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| Sujet: "Believe that love is forever & forever you'll be in love" - Mathéo Cameron Deravin Jeu 22 Sep - 11:52 | |
| Mathéo Cameron DERAVIN « fiche technique »▪ Date de naissance : 03/05/1980 ▪ Ville natale : Paris, France ▪ Surnom : Matt' ▪ Emploi : Photographe ▪ Statut : Compliqué ▪ Groupe : La Javanaise à consulter ici ▪ Avatar : Austin Nichols
▪ Pseudo : Matt' ▪ Note du forum : 18/20 ▪ Validation : partie pour le staff
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« il était une fois... Moi » Part I – Ma naissance
« Au mois de Mai, fais ce qu’il te plaît » Juste que là, mes parents ne savaient pas la réelle signification de ce dicton, mais le 3 Mais 1980, ce fut comme une révélation pour eux. Je devais naître mi Juin, ma maman s’était déjà réjouie que je puisse peut-être venir au monde le même jour qu’elle, seulement, comme le dis le dicton, déjà nouveau-né j’en faisais qu’à ma tête et je décida donc de montrer le bout de mon nez un mois et demi à l’avance. Afin d’éviter tous problèmes, le médecin qui s’occupait de ma maman pendant toute sa grossesse, décida qu’il fallait mieux que je naisse en Césarienne. Heureusement pour ma maman, ce fut donc un accouchement presque sans douleur et sans problème. On dit toujours que les bébés nés par Césarienne sont plus beaux, mais je vous assure que j’étais tout aussi rouge et fripés que les autres bébés nés par voie « normale ». Une fois lavé et lové dans un joli peignoir blanc et bleu, on me donna aux bras de ma chère maman. Si aujourd’hui je pouvais me rappeler du sourire ému de mon papa dont ma maman m’avait souvent parlé. Mes parents s’étaient souvent chamaillés à propos du prénom qu’ils allaient me donner. Ma maman était Américaine, elle me voyait porter un prénom du genre Tyler ou Ethan, mais mon papa insistait pour que j’aie un nom bien français ; Mathéo. Heureusement, après les longues heures passées à l’hôpital, mon père se dit que ma mère méritait de choisir mon prénom ; Mathéo Cameron Deravin. Ma maman me racontait souvent qu’à ma naissance j’étais très calme, j’avais cessé de pleurer une fois dans les bras de ma mère mais selon elle – oui car j’ai de la peine à m’en rappeler – j’avais recommencé à pleurer dès qu’on me présenta à mes deux sœurs à peines plus âgées que moi.
Part II – Mon enfance
« Our greatest glory is not in never falling but in rising everytime we fall » Je grandit avec les l’amour de ma famille. Je m’entendais très bien avec mes deux sœurs, elles adoraient que je fasse le grand frère protecteur dans la cours d’école. Je passais quasiment tout mon temps avec elles car étant devenu un peu solitaire en grandissant je n’avais pas beaucoup d’amis et je détestais aller jouer au foot avec les autres garçons de ma classe. Ceux-ci se moquaient de moi en disant que j’étais une fille ; j’avais un petit côté sensible effectivement, mais avec un caractère bien trempé. Un jour j’ai découvert un appareil photo dans le tiroir de ma maman. En général elle s’en servait quand on allait en vacances sur la côte d’azure ou le jour de nos anniversaires. Depuis ce jour, ma petite découverte fut comme une révélation. Mon côté sensible me permettait de prendre des clichés qu’aucun autre camarade de classe ne pouvait faire. J’en fis une force. J’avais tout pour être heureux, deux sœurs incroyables, une passion que je pratiquais tous les jours entre les heures de cours et des parents… Des parents qui se voulaient aimants et attentionnés jusqu’au jour où je compris que mes parents avaient également beaucoup de choses à cacher. Ma maitresse à l’école m’avait appris que malgré que le vase se rempli d’eau, il finira par déborder un jour et c’est ce qui arriva ce mois de décembre à la maison. Une violente dispute éclata entre mes parents, ça ne devait pas être la première vu tout ce qu’ils avaient à se reprocher. Avec mes sœurs, on se disait que ça allait passer, qu’ils allaient régler leurs malentendus et que ça serait oublié, seulement lorsque mon père leva la main sur notre mère, on compris que ça n’allait pas