Sujet: essais dépravés (anaëlle) Lun 29 Oct - 18:01
« ESSAIS DÉPRAVÉS »
those things which increase passion should be done first, and those which are only for amusement or variety should be done afterwards.
Avec Anaëlle, vous avez établi une liste « rapide » des choses que vous voudriez faire avant de mourir. Ce n'est pas vraiment une chose à laquelle tu aurais pensé, c'est elle qui en a eu l'idée. Tu penses que c'est sa leucémie qui la pousse à faire ce genre de choses. Sans doute qu'elle a peur, elle aussi. Peut-être est-ce pour ça qu'elle veut profiter un maximum. Et elle a raison. Elle a raison de vouloir profiter à fond de sa vie, c'est normal, tu es même prêt à l'aider, mais ce que tu trouves dommage, c'est sa motivation. Tu ne te leurres pas, tu sais très bien que si elle fait ça, c'est pour avoir accompli un maximum de choses avant de mourir, et franchement, ça te chagrine. Tu ne lui dis pas, mais ça te rend triste qu'elle pense, même inconsciemment, à ça. À sa mort. Mais tu ne peux rien faire d'autre que de faire en sorte qu'elle soit heureuse. C'est ton rôle. Et ça passe par la liste, en partie. C'est pour ça, qu'aujourd'hui, vous allez commencer par le numéro trente : « séjourner dans la meilleure suite d'un grand palace ». Vous, vous avez choisi le George V. Enfin, c'est plutôt Ana qui a choisi, toi, tu ne t'y connais absolument pas là-dedans. Tu as juste halluciné quand elle t'a annoncé le prix de la chambre. Heureusement pour vous, ce sont ses parents qui payent, enfin, indirectement. D'ailleurs, s'ils étaient au courant de ce vous faites de leur argent.. tu serais sans doute déjà mort, et Ana déshéritée, peut-être. Déjà qu'ils ne t'aiment pas vraiment, pour le coup, leur hypothèse de « Saad = voleur » s'ancrerait encore plus dans leur tête. Enfin bon, tu préfères quand même éviter d'y penser. Vous arrivez devant l'hôtel et le voiturier arrive pour récupérer ta vieille 206 et te regarde un peu de haut, et, il faut dire les choses comme elles sont, tu te sens un peu con, franchement, d'aller dormir dans un hôtel comme ça. Mais c'est pas si mal, au moins, tu pourras dire que tu as connu le luxe pour ne serait-ce qu'une nuit finalement. Alors vous récupérez vite les clés de la suite, et vous montez. Huitième étage, suite Penthouse, 160 m². Tu restes bête, tu hallucines. C'est magnifique, tu en perds tes mots. Mais, claquer autant de fric juste pour une chambre.. heureusement que vous ne faites ça que pour la liste et seulement pour une nuit. Pire que bouche-bée, tu te décroches carrément la mâchoire, en fait. Et puis tu commences à faire un tour, en répétant des « Putain.. putain.. putain.. » à tout bout de champ. Tu crois bien qu'Ana se fout de ta gueule, d'ailleurs. Mais c'n'est quand même pas de ta faute si tu n'as pas l'habitude d'autant de richesse. Tu n'es pas né avec une cuiller en argent dans la bouche. Et tu te laisses finalement tomber sur le lit, comme une vieille merde. Et, même le lit est parfait ! Taille immense, hyper confortable, c'est le pied. Tu commences à fermer les yeux, tellement détendu que tu en es presque à t'endormir en quelques secondes, sauf qu'un léger poids se fait sentir sur le lit. Oui, vraiment léger. Tu ouvres les yeux, Ana est à côté de toi et te regarde, un grand sourire scotché aux lèvres. Immédiatement, tu souris à ton tour. Sa joie est beaucoup trop contagieuse. Mais ça fait tellement du bien de la voir heureuse. Tu te relèves, et elle te présente sans attendre un bouquin. Le Kama-sutra. On peut dire qu'elle ne perd pas de temps, à peine arrivés, qu'elle veut déjà s'y mettre. Tu rigoles un peu. En fait, vous n'allez pas accomplir que le numéro trente ce