softs entre les deux hommes et qu’ils ne sont jamais aller loin, ils sont allés nulle part tout simplement. « Il est superbe ton hall d'entrée, Steve. » Ce dernier pouffa un peu de rire. C’était pour lui un hall d’entrée normal, décoré avec des photographies en noir et blanc de différentes villes anglophones. Rien d’exceptionnel à ses yeux, étant donné qu’il voit ses photos tous les jours. « Je te remercie. Je vais te faire visiter, te montrer ta chambre. Si tu veux, tu peux prendre une douche et aller dormir ensuite. Je me doute qu’avec le décalage horaire et le vol, tu dois être naze. » Steve n’osait pas dire, également, que Nelson devait être dégoûté de revenir sur Paris, après ses longs mois d’absences et de voyages. Les deux hommes se dirigèrent vers le salon, tandis que le « maitre des lieux » faisait la visite.
Spoiler:
h.j : j'aime ta réponse , et c'est mon 69ème message rien que pour toi .
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Jeu 1 Nov - 10:06
Tu t'es jamais senti aussi déconnecté qu'en ce moment même. Devant toi, y a un mec qui te sourit et toi, t'as juste l'impression de ne même pas exister. En fait, comme à chaque fois, t'as l'impression de pas être à la hauteur. Steve se faisait apparemment une joie de partager son appartement avec toi et t'es même pas fichu d'esquisser un moindre sourire qui pourrait lui faire comprendre qu'au fond, t'es content aussi d'tomber sur lui et pas sur un crétin rabougri et stupide. Stoïque, les yeux plantés dans le vide, tu regardes son hall d'entrée et tout ce que t'arrives à lui dire c'est combien tu le trouves joli. Franchement, parfois, tu fais peine à voir, m'enfin ! Steve ferme la porte derrière vous et plante ses yeux émeraudes dans les tiens, n'importe quel autre homme aurait forcément craqué. Steve est un garçon épanoui, charmant et bien fait, il a un métier stable -on ne peut décemment pas en dire pareil de toi- et une situation confortable. N'importe qui aurait sauté sur l'occasion pour joindre l'utile à l'agréable, mais dans ton état, t'arriverai même pas à bander la moindre alors tu t'en moques bien… de ses magnifiques yeux et de son corps de ouf' ! Lorsqu'il s'avance vers toi et t'invite à en voir plus, tu parviens finalement à esquisser un vrai sourire. Envisager seulement que tu puisses te coucher te rassure, te réconforte. Steve sent ton mal aise et, respectueux comme il l'est, il n'essaie pas de te tirer les verres du nez. Alors pour la première fois depuis ton retour, tu souris, pour de vrai. « A fond, c'est genre la première bonne nouvelle de la journée… piquer un somme ! » Alors étrangement, tu te mets à glousser dans ta barbe. Tu défais ta veste, la pose délicatement sur la valise et suis Steve jusqu'au salon. Non, tu ne reluques pas son arrière-train, tu ne lui prêtes qu'une petite attention, trop occupé à regarder la décoration et l'aménagement des pièces. Cet appart' est plutôt sympa, simplement décoré, épuré mais très chaleureux ! « Au fait, je suis désolé d'avance de ne pas être de la meilleure des compagnies en ce moment, mais j'apprécie vraiment ton geste Steve… » Lorsque vous vous arrêtez dans la chambre qui sera la tienne désormais, tu n'hésites pas à lui sourire de la plus sincère des manières sans le quitter des yeux. « … je sais pas comment te remercier. » Pourtant c'est pas les idées qui manquent, parce que brusquement, ta libido se réveille. Aussi incroyable qu'il n'y paraît, le simple fait de penser que tu pourras te reposer d'ici peu te revigore… et t'en oublies presque que tu es à Paris, et plus à Los Angeles !