s’arranger. On m’avais appris le respect des femmes, grandissant avec deux sœurs et maman, le machisme n’avait pas eu sa place chez nous, aussi voir mon père frapper ma mère ainsi, ce fut un réel choc. J’étais cloué sur place, je regardais la scène sans pouvoir bouger. Ma maman tourna les talons après avoir craché à la figure de mon père et s’en alla d’abord dans sa chambre, puis elle vint dans les nôtres, sortant pleins d’affaires de nos armoires. J’étais adolescent et à cet âge-là, on en veut souvent à nos parents pour de banales histoires tels que des interdictions de sortir ou de la vaisselle à faire, mais là j’en voulais profondément à mon père, je ne voulais plus jamais le revoir. Etant le seul homme à présent avec mes sœurs et ma maman, il était de mon devoir de m’occuper d’elles, c’était un déclic que j’avais eu dans l’avion qui nous emmenait à Los Angeles, en Californie, là où maman a grandit.
Part III – Mes folles années
« Anyone who says sunshine brings happiness has never danced in the rain » Je me plu immédiatement à Los Angeles. Pouvoir se balader en chemise au mois de Décembre, être invité dans les meilleures fêtes sur la plage sans même connaître la personne. Evidemment, je n’étais toujours pas bon à l’école. Rien n’y faisait. Ce n’est pas que je ne voulais pas, c’est que je n’y arrivais pas. J’avais beau passé des heures à réviser, le nez dans les bouquins jusqu’à deux heures du matin, je n’arrivais pas à ramener des bonnes notes à l’école. Heureusement pour moi, la seule matière où j’excellais c’était le cours supplémentaire qu’on avait pu choisir à la rentrée ; la photographie. Alors là, j’étais imbattable. Même qu’un jour, ma maman reçu un coup de fil de ma directrice, lui demandant si elle pouvait se déplacer à l’école afin qu’elle lui parle de mon avenir… Elle avait posé devant elle sur son bureau des papiers à l’allure très officiels. « Nous vous conseillons d’envoyer Mathéo dans une école de photographie à San Fransisco, une des meilleures du monde. Il a une vision très personnelles et à la fois originale des choses et des personnes qui l’entourent. Il a ce côté folie et à la fois sensible que ces écoles recherches, je vous donne l’inscription, parlez-en avec lui et prenez la meilleure décision qu’il soit pour lui » Avec maman, on en parla toute la soirée, elle disait que c’était une opportunité pour moi mais que les cours étaient assez chers. Au début j’étais déçu c’est clair puis je n’y pensa plus. Ne sachant pas quoi faire de mon avenir je commença à perdre de vue le droit chemin. Les vacances approchaient et on m’avait invité presque tous les soirs à une autre fête. Je sortais en douce et revenait très tôt le lendemain complètement soul. Petit à petit, la mentalité aux USA étant différente de celle de la France, je compris que là-bas, pour s’amuser, ils buvaient et couchaient entre amis. Avant une énième soirée, je n’avais jamais pensé à coucher avec des filles pour qui je n’aurais pas de sentiments. Comme je le disais avant, ayant été éduqué de manière à respecter les femmes, je pensais trouver un jour la femme de ma vie, me marier avec elle et avoir des enfants avec elle. Seulement, déboussolé par le faite que je ne puisse pas intégrer l’école de photographie à San Fransisco, je me laissa aller dans l’alcool et trouva refuge dans les bras d’une fille. Une deuxième fois le lendemain, une troisième et ainsi de suite. Pour moi, c’était un jeu, j’avais compris que je pouvais avoir n’importe quelle fille dans ce genre de soirée. Un jour, alors que je rentrais de soirée à l’aube, je pris au passage le courrier qu’on avait pu déposer dans la boîte la veille. Il y avait une lettre scellée venant de San Fransisco à mon nom. Je rentra à la maison et vit ma maman en peignoire avec une tasse de café à la main, me découvrant donc rentrer à l’aube pas vraiment sobre. Sauf qu’elle n’eut pas le temps de me sermoner que je levais l’enveloppe qui venait de San Fransisco. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de ma maman, malgré le fait qu’elle m’ait surpris bourré alors que j’étais mineur.
