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 Ce n’était qu’une partie d’échec dans laquelle elle n’était qu’un vulgaire pion que tu devais renverser pour aller prendre la reine. (r)

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Ce n’était qu’une partie d’échec dans laquelle elle n’était qu’un vulgaire pion que tu devais renverser pour aller prendre la reine. (r) Empty
MessageSujet: Ce n’était qu’une partie d’échec dans laquelle elle n’était qu’un vulgaire pion que tu devais renverser pour aller prendre la reine. (r)   Ce n’était qu’une partie d’échec dans laquelle elle n’était qu’un vulgaire pion que tu devais renverser pour aller prendre la reine. (r) EmptySam 25 Aoû - 23:34

Citation :
Ce n’était qu’une partie d’échec dans laquelle elle n’était qu’un vulgaire pion que tu devais renverser pour aller prendre la reine.
(Siham/Camille)


« Camille où tu es ? » hurla Aurélie, une autre garce avec qui traînait Camille. Devant le silence de celle qu'elle idôlatrait, Aurélie se sentit dans l'obligation de lui préciser quelque chose, qui risquait, en effet, de l'intéresser plus que ses cries qui l'obligeaient de se rendre dans l'immédiat au Queen. « Tu ne devineras JAMAIS qui est là ! Siham ! Le beau gosse, oui, oui, lui en personne ! Je sais pas ce qu'il fait là, en tout cas il est bien entouré... et si tu veux pas le perdre tu devrais venir... » Chantage affectif, c'est ainsi que Camille pouvait apellé cela. En réalité elle était confortablement installé devant son piano en jouant la valse d'Amélie. Elle ne s'en lassait pas. Et en réalité elle se fichait de Siham comme de sa première chaussette. La jolie blonde avait déjà raccroché sans répondre à sa première fan, et s'apprêtait à rejoindre le Queen. Vraiment ? Elle s'en fichait vraiment, de ce Siham ? Alors pourquoi se donnait-elle la peine de le rejoindre ? Evidemment, c'était pour s'amuser. Rien d'autre se contenta-t-elle de se donner comme fausse excuse.
Elle prit une douche, changea de tenue pour une robe d'haute couture et des talons aiguilles de dix centimètres qu'elle prit dans ses mains et se maquilla comme une catin. Rien à voir avec la Camille qu'il avait rencontré à un gala de charité. Un sourire satisfait de ce qu'elle voyait dans son miroir s'afficha sur ses lèvres. Son crédo : tu veux jouer Siham ? Alors jouons, mais tu vas perdre.
Elle sortit sur la pointe des pieds en veillant à ne faire aucun bruit, puis enfin libéré de cet infernale vie, elle mit ses chaussures qui claquaient sur le sol et héla le premier taxi. Dans le genre vieux pervers qui pue le whisky et les cigarettes Marlboro elle n'était pas mieux tombée. D'ailleurs, y'avait que ce genre d'homme à une heure et demi du matin. « Au Queen, et vite. » Sa voix était on ne peut plus sèche, et elle ne prit même pas de remercier ce vieux crouton. Il la regarda dans son rétroviseur, puis demarra en trombe. Sans doute, avait-il remarquer qu'il ne fallait surtout pas la dérangeait, non ? Camille arriva rapidement, elle le paya sans le remercier et sans se donner la peine de lui donner un généreux pourboire alors que l'argent tombait du ciel chez elle. Un sourire conquérant s'afficha sur ses lèvres, ce soir elle allait s'amuser, et pas qu'un peu. Elle regarda de haut en bas les gens qui faisaient la queue, et elle s'avanca devant tout le monde sans attendre. Le vigile qui l'avait vu aussitôt, lui céda le passage. Bien.
Aurélie se jeta sur elle. « Oh mon Dieu tu es là ! C'est tellement m-o-r-t ce soir ! Euh... il est là-bas et si tu voyais ses groupies, c'est...» Aurélie ne put finir sa phrase, Camille la devança. « Pathétique ? Hm... voyons ce que valent ses groupies pathétiques. » Sans plus tarder, Camille s'offrit le privilège d'une flûte de champagne à dix milles euros la bouteille. Et encore, elle le trouvait "fade". En sirotant son champagne, elle ne quitta des yeux Siham. D'un, elle voyait voir comment il se débrouillait pour leur escroquer leur frics, de deux elle avait le privilège de matter lui, son corps tout entier et malheureusement habillé d'où elle se trouvait et de trois elle attendait qu'il la remarque si ce n'était pas déjà fait. Chaque chose en son temps, se répéta-t-elle en gardant son faux sourire angélique.
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MessageSujet: Re: Ce n’était qu’une partie d’échec dans laquelle elle n’était qu’un vulgaire pion que tu devais renverser pour aller prendre la reine. (r)   Ce n’était qu’une partie d’échec dans laquelle elle n’était qu’un vulgaire pion que tu devais renverser pour aller prendre la reine. (r) EmptyDim 2 Sep - 4:57