Spoiler:
Tu ris, mais c'est mon 69e message aussi XD
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Jeu 1 Nov - 13:35
Steve essaie, tant bien que mal, de ne pas se montrer trop « boulet » dans son attitude. Il sait ce que c’est de rentrer chez lui, après un long voyage. Il sait ce que c’est de retrouver la monotonie du quotidien, après avoir vécu une certaine période d’amusement. Il sait ce que c’est, aussi, d’arriver dans une ville recouvert de nuages gris, avec des températures descendant en dessus du 0°C et une tombée de pluie à intermittences régulières dans une journée ; alors qu’on vient tout juste de quitter une ville où le temps est l’exact opposé. C’est donc pour ça que le jeune Walkers n’hésita pas à proposer deux remèdes idéals pour ce genre de dépaysement : une bonne douche et un bon petit somme. « A fond, c'est genre la première bonne nouvelle de la journée… piquer un somme ! » n’hésita pas, d’ailleurs, à dire Nelson avec un sourire, de plus en plus content, sur son visage. Steve lui répondit pas un clin d’œil sans équivoque et lui montra l’appartement. Ils passèrent par le salon décoré avec quelques photos de Londres encadrées, la salle à manger avec cette fois des photos de New-York. Steve montra aussi la cuisine, la salle de bains et la chambre prévue pour le danseur. L’appartement était propre, simple et rangé : il y avait de l’espace et une certaine modernité. En somme, c’est un appartement d’un jeune célibataire d’une vingtaine d’années sans histoires, ce qu’est Steve. Les deux hommes se tenaient ensuite dans l’entrebâillement de la porte de la chambre. « Au fait, je suis désolé d'avance de ne pas être de la meilleure des compagnies en ce moment, mais j'apprécie vraiment ton geste Steve… » Ce dernier leva les yeux au ciel tout en haussant les épaules. Héberger Jade pendant quelques temps ne le dérange absolument pas. De plus, son propriétaire est au courant et est également d’accord, il n’y a donc pas de raisons de stresser. L’enseignant répondit alors : « Ne t’en fais pas pour ça. » Le néo-zélandais se mit alors à penser à sa mère, les rares fois où cette dernière était venu le chercher à son retour d’un voyage. Elle est venue deux fois et, depuis, Steve s’est fait à lui-même le serment solennel de ne jamais lui demander de venir le chercher à nouveau. Dès qu’il est arrivé dans la salle de débarquement, sa mère l’a bombardé de questions et d’informations qui lui ont donnés d’importantes migraines et qui lui donnaient plus l’envie de prendre un nouveau billet d’avion pour n’importe quelle destination, du moment que c’est en dehors de Paris. Steve ne va donc pas agir comme sa mère, l’exemple même de l’attitude à ne pas avoir quand on veut mettre à l’aise quelqu’un. « … je sais pas comment te remercier. » L’enseignant commença à se sentir mal à l’aise, presque, devant tant de reconnaissance de la part de son invité. D’autant plus que son sourire, de plus en plus spontané et heureux, le rendait irrésistiblement craquant. « Quand tu iras aux toilettes, n’oublie pas de tirer la chasse alors. Et quand tu prendras une douche, nettoie la cabine, je pense que ça sera un bon début pour me remercier. » plaisanta alors Steve. Il rajouta ensuite : « Si tu veux, tu peux te prendre une douche, tu as des serviettes propres dans le placard. Tu peux ensuite dormir un peu : j’ai fait le lit, avec des draps propres. Tu ne te gênes pas et tu fais comme chez toi, OK ? »
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Jeu 1 Nov - 16:17
Ta future chambre te plaît, énormément. Elle n'est pas encore décorée et aucune photo n'orne les murs mais le seul tableau qui y est accroché te fouette carrément le sang. Une image de Londres, old school, donnant à cette pièce un aspect british qui te rappelle instinctivement tes origines, tes racines. Tu souris à Steve, conscient de l'effort qu'il doit sûrement faire pour accepter sous son toit un mec qu'il n'a côtoyé finalement que très peu de temps. Tu souris à Steve parce que tu es content, ouais, finalement, tu peux l'dire… t'es content parce que Paris ne t'avait peut-être pas manqué mais tu es satisfait de savoir qu'il te reste encore quelques personnes sur qui compter. Et puis, envisager ta douche à venir te requinque carrément ! Alors tu restes là, les bras ballants, dans cette pièce, face à un Steve plutôt