soir, mais aussi le numéro dix-huit : « étudier le kama-sutra et mettre la théorie en pratique ». Tant qu'à faire, autant faire d'une pierre deux coups. La soirée va sans doute être vraiment drôle. « Petite coquine, j'savais que tu serais impatiente ! » Tu rigoles de plus belle et lui prend le livre des mains, mais tu ne sais même pas par quoi vous pourriez commencer, à vrai dire. Tu feuillettes un peu le livre. Autant il peut y avoir des positions intéressantes, que d'autres ont l'air vraiment bizarres. Tu relèves la tête vers Ana, qui regardait en même temps que toi. « Y a un truc qui te tente ? » Tu as la vague impression d'être au restaurant, avec un menu plus qu'alléchant, il faut l'avouer. Peut-être même un peu trop, puisqu'il est difficile de faire son choix. Tu lui laisses le livre pendant que tu te relèves du lit et te mets à l'aise. Chaussures et t-shirt enlevés, tu te sens tout de suite mieux. De toute manière, Ana a l'habitude de te voir à moitié à poil, voire peut-être même à poil, alors ça t'est égal. Tu ébouriffes ses cheveux rapidement avant de commencer à faire un tour dans la suite. Dire que vous n'aurez même pas le temps de profiter pleinement de tout ça.. c'est désespérant ! « Alors, tu trouves ? Me dis pas que t'as commencé sans moi ? » que tu lui cries avant de te mettre à rire.
Rianne Harris membre
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Sujet: Re: essais dépravés (anaëlle) Lun 29 Oct - 18:03
"30. séjourner dans la meilleure suite d'un grand palace." Je sais pas lequel de nous deux a trouvé ce point, mais j'crois que c'est Saad. Non pas que les grands palaces soient des endroits que j'ai pu côtoyer maintes et maintes fois, au contraire même. J'ai jamais foutu les pieds dans des trucs pareils, même pas pendant les vacances. Mais je sais pas, ça m'attire pas particulièrement en fait, peut-être parce que la richesse m'importe peu. Mais bon, entre la chambre d'hôpital et la suite Penthouse de l'hôtel George V, y'a quand même pas photo. Bref, on s'en fout de qui a choisit ce point, de toute façon, j'suis aussi contente que lui et j'aime déjà l'endroit (faut dire que j'ai choisit celui qui avait l'air mieux que les autres). Parce qu'à peine avoir passé le pas de les portes extérieures du palace, j'me sens un peu comme chez moi. Y'a personne qui viendra nous déranger, y'aura du champagne dans le mini-bar, on pourra rigoler et regarder un film débile sans que personne puisse dire quoi que ce soit et j'ai même pas à... j'ai oublié mes médicaments. Mais j'vais faire sans. Parce que j'ai pas le choix. Je prendrai double ration demain matin et ça ira comme sur des roulettes. J'ai plus qu'à croiser les doigts pour qu'il oublie le fait que j'suis malade. L'espoir fait vivre, comme on dit. Enfin, ce détail me sort vite de la tête parce que je suis à l'accueil et qu'un jeune homme tout endimanché me demande ce qui m'amène ici. Et finalement, au bout de quelques minutes de discussion sur la suite, un mec prend nos bagages (genre on a un petit sac avec nos affaires pour demain dedans) et on monte. C'est au huitième étage, y'a une vue de malade sur tout Paris apparemment. J'avais vu ça sur le site, photos à l'appuie. Et puis, c'est aussi la suite la plus romantique... J'entretiens pas de relation aussi poussée avec Saad, mais je dois dire que j'aime bien l'idée. Surtout que le mec qui nous escorte pense vraiment qu'on est ensemble puisqu'il ne peut s'empêcher de nous faire le speech selon lequel on peut prendre un dîner aux chandelles dans quelques heures, blablabla. Ma main est accrochée à celle de Saad depuis le hall et c'est sans doute l'un des points qui a induit le jeune homme en erreur.
