J’allais finir par péter un câble à être enfermé dans ce bureau. Je ne comprenais pas le choix de mon capitaine. Me laisser enfermer, moi, celle qui parvenait toujours à boucler ses affaires. Rester inactive était l’une des choses que j’avais en horreur, il m’avait filé la tonne de dossier à classer, bien sûr je l’avais envoyé promener pourquoi Naël avait eu droit de retourner sur le terrain tandis que moi j’étais coincée à deux doigts de tout envoyer valser. Je me transformais en une gentille petite secrétaire aidant celle qui était dans le bureau que je partageais avec mon partenaire depuis plus d’un an et demi. J’étais froide et aucun son ne sortait de ma bouche mise à part mes soufflements intempestifs qui parvenaient à s’échapper d’entre mes lèvres. Je déposais mes mains sur mon visage en m’asseyant sur mon bureau. Je ne comprenais pas comment je pouvais me retrouver coincer ici, oui, hier je m’étais retrouvée coincée dans une embuscade avec Naël, mais jamais je n’aurais jamais pensé me retrouver prisonnière de mon propre bureau. J’avais forcément énervé ce mec, ce dealer en détruisant chacune de ses tentatives pour ne pas voir son petit business s’effondrer par ma faute. Il avait tabassé un gosse de seize ans, car il voulait arrêter de vendre pour lui et ce jeune homme était encore dans le coma dans une chambre d’hôpital. Je me relevais pour faire les cent pas, continuant de me poser un tas de questions, de pourquoi j’étais là alors que ma place était sur le terrain à affronter ce mec qui avait mis ma tête en sursis. Il me voulait vivante à ses dires, moi je l’attendais. Je sais que Ryan notre patron n’aimait pas me voir me mettre en danger, mais il m’avait vu faire pire en Australie pour empêcher un tueur en série de sévir encore alors pourquoi j’étais là à me poser toutes ses questions qui bien évidemment restaient sans réponse ? Je secouai la tête, ce qui était encore plus bête c’était de perdre mon temps avec des questions inutiles alors que je pouvais aller demander des comptes à mon capitaine. Je sortis de mon bureau avec un léger regard noir. La liberté c’était ce que j’appréciais dans ce travail, mais lorsqu’on ferme les portes de cette dernière je devenais rapidement sauvage. Je frappais et n’attendant aucune réponse, j’entrais dans le bureau de notre chef. « Pourquoi !? Je ne peux pas rester ici alors que Naël lui est sur le terrain ! » Je déposais mes mains sur son bureau d’un air menaçant, je risquai un blâme donc pas grand-chose, il fallait que j’obtienne des réponses et le meilleur moyen d’en avoir c’était de frapper fort. « Skye ! On m’a dit que tu n’osais pas me le dire, mais que tu n’avais plus envie d’être sur cette enquête ! » Je restai inerte quelques secondes tout en tapant sur le bureau. « Naël ! Si vous me cherchez je suis sur le terrain. »

Je savais exactement ce qu’avait fait Naël chose que j’avais en horreur. Me protéger ! Je n’étais pas en sucre puis la seule personne qui était censée se préoccuper de moi c’était moi-même et certainement pas mon coéquipier. J’étais énervée et je pense que tous ceux qui avaient croisé mon chemin s’en étaient aperçu. J’exagérai entre collègue et encore plus entre coéquipiers nous devions nous épauler et surtout garder les arrières de l’autre à l’abri, mais pas de cette façon. Il m’énervait tout bonnement à se comporter ainsi. Il aurait dû savoir que je finirais par quitter mon bureau au risque de perdre ma plaque, je n’étais pas le genre de flic à laisser passer les événements sans en faire partie tout au contraire, je fonçais dans le tas réfléchissant par la suite. J’arrivais à l’endroit où se trouvait Naël. J’aurais pu lui sauter dessus, mais j’avais préféré aider mes collègues à faire cesser cette Petite Guerre que nous avait déclarée ce type. J’accompagnais donc l’escouade qui devait entrer en premier dans la cachette de ce dealer. Forcément, je ne pus m’empêcher de laisser un petit message à mon cher partenaire. « Sergent Wild aux commandes on entre à trois. Un. Deux. Trois. » Au final, j’avais réussi à être là pour mener cette bataille. Tout avait fini assez bien, quelques blessés dans nos rangs et deux morts dans l’équipe de ce mec qui avait décidé d’en finir avec moi. Je n’avais pas pris le temps de parler avec Naël, mais j’avais bien l’intention de lui demander des explications. Le commissariat se vidait petit à petit, il ne restait plus grand monde quand je pénétrais dans mon bureau où ruminait Naël. « Alors, il t’a pris quoi de me foutre à l’écart . »

J'avais déjà dis à mon supérieur hiérarchique qu'il était hors de question que je sois accompagné sur le terrain. Hors de question d'avoir un coéquipier après ce qui m'était arrivé autre fois. J'étais un bon flic, mes médailles dorant mon blason le prouvaient et mon rang de lieutenant était aussi une preuve de mes compétences. J'avais toujours été poli et respectueux envers les ordres mais lorsqu'on m'avait annoncé que j'allais avoir un coéquipier ou plutôt une coéquipière, j'avais bien crus que je serai suspendu plusieurs jours pour avoir répondu de la sorte à mon chef. heureusement ce dernier compatissant ne m'en avait pas tenu rigueur, comprenant pourquoi je ne tenais plus à travailler en équipe. Voir son équipier mourir était une chose insupportable. J'avais accepté de faire un deuil une fois, mais une seconde fois me serait impossible. Je ne voulais absolument aucune femme dans mon unité et pour cause, un passé trop douloureux dont personne ne savait absolument rien. Ils avaient beau engager un détective, aucun ne saurait ce qui s'était passé, jamais. J'avais longuement souffert d'être resté impuissant faces aux sévices qu'infligeait mon père à ma mère. Jamais je n'avais osé lever la main sur une femme dans ma vie et je ne supportais pas qu'un homme le fasse. La moindre affaire de viol ou de violence conjugale me donnait envie d'envoyer le criminel en Amérique pour qu'il subisse l'injection létale ou la chaise électrique toujours présente dans certains états. Malheureusement ce n'était pas de mon ressort mais si je croisais un homme capable de lever la main sur une femme en pleine rue, je crois bien que je ne serai plus maitre de mes esprits.

Une femme comme équipière, ils voulaient ma mort c'était certain. N'avais-je pas déjà assez de boulot que pour m'occuper à baby-sitter une demoiselle ? Je n'avais ni le temps ni la patience de m'occuper d'une jeune femme et de lui expliquer les choses à faire ou à ne pas faire. Dans le fond, je n'eu même pas le temps de lui expliquer ces derniers points puisque la jeune femme savait déjà tout sur le bout des ongles, comme si son entrée dans mon unité était déjà préméditée depuis des lustres. Cette femme n'était pas n'importe laquelle. Je n'avais jamais connu une femme si belle et si têtue à la fois. Malgré les ordres que je lui donnais, jamais elle n'avait daigné m'écouter et rester à sa place. Elle avait toujours enfreins les limites que je lui avais accordée prenant de gros risques pour sa vie, malgré le port de son arme à feu. Après des semaines passées à travailler ensemble, aucun de nous ne parvenait à comprendre l'autre. Chaque enquête ou chaque sujet était pour nous une occasion de nous engueuler comme deux personnes qui se connaissent depuis toujours. Dans le fond, je la protégeais peut être un peu trop. Mais si seulement elle savait la vérité sur mon passé elle comprendrait très certainement mon geste. Malgré notre mésentente, Skye et moi passions de bons moments en filatures. Angoissé à l'idée de la perdre elle aussi, je la suivais ou qu'elle aille jusqu'à l'étouffer, mais j'en ressentais le besoin après la perte de mon coéquipier. La dernière fois que nous nous sommes retrouvés dans un ascendeur, nous nous étions disputés au sujet d'une filature que Mademoiselle avait faite seule malgré la dangerosité de l'acte. Je m'étais longuement emporté sur elle , ayant bloqué l'ascenseur pour pouvoir m'énerver contre elle sans que tout le monde ne nous entende. M'énerver, c'est évidemment ce qui s'est passé en premier, mais la suite a très vite dérapé en un déshabillage express.. L'ascenseur était rempli d'un désir plus que torride, je ne rêvais que d'une chose à cet instant, gouter au plaisir de son corps et la faire hurler d'extase. Nous étions totalement seuls dans ce petit espace vide, seuls au monde et rien ni personne ne pouvait nous reprocher notre acte.

Un an et demi plus tard, Skye et moi avions toujours la même relation qu'autrefois. Nous couchions quelques fois ensemble quand nous en avions trop envie. Cependant notre relation s'arrêtait là. Du moins c'est ce qui était prévus. En vérité, j'étais tombé amoureux de la jeune femme à mes dépends. A force de vouloir la protéger, Skye m'avait prouvé qu'elle pouvait très bien se débrouiller seule. Elle était têtue, certes mais c'est ce que j'aimais chez elle et c'était une chose qui la rendait totalement irrésistible..