attendri par ton comportement de gamin inconscient et naïf, qui cherche à s'excuser d'une faute qu'il n'a pas commis. Tu le remercies, il te sourit en te disant simplement que tu n'as pas à le remercier. Ce mec est parfait, non ? Tu hausses un sourcil en lui annonçant que tu ne sais toujours pas comment le remercier et il se contente simplement de te dire que tirer la chasse et nettoyer la douche lui suffira. Tu souris, tu ris même un peu. Tu sens la pression disparaître et tu peux pas t'empêcher de trouver ça agréable. Agréable de ne pas te retrouver seul à ton retour. En fait, tu appréhendais tes retrouvailles avec la ville mais finalement, t'es plutôt bien lotis non ? Au moins, ici, tu as une compagnie, une vraie compagnie. T'es pas seul et paumé dans une chambre d'hôtel ! « Genre, j'te promets que j'me ferai le plus petit possible. Et puis, j'te promets, j'suis propre.» D'un seul coup d'un seul, tu quittes la pièce un instant et tu y reviens, quelques secondes plus tard. Tu tires derrière toi ta valise et tu la soulèves. Tu la poses sur ton lit en soupirant. « Du coup si ça te dérange pas, j'vais filer prendre une douche… j'ai l'impression d'puer la mort ! » En ouvrant ta valise, tu lui adresses un léger sourire. Et puis, tu attrapes ta trousse de toilettes et un simple boxer que tu presses contre toi avant de t'avancer vers lui. « Je t'abandonne genre dix minutes, ça te dérange pas ? » T'as l'impression de gêner mais en même temps, t'as déjà l'impression d'être chez toi tant Steve est accueillant et gentil avec toi. « Au pire, j'aime bien chanter quand j'me lave, si tu veux… j'laisse la porte ouverte et on peut discuter, ça t'évitera de m'entendre détruire un classique français. » et là, tu ris, complètement à l'aise, comme si brusquement, t'avais tout oublié, jusqu'à la ville dans laquelle tu te trouvais. D'ailleurs, à ce propos, tu te permets de rajouter. « Et euh… ça te dérange si toi et moi… on faisait comme si nous n'étions pas à Paris ? Hein ? Tu veux bien juste m'aider à croire que j'suis encore là-bas, ça s'rait cool. » Mais non, t'es pas dingue du tout.
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Jeu 1 Nov - 19:56
La chambre que Nelson va occuper, pendant quelques temps, est la chambre d’amis de l’appartement. Les murs sont blancs et nus. Il y a juste une table de nuit avec une lampe dessus, ainsi qu’un lit deux places. Les stores sont baissés et les rideaux (de couleur rouge) tirés. La seule touche de décoration provient d’une photo encadrée de Londres, de Picadily Circus pour être exact, en noir et blanc. Avant, ce cadre dans le salon, mais Steve a eu envie de changer, d’en mettre un autre et a donc entreposé le précédent dans la chambre en question. Mais, ça n’avait pas l’air de déranger Nelson : en regardant la photo, même, il ne peut s’empêcher de sourire un peu et de continuer à se détendre, progressivement. « Genre, j'te promets que j'me ferai le plus petit possible. Et puis, j'te promets, j'suis propre.» Steve lui sourit : il faisait confiance à Jade, sinon il ne lui aurait pas proposé de l’héberger quelques temps. Il avait l’air de faire attention à lui et de ne pas être envahissant. Mais, O’Brilliant n’a pas non plus à rester cloitrer dans sa chambre, afin de faire en sorte de ne pas déranger Walkers. « Ne t’en fais pas, tu n’as pas à te gêner, pas avec moi. » Pourtant, Nelson et Steve ne sont pas si intimes que ça, ce n’est pas comme si ils se connaissent depuis des années et qu’ils ont partagés de tonnes d’expériences ensembles. Mais, l’un comme l’autre se font confiance, du moins Steve fait confiance à Nelson et il pense qu’il n’abusera pas de la situation. « Du coup si ça te dérange pas, j'vais filer prendre une douche… j'ai l'impression d'puer la mort ! » Steve approuva d’un signe de tête, se disant que Jade se sentira beaucoup mieux après une bonne douche déjà, et ça l’aidera également à se détendre de plus en plus. Du moins, c’est ce que pense l’enseignant. « Je t'abandonne genre dix minutes, ça te dérange pas ? » Là, Steve fit un signe négatif de la tête, tandis que Jade alla prendre … sa valise. C’est alors que Walkers se maudit de ne pas avoir pensé à ça, de ne pas l’avoir prise avec lui alors qu’elle se trouvait dans le salon. Il lâcha alors un juron et s’excusa de ne plus y avoir pensé. « Excuse-moi, j’avais zappé