Une fois qu'on a fermé la porte de la suite, je me considère comme tranquille et j'imagine que c'est la même chose pour Saad qui fait déjà le tour du propriétaire. Il parcourt les 160m² de la suite en balançant des « putain » à tout bout de champ. Je le laisse faire, parce qu'après tout, j'ai un peu une réaction similaire, sauf qu'elle est muette et moins vulgaire. Je fais le tour de la suite, je fouille et lorsque j'ai fini, je retourne vers la chambre où je vois Saad, étendu sur le lit, les bras étendus de chaque côté et je ne peux m'empêcher de sourire. Je pars à la recherche de notre sac, que je ne mets pas très longtemps à retrouver près de la porte d'entrée. Je l'ouvre, plonge ma main dedans et attrape le livre le plus sacré (après le Bro Code) avant de retourner dans la chambre. Je m'assoies sur le lit, je fais comme chez moi, parce qu'après tout, j'ai payé assez cher pour pouvoir me sentir chez moi ici. Mon regard se pose directement sur Saad, qui semble totalement à l'air sur le lit "King Size" comme ils disent dans leur jargon. Il finit quand même par ouvrir les yeux et moi... Je souris, parce que j'suis vraiment heureuse d'être ici avec Saad et j’attends avec impatience la suite des événements. Il sourit à son tour et se redresse alors que je lui tend le livre que j'avais jusqu'à lors à côté de moi. Et il s'marre, et dans la foulée, il glisse une petite phrase : « Petite coquine, j'savais que tu serais impatiente ! » Il me prend le livre des mains, à croire que j'suis pas la seule intéressée dans l'histoire ! Et il feuillette, il regarde, il penche la tête vers la droite quand il tente de comprendre où ils veulent en venir et moi, je regarde par dessus son épaule en rigolant lorsqu'il lâche un petit soupir qui exprime sa surprise devant certaines positions. « Y a un truc qui te tente ? » Me demande-t-il enfin, et je réfléchis cinq secondes. Mais j'ai pas le temps de répondre parce qu'il me donne déjà le livre et qu'il commence à virer ses vêtements. Et à vrai dire, Saad a beau être mon meilleur ami, je le trouve quand même super attirant et c'est pour cette raison que je le regarde enlever son t-shirt, je vois ses muscles se contracter puis se relâcher et j'dois avouer que son dos est vraiment l'une des parties que j'affectionne le plus chez lui, physiquement parlant. Et puis il disparaît sans que je ne puisse rien dire et je me contente de feuilleter le bouquin pour voir si y'a un truc pas trop acrobatique tout en étant intéressant. Non parce que, la souplesse et moi, c'est pas une relation très amicale. « Alors tu trouves ? Me dis pas que t'as commencé sans moi ? » crie-t-il à travers la pièce. Et par habitude, parce que je passe la moitié de ma vie dans son appartement, je suis tentée de lui dire de la boucler car y'a des gens qui vivent en dessous. Mais c'est pas le cas ici, alors je prends le contrôle de moi-même et m'en empêche. Je me lève du lit, et fait en sorte de retrouver Saad dans la suite. C'est juste gigantesque, impossible de savoir où il est sans faire le tour. Et finalement, je le retrouve. Je tiens le livre à deux mains de façon à lui montrer une position on n'peut plus bizarre et sportive. « Regarde, tu trouves pas que c'est bizarre ? » La Brouette, un truc acrobatique mais qui m'attires quand même parce que c'est vraiment pas le genre de truc commun. Rien à voir avec le classique du missionnaire, pour résumer ça simplement. Je ferme le livre, parce que j'ai retenu le numéro de la page et je le gardes à la main. Je regarde Saad avec une petite mine pressée, je transfère mon poids d'une jambe à l'autre comme si j'avais un problème au niveau de la zone la plus intime de mon anatomie et que c'était pour me soulager un minimum. Et finalement je pose subrepticement une main sur son torse. Et j'ai forcément un sourire amusé et j'ai du mal à contenir le rire qui tente de sortir de ma bouche. Ah, ça risque d'être drôle cette soirée.
