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 Cobaye : Animal d'essais qui devient un animal décès, non je blague. (a) ~ Ven.

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MessageSujet: Cobaye : Animal d'essais qui devient un animal décès, non je blague. (a) ~ Ven.   Cobaye : Animal d'essais qui devient un animal décès, non je blague. (a) ~ Ven. EmptyMer 9 Nov - 20:52


VEN & AARON
Sur un cobaye on peut tester tout ce qu'on veut ou presque, j'peux tester tout ce que j'veux ? (a)


15h30, la fin de mon cours théorique sonne. Je range toutes mes affaires en vitesse, glisse mon notebook dans mon sac après l’avoir mis en veille et pose mon sac à bandoulière sur mon épaule avant de dévaler les escaliers de l’amphithéâtre. Mon chauffeur était occupé avec Alice, ma petite sœur d’à peine 10 ans, qui évidemment n’avait pas cours aujourd’hui. J’allais devoir prendre le métro, le tramway ou encore le bus. Je détestais être entassé entre deux personnes et avoir l’impression d’être serré et compressé comme dans un sac à patates, sauf lorsqu’il s’agissait d’un concert ou d’un festival, mais c’était une toute autre histoire. Je restais indécis et me décidais finalement à prendre le métro, ce serait plus simple bien que parfois assez malfamé donc assez inquiétant … Alice avait non seulement accaparé mon chauffeur pour ses petites activités de princesse, mais elle avait également laissé son doudou dans mon appartement. Evidemment, ma mère m’avait appelé, j’entendais Alice pleurer derrière, et m’a presque supplié de le ramener le lendemain même car Alice ne pouvait dormir sans et bien entendu piquait sa crise. J’avais soupiré, mais j’étais obligé de me plier à ce qu’on me demandait. J’avais prié toute la journée pour que personne ne remarque à l’université qu’une petite peluche en doux textile se baladait dans mon sac. Pas spécialement simple, et si quelqu’un s’en rendait compte il était plutôt probable que cette histoire fasse parler et surtout me poursuive le temps de mes études. Or, je détestais qu’on parle de moi dans le mauvais sens bien que mon ex petit ami m’ait conseillé d’ignorer ce genre de comportement. Chassez le naturel, il revient au galop. Je m’achetais un ticket de métro, le passait dans la machine, le glissais dans ma poche et m’installais dans le métro. Je ne prenais pas le temps de m’asseoir afin d’être prêt à sortir le plus vite de cette cage à microbes et à voyous. Je voyais une vieille dame me regarder étrangement au fond, assise sur son fauteuil, et une gamine encore plus jeune qu’Alice me regarder avec des yeux admiratifs. Je ne saisissais pas jusqu’à ce que la petite fille montre du doigt une partie du doudou dépassant de mon sac à sa mère. Plus qu’embarrassé je rangeais la peluche bien profondément dans mon sac et soupirais, n’osant même plus regarder les personnes autour de moi. Pourvu que l’on arrive rapidement à la station la plus proche de chez ma mère, pitié. Vœu exaucé, je sautais hors de la cabine du métro et m’enfuyait à grands pas du sous-terrain parisien. Je jetais un coup d’œil autour de moi et reconnaissais les rues que j’avais toujours fréquenté pendant ma plus tendre enfance. Je courais et arrivais au bout de quelques petites minutes chez moi, ouvrais la porte, déposais le doudou et passais un rapide bonjour à mon frère et ma mère et repartais toujours sans la voiture. Pas de chance, Alice n’était toujours pas rentrée. Elle pouvait être adorable certes, mais qu’est-ce qu’elle pouvait être chiante aussi, comme la plupart des petites sœurs je suppose d’ailleurs. Désormais, il fallait que je retourne dans mon appartement à l’Avenue Foch, appartement où j’avais commencé à habiter au début de mes études, et il fallait que j’y sois rapidement car j’y avais donné un rendez-vous à Ven. Ven et moi nous étions rencontrés à l’hôpital Necker alors que je venais demander un stage dans l’hôpital. On m’avait refusé, je n’avais pas assez de capacités selon eux. Bordel, j’étais quand même en 3ème année et j’avais déjà bossé dans mon hôpital actuel sous les ordres de Jaimie, ce n’était pas comme si je débarquais comme ça non plus. Ven avait tout entendu, et il m’avait abordé par intérêt personnel. Une espèce de pacte entre nous s’était instauré : Je lui filais mes anciens cours, et lui, étant à la base infirmier, allait m’aider à m’entraîner, il serait en quelques sortes mon cobaye et mon professeur à la fois. N’ayant toujours pas de voiture, je courais à nouveau dans la rue pour ne pas rater le prochain métro. Le portable à la main et les yeux rivés sur l’heure inscrite où le métro arrivait, je m’essoufflais et bousculait une jeune fille. Désolé ! Je ne pris même pas le temps de me retourner pour faire toute une cérémonie d’excuses ou pour regarder son visage et rester béat devant elle à ne rien faire. J’arrivais finalement à temps, plutôt soulagé de ne pas à avoir à attendre. J’étais persuadé que si j’avais attendu, on m’aurait volé quelque chose ou on m’aurait agressé. Tout le monde me prenait pour un bisounours, et il fallait dire que je n’avais pas la tête d’un truand ou d’une racaille, alors j’étais certainement une cible facile. Encore une fois je me trouvais compressé et venait à souhaiter que le métro arrive rapidement. Ce que ces pauses à chaque station étaient pénibles, pénibles mais nécessaires. Je me retenais de soupirer à chaque fois, ne voulant toujours pas attirer les regards sur moi, et arrivais ENFIN à la station Charles de Gaulle-Etoile, une des stations les plus proches de mon lieu d’habitation. Je ressortais et venais à respirer avec plaisir l’air parisien, bien que pollué. Je préférais respirer cet air frais plutôt que d’étouffer dans un lieu rempli de microbes après tout. J’allumais une clope, prenais un vélib’ jusque chez moi et le déposais un petit peu plus tôt et débarquais quelques minutes avant que Ven arrive, juste le temps pour ranger rapidement les quelques affaires qui trainaient.
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MessageSujet: Re: Cobaye : Animal d'essais qui devient un animal décès, non je blague. (a) ~ Ven.   Cobaye : Animal d'essais qui devient un animal décès, non je blague. (a) ~ Ven. EmptyJeu 10 Nov - 11:57