Ce matin même, nous étions sur un énorme cas de vente de drogue. Alors même que j'avais menti à notre supérieur en lui annonçant que Skye ne souhaitait pas participer à cette affaires, je m'étais rendu seul sur les lieux pour commander mes hommes. J'étais seul jusqu'à ce que la jeune femme ne débarque avec tout son attirail et son air de "Je sais tout" qui m'agaçait au plus haut point. Lorsqu'on eu terminé notre mission, je rentra au commissariat, fou de rage et m'installa dans mon bureau pour me calmer et réfléchir aux conséquences que son geste aurait pu causer. Mais je fus interrompu en pleine réflexion par la jeune femme. Je la regarda alors, le regard noir et puissant sur elle. « Alors, il t’a pris quoi de me foutre à l’écart . » Je la regarda et resta silencieux avant de me contrôler et de me lever , posant mes poings fermés sur la table. « Je suis lieutenant, tu es sergent. Tu es sous mes ordres et quand je t'interdis de venir sur le terrain tu respectes mes ordres. Si je t'ai écarté c'est parce que je sais que tu pourrais faire rater la mission en nous faisant prendre des risques inconsidérables aussi bien pour l'équipe que pour toi. Tu es peut -être une excellente fliquette mais ti es encore loin de savoir ce que tu pourrais endurer. Et il y a une chose que tu vas très vite apprendre c'est à respecter les ordres qui te sont donné. Je te donne un avertissement, la prochaine fois, je te fais un rapport et je te vire de l'équipe c'est bien clair ?!» lui dis-je t'un ton intransigeant. « Tu devrais être satisfaite d'avoir un chef comme moi qui prend soin de toi. Tu es la fille la plus bornée que je connaisse et tu m'agaces très sérieusement quand tu me désobéis. La seule chose qui me retiens encore de te coller un rapport sur le champ, c'est que tu es vraiment sexy dans cette tenue .. » lui dis-je avant de la soulever d'un bras en la plaquant contre moi. Je l'embrassa avec ardeur en la plaquant contre le mur de mon bureau. Heureusement que les volets étaient baissés. J'une main, je verrouilla la porte, ne sachant que trop bien ce qui allait se passer dans les secondes qui suivent.

Je n’étais certainement pas venue ici pour faire la potiche. Le capitaine était venu me chercher dans mon pays me proposant de devenir lieutenant, mais je n’avais pas envie. Je voulais juste m’éloigner, même si je fus difficile à convaincre. De Sydney à Paris. Ses deux villes n’avaient rien à voir, pourtant la même violence était au rendez-vous, mais ici je ne risquais pas de croiser l’un de mes proches qui me laisseraient un tas de mauvais souvenirs. Que ce soit mon enfance, mon adolescence tout était mauvais et pourtant je continuais d’aimer toutes cette vie alors que je n’avais été qu’une enfant repoussée durant toutes ses années par mon père. Je lui avais retiré ce qui était pour lui le plus important sa femme, ma mère, je n’y pouvais rien, mais il était borné tout comme je l’étais. Je ressemblais fortement à mes deux parents, je détenais la beauté et la grâce de ma mère tandis que mon caractère me venait de l’homme qui n’avait jamais eu un geste tendre envers moi. J’avais ressassé tout cela pendant les deux heures où je m’étais retrouvée enfermé par mon supérieur. Il m’en avait fallu peu pour craquer et aller lui demander des comptes. Forcément, je ne pensais vraiment pas que mon équipier puisse me faire un coup aussi tordu. J’avais beau lui expliquer que je n’avais pas besoin de protection, car j’étais une femme ou encore sa coéquipière qu’il devait me protéger. Je n’étais pas sans défenses et ça il devrait le savoir, mais il était borné malheureusement pour lui, je l’étais aussi. J’en avais eu marre, j’aurais pu attendre son retour et là tout lui cracher à la figure, mais ce n’était pas la peine, j’aurai fini par me rendre malade. J’avais donc rejoins tout le monde et prit les choses en main. Après tout j’étais flic, notre duo, il devait l’accepter ou alors demander à changer comme ça j’étais sûre de ne pas être mise de côté au moindre danger qui pointait le bout de son nez. Il fallait que je remette les choses au clair comme je le faisais inlassablement, peut-être qu’un jour il comprendrait et qu’il finirait par me laisser faire mon travail en paix.

Je venais de pénétrer dans le bureau que nous avions en commun, il était le nez plongé dans ses papiers, mais pour moi il était temps d’avoir une discussion digne de ce nom. Je n’avais plus envie d’être mise dans un coin histoire qu’il n’arrive rien à personne. Je n’allais certainement pas mâcher mes mots, même si me retrouver presque seule dans cet endroit avec lui pouvait me donner d’autres idées que parler. Pour moi c’était primordial qu’il me laisse faire mon devoir. Je le regardais laissant mon regard noircir au fur et à mesure des secondes s’écoulant tandis que lui se redressait pour déposer ses mains bruyamment sur le bureau histoire de bien me faire comprendre qu’il n’était pas non plus content. Ce qui me disait me paraissait inconcevable. J’étais certainement une fille à la tête dure, mais j’étais loin d’être prête à tout quand il y avait du monde avec moi. Les risques j’en prenais seulement quand j’étais seule et que personne d’autre mise à part moi ne risquait quelque chose. « Tu sais quoi les menaces, le chantage ou tout autre chose ne marche pas sur moi et ça tu devrais le savoir. » Je le regardai m’approchant de lui grimaçant. Je me posais contre le bureau pour en finir avec ça, j’en avais marre qui se planque derrière son rôle de chef et mettre en cause mes compétences en tant que sergent. « Tu n’es pas content de mon travail, tu me vires ne t’en fait pas le capitaine a d’autre équipe qui veulent de moi et qui vont pas tout faire pour me protéger. Mets-toi ça en tête, je n’ai pas besoin de protection ! Je suis une grande fille qui sait se défendre seule tout comme les autres gars de ton équipe, mais pour le moment je suis ton équipière et tu fais avec ! Mets moi un avertissement, je ne pense pas qu’il sera appuyé par le capitaine, vu que tu parles à ma place en disant que je ne veux pas participer aux descentes ! » Je continuai du regardai férocement tandis que mon regard le dévisageait avec une certaine hargne je croisais les bras pour finir de l’écouter. Il m’énervait tout en me donnant certaines envies, mais j’étais si énervée. « Heureuse d’avoir un trouillard en chef ? Non ! J’en veux un qui n’a pas peur de me foutre en danger, c’est ça note métier … monsieur se fout en danger mais la seule femme de son équipe il la fout dans un bureau, non merci ! Laisse … » Je n’avais pas eu le temps de relever ses compliments mal placé comme quoi j’étais sexy. Il m’énervait et pourtant au contact de ses lèvres sur les miennes, je ne pu résister tout en prolongeant se baiser laissant mes mains rejoindre son cou avec un léger sourire se dessinant malgré nos lèvres les unes contre les autres. Je le laissai fermer la porte tout en lui retirant son haut, je sentais mon cœur se soulevait et battre de plus en plus vite laissant place à cette folle envie qui m’envahissait en sa présence.

J'étais faible, oh combien faible.. Ce genre de situation n'était pas censée nous arriver et pourtant à chacune de nos disputes, nous franchissions les barrière du simple professionnel. Nous avions tout deux gouté aux bonheur et au plaisirs du corps de l'autre et ce c'était pas sans nous plaire. Dans le fond, même si nous nous engueulions à chacune de nos paroles, nous ne savions pas nous passer de ces seuls moments de détente et de vie intime. En tant que flic, c'est tout sauf facile de garder une vie amoureuse stable. J'avais bien tenté et tout allait bien dans les premiers mois, jusqu'à ce que mes nuits et mes horaires remplis nous séparent. Je n'avais aucun passe temps si ce n'est le sport. Alors sentir la proximité de Skye dès que j'en avais l'occasion me rendait fou. Oui, j'étais fou, fou de désir dès qu'elle pénétrait dans un endroit un peu trop étroit et dans lequel je pouvais sentir son parfum et loucher sur ses attributs féminins. Après tout je ne suis qu'un homme, humain qui plus est. Les tentations féminines me faisaient craquer, qu'autant plus que la jeune femme était plus que bornée ce qui la rendait encore plus irrésistible que sur le terrain. Depuis notre première fois dans l'ascenseur, je ne sais plus me passer de son corps, ou même de sa présence si bien que mon besoin de la protéger ne faisait que s'accroitre de plus en plus ce qui semblait l'agacer. Si seulement elle savait que je tenais à elle , que c'était l'unique raison pour laquelle je la couvais tant.. Si seulement j'arrivais à lui avouer l'inavouable, que j'avais en moi des sentiments qui ne m'étaient pas permis, que je l'aimais tout simplement ? C'était trop difficile à dire après tout ce que je lui faisais subir à chaque intervention. Devoir la mettre de coté et ensuite lui dire que je l'aimais était une chose bien différente. Pourtant il y aura bien un jour où je serai obligé de lui avouer mes sentiments. Mais ce jour là, il sera peut-être trop tard ..

La jeune femme semblait partager mon désir si bien qu'elle me déshabilla tout en m'embrassant pendant que je verrouillais la porte de notre bureau pour nous laisser seuls durant notre acte. Je la souleva et caressa doucement ses jambes, sensuellement en dévorant son cou puis je la pris par les hanches et la serra contre moi en l'embrassant tout en la transportant sur le bureau. Il y trônait des dossiers résolus à ce jour mais d'un coup de bras, tout fut propulsé au sol et je pu enfin allonger ma collègue contre le bureau. Je me libéra alors de ma ceinture et de mon insigne, redevenant alors un simple civil qui commençait à déboutonner le fond du chemisier de sa meilleure ennemie. Tout en remontant pour déboutonner son haut, je déposa une ligne de baisers partant du bas de son ventre vers sa poitrine avant de retrouver ses lèvres. Je laissa glisser son haut au sol et lui ôta le dessus de son sous vêtement qui la rendait abominablement sexy. Je tacha ensuite de garder mon sang froid et de gérer mes pulsions pour défaire son pantalon et admirer son dessous qu'elle avait soigneusement accordé à son haut. Une fois nue et à moi, je pus enfin me laisser aller à ma virilité et lui faire l'amour comme nous en avions l'habitude, à la fois avec passion et sauvagerie. Lorsqu'on eu terminé, je redevins l'homme que j'étais mais cette fois bien plus doux. Mes minutes suivant nos ébats étaient risquées étant donné que je me laissais aller à faire parler mes sentiments. Peut-être parviendrait elle à comprendre qu'un passé me torturait ou même que j'avais des sentiments pour elle. Mon égo m'empêchait de lui avouer la vérité et pourtant mon corps entier attendait son propre avis.