ta valise. Mais vas-y, prends ton temps, reste sous la douche aussi longtemps que tu veux. Tu as des serviettes propres, du savon, de l’eau chaude, t’en fais pas. » Les deux hommes traversèrent le salon. Steve retourna à son ordinateur, tandis que Nelson resta debout et lui proposa : « Au pire, j'aime bien chanter quand j'me lave, si tu veux… j'laisse la porte ouverte et on peut discuter, ça t'évitera de m'entendre détruire un classique français. » Walkers haussa les épaules, tandis qu’il ouvrit son Mac Book. Peu lui importait à vrai dire, mais il n’hésita pas cependant à dire : « Ne t’en fais donc pas, je peux survivre quelques minutes sans toi. Prends ta douche tranquillement et on discutera après. Si on se met à brailler, j’aurais l’impression d’entendre mes parents se parler d’un bout à l’autre, de chez eux. » Steve leva un peu les yeux au ciel avant de sourire. Il porta quelques secondes son attention sur l’écran, tandis que le navigateur Internet se lança. Puis, son danseur favori lui fit une demande certes originale, mais qu’il ne pouvait comprendre que trop bien : « Et euh… ça te dérange si toi et moi… on faisait comme si nous n'étions pas à Paris ? Hein ? Tu veux bien juste m'aider à croire que j'suis encore là-bas, ça s'rait cool. » Steve eut un sourire aux coins des lèvres et lança un autre clin d’œil à son ami. Puis, pour montrer qu’il était plus que partant, qu’il est rentré dans le jeu, il reporte à nouveau son attention sur son ordinateur et lui répondit : « Ça tombe bien, je voulais aller voir l’étoile de Britney, sur le Walk Of Fame. »
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Ven 2 Nov - 10:20
Tu peux pas t'empêcher de trouver admirable la gentillesse avec laquelle Steve te propose de crécher chez lui. Bien que vous ne possédiez aucune véritable intimité tous les deux, tu te sens soudainement bien plus proche de lui que tu ne l'as jamais été. Il est poli, il est attentif et il est sympa, cool même ! Tu souris sans t'en rendre compte, t'as oublié jusqu'à l'odeur dégueulasse des déchets qui jonchent le parvis de Notre-Dame, t'en as même oublié la tour Effeil ! A ta dernière requête, il répond par la positive, s'amuse même à entrer dans ton jeu de manière tellement naturelle que tu en es presque surpris. Steve est un mec plutôt adorable, pour l'instant. Tu sais que la colocation, c'est assez difficile à supporter, surtout quand on est jeune et qu'on a besoin d'indépendance, mais quelque chose te susurre à l'oreille qu'avec Steve, ça sera différent, plus simple, plus naturel. Alors tu l'abandonnes, sans mot, dans le salon, tandis que tu te rends dans la salle de bain, en silence. Au fond de toi, tu le ressens encore non ? Ce bruit discret qui te soulève le cœur… les souvenirs ! Tu soupires en t'observant un instant dans la glace, tu ne peux t'empêcher de murmuer. « … félicitation Nelson, tout ce chemin pour te retrouver coincer dans cette maudite ville… » Tu ne souris plus, brusquement, tu sens l'horreur des souvenirs s'accumuler quelque part dans tes entrailles et leur poids se met à écraser tes épaules. Tu sens tes jambes vaciller sous la violence du choc, tu résistes mais bordel, t'as envie de chialer. Tu fermes les yeux, tu inspires profondément et tu prends appui sur l'évier. T'as pas mérité ça, t'as pas mérité ça. Tu renifles, tu ouvres les yeux et tu te regardes. Tu sais qu'ils sont là, tous… les meilleurs comme les pires ! L'image de certaines illusions perdues traversent ton esprit en une fraction de seconde, mais tu revois aussi ta marche au succès, la danse et tous les bons amis que tu retrouveras, peut-être. Qui sait ! Tu es parti d'ici comme un voleur, comme un lâche. Tu n'as donné d'explications à personne, tu t'es contenté de faire tes valises, relouer ton appartement, résilier ton bail et prendre tes affaires, en vendre quelques unes et t'acheter un billet pour LA, rejoindre une opportunité qui te porterait au sommet de ta gloire. Et maintenant ? Maintenant tu n'as plus de boulot, tu as de l'argent de côté et, dans le milieu de l'art, tu peineras à te relever. Quitter l'Amérique n'était pas une bonne idée, bien que tu te sois, à l'époque, senti prêt à revenir, à rentrer à la maison. Mais Nelson, ta maison ce n'est pas la France ! Qui cherches-tu seulement à revoir en retrouvant Paris, la Tour Effeil, le musée Grévin ?