Aujourd'hui, je donne cours à un étudiant en médecine. Toute cette histoire a commencé lorsqu'il est venu demander un stage au Necker. Il lui a été refusé et moi, en grand sauveur que je suis, j'ai été voir ce garçon pour lui proposer mon aide. Il est étudiant mais doit encore apprendre pleins de choses, et je m'atèle à les lui enseigner. En échange de mon expérience, il me permet de regarder ces cours de médecine. J'économise, pour le moment, afin de reprendre des études d'ici une année ou deux. Le droit d'entrée n'est pas donné et l'argent ne coule pas à flot chez moi. Je sais que je vais devoir allier travail et études, voila pourquoi je lui demande ces cours car je sais que je ne pourrais pas être présent tous les jours à la fac.

Au boulot, c'est calme. Je préfère travailler aux urgences, il y a beaucoup plus d'action qu'ici. Je travaille dans l'aile des soins intensifs pour le moment et je vois trop de personnes déprimées. Ca me donne le cafard tout ça, j'en ai marre de voir des gens tristes et s'occuper de patients qui sont endormis soit à cause de médicaments soit pour cause de coma, sans oublier ces gens proche de la mort. Je n'aime pas ça, je suis infirmier pour aider les malades à se rétablir correctement et là, je ne fais pas ça ! Heureusement, je termine assez tôt aujourd'hui et c'est pour cela que j'ai proposé à Aaron que l'on se voit chez lui. J'ai décidé de lui apprendre à faire correctement les dosages aujourd'hui, ainsi que les prises de sang.

Mon service terminé, je pars dans les vestiaires et me change rapidement, quittant mon uniforme pour un jeans bleu délavé et un t-shirt jaune, assorti à cette paire de converses jaune que j'ai acheté il y a maintenant quelques mois. Je termine de mettre ma ceinture correctement, je la ferme et me voila fin près pour aller déjeuner.

Un fast food, voila ce quoi j'ai envie ! Je monte dans ma voiture et la démarre. ce n'est pas le dernier modèle mais je possède une mignonne petite Fiat Punto grise. Je vais vers le McDonald, je me gare et voila que je me fais accoster par un charmant jeune homme d'une vingtaine d'années. J'ai mangé avec lui et nous avons échangé nos numéros. J'ai déjà oublié son prénom mais il se trouve dans mon répertoire téléphonique, tout va donc très bien ! Et me voila partit pour faire quelques courses maintenant ! Il va seulement être 14h30, j'ai encore le temps. Quelques babioles achetées dans un supermarché, je rentre, les range et voila 16h00 qui sonne sur la petite pendule qui se trouve dans ma cuisine. Je prends mon matériel, je m'en vais dans la voiture, je la démarre et me voila partit en direction de l'appartement d'Aaron.