Allongé contre elle, le visage enfouis dans ses cheveux , je déposa quelques baisers dans son cou et caressa son corps tiède. « Je veux changer d'équipier .. C'est pas possible de travailler avec toi .. A chaque remarque que je te fais tu n'en fais qu'à ta tête, je n'ai aucune autorité sur toi et je craque à chaque battement de tes cils.. Tu es abominable comme équipière.. La pire qui puisse exister pour un homme comme moi, et moi je suis faible, trop faible.. » lui dis-je sans bouger une seule seconde mon visage de son cou parfumé. « Je sais trop bien où ca va nous mener.. Et je ne veux pas que ça arrive.. Alors change d'équipier. Ca vaut mieux pour nous deux.. » lui dis-je avec une pointe d'émotion. Vouloir son départ ? Je ne le voulais absolument pas, mais je devais me protéger de la douleurs que m'apporterait sa perte ou même de mes sentiments qui semblaient n'accorder aucune suite dans notre histoire.

Incroyable. On s’engueulait pour finir l’un contre l’autre pour passer un bon moment. Tout avait changé quand il était arrivé dans le même immeuble que moi. Le voir au travail, dans la rue je n’avais pas pu résister longtemps. Je n’avais jamais pensé me retrouver dans une telle situation avec lui à mon arrivée dans ce pays. Il fallait dire que son petit air de chef m’avait énervé dès notre première rencontre. Il ne voulait pas de coéquipier, mais il n’avait pas le choix comme la plupart des autres policiers. On était formés pour avancer à deux, certes je n'étais peut-être pas un mec comme lui, et en plus de ça j’avais sale caractère, mais il avait dû s’y faire cependant il continuait de vouloir me protéger, chose que j’avais toujours eue en horreur. Je m’étais toujours battue pour obtenir ce que je voulais, je perdais beaucoup quand je laissais quelqu’un d’autre que moi prendre soin de mes proches et de moi-même alors c’était fini ce temps où je laissais ma confiance à quelqu’un. Forcément que je faisais confiance à Nael, je n’avais pas vraiment le choix, puis il était un bon coéquipier quand il ne décidait pas de me couver comme une véritable enfant. Ces disputes qu’ils pouvaient régner entre nous continuaient de nous unir malgré tout, car on se disait ce qu’on pensait, mais quelques fois les choses allaient bien trop loin, il ne supportait pas que je réponde et moi j’avais en horreur cette façon qu’il avait de me mettre à l’écart histoire que rien m’arrive, même s'il me disait que c’était mon incompétence, je n’y croyais pas sinon jamais on m’aurait proposé un tel poste en sachant que j’étais la seule femme à occuper le rang de la crime. Les nerfs avaient lâché au point que je me blottissais contre lui, enlevant son haut de lieutenant tout en l’embrassant avec passion. Je m’inquiétais rarement dans ces moments-là de qui pouvait débarquer dans notre bureau, après tout ce n’était pas interdit de prendre du plaisir ?Vu l’heure à laquelle je sortais du travail c’était assez délicat de rejoindre quelqu’un au beau milieu de la nuit pour m’amuser un peu, les seules personnes que je pouvais rejoindre ainsi étaient Robin et Baptiste qui était tout sauf des amants fabuleux vu que je n’avais jamais testé et que je ne comptais certainement pas le faire. J’étais bien dans ses bras, sentant chacun de ses baisers sur mon corps et mon cœur qui battait de plus en plus vite quand il commença à me faire l’amour. Nous n'étions pas du style à être doux, l’une comme l’autre on ne se risquait pas à de telles choses, on laissait nos envies et nos entrailles nous guider. Nous étions sur la même longueur d’onde. Je n’arrivais plus à lui en vouloir dans ces instants-là, j’étais bien et surtout il parvenait à tout me faire oublier y compris le mal qui me rongeait fortement depuis toujours. Je ne savais pas exactement ce que je pouvais ressentir pour lui, sauf la haine qui me traversait quand il me faisait sortir de mes gonds. Pourtant, je serais sans doute capable de tout pour lui sauver la vie, je tenais à lui d’une manière différente et poser des mots sur tout ce qui se passait en moi lorsqu’il était à mes côtés était quelque chose d’impossible à faire. Je récupérais mon souffle après notre moment de plaisir ensemble, je me trouvais toujours dans ses bras jouant avec l’une de ses mains tout en déposant mon regard dans le sien. Je dû quitter son regard lorsqu’il déposa sa tête au creux de mon cou pour cajoler ce dernier de quelque baiser.

Je frissonnais sous les chauds baiser qui parcourait le peu d’espace se trouvant sur mon cou, je passais mes doigts lentement le long de ses abdominaux, tout en écoutant ce qu’il avait à dire. J’eus un léger sourire qui était plus quelque chose de forcer, au fond je n’avais pas envie de quitter la crime et encore moins ce duo assez étrange que je formais avec lui, je désirais juste qu’il me traite comme n’importe quel agent qu’il avait sous ses ordres et cela avait l’air d’être trop demandé. « Au fond ça changera quoi . Je serais avec Steeve ou un autre, mais je continuerais d’être sous tes ordres ou encore de me mettre en danger et d’en faire qu’à ma tête, la seule chose qui changera c’est que tu pourras plus me protéger Naël. À moins que je m’en aille dans un autre commissariat et je n'ai pas envie de tout quitter et même toi je n'ai pas envie. » Je tournais un peu la tête lui volant un baiser avant de m’asseoir sur le bureau où nous nous trouvions encore. Je tenais sa main le regardant avec un petit sourire lorsque je lâchai cette dernière. « Ça nous mènera à quoi ? » Je ne savais pas ce qu’il pouvait réellement penser et il ne parlait que très peu ce qui n’aidait pas forcément. D’un seul mouvement je me mis au-dessus de lui déposant mon regard dans ses yeux qui me faisait littéralement fondre.

Dans des moments comme celui ci, Skye était véritablement la femme qu'il me fallait. Dans le fond, même si je refusais de l'avouer nous étions faits l'un pour l'autre. Rien qu'à nous voir faire l'amour en disait long sur notre histoire et pourtant à l'instant ce n'était qu'une relation sexuelle sans lendemain. Une amitié améliorée ou une sexfriend. Skye était exactement moi en féminin. Elle avait les mêmes horaires , les mêmes responsabilité bien qu'elle ait l'avantage de passer au dessus de certaines paperasses réservées aux lieutenants. Je savais très bien qu'en devenant flic, je devrais sacrifier une partie de ma vie sentimentale. Mais c'est encore pire depuis que je suis lieutenant. Je pensais pouvoir combiner mon métier et ma vie sentimentale, mais ce métier c'est mon oxygène. Passer une semaine loin de mon bureau m'était impossible. Peut-être que si j'avais autre chose à quoi me rattacher, une véritable femme que j'aimais, peut-être cela changerait il, mais pour le moment aucune femme idéale ne s'était présentée à moi, jusqu'à Skye. J'étais conscient depuis longtemps que je ne pourrai jamais avoir de vie de famille et dans le fond, je n'en voulais pas pour le moment. Mes relations étaient trop instables pour avoir un bébé ou même me marier. De plus qui accepterait d'un mari toujours absent? Très peu de femmes .. Un bébé c'est énormément de boulot, je ne suis pas sur d'avoir assez de temps pour cela.

Skye savait exactement ce qui me plaisait dans nos ébats, elle savait très bien comment faire pour m'embraser et m'embrasser pour que je fonde totalement contre elle. Ses questions me semblaient indiscrète mais après tout nous étions équipiers. Comment réagirais-je si elle partait ? Si elle allait avec un autre homme ? Au fond de moi une certaine colère prit possession de mon corps, de la jalousie ? Alors c'est vrai? je suis amoureux d'elle.. Quelle affaire.. Blottis contre Skye je n'avais plus la force et encore moins l'envie de me séparer d'elle. J'aurais voulu la coller à ma peau et l'emmener chez moi pour lui faire l'amour toute la nuit et lui faire frôler l'extase et l'orgasme. Mais mon égo toujours, refusait de l'admettre. « Ca changerait énormément pour toi et pour moi.. J'aurai déjà un stress de moins et je ne devrai plus te protéger, tandis que toi tu ne seras plus protégée et je ne t'ennuierai plus .. » lui dis-je en la regardant alors qu'elle me charmait en m'embrassant. Je ne savais pas ou elle voulait en venir mais je serai bientot obligé de lui dire la vérité, autant le faire maintenant. « Tu sais bien de quoi je parle .. » Dis-je en la lachant. Je n'aimais pas parler d'amour et dévoiler mes sentiments , cela me frustrait et me rendait mal à l'aise. Je n'avais prèsque jamais dis Je t'aime à une femme. Je repris alors mes vêtements et enfila mon pantalon puis boutonna ma chemise. « Je ne veux pas continuer comme ca et risquer de tomber amoureux de toi.. Je sais que ce sera un échec cuisant comme toutes les fois ou je me suis attaché à une femme.. Tu es peut-être la plus jolie femme et celle qui me plait le plus mais je ne veux ni te faire du mal, ni me faire du mal.. »

