La clinique de Montauban,  « Une belle petite fille et un beau petit garçon. Vous êtes chanceuse. » Chanceuse ? Bien sur ! Laura Lefèvre, femme abandonné par son mari il y a neuf mois de cela, sans travail fixe et avec des revenus minimum pitoyable venait de donner naissance à non pas un mais deux enfants. On dit que les enfants sont les plus beaux cadeaux dans une vie. Par pour elle. S'était la désillusion, le monde s'effondrait. Elle se voyait déjà, ne pas tenir le coup avec un seul enfant. La voilà avec deux. Pourtant, une pointe de joie ne cessait de persister, le bonheur de ne plus être seul, ou la joie d'avoir donner la vie.  « Lukas et Irina Lefèvre » Un murmure, deux prénom, le même nom. Des faux jumeaux. Ainsi, Paris vit naître deux nouvelles personnes. Leurs premières années d'insouciance, celles dont ils n'auront aucun souvenir, Laura resta à leur côtés … jusqu'à leur trois ans, âge auquel, assoiffée d'aventure et avec l'envie de se détacher des poids qu'étaient alors ses enfants, elle les abandonna à leur tante et partit. Ni Lukas, ni Irina ne revirent leur mère, en réalité, ils s'en souvenaient peu. Démarra alors pour eux une enfance aisée. Une enfance pour ainsi dire, à l'effigie des rêves de gosses. C'est vrai, qui ne rêvait pas de vivre dans le luxe, ne manquer jamais de rien, avoir tout se qu'on veut ? Désormais, tout semblait à porté de main et leur seul modèle résidait en la personne de leur tante. Femme serviable bien qu'un peu rustre parfois. Ni Lukas, ni Irina n'eut de problèmes avant l'adolescence, âge ou, l'un comme l'autre, ils commencèrent à ''prendre leur envol''
Rapidement, Lukas est devenu beau parleur. Le genre d'homme a faire la cour a chacune des belles femmes qu'il puisse croiser. Par plaisir, par envie. Un genre d'homme à femme. C'était plaisant de leur plaire, plus que de toute ''se les faire'' comme certains hommes. Lukas avait au moins le mérite de garder une certaine classe malgré la drogue qu'il avait commencé à prendre. Ce n'était pas une longue descente aux enfers, pas non plus une spirale infernale. Juste une envie, une légère addiction pour les substances qu'il n'aurait habituellement pas le droit de consommer. Mais Lukas était le genre d'homme qui est complexe. Vous faisant la cour lorsqu'il est sobre, devenant légèrement déluré lorsqu'il a trop consommé et toujours amical, remplis de sarcasme.

Une soirée, une énième nuit de débauche. Âgé de dix-neuf ans. Une femme rousse. Des yeux envoûtants. Une énième conquête a qui il comptait faire la cour.  « Bonsoir. » Un mot simple et Lukas s'essayait à son côté. Le sourire en coin de la jolie rousse s'agrandit un peu. Rejetant légèrement la tête en arrière elle plissa les yeux.  « Je ne vous donnerais pas mon prénom, je suis étudiante en médecine et vu que vous le proposez gentillement, je prendrais bien de vos substances qui me mettront la tête à l'envers. » Lukas n'eut pour unique réaction que de rire, un rire bref. Le reste de la soirée, ils la passèrent ensemble. Le début d'une histoire. La première histoire sérieuse de Lukas. Deux ans durant, une longue relation qui finalement à atterrit droit dans le mur. Elle est partie, à disparu et à laissé le jeune homme dans sa décadence, sa folie et les femmes. Pour combler le tout, ça Sœur également à prit le fuite, avec un homme, tel Roméo & Juliette. Sans raison apparente, assoiffée d'aventure. Il était seul, pour ainsi dire, lui qui avait toujours été si complémentaire avec celle-ci. Délaissé, ses soirées, la drogue et les femmes reprirent de plus belle.

Vingt-quatre ans. Trois ans après le départ de la jolie rousse et d'Irina. Une nouvelle soirée pour Lukas. Et une femme, une jolie brune aux yeux azurés à l'allure féminine attirante et qui semblait légèrement timide. Avec un éternel sourire en coin, prenant son verre de whisky pur malte, il avança vers elle.  « Salut. » Qui avait-il de plus simple pour démarrer une conversation qu'une simple salutation. Son regard plongé dans le joli regard de la demoiselle sans nom.  « Salut … Je m'appelle Jaimie-Rose. Enfin Jaimie, mon prénom est un peu compliqué... » Son sourire s'agrandit un peu devant la gêne de la jeune femme. Il boit une gorgé de whisky.  « Jaimie-Rose ? Sa me va, je n’ai pas envie de t’appeler autrement que par ce joli nom. Moi c’est Lukas » Ca se voyait, au regard de Jaimie-Rose que Lukas ne lui était pas indifférent. Et même s'il ne le montrait pas, la jolie Jaimie ne le laissait pas non plus indifférent. Ils ont passer une bonne soirée, il fallait bien l'avouer. Bien qu'il fallait également avouer que Jaimie-Rose avait été légèrement complexe à déridée, un peu gênée au début de leur conversation pour finalement devenir à l'aise et monopoliser une grande partie de leur échange, n'en déplaise à Lukas. « Dis-moi belle Jaimie-Rose, imaginons que je te donne mon numéro de téléphone, tu pense qu’un coup de fil pour un rendez-vous sera envisageable ? » Son sourire ne se détachait pas de ses lèvres tandis qu'il prononçait ses mots. « Tu sais beau Lucas, imaginons que j’accepte de prendre ton numéro de téléphone, tu pense que j’accepterais ce rendez-vous que tu viens à l’instant de me poser ? » Un léger rire s'échappa de ses lèvres. « Je pense ! Je ne suis pas comme les autres… » Vérité ou mensonge ? Un peu des deux, sans doute. Lukas sortant des normes habituel des garçons dragueur qui ne pensait qu'à coucher avec vous. Il était différent, c'était sur, mais, en même temps, un peu comme les autres, charmeur. Ils échangèrent leur numéro, de façon assez cliché, il fallait l'avouer, sur les mains l'un de l'autre. Mais peut importait. « A bientôt ma belle, si tu ne m’appelle pas… » Replaçant doucement une mèche rebelle derrière l'oreille de la demoiselle, ne pouvant s'empêcher de lui faire un sourire charmeur, il sourit.  « Gare à toi ... » Et il partit, vers une autre fille. C'était dans ses habitudes, de faire ça. Les relations longues et sérieuses étaient à ses yeux vouées à l'échec. Mais qu'elle importance. Elle était jolie, charmante et trouverait quelqu'un de bien. C'est ainsi qu'il voyait les choses. Même s'il comptait bien rester en contact avec elle. 