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Sujet: Re: essais dépravés (anaëlle) Lun 29 Oct - 22:28
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Quand tu penses que toi tu es en train de te la couler douce, tranquille, dans une suite de luxe d'un des plus grands hôtels de Paris alors que plein de gens dehors crèvent de faim ou de froid, tu as tendance à te trouves égoïste. C'est dégueulasse en un sens. Tu aurais mieux fait de donner ce argent aux gens qui en ont besoin. Ou même simplement le garder pour vous aider, Camel et toi. Mais ce n'est pas le tien, tu n'en fais pas ce que tu en veux, même si tu aimerais, alors ce n'est pas toi qui décide, mais Ana. Et Ana a décidé de payer la suite. Alors tu te contentes de profiter. Tu arrêtes donc de te prendre la tête, de toute façon, tu n'es pas là pour te torturer l'esprit, ça, tu peux le faire à l'appartement. Non, tu es là pour t'amuser. T'amuser.. à ta façon, on dira. Vous avez un sens particulier de l'amusement, Ana et toi. Vous n'y êtes pour rien, c'est comme ça. Ce qui est drôle, c'est que, malgré vos années de différence, malgré la différence des milieux dont vous provenez, vous arrivez toujours à être sur la même longueur d'onde. Sans doute est-ce dû au fait qu'elle soit mature pour son âge, et toi un peu trop gamin pour le tien. Mais en un sens, ce n'est peut-être pas plus mal que tu sois un brin immature. Tu ne sais pas trop en fait, tu ne t'es jamais réellement posé la question. Tu es comme tu es, et puis, voilà. Et actuellement, tu es.. en train de te foutre à poil. Bon, d'accord, pas totalement à poil, tu gardes ton pantalon quand même. C'est important le pantalon. Mais, tu dois bien avouer, tu te mettrais bien à poil, là, tout de suite.. Peut-être plus tard, pas de suite. Une certaine part de mystère est importante à garder. Bon, dire ça est un peu idiot puisqu'il n'y a pas tellement de mystère vis-à-vis d'Ana, mais.. tu aimes bien te dévoiler à petit feu. Tiens, voilà donc une autre de tes caractéristiques, mais tu ne sais jamais si tu dois considérer ça comme un défaut ou une qualité, mais toujours est-il que tu aimes plaire. Tu adores plaire, même, c'est sans doute un de tes passe-temps préférés. C'est le pied pour toi de savoir que tu plais à une fille, après tu arrives à en faire ce que tu veux. Et là, tu peux carrément dire qu'Ana est en train de baver sur ton torse. Un peu plus, et elle mouillera sans doute plus que sa bouche.. Rien que de penser à ça te fait te remettre les idées en place, tu divagues totalement, tu passes du coq à l'âne subitement, et penser à ça à propos d'Anaëlle t'étonne, non seulement c'est anormal mais en plus c'est presque.. incestueux. Mais en un sens, l'inceste doit avoir ses qualités, sinon ça n'existerait sans doute pas, même si cela reste très très étrange. Un peu comme le truc, là-bas, sur le meuble, c'est moche, tu ne sais pas ce que c'est, tu es presque sûr que ça ne sert pas à grand chose, mais ça doit avoir au moins une qualité, sinon, sans doute que ça n'existerait pas. Du coup, tu es curieux de savoir ce que c'est que ce truc. Ça a une forme bizarre et.. on dirait du marbre. Eh bah, ils n'y vont pas doucement sur la décoration, c'est certain. Et, comme tu te demandes s'il y a d'autres choses du genre encore dans la suite, tu te décides à faire un tour du propriétaire. Tu te rends alors compte que c'est spacieux, c'est grand.. sans doute beaucoup trop, même. Perdu dans la décoration de la suite, tu te demandes soudainement où en est Ana dans ses « recherches ». Tu cries à travers la suite, et elle arrive tout de suite après. Rapide, très rapide la petite. Elle