L’amour ! Je n’y croyais plus depuis pas mal d’année. Je n’avais jamais remis les pieds dedans depuis que mon ex avait tué mon frère tout en essayant de violer ma meilleure amie. J’avais le don de tomber sur des hommes qui ne fallait pas fréquenter. Ce qu’il me fallait c’était une personne avec qui je me sentais bien et avec qui malgré ce qu’il pouvait se passer tout pourrait continuer. Cela faisait fort longtemps que je ne m’étais pas senti bien auprès de quelqu’un, il fallait que Naël se pointe dans ma vie. Jamais je n’aurais pu m’imaginer que me séparer de lui entant que coéquipier serait simplement difficile. Il m’exaspérait au plus haut point, mais je devais l’avouer ma vie serait plutôt triste sans lui. Maudit sentiment. Au fond c’était ça des sentiments qui continuait de naître en moi, des émotions que je n’avais jamais voulu ressentir et encore moins pour un collègue. Je devais ouvrir les yeux. Ce n’était pas un simple ami, amant, collègue, mais plus et sans doute que de faire éclater notre duo nous faciliterait la tâche à tous les deux et surtout à moi. Je ne me laissais pas avoir par mon cœur le reniant fort souvent histoire de ne pas devenir faible. J’en venais à me perdre dans mes pensées sans vraiment prêter une intention quelconque au jeune homme à qui je venais de grimper dessus pour essayer de mieux le comprendre. Je ne comprenais pas tout et malheureusement moi-même je ne pouvais pas parvenir à répondre à sa place. Je n’étais pas le style de nana à vouloir une famille, il faut dire que la mienne ne m’avait pas rendu la vie simple et du coup cela n’aidait pas forcément à désirer faire vivre la même chose à mes enfants. Puis mon actuel planning n’aidait pas à avoir une quelconque histoire ce qui m’arrangeait en réalité. Je l’avouais rarement, mais l’amour m’effrayait depuis pas mal d’année.

Il avait l’air partant pour que je quitte notre duo, je ne sais pas si cela m’enchantait réellement, car je finirais très vite par m’ennuyer avec un autre coéquipier. Je n’osais même pas imaginer comme je serais s'il n’y avait pas eu Naël et cette façon qu’il avait de me protéger, de me répondre au fond sans même le savoir il me canalisait et contrôlait certaines de mes envies que j’avais de démolir un homme frappant sa femme. Je le regardais sans un mot pendant qu’il me répondait. Je baissais la tête, je l’avais mauvaise à cet instant. Je ne lui avais jamais demandé d’être stressé pour moi, je savais y faire avec les dangers qu’on pouvait croiser en dehors des murs de cet endroit. « Attends ! Je te demande pas de me protéger, je ne serais pas flic ou fliquette comme tu dis si je ne savais pas me défendre toute seule Naël. Il faut que tu cesses de faire ça ! Mais, s’il faut qu’on fasse éclater notre équipe, parfait demain on se verra dans le bureau du capitaine. » Malgré mes mots je n’y croyais pas vraiment, je n’étais pas prête à me rendre devant le capitaine pour lui demander un changement d’équipe. Je le regardai approchant délicatement mes lèvres des siennes, je devenais tendre et douce avec lui, et cela ne m’aidait pas vraiment à être forte face à lui. Je ne savais pas de quoi il parlait, mais apparemment il était convaincu du contraire. Je n’étais pas encore dans sa tête, je n’avais pas trouvé le moyen qu’il me parle. Je le regardai s’écarter de moi, me laissant là sur le bureau, j’observais ses mouvements dans sa fuite. Il s’habillait sans même me regarder. Je le quittais du regard enfilant la robe grise en laine que j’avais en arrivant au travail laissant mon chemisier et ma jupe de côté. Je secouai la tête le regardant pour me placer face à lui. « Je te demande pas de tomber amoureux de moi . Ce que je veux c’est que tu cesses de me défendre bon sang, je suis ta collègue avant tout. On n'aurait jamais du coucher ensemble, et résister à l’envie … Arrête-tu es un homme bien et je suis sur tu trouveras quelqu’un un jour … on fait ça on laisse notre équipe éclater !? » Je sentais mon cœur se serrer tout en évitant son regard je rangeais mes affaires..

J'étais plus que perdu cette fois, je ne savais plus comment me sortir de ce pétrin. Je venais prèsque de lui demander de quitter notre équipe et voilà que j'incluais mes sentiments dedans. Elle allait finir par comprendre, c'était certain. Sans un mot, je me rhabilla en lui jetant quelques regards. L'ambiance était lourde et froide tout d'un coup. Je savais pertinemment que je venais de jeter un énorme froid entre nous alors même que nous venions de partager un moment intime ensemble. C'était bizarre comme tout pouvait changer en un rien de temps. Il y a un an d'ici, je ne supportais pas ma coéquipière jusqu'à ce qu'on se rapproche dangereusement pour finir nus comme un vers dans un ascenceur. C'est fou comme ma vision des choses à changé depuis, mais surtout, c'est dingue comme mes sentiments envers Skye ont évolué. Je savais que je devais essayer de rétablir le contact avant qu'il ne soit trop tard, mais je ne savais pas comment la rassurer ou lui répondre. Après tout, cela ne semblait pas la déranger de devoir changer de partenaire. Même si je tentais de faire croire le contraire, j'étais réellement décu qu'elle accepte de changer de cette façon d'équipier, c'était un peu comme s'il n'y avait jamais rien eu entre nous alos que nous avions vécu ensemble ce que beaucoup de gens n'avaient pas encore atteint: l'harmonie totale. J'étais bien avec elle, aussi bien en sa présence qu'en étant dans ses bras. Les moindres effluves de son parfum avaient le don de me rendre fou. Dans le fond, avais-je réellement envie de me séparer d'elle ou était-ce juste un prétexte pour essayer de me convaincre que je n'étais pas le bon homme pour elle?! La jeune femme venait juste de me faire un compliment qui me toucha mais qui fut rapidement oublié au détriment de pensées tristes d'une future séparation. Si nous nous séparions, je ne voudrai absolument aucune et aucun coéquipier. Si on m'en remettait un c'était ma démission qu'ils avaient sur le bureau. Je serai catégorique cette fois.

Je termina de boutonner ma chemise en regardant Skye enfiler sa robe. Elle était si belle dans cette tenue que la simple vision de son corps me rendait fou. « Je sais que tu ne veux pas que je te protège Skye .. Mais c'est plus fort que moi ! Je ne supporte pas qu'un homme pose une seule main sur toi ou te mette en danger. C'est inné, je ne sais pas pourquoi je suis comme ca avec toi. mais c'est ainsi.. » A vrai dire je savais parfaitement d'où me venait ce besoin constant de la protéger, simplement de mon passé. Alors que je sortais un carton, décidé à demander un transfert vers une autre ville, je commença à vider mon bureau sous les yeux de Skye. « Je ne peux pas continuer Skye.. Ca a été trop loin, j'ai dépassé les bornes et je pensais pouvoir controler mes sentiments mais c'est pas le ca. C'est trop tard pour ne pas tomber amoureux de toi.. Tu as fais tourner les têtes dès ton arrivée.. C'est pas parce que je suis ton chef que je dois te résister.. Et j'ai pas résisté. Je ne supporterai pas de devoir te perdre toi aussi.. Alors je vais demander un transfert. Je vais appeller le commisariat de Lille ou quelque part en France. Je trouverai bien quelque chose. Je veux juste que tu prennes un peu plus soin de toi. Dans la vie t'es pas seule. Même si parfois tu penses que tu es seule à affronter les difficultés, voir la mort te froler fait mal. Et il sera trop tard quand tu te rendras compte à quel point certains de tes équipiers t'aimaient.. » Certains de ses équipiers ? Plutot comment son équipier la pleurerait si elle venait à mourir. C'était plutot ce genre de phrase qu'il fallait prononcer. Ayant repris la majeure partie de mes affaires personnelles, je pris ma caisse et avanca vers la porte. Je me retourna à la hauteur de Skye et la regarda dans les yeux. « Prends soin de toi. Peu importe avec quel équipier tu es.. Prends soin de toi et je serai serein.. » dis-je en ne la quittant pas des yeux. Je déposa un baiser sur son front et me retourna prêt à passer la porte pour me rendre chez le chef pour demander un transfert.

Fichu carapace. Je ne pouvais pas nier que cela me faisait mal de savoir qu’il ne voulait plus de moi dans son équipe ou dans notre duo. Je pensais au moins qu’il ne me lâcherait pas ainsi, mais après tout je donnais trop de confiance et je finissais toujours par m’en mordre les doigts. Avec le temps, Naël avait fini par prendre une place énorme dans ma vie et ne plus le voir allait être difficile, enfin je me rassurais assez rapidement, il habitait en face de chez moi alors forcément j’allais encore le croiser avec un certain plaisir, même si cela n’allait pas toujours être une partie de plaisir. Sa présence allait me manquer, il était important pour moi, même si j’avais encore beaucoup de mal à me l’avouer, il y avait énormément de chose entre nous, mais m’accrocher à ces sentiments qui m’envahissaient à chaque fois que je croisais son regard, que je pouvais sentir sa présence n’était pas sain, car nous étions des partenaires et non autre chose. Puis, ma vie sentimentale avait toujours était un réel échec, tomber amoureuse était une chose aisée, mais de la bonne personne cela devenait tout de suite plus compliqué. Quelle fille pouvait dire qu’elle avait été amoureuse d’un mec qui avait essayé pendant qu’il était en couple avec elle de violer sa meilleure amie et tué son frère ? Personne, mise à part moi. J’avais été idiote et je faisais confiance à n’importe qui plus jeune. A présent, je me méfiais tout en luttant pour ne pas perdre de nouveau une personne chère à mon cœur. Je m’étalais et là je réalisais encore plus que lui , il allait me manquer ,car malgré toutes ces disputes et les inconvénients qui jonchait le parcours qu’on avait suivi tout était parfait lorsqu’on était ensemble. Je pouvais lui faire confiance tout comme lui pouvait en faire autant. Pourtant tout ça allait se finir à mes dires et aux siens. Je n’en avais pas envie, mais mon caractère ne me laissait pas flancher face à la douleur que je devais actuellement affronter à l’idée de le perdre. Les questions continuaient d’affluer dans mon esprit tandis que mon cœur se serrait à chacune de ses paroles.