« LUCAS ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? » « J’ai trop, euh… C’est gênant. » Il la suivit du regard, prendre le dossier médical. Son visage semblait se décomposer à mesure qu'elle lisait les lignes. « Tu prends de la cocaïne ?! Mais tu es complètement malade, tu veux mourir jeune c’est sa ! » Il soupira. « Oh ça va, on m’a déjà fait la morale, ne te prends pas pour ma mère non plus » Il sentait bien que les sermons n'avaient pas encore prit fin. Elle s'inquiétait pour lui et s'était plaisant. « Tu es complètement inconscient… Tu sais que je pourrais te dénoncer aux autorités pour possession de drogues hein ? Qu’ils retournent ton appartement & que tu aille en taule ?! » Il paniqua légèrement à l'idée qu'elle puisse faire ça mais n'en montra rien. Gardant son éternel sourire aux lèvres. « Du calme ma belle, tout le monde en prends de nos jours. On peut fumer ici ? » Elle lui spécifia que non. Tant pis. Il voyait qu'elle était peut-être légèrement irrité. Pour la drogue ou pour la soirée ou il s'était dirigé vers une autre fille ? Il ne savait pas trop. « Tu m’en veux c’est ça ? » Il fronça légèrement les sourcils attendant une réponse clair et concise. « Comme tu l’as dit je ne suis pas ta mère, donc… » Il ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel en comprenant que visiblement, elle était loin de voir de quoi il parlait, ou alors elle préférait ne pas en tenir compte. « Je ne te parle pas de sa. » Lukas plongea son regard dans le sien, bien qu'elle ne tarda pas à détourner le regard, se qui eut le don de légèrement l'amuser. Il n'en fit rien paraître pourtant. « Ce que tu fais en dehors de cet hôpital ne me regarde pas » Il fit une légèrement moue contrite devant sa réponse. Le charmeur qu'il était s'attendait à mieux. « Jaimie… Je suis désolé, sincèrement. Laisse-moi te prouver que… » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle rétorquait déjà, prouvant qu'elle n'était plus du tout gênée en la présence de Lukas. « …Tu n’es pas comme les autres c’est ça ? Laisse tomber. » Il soupira doucement, exaspéré. Courir après les jolies filles, il aimait bien, mais, il ne trouvait pas ça amusant avec Jaimie-Rose. Malgré lui, il l'appréciait bien plus qu'il ne pouvait le sous-entendre. « Je t’ai appelé 26 fois depuis notre rencontre, 5 messages vocaux et 145 sms. Tu connais quelqu’un qui a autant voulu te connaître ? » Lukas le savait, il avait lui même compté. Pas parce qu'il était désespéré, mais, parce qu'à force de ne pas obtenir de réponses il avait finit par compter le nombre de fois ou elle tentait de lâchement l'éviter. Ses yeux brillaient légèrement et il fixait intensément Jaimie-Rose, cherchant à décelé une réponse vrai. « Pourquoi ? » Son côté sarcastique, joueur et un peu charmeur ne tarda pas à reprendre le dessus. « Parce que tu as un beau cul » Jaimie referma sèchement le dossier médical, prête à l'envoyer sur Lukas. « Owh, du calme je plaisante ! INFIRMIÈREEEEEEEEEEEEE ! »

A partir de là, une histoire débuta, une nouvelle romance pour Lukas qui n'avait plus tant fois en l'amour durable, pourtant, il tenait vraiment énormement à Jaimie-Rose, a tel point qu'il fut le premier des deux à lui dire ''Je t'aime'' bien qu'elle ne réagit pas à cela, enclenchant une dispute entre les deux. Seulement, elle était de retour, désormais, ce premier amour qu'il avait tant chéri. Son sourire enjôleur lui avait fait oublier l'espace de trente seconde le doux visage de Jaimie-Rose, trente secondes pendant lesquelles il avait prit de la drogue, deux lignes de cocaïnes d'un coup. C'était l'esprit déraillé que Jaimie l'avait trouvé, dans les bras de la rouquine. Il s'était excusé, mainte et mainte fois, car malgré tout, il tenait plus à Jaimie qu'à elle. Mais, elle n'écoutait plus désormais, elle lui en voulait trop et ça se concevait. Il ne savait plus comment lui faire comprendre qu'il s'en voulait. La seule chose dont il n'est pas au courant, c'est que Jaimie-Rose est enceinte.