te met le livre sous le nez pour te faire observer. La brouette.. intéressant. La basique, pas la thaïlandaise, tu te dis qu'elle doit vouloir commencer tranquillement, et tu comprends. « Regarde, tu trouves pas que c'est bizarre ? » Un rire rauque et franc sort de ta gorge, c'est vrai que ça peut paraître un peu bizarre. « Les doigts dans le nez celle-là ! » En face de toi, Ana se dandine sur ses jambes, et tu as un peu du mal à comprendre le message qu'elle essaye de te faire passer.. Elle a envie de faire pipi ? Non, parce qu'elle n'a pas besoin de toi pour aller au toilettes, alors ça ne doit pas être ça.. Elle pose sa main sur ton torse et un sourire en coin se dessine sur ton visage. D'un coup, tu as l'illumination. Tu souris franchement avant de la ramener un peu contre toi, sans raison, juste pour l'avoir près de toi, te rassurer du fait qu'elle soit bien là, encore en vie, et qu'elle n'est pas en train de partir. Des fois, quand même, vu sa façon d'agir, tu te poses des questions à son propos, comme à l'instant avec son sourire en coin, c'est à te mettre le doute.. Mais tu ne te prends pas la tête, et tu réfléchis à autre chose. Tant qu'à faire, pour la brouette, autant trouver un endroit confortable. Enfin, surtout pour elle, parce que pour toi, ça ne change en rien. En fait, le mieux serait sans doute un endroit où il y a vraiment de la place. Le salon doit être le plus approprié. Tu la lâches avant de l'entraîner avec toi jusque là-bas, t'asseoir sur le canapé et lui piquer le livre des mains pour regarder ça un peu plus en détail. Après tout, le but est bien de mettre la théorie en pratique. Quelques minutes après avoir eu les yeux rivés sur la page du livre à bien observer et détailler, tu tournes la tête vers Ana. « C'est bon, t'es prête ? »
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Sujet: Re: essais dépravés (anaëlle) Lun 29 Oct - 23:03
Qu'est-ce qui nous ai passé par la tête lorsqu'on a fait cette liste ? Aucune idée. Tout ce que je sais, c'est qu'on a été très inspirés et qu'on a trouvé cents trucs sans le moindre problème... Ou presque. Parce que les dernières choses, on a quand même été les chercher loin, très loin. Et puis, y'a des trucs tellement irréalisables que ça me fait peur. Et puis à l'inverse, y'a des trucs qu'on a trouvé sans vraiment être très sérieux. Comme par exemple, celui qu'on s'apprête à effectuer maintenant. On sait pas pourquoi on le fait, parce que c'est clairement en adéquation totale avec notre relation d'amitié fille-garçon sans sentiments amoureux et sans ambiguïté. Quoi que si, y'a toujours eu une certaine ambiguïté, mais pas de notre point de vue à nous, seulement du point de vue des autres. Parce que oui, on se tient la main dans la rue, parce qu'on se regarde d'une façon spéciale, parce que je me gène pas pour montrer à la terre entière que j'trouve mon meilleur pote super canon, parce que je serai même pas gênée de l'embrasser sur les lèvres, parce que j'aime ce mec comme jamais j'ai aimé quelqu'un d'autre. Le moment que vous allez vivre risque d'être inoubliable. Il ne risque pas en fait, il sera inoubliable. Parce que nous l'avons vécu ensemble, parce que c'est délirant, parce qu'il pourra le raconter à ses enfants plus tard... Parce que ce sera un bon souvenir de plus dans sa mémoire et un bon souvenir également dans la mienne. « Les doigts dans le nez celle-là ! » Vraiment ? C'est si simple que ça ? Ca m'a l'air plutôt complexe, à moi. Mais je sais qu'on a pas la même expérience, qu'il a cinq ans d'écart et qu'il est donc plus à même d'avoir fait ce genre de trucs... Mais quand même ! Mes sourcils se haussent