J’enfilais mes bottes tout en baissant la tête pour ne pas croiser son regard, qui parvenait à m’envouter sans même le vouloir. J’étais amoureuse ? Question idiote ! Ce n’était pas possible. Je ne voulais pas y croire et j’étais prête à tout sacrifier, car après tout même si c’était le cas cela ne voulait pas dire que lui aussi ? Je soufflais, car moi je ne pouvais pas former de couple avec une autre personne, car j’étais incapable de connaître le véritable amour, même si je pouvais le croiser tous les jours. Je n’avais jamais été aimé mise à part par mon frère et ma sœur. Je le regardai sentant mon estomac se serrer comme-ci je venais de prendre un gros coup de poing dans ce dernier. « Arrête ! Je peux me protéger seule, je suis assez forte pour ça. J’ai peut-être tort de t’en vouloir pour ça, mais m’enfermer dans un bureau reviendrait à me donner l’envie de m’en aller, et je n’ai pas envie de partir d’ici, car je tiens à beaucoup de monde dans ces lieux, puis il y a toi. Tu n’es pas n’importe qui tu es mon coéquipier et te perdre ça me ferait mal, même si c’est ce que tu veux … » Je le regardai, il fallait qu’il me dise ce qui se tramait dans sa tête. Je le regardai impuissante faisant ses cartons comme-ci il allait tout quitter, moi, mais aussi ce travail et ce lieu qu’il aimait plus que tout. Putain. Je me sentais si mal. « Mais, tu fais quoi ? Dis-moi pourquoi tu agis comme ça, au fond il n’y a pas que moi que tu protèges, mais tous ceux qui font équipe ou sont sous ton commandement, tu ne peux pas tout quitter comme ça ! » Je le regardai en m’approchant de lui reprenant des choses de son carton, j’avais l’impression de vivre une rupture, pourtant nous n’étions pas un couple, mais au fond nous vivions vingt-quatre heure sur vingt-quatre avec l’autre et notre relation pouvait certainement être prise comme celle qui unissait un couple, pourtant on en était loin. On était tous les deux des personnes bornées et forcément cela n’aidait pas. « Quoi ? Tu … tu m’aimes ? Ce n’est que ton imagination qui te fait penser ça Naël. Je suis imbuvable, invivable, têtue et chiante, tu ne peux pas tomber amoureux de moi, je suis tout sauf une fille dont on peut tomber amoureux. S’il te plait me laisse pas, ne laisse pas ton équipe derrière toi, je sais que si je te promets de rester derrière un bureau et d’obéir un peu plus tu resteras, mais ça reviendrait à me mettre dans une tombe. Même si je limitais les risques on le sait tous ce métier et dangereux et même en restant hors limite je pourrais être blessée tout comme un millier de gars. » Amoureux de moi ? Non, je ne pouvais pas y croire et si c’était le cas je m’en voulais d’avoir produit une telle réaction, il était tout sauf possible que ce soit le cas, car jamais sauf quand nous finissions dans un lit ensemble je n’avais été gentille avec lui par peur de m’attacher ou qu’il ne s’attache à moi, mais après tout moi-même je m’étais fait piéger par mes sentiments. Je sentis son baise sur mon front, je soufflais le regardant dans les yeux lâchant une larme puis une seconde. J’essuyai ces dernières en grimaçant. « Tu ne peux pas partir ! Tu veux carrément tout quitter Naël, quitte notre équipe, mais pas cette ville ! »

Tout allait de travers, comment d'une dispute pouvions nous encore parler d'amour. Je l'aimais certes mais devoir me l'avouer et l'admettre était une chose difficile pour un homme qui n'avait jamais tenu à montrer ses sentiments. C'est rare que je dise à quelqu'un que je l'aime et je sais que c'est bête parce que les personne qu'on aime le plus nous sont enlevées trop vite sans qu'on ai pu avoir le temps de leur dire à quel point on les aime. C'est dur la vie et l'amour l'est encore plus. Debout devant cette jeune femme merveilleuse qu'est ma coéquipière, je ressassais tous les bons moments que nous avions vécu. Dans le fond nous avions vêcu de très belles choses ensemble: nos soirées en filature à boire du café en se chamaillant, nos ébats passés ensemble enlacés pendant des heures, nos sourires et nos regards jeté au beau milieu de la journée, tout n'tétait pas si négatif dans le fond. Mais pourrait il devenir positif un jour ? Je n'en étais pas sur, du moins je n'étais pas sur de pouvoir la rendre heureuse. J'aurais bien testé pour voir comment notre relation évoluerait, mais j'avais bien trop peur de la décevoir ou de lui faire du mal ce qui nous séparerait à jamais. Je l'aimais oui mais je voulais son bonheur avant tout, et je doute que j'en fasse partie.

La jeune femme tenue debout devant moi commencait à me retirer certains objets personnels de mes cartons. Je la regarda en l'écoutant sans vraiment la comprendre. Un jour elle accepte de faire éclater notre duo et le lendemain, elle refuse catégoriquement. Je la regarda dans les yeux et pu voir ses yeux briller, je ne comprenais pas ce qui la mettait dans cet état. Etait-ce moi qui avait fais une bêtise ? J'espérais bien que non, je ne me le pardonnerai pas. Je reposa alors ma boite et la regarda. « Mais je ne peux pas faire autrement Skye ! Je suis constamment à tes arrières au risque même de me mettre moi en danger ou les autres membres de l'équipe. C'est comme ça je ne peux rien changer. Je suis protecteur envers toi et je n'arrive pas à faire autrement, c'est dans ma constitution ! » Lui dis-je en m'emportant quelques peu avant de me calmer. Je la regarda dans les yeux et soupira. Lorsqu'elle me demanda pourquoi j'étais si protecteur, mon sang ne fit qu'un tour. Je me retourna et m'assis à mon bureau en lui tendant la photo de ma mère. « Tu vois cette femme c'est ma mère. C'est la femme la plus forte que je connaisse et depuis que je suis gamin elle se fait taper par mon ordure de père. Je n'ai jamais rien pu faire et j'aurai pu la perdre Skye.. Mais un jour elle a pris les devant et c'est elle qui en a fini avec mon père sous mes yeux. Il est mort, elle est vivante mais en piteux état. Maintenant elle a tellement été dégoutée de son mari qu'elle ignore son propre fils alors que je n'ai riena voir là dedans. mais je suis resté faible et impuissant. J'aurai du réagit quelque soit mon age, appeller la police faire n'importe quoi et je n'ai rien fais, rien.. Elle a failli mourir des mains de mon père sous mes yeux et je n'ai rien fais. Voilà pourquoi je veux etre protecteur avec toi. Parce que je tiens à toi et que j'ai perdu un coéquipier autrefois. il est mort dans un braquage d'une superrette, rien de plus bête et pourtant j'ai du annoncer à sa femme, enceinte de 8 mois qu'il ne reviendra jamais. C'est la première femme que je protège parce que je suis le parrain de son bébé et que j'ai donné ma parole à mon coéquipier de les protéger. Maintenant tu sais tout, et t'es la seule à le savoir tu es heureuse?» Dans un état second, je me laissa tomber sur ma chaise, comme vidé après avoir avoué tout ce qui me rendait malade dans la vie. Lorsque la jeune femme me demanda si je l'aimais, je n'avais plus de raison de lui cacher maintenant que je m'étais livré à elle. « Oui tu es infernale et imbuvable, oui tu es têtue et chiante mais je t'aime et c'est ainsi. Je suis tombé amoureux de toi à force de te cottoyer et tu es de loin ma meilleure rencontre et ma meilleure équipière. Tu es la plus belle femme que j'ai rencontré dans ma vie et si je n'avais pas été flic, je t'aurais surement déjà demandé de partager ma vie ou de m'accorder ta main. Mais je suis flic et tu es flic. On pourrait mourir n'importe quand en laissant l'autre à jamais alors oui je t'aime .. Mais je sais qu'entre nous c'est impossible.. Et ce n'est pas tant le fait de devoir te protéger qui me pousse à quitter la ville.. Je ne veux plus te croiser.. Je ne veux plus penser à tout ce qu'on a vêcu et me torturer en me disant que tu aurais pu etre à moi pour toujours mais que ca n'est pas arrivé.. Je n'arriverai pas à me réveiller tous les matins sans t'observer par la fenêtre.. je suis désolé Skye.. »

Je commençais à croire que j’allais le perdre. Je ne pouvais rien y faire si il décidait réellement de s’en aller et de me laisser derrière lui. Je me sentais si mal, je ne savais pas comment retenir mon coéquipier qui avec le temps était devenu bien plus, malgré que je continuais de le nier. Je voulais pouvoir le retenir, mais comment ? Je n’en savais rien. Perdue et horrifiée par cette situation sur laquelle je n’avais aucun contrôle. Je soufflais essayant de me calmer sans même qu’il ne s’en aperçoive, je n’étais pas prête à changer de partenaire, j’étais bien avec lui et malgré mon sale caractère il était le seul à pouvoir me canaliser un temps soit peu. Je le fixais espérant comprendre ce qui se passait dans ce bureau qui était le notre. Nous étions entrain de nous disputer jusqu’à ce qu’on finisse par céder à la tentation du corps de l’autre, mais que se passait-il généralement tout redevenait à la normale ce qui n’était pas le cas ce soir et je n’espérais que ça, qu’on reste là allongés en arrangeant les choses en sachant pertinemment qu’une telle dispute reviendrait dans peu de temps. Je n’aimais pas forcément perdre le contrôle des situations ,mais cette dernière je ne l’avais pas vu venir. Je comprenais rien . Comment retenir celui que j’aimais plus que quiconque malgré que je finissais par le haïr avec cette façon qu’il avait de me garder loin des coups dure de notre métier.