Parce qu'on ne change pas une équipe qui gagne, ce vendredi soir rimait avec soirée au Queen comme chaque fin de semaine! Et oui, j'y avais pris mes petites habitudes et m'y étais fait un sacré entourage, sans compter bien évidemment les filles qui m'attendaient en masse pour se faire valser jusqu'au petit matin. Cruel jeu de mot vu que pour moi cette valse consistait en trois choses ; leur prendre leur affection, leur jolies fesses et le plus important d'entre tous, leur fric! Oui, la vie est injuste je sais mais que voulez vous, c'est comme ça qu'on survit! Ici bas, c'est la loi du plus fort rien de plus, rien de mois...

C'est pour cela que j'avais enfilé comme à mon habitude mon plus beau costard, bien que cette fois j'avais fait quelques achats et donc testait ma nouvelle chemise pourpre foncée. Ouais, la vendeuse ne mentait pas, c'est vrai que ça avait de la gueule. Un coup de Black XS dans le cou et HOP j'étais parti, laissant l'appart sous la vigilance de mon chien. En voiture direction le Queen et mes innombrable victimes. Une fois sur place, comme d'habitude, j'entrais avant presque tout le monde, le vigile étant devenu un bon ami (et oui, pas toujours besoin d'argent quand on sait manipuler), un clin d’œil un sourire et un "ça va" suffisait à ce qu'il me tape sur l'épaule pour me laisser passer afin de passer à l'action. Les miss que je connaissais déjà s'empressaient de venir m'aborder avant même que je n’atteigne le bar (comme toujours en fait) et le spectacle pouvait commencer pour moi! Un beau sourire charmeur et les blabla s’étalaient d'eux même tandis que leur copines venaient nous rejoindre (trop facile).

Sans dire qu'une fille est bête, je dirais qu'elle est facilement manipulable quand tu as une belle gueule, j'en remercie d'ailleurs ma mère pour ça! Car il suffit d'un sourire, de les écouter, leur dire ce qu'elles veulent entendre et ce tout en restant mystérieux et là, tu en fais ce que tu veux! C'est dingue mais tellement vrai. D'ailleurs en parlant de nana, la clientèle de ce soir était bien garnie! À en juger par ce qu'elles me racontaient et tout bêtement leur tenue et bijoux, j'avais trouvé ici de belles opportunités mais soudain, un regard attira mon attention... Un regard que je connaissais déjà, un regard que je pouvais reconnaitre entre mille. Celui de Camille Legendre, la blonde impénétrable! Sans déconner, cette nana était un sacré challenge. Et pourtant, je ne sais trop pourquoi on semblait se tourner constamment autour, moi par plaisir et appât du gain et elle pour l'amour du jeu sans doute, allez savoir... Si il y avait bien une nana que j'avais du mal à décrypter, c'était bien elle et pour être franc, j'aimais ça. Attendant un peu, je laissais aller en sa direction un regard, puis un autre, entre deux gorgée d'alcool avant d'enfin me décider à aller la voir. Oui je sais, j'aimais jouer avec le feu mais que voulez vous, on ne me changera pas!

Après m'être poliment excusé, je venais d'un pas tranquille vers elle, mon verre à la main et le sourire en coin avant de l'aborder d'un petit haussement de sourcil "Tiens tiens... Miss Legendre est parmi nous. Pourrions nous savoir en quel honneur?", oui j'aimais la taquiner et après tout elle le valait bien!
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