En te regardant dans la glace, tu esquisses un sourire. T'as pas besoin d'être un génie pou savoir ce qui t'as poussé à rentrer. Tu attrapes ton portable de ta main droite et déverrouilles le clavier. Le fond d'écran s'affiche, ton fond d'écran et tu souris. Ouais, t'es pas r'venu parce que Paris te manquais mais parce qu'il te manquait, profondément ! Tu sais que tu n'as plus ta place dans sa vie après l'avoir lâchement abandonné comme la dernière fois, mais au fond de toi, tu espères qu'il pourra te pardonner. Te pardonner de ne pas avoir su te montrer à la hauteur. Le cœur au bord des lèvres, tu te déshabilles et t'enfiles sous la douche. Tu laisses l'eau couler sur ta peau nue un instant et tu soupires. Tu sais qu'ici, personne ne t'entendra alors tu te laisses aller… aux gouttes qui fleurissent sur tes joues se mêlent tes larmes. Les yeux clos, tu repenses à lui, à ce que vous avez vécu et à ce que jamais plus tu ne retrouveras. Tu revois l'accident, tu ressens à nouveau la frustration de devenir un étranger, quelqu'un qu'il ne reconnaît plus, qu'il ne connaît plus. Tu te sens porter par le manque, par l'obsession. Les yeux clos, tu revois son sourire pourtant et ton cœur se réchauffe. Tu sais que Paris n'est pas la ville qu'il te faut, mais Alee est pourtant l'homme qu'il te faut, non ? T'as fait machine arrière, 6 à 8 mois plus tard. T'as pris la décision d'abandonner LA pour revenir en France, pas parce que les baguettes et les bérets te manquaient mais parce que t'as réalisé que t'avais merdé. Le problème, c'est que la rédemption, ça s'mérite, et là, tu la mérites pas du tout. Alors à contre cœur, tu laves ton corps, tu te débarrasses de ta crasse et de tes maux, tu laisses tomber l'gamin que t'étais en arrivant à Paris, 3 ans plus tôt, et tu deviens un homme. Sous cette douche, tu te fais brusquement la promesse de cesser d'croire en la magie de l'amour et de te contenter de vivre subtilement, sans te poser mille et une questions. L'eau parcourt ton corps et tu te sens douloureusement libéré de certaines choses. Tu regardes le siphon aspirer l'eau et tu soupires… tu t'assieds, doucement, tes jambes se plient contre ta poitrine et tu les encercles. Tu calfeutres ton visage entre tes genoux et tu te laisses aller à quelque émotion ! La vie est une chienne, t'en as goûté l'amertume et pourtant, tu es toujours en vie. Bordel ! T'as été au plus profond de toi-même et t'as réussi à t'en sortir pourtant… t'aurais pu en rester là, tirer ta révérence et ne plus jamais ouvrir les yeux, mais t'as pris ta vie en main et t'as tout quitté pour vivre l'aventure, ton aventure ! Tu resteras là cinq minutes, à pleurer ton manque… ta solitude et puis, doucement, tu te décideras à te relever.
Tu es prêt maintenant, prêt à affronter la vie, prêt à affronter Paris. Tu sors de la douche, complètement lavé de toutes tes souillures. Tu te regardes dans la glace et tu peines à te reconnaître. Les rides aux coins de tes yeux te font sourire, elles ne te dérangent pas, elles prouvent au monde entier qu'à défaut d'avoir assister au spectacle de ta destruction, tu y as au moins participer. Lentement, tu te sèches, tu profites de la chaleur environnante pour te calfeutrer dans un linge sec et doux. Tu enfiles ton boxer et, tes habits dans les bras, tu quittes la salle de bain. En traversant le couloir, tu t'arrêtes un instant, tu regardes Steve et tu souris… il est occupé sur son PC et ne te remarque pas de suite, mais lorsque vos regards se croisent, tu lis dans ses yeux la tendresse dont il fait preuve à ton égard. Tu souris, satisfait d'avoir au moins une personne sur qui tu peux compter. Alors doucement, tu lui murmures depuis ton couloir : « Merci. » Tu détournes ton regard et lentement, tu te diriges vers ta chambre. Tu profites du calme ambiant pour t'allonger sur le lit, à moitié déshabillé, l'esprit vagabondant. Tu es bien, ici, tu seras bien, surtout.