J’étais face à lui essayant de ne pas regarder la vérité en face, je ne l’aimais pas , mais tout me ramener à ça. Ce n’était plus une question professionnel , mais le fait de le perdre et ne plus jamais le côtoyer qui m’effrayait au plus haut point. J’en étais pratiquement sûr je l’aimais,mais je n’allais rien dire, j’étais trop bête et fière pour ça, j’étais stupide .. Je pouvais tout perdre et pourtant je continuais de tourner autour du pot. « Tu peux pas me reprocher ça ! Punaise, je veux pas te perdre que ce soit dans le privé ou dans la vie professionnel, pitié ne fait pas une telle erreur. » Je commençais à faiblir, je ne pouvais pas imaginer ma vie sans lui. Comment faire pour le garder auprès de moi et ne pas risquer de le perdre pour une stupide dispute. Je n’étais même plus sûr que cette dispute était vraiment la raison de tout ça. Je regardai cette boîte qu’il s’était empressé de remplir après tout ces événements, elle était là à terre la seule envie qui me traversait l’esprit était de la prendre et de tout ranger à sa place , même cette horrible tasse qu’il avait et que je n’aimais pas du tout. Je voulais que tout reste identique comme avant et pourtant j’avais l’air d’être la seule. Je le laissais s’installer tandis que je me m’étais face à lui restant debout continuant de laisser mon sourire s’effacer au fur et à mesure de tout ça, je n’avais plus le cœur à sourire. J’écoutais son histoire le cœur lourd, après tout ça je comprenais pourquoi il voulait me défendre ,mais il avait pas besoin de faire ça. Tout ce qui avait pu se passer dans sa vie d’enfant n’était en rien sa faute. Aucun de nous deux n’avaient jamais parlé de sa vie personnelle. Il faut dire que la mienne était tout sauf drôle et en entendant le récit de son histoire la sienne n’avait pas l’air plus glorieuse. « Ce n’est pas de ta faute Naël. Tu pouvais rien faire si tu n’étais qu’un enfant ou un adolescent. Crois moi je sais ce que tu peux ressentir quand ta mère te rejettes . » Je respirais un grand coup, je savais exactement quelle sensation pouvait l’envahir quand sa propre mère le rejetait, je l’avais vécu pendant toute ma vie avec mon père qui me haïssait de la mort de ma mère à son accouchement, il n’avait jamais eu un tendre geste envers moi, mise à part sa mère qui avait toujours était là pour me redonner du courage chose que je perdais sans arrêt quand j’étais petite. « Mon père m’a fait vivre sa pendant toute mon enfance, et encore maintenant, et j’ai beau paraître forte je ne suis pas quand il s’agit de lui … » Je respirais un grand coup essuyant une larme qui venait de couler le long de ma joue. Je grimaçais en le regardant. « Non, je ne suis pas heureuse de tout savoir de cette façon, ce n’est pas ce que je voulais Naël, je veux juste pas te perdre … » Je le regardai m’approchant de lui tout en baissant la tête. J’étais perdue, je continuais de me dire que je n’allais pas le perdre et qu’au final il allait rester ici avec moi et qu’on allait reprendre la vie qu’on avait même si on était loin d’en avoir une parfaite. « Naël. Je … tiens à toi , s’il te plait me laisse pas, je n’ai pas envie de te perdre … Je … ressens pareil pour toi, j’ai sale caractère tout ce que tu veux , mais j’ai un cœur , même si quelques fois ce n’est pas vraiment ce qu’on pourrait voir, je ne peux pas te voir partir pour ma faute en te disant que tu m’aimes et que moi je ne ressens pas la même chose car c’est faux tout à fait faux. » Je soufflais m’approchant de lui prenant sa main déposant mon regard dans le sien.

C'était clair cette fois, tout s'illuminait dans ma tête. Je venais à l'instant d'avouer à ma coéquipière tout ce que j'avais sur le coeur et à vrai dire, je ne me suis jamais senti aussi bien de ma vie. C'est fou comme parler pouvait être bénéfique pour une personne qui souffre en silence. C'était d'ailleurs mo cas. A force de vouloir tout cacher à tout le monde, j'ai finis par exploser . A présent, je me sentais mieux. Même si le fait de m'être confié à une femme m'ennuyait , étant donné qu'elle en savait beaucoup plus sur moi qu'elle ne devait en savoir, je me sentais libéré d'un poids qui m'avait trop longtemps oppressé. D'après ses paroles, Skye ne semblait pas avoir eu une merveilleuse vie elle non plus, elle semblait avoir vécu pas mal de choses horribles. Sans doute était ce la raison pour laquelle elle avait un tel caractère désormais. Désormais je comprenais tout, les liens entre nos vies étaient clairs et précis. A l'heure d'aujourd'hui, je comprenais pourquoi je me sentais si bien à ses cotés , sans doute étions nous liés par nos passés douloureux. Il m'était plus facile de me confier à elle plutot qu'à n'importe quelle autre femme.

Dans le fond, mon départ ne semblait pas lui faire si plaisir. je voyais bien qu'elle commencait à perdre pieds et que mon possible départ la touchait. Malheureusement je n'avais pas d'autre moyens pour vivre mieux , sans avoir à la protéger sans cesse. Je voulais avant tout qu'elle soit heureuse et qu'elle puisse connaitre l'amour avec quelqu'un de bien qui serait là pour elle. Peu m'importait mon propre bonheur, je me fichais bien de finir seul , éperdument amoureux d'elle mais mon bonheur passait à travers le sien, et son malheur actuel me peinait aussi. Lorsque Skye approcha de moi en baissant la tete, je la regarda attentivement et approcha d'elle à mon tour pour relever doucement son visage. « Eh.. J'ai pas dis qu'on aurait pas de contact.. j'ai juste parlé de quitter la ville, ne te mets pas dans cet état, je ne suis pas indispensable à ta vie pas du tout. » lui dis-je en la regardant dans les yeux. Notre relation commencait réellement à prendre forme. Alors même qu'elle m'avoua ses sentiments, aussi perdue que moi, je sentis mon coeur battre la chamade. Se pouvait il qu'elle soit tombée amoureuse d'un homme aussi ennuyant que moi ? C'était pourtant impossible, elle me détestait dans son regard je le sentais quand elle me regardait lors de nos disputes et pourtant ses paroles disaient le contraire.. Je l'écouta avec attention et resta figé pendant quelques secondes lorsqu'elle posa une main sur ma joue. Je ferma alors les yeux pour profiter de cet instant et me serra contre elle. Je glissa un bras dans son dos et le second dans sa nuque pour l'attirer vers moi. Je la calina le plus tendrement possible avant de lui offrir mon tout premier baiser d'amour. Nos baisers habituels étaient suivis d'un acte sexuel et pourtant celui ci était un vrai baiser, un baiser plein de promesse et de tendresse que je n'avais jamais accordé à une autre femme. Je caressa sa nuque du bout des doigts et lui souris tendrement en la relachant. Je caressa de nouveau sa joue en la regardant dans les yeux. « C'est comme ca que tu comptes me retenir ? En m'avouant implicitement que mes sentiments étaient partagés? C'est ainsi que tu espères que je restes à tes cotés?» lui demandais-je en la regardant. Je ne lui laissa pas le temps de répondre et repris « Si c'est le cas, tu as gagné.. Je reste ton équipier. Mais à une seule condition.. Que tu acceptes mes remarques et que tu te mettes moins en danger. c'est tout ce que je désires. Que tu sois à l'abri parce que je t'aime.. » Je ne rêvais pas, je l'avais dis. J'avais bien prononcé ce mot imprononcable. Skye était sans doute l'une des première à l'entendre. Mes sentiments je les avaient toujours gardés bien secrets.

Se confier était une chose difficile pour beaucoup de monde, moi je n’avais jamais été habitué à dire ce que j’avais sur le cœur, non je cachais chacun de mes sentiments de peur d’être encore plus blessée. Je faisais tout pour me détruire à vrai dire, sortir avec des hommes que je n’aimais pas et qui était plus du style à tout faire pour m’utiliser au lieu de m’aider à m’en sortir. Je découvrais petit à petit la vie qu’avait vécu Naël que je connaissais depuis maintenant une année et demi , forcément cela était étonnant pour beaucoup qu’aucun de nous ne connaisse quelque chose de la vie de l’autre. Mais nous étions semblable, se confier n’était pas une chose aisée à faire, alors on devait se forcer pour parler des choses qui s’étaient passé dans notre passé, mais après tout la vie était ainsi, nous étions tous différent. Certaines personnes parlait sans même qu’on leur demande quoi que ce soit sur le passé et d’autre il fallait luter pour arriver à avoir quelque petite chose qui reflétait leur passé. J’avais encore du mal à tout lui dire malgré que lui avait fait le premier pas en me dévoilant une partie de sa vie ce qui n’avait sans doute pas été facile. Je bloquais encore et pourtant ma confiance il l’avait déjà depuis les premiers mois que je le connaissais , mais moi et ce foutu blocage nous n’avions aucune idée de comment aborder mon passé.