Je monte les escaliers rapidement avec mon sac en bandoulière. Je me trouve à présent devant la porte d'entrée et je frappe à celle-ci. J'attends quelques instants et il ouvre la porte, je lui souris. « Salut toi ! Désolé d'être un peu en retard... » Je n'ai pas précisé ce détail, je suis arrivé légèrement en retard car j'ai été mangé une glace sur le chemin. Je n'ai pas résisté. Après tout, il faut savoir se faire plaisir dans la vie. J'entre et dépose mon sac sur la table de son salon avant d'en sortir quelques emballages rempli d'aiguilles stérilisées, deux flacons d'un produit quelconque, le garrot et plusieurs seringues. Je le regarde, souriant. « Aujourd'hui, séance de dosage, d'injection et de prise de sang ! » Les flacons, les papillons et les tubes sont toujours dans ma sacoche mais une chose à la fois. Je prends le produit en main et le tend à Aaron. « 10 ml de ce produit et tu vas me l'injecter ! C'est un produit placebo, il n'aura aucun effet sur mon organisme donc, ne t'en fais pas. Tu pourrais m'en injecter six flacons et j'irais toujours aussi bien que maintenant ! » Je suis rapide, mais il le faut. Après tout, il n'apprendra jamais rien s'il ne tente pas l'expérience. « Les graduations sont bien voyantes sur les seringues, il suffit de ne pas se tromper et pour prendre le produit, un bon coup d'aiguille dans le haut du flacon et le trou se fera simplement. Et agite un peu le flacon Aaron, je ne sais pas pourquoi ils font ça mais c'est toujours bien d'imiter les autres. » Je tend mon bras, attendant qu'il agisse et je souris. « Après tout, ça a peut-être son utilité ! » Un sourire amusé se dessine sur mon visage tandis que je le regarde se mettre à l'oeuvre, tout en suivant mes conseils.
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MessageSujet: Re: Cobaye : Animal d'essais qui devient un animal décès, non je blague. (a) ~ Ven.   Cobaye : Animal d'essais qui devient un animal décès, non je blague. (a) ~ Ven. EmptyDim 4 Déc - 14:05


VEN & AARON
Sur un cobaye on peut tester tout ce qu'on veut ou presque, j'peux tester tout ce que j'veux ? (a)


Il s’agissait d’une telle déception pour moi de ne pas avoir été accepté, j’aimais réussir tout ce que j’entreprenais et voir que des barrières se posaient sur ma route m’avait agacé. J’étais obligé de passer par les sentiers battus au lieu de passer par le chemin royal, j’aurais pourtant rêvé du contraire. Ven n’était pas ma dernière chance, mais j’espérais que son aide me serait précieuse et m’aiderait à montrer à ce foutu médecin qu’il avait eu tort de me refuser. Je lui montrerai toutes mes compétences et il se mordra les doigts alors que je me débrouillerai comme un chef. Excitant comme situation, très stimulant aussi. Ven m’aidait depuis peu, je lui filais mes cours en échange. Je trouvais que c’était excellent comme système, rien de mieux que s’entraider pour parvenir à ses fins.

Après avoir été déposer le doudou de ma petite sœur dans mon ancien et occasionnel domicile parisien, je rentrais en courant chez moi, posais mon notebook sur le bureau et rangeais tout le linge ou la vaisselle qui traînait dans la maison. Ce n’est pas toujours simple d’être étudiant en médecine vous savez. Je dois toujours courir, de l’université à mon appart, toujours passer une bonne partie de mon temps à revoir mes cours, courir à l’hôpital pour des stages, et maintenant en plus de ça je devais accorder du temps à Ven, bien que ce soit pour notre bien commun et très profitable pour moi. Du temps utilisé mais au final rentabilisé. Une fois de plus je courais dans mon appartement alors que j’entendis quelqu’un frapper à ma porte. Je soupirais d’essoufflement et balançais une dernière chaussette dans le panier à linge avant d’aller ouvrir la porte à mon « invité ». Hey ! Rentre lui lançais-je avec un sourire tout en le laissant pénétrer dans l’enceinte de mon habitation.

A peine était-il rentré qu’il posait ses affaires en trombe sur la table et sortait tout son équipement. Son équipement pour s’entrainer bien entendu, arrêtez avec vos esprits tordus. Ven s’excusait d’être en retard. Son retard ? Pour une fois que le manque de ponctualité me convenait. C’était plutôt moi qui était à la bourre oui. Il venait juste d’arriver, et il me tendait tout l’équipement. Aucune démonstration ? Bon ... C’était le grand saut dans le vide, quitte ou double. Je prenais d’un air fébrile les produits qu’il me tendait. Je faisais tout ce que Ven me disait de faire, perçait le flacon avec la pointe de la seringue après avoir agité le produit et regardais un instant Ven, hésitant. Et si je m’y prenais mal et que je lui faisais mal ? Je posais la seringue sur la table et examinais le bras de Ven à la recherche d’une veine bien visible puis attrapais d’une main la seringue et posais sa pointe sur le bras de mon professeur sans pour autant le piquer. Je le regardais avec un sourire et une mine à peine rassurée et lui disais pour blaguer J’espère que t’as pris le bon flacon, et que tu ne vas pas mourir. Je m’en voudrais. A moins que tu tentes de m’entraîner dans une mauvaise histoire. Un petit rire s’échappait de ma gorge alors que mes yeux se posèrent à nouveau sur son bras. Bon, c’est parti.

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