légèrement le temps d'une seconde et je finis finalement par avoir envie de commencer. Alors je lui fais comprendre de façon à ce que ce soit le plus clair possible. Mais vu sa réaction un peu tardive, je comprends sans trop de problème qu'il a du mal à me comprendre. Merde alors, d'habitude, on est toujours sur la même longueur d'ondes... Et là, je sais pas ce qu'il se passe, y'a une espère de rupture entre nos esprits et c'est pas vraiment cool, voire même pas du tout. Mais quand il réussi enfin à comprendre mon message, il fait en sorte de me coller à lui et je ne bouge plus pendant plusieurs secondes. La chaleur de son torse contre mon visage me fait du bien et quand finalement il rompt le contact, j'ai presque plus envie de commencer notre délire et je resterai bien contre lui pendant encore un peu plus longtemps. Mais non, vous devez vous y mettre et il semble instantanément motivé pour commencer, alors tu vas pas cracher sur l'occasion. T'façon, il me laisse pas tellement le choix et il me reprend par la main pour m'emmener vers le salon. Il s'assoit sur le canapé, je me met sur ses genoux, en biais, mon omoplate gauche contre son épaule droite et ma tête contre la sienne. Il a déjà ouvert le livre pour que nous puissions regarder plus attentivement. Alors je garde les yeux rivés sur le dessin en tentant de me dire que c'est sans doute la chose la plus simple que j'ai jamais fait de ma vie. Évidemment, c'est faux, mais j'essaye de ne pas y penser. « C'est bon, t'es prête ? » Non ? Je sais pas tellement comment on va faire pour se retrouver dans cette position mais j'ai comme l'impression que ça va être épique. A vrai dire, j'ai peur de me casser la gueule, ou de pas pouvoir sans mourir de rire en deux secondes... Je prends une courte inspiration et lève les yeux vers le visage de Saad. « Prête. » dis-je comme si j'étais réellement prête. Je me lève afin qu'il puisse faire de même et je me mets au centre de la pièce. « Bon... Et maintenant, on s'y prends comment ? » J'ai subitement l'impression d'être en cours de sport au lycée, on a une discipline fort inintéressante qui porte le doux nom d’acrosport. Et bah ce qu'on va faire là, ça me fait penser à ça et j'ai maintenant comme l'impression que cette discipline est conçue pour nous préparer aux positions du Kamasutra. Ce sport est de l'éducation sexuelle déviée. Vicieux les profs de sports... Bon... Faut que je commence à penser par moi-même et à tenter de faire ce qu'on doit faire. Je me mets à genoux sur le sol, puis je me tourne vers Saad. « Tu peux m'filer le livre s'te plait ? » Tu ne tardes pas à avoir le livre à côté de toi, tu penches ta tête vers la gauche et tu regardes le dessin en tentant de bien visualiser ce que tu as à faire. Saad, lui, n'a pas besoin de faire grand chose pour arriver à faire ce que montre le livre, puisqu'il lui suffit d'être debout de tenir mes jambes. Rien de bien sorcier en somme. Subitement, je me relève, consciente qu'il manque un truc fondamental et je vais vers la chambre pour aller chercher l'Ipod que j'emmène toujours avec moi. Je le prends, puis je reviens vers le salon où je le connecte avec la chaîne hi-fi de la suite. Tu presses le bouton 'play' puis tu reviens vers Saad alors que la musique sort des enceintes. « C'est mieux comme ça, tu crois pas ? » Tu te remets sur les genoux, puis à quatre pattes et tu te dis que tu peux pas tellement faire mieux que ça... Je lèves une jambe, histoire qu'il l'attrape et que nous puissions commencer. Faire ça avec Saad, c'est déstabilisant et marrant à la fois, c'est quelque chose de nouveau qui devrait rapidement me faire mourir de rire.