Je réalisais petit à petit qu’il avait réellement cette folle envie de tout quitter et surtout de s’éloigner au plus vite de moi, mais quelle horreur. Je ne me voyais pas vivre sans lui, que c’est con à dire, car après tout c’était lui qui était la cause de toutes mes crises de nerfs et mes colères intempestive. Je soufflais, je continuais de m’accrocher à l’espoir qu’il me faisait marcher comme je l’avais fait en lançant que moi aussi changer d’équipier me plairait. Mais, ce n’était pas possible de virer mon abruti de coéquipier pour le remplacer par un autre, car sans lui rien ne serait pareil ,je n’ aurai jamais la même sensation avec quelqu’un d’autre que lui. Je me sentais de plus en plus mal, que devais-je faire? Me battre pour arriver à le garder parmi nous , mais surtout à mes côtés ou simplement le laisser redescendre sur terre? La tête baissé , je suis mal et regard mes pieds lâchant de maudite larmes que j’ai simplement envie de faire disparaître tout en m’emmenant ailleurs histoire que personne ne me trouve faible à cet instant précis. L’effet magique ou désobligeant qu’avait ce mec sur moi. «  Arrête! Te barrer de cette ville revient à perdre contact … tu pense qu’à toi et tu n’es qu’un lâche. Non ,c’est vrai tu es rien , arrête tu es important même si on se prend la tête plus qu’on ne le devrait … » On ne faisait que ça dés que l’un ou l’autre faisait une chose qui déplaisait à l’autre , après tout c’était assez souvent et assez difficile de tenir le choc de toutes ces disputes, mais au fond elle faisait de notre lien quelque chose d’encore plus formidable à mon goût. On ne fermait pas notre bouche histoire de ne pas déranger l’autre et rare était les équipes , les amis ou encore les amants à se comporter ainsi. Je sentais la douleur que me faisait subir mon cœur s’apaiser tandis que ma bouche lâché quelque mot qui pouvait tout expliquer à Naël. J’étais perdue et si bien à la fois, je n’avais jamais prévu que quelque chose comme ça se passe aujourd’hui, non mes plans étaient plutôt de l’énerver comme toujours et de lui faire comprendre que j’étais grande et forte pour me débrouiller seule. Je sentais son corps contre le mien ce qui me rendis totalement épanouie en à rien de temps, bien et heureuse. Je le regardai passant mes bras autour de son cou. Je sentais chacun de ses gestes tendre , doux et attentionné pourtant jusqu’à présent ça n’avait jamais été ainsi. Ses lèvres se plaquant contre les miennes laissa mon cœur se soulever tandis que je prolongeais avec le plus de douceur possible ce baiser. «  Je ne peux pas faire plus Naël. » Annoncer mes sentiments pas un mot que beaucoup de personne voulait entendre, m’étais tout bonnement impossible. Je le regardai m’excusant du regard le laissant donc finir ce qu’il avait à dire. Mon sourire qui s’était effacé revenait petit à petit sous ses mots. «  Je ne peux pas te promettre une telle chose, tu sais très bien que me garder hors de danger me rend malade comme-ci je ne serais à rien .. Mais crois moi ce que tu ressens je le ressens même si je suis incapable de dire les choses telle que toi tu en es capable. » Je le regardai m’approchant un peu plus de lui et déposant mes mains sur son tee-shirt l’attrapant pour l’amener à moi pour plaquer mes lèvres contres les siennes avec tendresse.

Je ne m'attendais pas à ce que Skye m'attire vers elle, je ne m'attendais pas non plus à ce qu'elle me dise qu'elle m'aimait, sans doute le moment était il trop tot. Sans doute son passé l'empêchait il de me dire ce qu'elle avait au fond d'elle, je ne sais pas. Il est vrai que j'avais fais le premier pas vers elle, chose que je ne faisais jamais auparavant. En tant qu'homme, j'avais toujours aimé que les femmes me courrent après, je n'avais jamais été le genre de mec à me mettre à genoux pour une femme et pour la première fois de ma vie, je me sentais capable de le faire pour Skye. Je ne comprenais pas ce qui me prenait, pourquoi j'agissais comme cela envers elle et pas envers les autres femmes que je cotoyais. Pourtant dieu sait qu'il y en avait de très belle dans le commissariat à commencer par la petite secrétaire. L'archétype de la femme fatale: jupe fendue, chemisier légèrement transparent laissant apparaitre des sous vêtements plus que coquins, talons aiguilles et maquillage sophistiqué. Biensur qu'elle était belle, mais c'était tout le contraire de la femme qui me plaisait. J'aime les belles femmes evidemment, mais pas celles qui ne sauraient se passer de leur trousse à maquillage. Je n'avais jamais été un adepte des femmes superficielles, je les trouve bien trop ennuyeuse et Skye était tout le contraire de ce genre de femme. Elle était simple et naturelle, le genre de femme toujours de bonne humeur jusqu'à ce qu'on n'entrave leur route. Skye était loin d'être une femme sophistiquée ou superficielle, j'aimais le fait qu'elle ai beaucoup de conversation. C'est une femme extrèmement cultivée avec qui on peut parler de n'importe quel sujet, en bref, la femme la plus intéressante et à l'écoute que je connaisse. Biensur elle avait des défauts mais à quoi bon les citer alors que ses qualités prennent le pieds dessus. Il faut avouer qu'elle est têtue et parfois très chiante, mais tout cela la rendait totalement irrésistible.

Debout devant Skye, les mains sur ses hanches en la dévorant du regard, je n'aspirais qu'à une chose, l'emmener chez moi, non pas pour lui faire l'amour mais pour me reposer pour la première fois dans les bras d'une femme que j'aimais, dont j'étais amoureux. C'est dur de s'adapter aux gens mais avec elle je me sentais mieux qu'avec quiconque. Malheureusement, jamais elle n'accepterait de franchir ce pas si officiellement. Je ne savais pas ce que nous étions exactement, des amants ? Des amis ? De simples collègues ou bel et bien un couple ?Dans le fond, nous nous disputions comme un vieux couple ce qui me laissait espérer qu'elle penserait la meme chose que moi et qu'elle attendrait les mêmes choses. Malgré toute la douceur de son baiser, je me demandais ce qu'elle attendait de moi. « Skye, je ne te demande pas de me tomber dans les bras.. Si vraiment nous avons les mêmes sentiments on va laisser le temps faire les choses. Je ne t'obligerai jamais à faire quelque chose que tu ne voudrais pas ou de t'obliger à me dire que tu m'aimes. Tu as tout le temps qu'il te faudra. j'espère juste que tu attends les mêmes choses que moi.. je ne veux pas seulement etre ton coéquipier ou ton ami Skye.. Je veux etre plus que ca pour toi.. » lui dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Je caressa alors sa joue et embrassa tendrement son front. « Je crois que je vais pendre quelques jours de congé histoire de me reposer un peu. Tu n'as qu'à venir avec moi. On verra où toute notre histoire nous mènera. Maintenant si tu préfères travailler il n'y a pas de problème, il y aura au moins un de nous sur le terrain et je sais que tu es tout à fait compétente sans moi. J'ai une confiance absolue en toi, Skye. » Lui dis-je en souriant. La jeune femme m'attira alors vers elle en attrapant mon tshirt, Je lui souris et la réembrassa avec amour en tenant son visage entre mes mains, je caressa son visage avec tendresse.

J’étais loin d’être le genre de fille à rêver d’une histoire d’amour digne d’un compte de fée, je n’avais jamais cru aux belles histoire, je n’avais jamais eu la chance d’en voir une de prés. Ma mère était morte à ma naissance et forcément je n’avais pas pu voir l’amour que mes parents se portaient et je n’arrivais même pas à croire que ma mère puisse aimer un homme tel que mon père. Cruelle. Je le savais quand je parlais de lui ,mais au fond, je n’aimais pas ses agissements envers moi , envers toutes cette famille qu’il avait simplement lâché pour de bonne bouteille d’alcool, histoire d’oublier son chagrin. Égoïste, il avait été , mais je continuais de l’aimer, même si jamais je n’avais eu droit à un geste tendre ou à un regard complice de sa part. Je ne cherchais pas l’amour, je n’avais jamais vraiment vécu quoi que ce soit de ce style, c’est sans doute pour cela que j’arrivais pas à me tenir à distance de cet homme. Naël m’avait piégé sans même s’en apercevoir tandis que moi je me laissais bercer par la douce mélodie qu’offrait mon cœur lorsque mon regard apercevait mon coéquipier. Coucher avec des hommes je le faisais facilement , après tout le plaisir n’avait encore jamais tué personne alors je profitais de ma vie , je n’avais de compte à rendre à personne, m’attacher à une personne avec de quelconque sentiments ? Cela ne m’étais jamais vraiment arrivé alors peut être que je me trompais littéralement sur ce que je pouvais ressentir pour lui, mais j’avais laissé les choses sortir ainsi, car après tout ce que j’avais laisser entendre ,comme quoi je l’aimais s’approchait réellement de ce que je ressentais quand je le voyais. Être ami était certainement plus simple que d’être en couple quand je voyais les crises qu’on était censé calmer lorsqu’on était appelé pour des querelles d’amoureux ça me dépitait et j’espérai et priais pour ne jamais avoir à vivre ça, mais ce que je vivais depuis quelques temps avec Naël s’en approchait, j’avais l’impression de voir un vieux couple que j’avais pu guetter à la télé n’ayant jamais vu de vrai couple que je côtoyais jour après jour.

