❥ Lancaster Addison Joy

Âge, date et lieu de naissance ⇝ vingt-huit ans, née le 24 septembre 1983 Statut ⇝ célibataire Nationalité ⇝ Française Métier/Études ⇝ Photographe Sexualité ⇝ Hétérosexuelle Groupe ⇝ La javanaise

⇝ Fille unique, elle n'a pas été un enfant désiré.
⇝ Elle se mordille la lèvre inférieure et bafouille légèrement lorsqu'elle n'est pas à l'aise.
⇝ Grande maniaque, elle a horreur du désordre et ne peut s'empêcher de tout ranger.
⇝ Le père de Joy est décédé à ses quinze ans et sa mère est devenue alcoolique. Autant dire qu'elle n'a pas eu la vie facile.
⇝ Elle a fait partie d'association pour la lutte des droits des animaux et a notamment été bénévole pour faire de la lecture aux enfants malades.
⇝ Joy a horreur des insectes en tout genre.
⇝ Il y a quatre ans elle a appris qu'elle était atteinte de leucémie et aujourd'hui guérie, après quatre années passées dans le Sud de la France, elle est de retour dans la capitale.

Votre pseudo sur le net ⇝ shivers
Où avez vous connu OLLP ⇝ Bazzart
Age ⇝ :)
Présence sur le forum ⇝ 5/7
Votre avatar ⇝ Sophia Bush.
Pour nous aider ⇝

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[color=#0080FF]▬▬[/color] <b>Sophia Bush</b> ◈ Joy A. Lancaster

«  Si seulement tu n'avais pas oublié de prendre la pilule, on n'en serait pas à là, avec ce fardeau sur les bras! » s'ecria mon père dans la cuisine. "Ce fardeau": Moi Joy Lancaster, sept ans. Ce n'était pas la première fois que je les entendais se disputer à ce propos et j'avais beau être encore jeune, je n'étais pas débile et comme à chaque fois je sentis les larmes me monter aux yeux et mon cœur se serrer dans ma poitrine. Lorsque je leur demandais quelque chose, j'avais l'impression de les déranger... Pendant que d'autres parents lisaient des contes de fées à leurs enfants, mes paternels eux, passaient leur temps partout sauf avec moi. J'ai toujours eu l'impression de ne pas mériter leur amour, comme si mon existence était une erreur et que toute ma vie je devais faire en sorte d'attirer leur attention et de la bonne manière. «  Tu crois que ta mère me resservirait de son gâteau? »  Cachés derrière la porte à espionner mes parents, Mathias n'avait rien trouvé de mieux à me demander et le pire c'est qu'il était sérieux. «  Les garçons sont débiles! » m'exclamais-je furieuse tandis que cette fois de grosses perles salées coulaient le long de mes joues. «  Et les filles sont méchantes! »  répliqua-t-il contrarié sans comprendre le pourquoi de mon état. Je m'en allais alors en courant dans ma chambre suivie de mon ami. Je le connaissais depuis toujours ou plutôt depuis mes trois ans précisément. «  Arrête de pleurer je vais me faire gronder. » Il s'était approché de moi, nous étions tous les deux soudainement plus calmes et la tête enfoncée sous mon coussin, je ne daignais même pas lui accorder un regard. Il s’assit à mes côtés, pensant certainement que j’étais devenue folle à lier. « Ils veulent me donner aux monstres » dis-je dans un reniflement. Mathias me toisa d’un air étonné avant de passer un bras sur mes épaules. « Alors je te promets de les en empêcher parce que moi je serai toujours là. » Et c'était vrai. Malgré toutes les années passées ensemble il avait toujours été là pour pousser la chansonnette dans ma chambre avec la musique à fond, lorsque je m'étais fais arracher les dents de sagesse ou encore à ma première cuite et toutes les grandes étapes de ma vie.

