oléa la salope, oléa la pas normale, oléa la neptunienne, oléa la cutie girl avec son redlipstick, et sérieux, oléa fout le camp de là.

et puis oléa te plante son poing dans tes joues de princesse, si c'est comme ça.

oléa, elle a dix-neuf ans en trop, un truc du style, c'est une alien, mais les bouffons ont marqué sur sa carte qu'elle était née en bretagne, tout au fond, tout au fond près de l'eau, de la mer et des étoiles. elle l'aimait bien cette campagne, mais là-bas, on l'appréciait pas, sûrement trop parfaite pour cette bande de clebards. mais elle a passé sa vie à paris, et elle y restera sûrement un bon bout d'temps. (papa-super-vraiment-riche supporterait pas de voir sa chérie partir loin) elle a encore trop de vieilles gueules à regarder avec son air de salope du haut de ses trop belles louboutins.

oléa, elle est bête, elle s'en fout, elle veut partir, loin d'ici (avec lui). pour l'instant, elle a juste réussi à chopper son bac, sans mention, sans rien. papa lui a dit que ça ferait joli sur son cv, ou un truc du genre. alors, ollie, elle veut lui faire plaisir, parce qu'il fait tout pour elle, et ollie, elle veut tout le temps le faire sourire. (mais passe-moi du fric, quand même ok ?) pour l'instant, elle est vendeuse de bourgeons trop beaux, et fleurs qui mourront sûrement dans la semaine qui vient. oléa, elle aimerait bien faire un truc complètement fou d'sa vie, genre astronaute, décrocher une étoile, pour la lui rapporter, à step. une étoile qui dirait que rien n'est impossible, qu'on peut se battre, se démener, se tuer. (sauf que pour l'instant, on fait toutes ces choses dans le sens littéral du terme)

oléa, elle aime, elle l'aime. à mourir, et pourtant, ses yeux stellaires à chaque fois que son regard croise le sien se métamorphose en yeux tsunami. c'est plus comme avant step. on est plus aussi jeune et con qu'à nos belles années.
(c'est pas fini, j'te le promets, j'te quitterai jamais, même pas pour tout le fric d'un monde)

oléa, c'est une amoureuse des hommes et leurs bras-maison, des femmes et leurs gambettes trop charmantes, et puis aussi des incompris d'la vie, comme elle, des moins que rien, des faux-jetons, des menteurs, des voleurs,
des voyous, des gangsters, des pas-beaux, des pâquerettes fanées, des comme-elle. des corps vides qu'on peut remplir nous-même avec des fleurs et des mots-amour, de la poésie-toujours.

tu t'laisses aller, liza bishop.