Ce que je voulais ? Je n’en savais rien et j’avais besoin de temps, la seule chose dont j’étais consciente c’est que je ne voulais pas le perdre ,alors j’avais laissé parler mon cœur du moins je l’espérais. J’espérai ne pas me tromper, mais j’étais plus que sûre de moi comme à mon habitude, le voir souffrir par ma faute me ferais réellement mal. J’écoutais chaque mot s’échappant de la bouche de mon coéquipier, j’essayais de tout comprendre et de répondre à chacune des questions qu’il soulevait dans ma tête. J’avais du mal à répondre à certaine, mais une seule des questions que je m’étais posée à moi-même avait trouvé une réponse, je voulais que lui soit heureux, je sais bien qu’il ne faut pas que je m’oublie dans tout mes choix, mais actuellement j’étais bien et ce n’était pas grâce à n’importe qui ,c’était sa présence qui me rendait ainsi. Je me devais d’être honnête et c’était le bon moment, je respirais un grand coup accrochant mon regard au sien. «  Je ne pourrais pas le dire dans l’immédiat . Je suis sûre que ce je ressens c’est exactement la même chose que toi. Ce que je veux ? J’en sais pertinemment rien, mais devoir m’éloigner de toi me briserai simplement le cœur, alors j’imagine que je veux plus avec toi, mais laissons faire le temps, je n’ai jamais été amoureux ou une quelconque chose comme ça, je suis une satanait emmerdeuse qui est loin d’être douée dans ce genre de chose et pourtant je suis sûre que j’en suis capable avec toi ,mais comme pour chaque chose le temps sera la chose la plus parfaite pour me faire avancer. » Je venais d’ouvrir mon cœur sans y mettre des mots clairs et pourtant tout ça était compréhensible. Je le regardai frissonnant sous son baiser qu’il déposa sur mon front.  «  Tu le pense que je suis compétente ? Tu me fais confiance ,malgré ma façon de me mettre en danger ? » Je souriais m’approchant de lui pour le serrer contre moi, je n’avais pas envie de me retrouver nue contre lui, mais juste d’être dans ses bras chose si étrange . «  Pour les vacances pour le moment , je vais y réfléchir. »

Skye semblait avoir perdu toute confiance en elle et a vrai dire, je me sentais fortement coupable de cela. Il est vrai que je lui avais dis pas mal de choses assez vexante, je l'avais rabaissée alors que ce n'était pas du tout mon but. Je voulais uniquement lui ouvrir les yeux et pas la descendre comme je semblais l'avoir fait. Je m'en voulais horriblement à tel point que je lui aurai bien légué mon insigne de lieutenant pour m'en faire pardonner et lui prouver qu'elle serait tout à fait compétente à ma place, et même plus qu'on ne pourrait le penser. Skye ne semblait pas avoir énormément de confiance en elle, j'avais pu comprendre qu'elle portait une carapace aussi dure que de la roche, une carapace que je n'avais en aucun cas pu briser ou fendre. Elle semblait être seule maitre de son passé, tout comme je le pensais avant de céder et de lui avouer ce qui m'avait longuement torturé et me torturait encore. J'avais envie de savoir aussi des choses sur elle, même si j'étais au courant de parcelles de sa vie, ma belle blonde semblait refuser que j'en sache plus.

J'avais fais preuve de courage en avouant mes sentiments à Skye. Il m'avait fallut combattre mon égo pour éviter de me refermer sur moi même. Et j'avais réussi à lui avouer ce que je n'avais encore jamais dis à personne. Voilà enfin ma libération et le début d'une histoire qui sait.. Je l'espérais dans le fond. Skye m'avait avoué qu'elle ressentait la même chose sans vouloir mettre des mots sur ses sensations ce que je comprenais totalement et pour lesquelles je ne lui en voulais pas le moins du monde, moi même j'avais été relativement vite pour lui dire je t'aime mais il me semble qu'après un an et demi à cacher ce sentiment, il était temps que je l'avoue. « Une satanée casse pieds à qui je dois de plates excuses dans le fond. Je t'ai rabaissée en te disant que tu étais une inconsciente et tout le tralala.. Et j'en suis désolé. Tu sais mon boulot tu es tout à fait en mesure de le faire, je suis sur que si je te laisse mon insigne tu feras un parfait lieutenant, mais seulement tu devrais trouver ta place devant la horde d'hommes à ton service. J'ai eu beaucoup de mal sur ce point, mais tu en es capable et ne laisse jamais personne te dire le contraire. Je m'en veux et tu es tout à fait capable d'aller très loin dans ce métier, en prenant quelques précautions tout de même. En ce qui concerne notre relation, je ne vais pas dire que nous sommes un couple même si je ne nous considère pas moins comme tel. Après tout on partage ce que bon nombres de couples partagent malgré qu'on a pas inclus nos sentiments la première fois. Tu n'es pas obligée d'être amoureuse de moi au premier regard ou à la première parole, tu es humaine et je comprends que tu puisses avoir peur. moi même j'ai la trouille de mes sentiments parce qu'avant toi, je n'ai jamais dis je t'aime à personne et j'ai peur de te bloquer avec ces mots pourtant au fond de moi je les penses sincèrement. On va juste laisser le temps nous rapprocher ou nous éloigner, on verra ce qu'il se passera d'accord? » Je la sentis frissonner sous mon baisers et frotta doucement ses épaules pour la réchauffer. « Tu peux me dire que tu veux un calin plutot que de frissonner pour me le faire comprendre» dis-je en souriant de façon charmante pour la taquiner. Je ris légèrement et caressa sa joue en plongeant mon regard dans le sien. « Je le répète et le redis, tu es compétente plus que quiconque dans ce commissariat. Tu mérites ta place de sergent et je suis fier d'être ton coéquipier bien que quelques fois j'ai envie de t'étrangler quand je te fois foncer tête baissée. » dis-je en riant légèrement. « Je te laisse réfléchir au calme. Je vais aller annoncer au chef que je prends quatre jours de repos. Si le coeur t'en dis je n'habite pas loin .. Travaille bien Skye, et prends soin de toi surtout.. Quatre jours sans te protéger.. Je me demande comment je vais tenir..» Je lui souris et déposa un doux baiser sur ses lèvres avant de prendre ma veste en lui souriant. Je l'enfila et sortis du bureaux pour me rendre chez le chef après quoi je rentra chez moi.

Je continuais à me poser des questions tout en réussissant petit à petit à répondre à certaines d’entre elles. Je commençais à sentir cette peine qui m’avait envahir au cours de notre dispute disparaître avec le temps , j’avais eu peur de le perdre et c’était certainement cela qui m’avait fait réaliser que je tenais bien plus à lui que je voulais le croire. Il était une personne importante dans ma vie, c’était rare que je m’accroche aussi facilement à une personne aussi insupportable et pourtant avec lui j’avais fait l’impossible. Je ne partageais mon passé, car ce dernier devait bel et bien rester derrière moi et me laisser tranquille, mais ce n’était pas toujours aussi facile. Quand je devais voir le psychologue de la police elle en revenait toujours au même point , et je devais me lâcher , laisser aller chacun de mes souvenirs et toutes ses émotions que j’avais pu rencontrer le long de mon parcours. Je n’avais que vingt quatre ans et j’avais l’impression folle d’avoir vécu plus que certaines personne ayant déjà atteint la quarantaine. J’avais toujours eu confiance en moi, sauf quand mon père me faisait un reproche et m’enfoncer sans même avoir une seule inquiétude de ce que j’aurai pu ressentir.

J’étais courageuse pour beaucoup de chose, mais certainement pas avec ce qui était de l’amour ou de chacun des sentiments qui pouvait parcourir mon être. J’étais et je le suis encore du style à tout garder pour moi, je faisais exploser ces derniers avec le sport, en ne laissant jamais personne connaître chacun de mes ressentiments. Les sentiments que j’avais pour lui avait vu le jour avec le temps, malgré nos petites querelles et toutes ces choses qui nous rendait parfois la vie impossible ou formidable. Je me pinçais la lèvre le regardant dans les yeux, le laissant s’excuser pour des choses qu’il avait faîte ou encore dire et pourtant je n’attendais pas ça de lui, car je n’aurais jamais réussi à lui en vouloir. «  Tu n’as pas à t’excuser.  Ton boulot je le veux pas, on m’a proposé plein de fois de passer mon concours de lieutenant, mais tu m’imagine diriger des hommes? Je pèterai rapidement un câble. Je pense être amoureuse , je le pense, mais il me faut du temps, je n’ai jamais vécu des relations très saine et encore moins tombé amoureuse d’homme aussi bien que toi, et je crois que je peux le dire , tu es un homme merveilleux même si parfois tu te montre bien trop protecteur avec certaine personne. Le temps nous fera avancer en espérant que malgré ce qu’il se passe nous restions en bon terme ou de très bon collègue , car je ne suis pas prête à te perdre. » Je frissonnais en sentant ses lèvres humides se poser sur des bouts de peau dénudés. Je souris à sa remarque laissant ma main se poser sur son visage ,je caressais sa joue avec un petit sourire se dessinant sur mes lèvres. Sans répondre, je me blottis contre lui, je n’avais pas spécialement frissonné pour avoir un câlin, mais simplement par la faute de toutes ces choses qui venaient de se passer en moins de deux heure. «  Je peux toujours me plonger dans tes bras. » Je souris l’embrassant passionnément, je ne pensais même pas au fait d’être surprise dans les bras de mon collègue qui était légèrement plus gradé que moi après tout je m’en contrefichais. «  Je le savais …  Tu as rêvée plus d’une fois de m’étrangler, ça me rassure je n’étais pas la seule à vouloir étrangler quelqu’un fort heureusement nous n’avons jamais cédé à l’une de ces pulsions. » Je rigolais le regardant dans les yeux. L’étrangler j’en avais eu envie quelques fois quand il se décidait à m’étouffer et à me dire que je prenais trop de risque, mais après tout notre métier c’était exactement prendre des risques malheureusement au dépend de notre vie. «  Tu va me manquer, alors je pense passer te voir chez toi, à même pas deux seconde de mon appartement. » Je souris le regardant prolongeant son baiser, je le voyais s’en aller en direction du capitaine, je reprenais mon travail où j’avais pris pas mal de retard. Une heure plus tard, je quittais enfin mon travail pour rejoindre mon appartement . En rejoignant ce dernier, je m’étais retrouvée en face de celui de Naël et j’étais là devant cette porte hésitant à frapper pour le rejoindre, mais cette idée s'envola rapidement tandis que je rejoignais mon appartement et ma colocataire.