Je toquais de toute mes forces sur cette porte. J’étais trempée de la tête aux pieds à cause de la pluie mais disons que c’était bien la dernière chose qui m’importait. Enfin Mathias m’ouvrit; son éternel air enjoué lorsqu’il me voyait avait bien vite disparu pour laisser place à de l’inquiétude. Mes larmes avaient beaux être camouflées par cette pluie qui avait dégouliné sur mon visage, mon air abattu l’avait alarmé. « C’est ma mère Matt. Elle pète les plombs… elle… c’est la folie à la maison depuis que mon père est mort dans cet accident de voiture… J’en peux plus… » Il s’avança alors vers moi et me prit simplement dans ses bras, et ce simple geste me fit énormément de bien. Toute ma vie semblait n’être qu’un désastre et lui, il était bien le seul qui me tenait en vie, le seul que je considérais véritablement comme ma famille. Mon père est décédé l’année dernière à mes quinze , ça a été dur surtout que je n’ai que très peu de bons souvenirs de nous ensembles. La majorité de son temps il le passait à son bureau et moi dehors à traîner avec Mathias entre autre et depuis sa perte ma mère est devenue impossible. Elle commencé à boire, c’était un verre par jour au début puis deux et trois jusqu’à ce qu’elle en devienne vraiment dépendante. J’ai commencé à la retrouvé ivre morte inconsciente dans les escaliers, parfois elle devenait violente avec moi et d’autre elle pleurait et me disait que j’avais tué mon père et que je n’étais qu’une erreur de la nature. J’avais honte, honte de ce que notre famille était devenue si seulement elle avait d’ailleurs existé un jour… et le seul sur qui je pouvais compter et à qui je voulais bien révéler tous ces secrets de famille c'était bien Mathias. Puis d'ailleurs au fil des années, j'ai décidé que ça devait s'arrêter: toute ma vie j'avais eu le sentiment de devoir obtenir l'amour de ma mère mais une mère est sensée aimer son enfant, sa chair son sang, d'un amour inconditionnel et ça je ne l'ai jamais eu. Au final j'ai accepter la proposition de Mathias, je me suis installée chez lui, mon meilleur ami bien qu'au final il soit devenu bien plus...

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« Alors tu vas te décider à me dire ce que tu m’as offert ou… je vais devoir t’y forcer? » Je parcourai sa chambre, revisitant le moindre de ses recoins à la recherche de mon cadeau d’anniversaire. Il vint alors dans mon dos, m’encercler de ses bras protecteurs que j’aimais tant. Cela faisait 6 ans que nous étions ensemble en tant que couples. Six années de bonheur je dois dire, les meilleures de ma vie. C’était à mes dix-huit ans que j’avais eu le déclic: il était l’homme de ma vie. « Je crois que tu es trop curieuse et comme tous les ans ça restera une surprise jusqu’au bout » affirmait-il avant de déposer un baiser sur mon front. « Et comme tous les ans je te bouderai cinq minutes tout au plus, c’est injuste! » Aujourd’hui j’avais vingt-quatre et je ne pouvais pas être plus heureuse et épanouie que je ne l’étais déjà. Notre couple avait eu des hauts comme des bas mais il survivait à chaque épreuve. Cette année la seule différence était que j’étais préoccupée par un petit détail. J’avais fais plusieurs malaises ces dernières semaines et j’avais passé des examens sans en informer Mathias évidemment Je ne voulais pas l’inquiéter, il m’avait tellement aidé avec toutes mes histoires de famille que je ne voulais pas lui en demander plus… Sauf que ce matin le médecin m’avait convoquée et le verdict était sans appel: « Mademoiselle je suis désolé de vous informer que nous vous avons découvert une forme grave de leucémie. »

Cela faisait bien quatre longues années que je n’avais pas remis les pieds à Paris. Lorsque j’avais appris que j’étais malade, j’avais fui. Je sais, c’était un acte complètement lâche et irresponsable mais je le devais… Cette maladie signifiait plusieurs années de combat au jour le jour et je ne pouvais pas infliger ça à l’homme que j’aimais. Pas après tout ce qu’il avait déjà fait pour moi. Rien que d’imaginer son regard empli de compassion et de pitié me dégoûtait. Je ne voulais pas de ça et certainement pas une fin comme celle-là pour notre couple. Je préférai de loin qu’il me déteste d’être partie comme une voleuse sans même lui dire au revoir ou lui expliquer quoi que ce soit plutôt qu’il ne passe toute sa vie à s’inquiéter pour ma vie. Il ne méritait pas cela. Ces quatre dernières années je les ai donc passées dans le sud de la France à me soigner, j’ai fais de la chimiothérapie et aujourd’hui je suis en rémission. J’ai eu quelques aventures mais elles n’ont pas eu un grand succès et j’ai tenté d’être heureuse; vraiment jusqu’à ce que je comprenne pourquoi je n’arrivais pas à avoir de réelles relations fusionnelles avec ces hommes. Ils n’étaient pas Mathias. Ils étaient même très loin d’être à a hauteur de Mathias Sanchez. Après tout ce temps, je suis donc de retour dans ma ville natale, la ville des amoureux comme on le dit mais le sera-t-elle pour moi?