Qui je suis:
Apple-Blue, Apple, Blue, Lou ou A.B. Chacha à la limite. Vous avez le choix, mais surtout, SURTOUT, ne jamais m'appeler Giulia ou Chanel. ça m'insupporte vraiment. Vraiment beaucoup. Je suis née le 18 octobre à Santa Barbara, en Californie. Je dis en général que j'ai 19 ans, mais j'en ai plutôt 18. Mais je suis dans ma dix-neuvième année, c'est ça le principal! J'étudie actuellement le droit international, mais je vous avouerais que je ne fais malheureusement pas grand-chose en ce moment. Je viens d'arriver chez ma tante de 56 ans à Paris. C'est génial, je suis folle de joie *out*. J'ai droit à un petit temps d'adaptation, non? Célibataire depuis peu, il va me falloir un petit temps et un beau prince charmant avant de recommencer à croire en l'amour.

Comment je suis:
Avant de parler de mon caractère profond et vraiment très intéressant *out*, je tiens à aborder mes deux passions. Depuis ma plus tendre enfance, je suis complètement passionnée de danse. Tout style confondu. Ma seconde passion, dont je n'arrive absolument pas à me défaire non plus, c'est la mode. Passer des heures à essayer des vêtements, des chaussures, à imaginer des tenues avec, j'adore et je peux passer un temps infini à m'y consacrer. Le sport (je fais du volley, du basket, le base-ball et un footing chaque matin), les pâtisseries, la gastronomie française, le vernis à ongle et les langues étrangères font aussi parti de mon "Top 10" de ce que je préfère dans la vie.
Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que j'ai une peur bleue des profondeurs. Jamais je n'arriverais à aller dans l'eau si je ne touche pas le sol (et encore, il faut que je puisse voir mes pieds), et pourtant j'ai essayé. De même pour les immeubles super-hauts: j'ai le vertige, mais d'une telle intensité que ça en devient presque anormal. Si je ne touche pas le sol, c'est vraiment la fin du monde. Autre chose que je n'apprécie pas, c'est les chamallow. Je ne sais plus à quel âge, mais étant plus jeune j'ai frôlé la mort avec l'un de ces petits spécimens roses. Depuis, je ne peux tout simplement plus en voir, et encore moins en manger. Il y a aussi ma claustrophobie des buanderies avec machine à laver. C'est vraiment bizarre, mais aussi affreux à vivre. Ne me parlez surtout pas de drogue sinon je vous éclate par terre. En même temps, c'est un peu ce qui a envoyé toute ma vie en l'air, alors c'est compréhensible.

En effet, avant j'étais quelqu'un d'optimiste, de drôle, de jovial. J'avais toujours le sourire et je prenais tout sur le ton de l'humour. A l'origine, je suis une demoiselle active, une vraie battante, courageuse et ambitieuse. Pas quelqu'un d'exceptionnelle, mais quelqu'un d'agréable à vivre, appréciée par mon entourage. Et même si je ne suis pas toujours sérieuse et pas la plus intelligente du monde, je fais des efforts pour ne pas paraître trop "bad girl". J'aime m'amuser, c'est tout. Et je suis une fille gentille, un peu radine sur les bords peut-être, mais j'aide toujours les autres et reste toujours polie et respectueuse. Sauf que toutes les bonnes choses ont une fin, comme on dit.
Il a fallut que mon petit ami avec qui je sortais depuis quatre ans me trahisse comme jamais personne n'a trahit. Drogue, sexe, infidélités et autres mensonges. L'amour rend aveugle, c'est vrai, mais pas complétement abrutit non plus. Il a disparu de ma vie complétement. De la vie de tout le monde, d'ailleurs. Du jour au lendemain, il a disparu des radars. Je ne danse plus, je ne dors plus, je mange à peine, je ne fait plus de sport, je ne rit plus... Je ne suis plus exactement la même, et mon arrivée à Paris ne risque pas d'arranger les choses. En même temps, je change d'atmosphère, je rencontre de nouvelles personnes... Alors pourquoi pas?

Ce que je recherche:

On ne peut pas qualifier notre rencontre de très... drôle. En fait, c'était peu après mon arrivée chez ma tante à Paris, que je l'ai vu pour la première fois. J'étais tombée dans les pommes à force de sauter mes repas. Il ne faut pas m'en vouloir, je n'avais vraiment pas la tête à manger avec toutes ces accumulations de choses vraiment pas très plaisante... C'est sans doute Paris qui m'a fait re-chuter un peu le moral encore plus bas. Enfin bref. A l'hôpital, c'est Maë qui s'est occupée de moi. Et je ne sais pas pourquoi, je me suis confiée à elle dès que j'ai eu les esprits un peu plus clair. Je pensais sans doute ne jamais la revoir. Eh bien non. Quelques jours plus tard, nous nous croisions dans la rue. Elle m'a tout de suite abordé, nous avons parlé, parlé et encore parlé sans trop voir le temps passer. Depuis, c'est un peu comme une protectrice pour moi, et je suis sa protégée. Je peux compter sur elle n'importe quand et j'ai entièrement confiance en elle. Heureusement qu'elle est là.

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