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Ven 2 Nov - 13:56
Nelson avait pris des affaires propres et de quoi se laver, dans sa valise qu’il avait déposée dans sa chambre. Il en sortit ensuite et se dirigea vers la salle de bains. Au passage, lui et Steve parlèrent un peu et ce dernier accepta de faire croire qu’ils étaient encore là-bas, qu’ils étaient à Los Angeles. Steve peut comprendre cette demande : lui-même aurait aimé être avec quelqu’un qui l’aide à lui faire croire qu’il est encore à Auckland, quand il revenait de voyage et qu’il rentrait dans le gris de Paris. Walkers plaisanta même en disant qu’ils pourront se rendre, plus tard, dans un lieu touristique de la ville. Puis, Nelson partit dans la salle de bains, tandis que l’attention de Steve se porta totalement sur son ordinateur. Après avoir lancé la fenêtre du navigateur Internet, il consulta ses e-mails. Il répondit aux messages professionnels, la plupart venant de l’école afin de l’informer de concours par exemple, des comptes rendus de réunions ou bien encore de propositions pour de futurs événements éducatifs. Puis, il s’occupa de ses messages personnels. La plupart était des alertes pour Facebook et Twitter, qu’il survola pour voir de quoi il était question, avant de les supprimer. Il répondit cependant au message d’un ami d’Auckland. Au bout de cinq minutes, il finit ce petit tour et alla donc sur les deux réseaux sociaux dont il avait supprimé les messages d’alerte plus tôt. Là encore, en cinq minutes, tout fut réglé : il retweeta ou bien encore partagea ce qu’il l’intéressait et se déconnecta. Nelson était toujours sous la douche, Steve pouvait entendre l’eau couler. Mais, ce qu’il ne soupçonnait pas, c’était que son ami et nouveau colocataire (provisoire) était en train de pleurer, de voir son mal-être venir le dévorer en un seul morceau. En même temps, comment pouvait-il le deviner ? Steve n’est pas Clark Kent : il n’a pas de visions infrarouges, lui permettant de voir à travers les murs. De plus, il ne peut soupçonner à quel point son ami peut se sentir mal, il n’est pas dans sa tête. Steve alla dans un dossier de son ordinateur et lança un épisode des Simpsons. Pendant vingt minutes, il le regarda et, quand le générique de fin se termina, Nelson sortit de la salle de bains. Il était propre, encore plus beau que toute à l’heure et semblait plus « frais ». Disons qu’il n’avait plus forcément l’air d’un homme qui vient de dormir pendant deux jours entiers. A l’entrée du salon, les regards des deux hommes se croisèrent. Nelson lui murmura un : « Merci. » Steve, dans son envie de détendre l’ambiance, leva les yeux au ciel avec un petit sourire au visage. Puis, il tira sa langue, de façon taquine avant de pouffer de rire. Nelson se dirigea ensuite vers sa chambre. Steve lança l’arrêt de son ordinateur, le referma et le posa sur sa table basse, dans son étui de protection. Il se leva ensuite et alla dans la chambre. Nelson était allongé sur son lit, sa valise ouverte mais contenant encore ses affaires dedans. Il n’avait pas allumé de lumière, il n’avait pas tiré les rideaux et il n’avait pas levé les stores. Il était là, allongé. Steve, doucement, retira ses chaussures et s’allongea à son tour sur le lit, à côté de Nelson. Il se mit contre lui, tandis que ses doigts touchèrent doucement les siens, les effleurer. Il lui demanda, dans un doux murmure : « La douche t’a fait du bien ? » Une question qui portait autant sur l’état physique de Nelson, que son état moral.
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Mar 6 Nov - 10:15
T'es allongé sur un lit qui désormais sera le tien… pour combien de temps ? Tu l'ignores encore. Au fond, t'espère ne pas t'imposer trop longtemps car même si Steve semble ravi de t'héberger, tu sais qu'il peut parfois être lourd d'avoir à supporter un mec sans emploi, qui ne fait rien d'autre que traîner à l'appart' et sortir. D'autant plus que Steve en aura peut-être facilement marre de rentrer tous les soirs après le boulot et de retrouver à l'appart, les pieds sur la table, devant la télé. Non, tu ne resteras pas longtemps, du moins, tu feras tout pour que ton camarade ne regrette pas sa décision. T'es allongé, là, sur ce lit, et tu te laisses aller à quelques réflexions. Réflexions qui te font brusquement prendre conscience que Paris te manquait, un petit peu quand même. Il fait noir dans cette piaule, tu en profites pour fermer tes yeux un instant. Tu entends le bruit des klaxons à l'extérieur, tu ressens l'étrange impression d'être à la maison tout en te sentant encore trop étranger à tout ce qu'il t'arrive. Hier encore, tu parlais anglais et tu dansais. Aujourd'hui, tu es ici, enfermé dans une chambre qui ne t'appartient même pas. Tu as beau sourire, tu sais que jamais tu ne te sentiras vraiment à ta place tant que tu n'auras pas repris ta vie en main. Il te faut un travail, il te faut un objectif, des ambitions. Allongé