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Sujet: Re: essais dépravés (anaëlle) Mar 30 Oct - 16:16
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Installés confortablement dans le canapé du salon, vous vous apprêtez à faire quelque chose d'assez inhabituel en ce qui concerne deux amis. Parce qu'il faut tout de même bien avoue que, deux meilleurs amis qui se mettent au kama-sutra ensemble, ce n'est pas tellement commun. « Bon... Et maintenant, on s'y prends comment ? » Comment lui dire que.. maintenant, elle doit se mettre à quatre pattes pour commencer, en fait. Oui, oui, tu le savais, tu en étais persuadé que ça allait être comique. Elle aurait pu choisir une position un peu plus acrobatique et un peu moins ambiguë, mais non, la brouette avait dû lui sembler bien sur l'instant, il faut croire. Enfin, visiblement, tu n'as même pas besoin de lui dire, elle l'a très bien compris toute seule, puisqu'elle va le faire d'elle-même. Tu la regardes un instant, penchant la tête sur le côté, intrigué tout de même par le fait de voir Ana comme ça. « Tu peux m'filer le livre s'te plait ? » Ce n'est que quand le son de sa voix parvient à tes oreilles que tu réalises qu'elle t'observait, elle aussi, depuis tout ce temps. Tu éclates alors de rire, sans même vraiment savoir pourquoi, peut-être parce que dans le fond, la situation est tellement grotesque que tu en es gêné, et tu lui mènes le livre, comme elle te l'a demandé. Posté à ses côtés, tu attends qu'elle te donne le signal pour que vous puissiez commencer puisque, de toute façon, même si c'est toi qui fait un peu tout, tant qu'elle ne te tend pas une de sens jambes, vous ne risquez pas d'aller bien loin, en fait. Sauf qu'elle n'a pas l'air décidée à le faire visiblement. Elle se relève subitement, sans que tu n'y comprennes rien, et elle sort de la pièce presque en courant. Tu la suivrais presque pour t'assurer que tout va bien, mais tu te dis que si ça n'allait vraiment pas, elle t'aurait sans doute entraîné avec elle. Donc ça ne doit pas être si grave que ça. Et effectivement, ce n'était pas si grave que ça, puisqu'elle revient quelques minutes plus tard avec.. son Ipod. Ben, si ce n'était que ça.. « C'est mieux comme ça, tu crois pas ? » Tu acquiesces. Bien sûr. C'est toujours mieux de faire les choses en musique. Remise en position, vous êtes enfin prêts à commencer. Il était temps. Tu attrapes la jambe qu'elle te tend et te baisse un peu pour récupérer l'autre. Bon, les jambes, c'est fait. Tu te penches un peu en avant pour vérifier la suite sur le livre, juste histoire d'être sûr de bien faire les choses comme il faut. « Bon.. le truc, c'est qu'tu plies tes jambes.. Genre.. fléchis-les ! » Tu attends quelques secondes, le temps que l'information veuille bien monter au cerveau d'Ana et qu'elle daigne plier ses jambes sur elle-même. Le soucis, c'est que, le temps qu'elle réalise, tu avais perdu le fil et oublié que tu devais avancer vers elle en même temps, pour qu'elle évite de.. tomber. Trop tard. Entre le fait qu'elle ait plié ses jambes sur elle-même, qu'elle se tienne sur les mains uniquement, et que tu l'aies lâchée, elle n'a pas tenu très longtemps en équilibre et s'est complètement ramassé la figure par terre. Et toi, tu restes planté là, sans bouger, simplement en train d'éclater de rire, de te moquer d'elle. « Oh putain.. si tu t'étais vue tomber.. » Tu arrives difficilement à aligner une phrase en entier, réprimant une crise de rire. « Tu t'es royalement étalée.. comme une merde.. » Tu rigoles de plus belle, te revoyant la scène, encore une fois. Anaëlle s'étalant de tout son long, de tout son poids au sol, comme une poupée de chiffon, totalement molle. Tu calmes ton rire peu à peu. « Ça va, rien d'cassé, hein ? »