à moitié nu sur ce lit, tu te laisses aller à quelques promesses que tu espères tenir. Il te faudra du temps, mais tu vas te relever, tu le sais, tu le sens. Tu restes quelques instants dans le silence avant de sentir une présence s'allonger près de toi. Tu souris, inconsciemment. Les douces caresses de Steve te font légèrement frémir tandis que sa voix perce le silence. Tu le laisses faires, tu agis avec lui comme autrefois avec Célestin. Tu te serres un peu plus contre lui, tu te laisses aller à une proximité que vous n'aviez pas avant d'emménager ensemble. Tu glisses ton visage contre son épaule et tu fermes les yeux. Son parfum te berce quelques instants avant que, d'une voix calme, tu lui répondes. « Oui, beaucoup de bien. » Tu n'ouvres pas les yeux d'avantages, au fond d'toi, t'as juste envie de profiter de l'instant pour te reposer, pour ne plus penser à rien d'autre qu'au présent. Vous êtes à New York, t'essayes de te convaincre mais entendre hurler en français dans la rue ne t'aide pas à t'évader. Trop tard, tu as pris conscience de ton retour au moment même où tu t'es fait bousculer par un homme un peu pressé à l'aéroport sans qu'il ne s'excuse. La France, ça craint ! Et pourtant, Dieu sait qu'elle t'a manqué pendant ton exil. « J'irai peut-être faire un tour au Moulin Rouge, plus tard… » Ouais, au fond, t'as surtout besoin de retrouver tes repères. T'as perdu trop de temps à fuir qui tu étais vraiment, peut-être est-il à présent nécessaire pour toi de faire marche à arrière, de regarder le chemin accompli et d'en assumer les conséquences. Pas tout de suite, tu préfères rester près de Steve, de respirer son odeur et d'entendre sa respiration… ça te réconforte de savoir que, dans cette quiétude et cette solitude pesante, tu n'es pas tout seul.
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Mer 7 Nov - 19:03
Pendant quelques secondes, Steve avait hésité à aller rejoindre Nelson dans sa chambre. Ce dernier avait besoin d’être seul et de faire le point. Bien que physiquement il est atterrit, son esprit se trouve encore de l’autre côté de l’Atlantique. Malheureusement, progressivement, la réalité de son retour en France va le prendre et lui sauter aux yeux. Nelson doit être blindé et Steve pense que son ami n’est pas encore prêt. Il ne sait pas ce qui lui est arrivé ces derniers mois, quand il était en tournée. Il ne sait pas, non plus, ce qui a réellement poussé le danseur à partir du jour au lendemain. Sûrement une peine de cœur, l’Amour peut faire tellement prendre ce genre de décisions aux gens. C’est alors que Walkers se leva et qu’il se rendit dans la chambre d’ami, qui porte décidément bien son nom. Jade était là, allongé dans le noir, portant uniquement un boxer sur lui. Mais, Steve ne le voyait pas car les lumières étaient éteintes, le store baissé et le rideau tiré. L’enseignant s’allongea à côté de son ami, doucement. Il ne lui dit rien de suite, il se contenta juste de lui effleurer les doigts avec les siennes. O’Brilliant put alors sentir la présence de son hôte et, sans trop attendre, il vient mettre sa tête contre son épaule et s’allongea un peu sur lui. Le néo-zélandais se laissa faire et il alla même jusqu’à poser ses bras autour du dos de l’anglais. Doucement, il l’enlaça et, une fois fait, il se mit à le serrer contre lui, un peu plus fort. Steve voulait montrer à Nelson qu’il n’allait pas le laisser tomber, qu’il allait s’occuper de lui. Au bout de quelques minutes, Steve finit par lui demander si la douche lui a fait du bien. « Oui, beaucoup de bien. » fut la réponse à la question. Steve ne rajouta rien de plus, là-dessus. Il continua de serrer Nelson et posa sa tête sur son crâne. Il ferma un peu les yeux et huma le parfum de son invité. Ce dernier sentait bon : à la base, Jade a une bonne odeur mais après la douche, il sent vraiment bon. Les deux hommes restèrent ainsi pendant environ deux minutes jusqu’à ce que le danseur décide d’agir. « J'irai peut-être faire un tour au Moulin Rouge, plus tard… » Steve ne s’imposa pas, pour différentes raisons. Déjà, il n’avait pas envie de sortir. Ensuite, il vaut sûrement que Nelson reste seul. Enfin et surtout, il ne veut pas s’imposer. « Sortir prendre l’air te fera du bien. » dit alors Walkers. Mais ce dernier se priva bien de dire que son ami risque, aussi, de réaliser qu’il est de retour à Paris et que son ancienne vie est, à présent, terminée. Il recevra sûrement le choc parlait plus tôt, mais il vaut mieux y passer même si ça risque de faire mal. Autant enlever le pansement d’un coup, comme on dit. Steve regarda alors Nelson, bien qu’ils ne pouvaient pas trop se distinguer tous les deux dans le noir. « Je te laisserai une assiette dans le réfrigérateur, si jamais tu as faim quand tu rentreras. Je suis gentil, je te laisse jusqu’à Minuit. » plaisanta-t-il, même. Puis, Steve termina sa réplique par un bisou sur la joue de Nelson et se leva ensuite.
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Sujet: Re: Welcome back, nice ass ! Jeu 15 Nov - 10:42
La qualité du Steve, finalement tu le remarques, ce n'est pas d'être loyal ou généreux, mais surtout d'avoir une surdose de respect qui le pousse à ne jamais s'imposer à toi. C'est drôle, t'habites à présent chez lui et plutôt que de vouloir te suivre comme on suivrait son ombre, il préfère que tu traînes seul, que tu fasses ce dont tu as envie sans te soucier de lui. Ce qui, à tes yeux, te sembles plutôt étrange et te laisses perplexe puisqu'après tout, c'est toi qui t'impose à lui. Steve serait en droit de te demander de lui rendre des comptes, de le suivre dans ses plans farfelus ou tout simplement de rester avec lui aujourd'hui, mais non. Tu lui dis que tu tiens à aller voir le Moulin Rouge et il te répond avec nonchalance que prendre l'air ne pourrait te faire que du bien. Allongé dans le noir, près de lui, tu te mets à sourire bêtement. Curieusement, il te rappelle Celestin a bien des égards… lui aussi était aussi attentionné et doux, tendre et câlin. Il était respectueux de ce que tu étais et de ce que tu faisais ! Si bien qu'il ne t'avait même pas vu t'éloigner et te rapprocher de ton ancien meilleur ami. Simples pensées qui te font déglutir… Douloureusement, les muscles certainement encore endoloris par le long voyage qui s'efface derrière toi, tu t'assieds dans le lit et t'approches de son extrémité… Tu laisses tes pieds se poser sur le sol et tu passes une main dans tes cheveux. Quel c*n ! Tu t'étais promis de ne pas penser à eux avant d'avoir au moins vécu une semaine avec Steve mais t'en es tout bonnement incapable. T'arrachant à tes pensées, Steve te donne un couvre-feu en plaisantant avant d'embrasser ta joue, puis de se lever à son tour. Tu devines sa silhouette, et tu souris. Tu te concentres sur lui un instant et puis, tu te dresses sur tes deux jambes, lui faisant face. Le temps est peut-être venu pour toi d'assumer ce qui fait que tu as quitté Paris, des mois plus tôt… Tu tournes le dos à Steve le temps de trouver de quoi t'habiller. En enfilant ton pantalon, tu ne peux t'empêcher de lui répondre. « T'inquiète, je serai rentré plus tôt. Je compte pas m'absenter toute la journée non plus. » En boutonnant ton jean, tu te tournes vers lui et esquisse un large sourire. Tu enfiles une marinière et puis, en compagnie de Steve, tu quittes ta nouvelle piaule pour te diriger vers le hall d'entrée. En enfilant tes chaussures, tu sens son regard se poser sur toi et tu ne peux t'empêcher de rougir. Tu sais qu'il est là, désormais… quelque part, tu te sens beaucoup moins seul et ça te fait du bien ! Tu restes un instant accroupi à faire semblant d'attacher tes lacets ne serait-ce que pour ressentir la pression de ses yeux sur toi. Et puis tu te relèves, tu lui fais face et tu souris. « Merci, encore. » Tu t'approches de lui et déposes un baiser proche de ses lèvres avant de te reculer. « Si y a quoi que ce soit, j'hésiterai pas à t'appeler, Hercule. » Un petit clin d'œil et tu enfiles ta veste. Dans la poche de celle-ci tu y mets ton ipod, tu tiens ton blackberry dans ta main pour contrôler l'heure et puis tu tournes les talons. En ouvrant la porte sur l'extérieur, ce jour-là, tu réalises combien ta vie vient de prendre un virage à 180°. Il est temps pour toi de changer, de mûrir encore un peu et d'avancer. En sortant dans les rues de Paris, tu comprendras alors l'ampleur des conséquences directes de tes actes, anciens ou pas. Car pour la première fois depuis longtemps, tu te sentiras à nouveau vivre, ici, à Paris, chez toi.