Part IV – Retours aux sources
« Give life a try, you could be amazed » Vous imaginez bien que je fu tout de même puni pour être rentré complètement bourré à la maison, mais d’avance je le pardonnais à ma maman car elle m’avait fait la surprise de m’inscrire à San Fransisco. C’est comme si c’était un nouveau départ. Certes, j’étais encore dans un collège à étudier mais les maths et l’anglais ne faisaient plus partie des matières de base. Je faisais chaque jour ce que j’aimais le plus et c’est certainement ce qui m’a permis d’avancer et de trouver un but dans ma vie. Après deux années de dur travail et une dizaine de stage dans des agences de journaux, magazines ou mannequinat, j’obtins mon diplôme avec la meilleure mention. La consécration. Le jour même de la remise des diplômes, je vis ma maman se lever, téléphone à l’oreille et se diriger hors de la salle. Après la cérémonie je la rejoignis et je la trouva les yeux rouges. Elle m’avoua qu’il fallait qu’on rentre à la maison, sexy était décédée. J’étais triste c’est clair, ma sexy était une personne bien, de confiance mais savoir qu’on allait certainement recroiser mon père m’orifiait. On plia bagage et sauta dans le premier avion direction ; Paris Orly. C’était la deuxième fois de ma vie entière que je me retrouvais en costard/cravate, mais deux fois en moins de deux jours. C’était mon premier enterrement mais dès le moment ou je suis entré dans l’église j’ai détesté ça. Tout le monde est en noir, tout le monde pleur, bref j’avais l’impression d’étouffer. Je dis à maman que j’allais vite prendre un peu l’air dans la cours de l’église et en sortit en desserrant mon nœud de cravate. Au loin, je vis une silhouette que je reconnu immédiatement ; mon père accompagné d’une demoiselle blonde d’une vingtaine d’années de moins que lui. Je ne pu m’en empêcher, il était loin de moi mais je l’avais rejoins en deux, trois pas. Il eu à peine le temps de me reconnaître qu’il se retrouva avec mon poing dans sa mâchoire. Pendant l’enterrement, je vis une jeune femme qui devait être qu’un tout petit peu plus jeunes que moi. Comment ne pas la remarquer, elle était… Vraiment sublime. Elle avait la tête baissée et une mine qui se voulait triste vu l’occasion mais je la trouvais vraiment belle. Quand le discours du pasteur fut terminé, je m’approchai d’elle et même sans la connaître je la pris dans mes bras afin de la consoler « Allez, viens par ici… »
Part V – Le coup de foudre vient toujours avant le tonnerre
« Believe that love is forever and forever you will be in love » Ma grand-mère m’avait vaguement parlé d’une jeune femme dont elle s’occupait car elle vivait dans une sitation compliquée à cause de ses parents. C’est tout ce dont je savais d’elle, et son prénom ; Naomie. Je savais aussi autre chose c’est que ce jour-là j’ai eu un coup de foudre pour cette fille qui m’était apparu comme un ange. Chaque jour mon amour grandissait pour elle, je pensais à elle jour et nuit… Seulement une chose en entrainant une autre, je rencontra une autre jeune femme. N’ayant pas eu le courage d’inviter Naomie, trop peureux, j’abandonna donc l’idée d’être avec elle, malgré le faite que j’étais sûr qu’elle était la femme de ma vie mais ça je le savais qu’au plus profond de moi même, je ne voulais juste pas le montrer extérieurement. La fille que je rencontrit très rapidement je la trompa aussi. C’était une relation qui durait, ça oui, mais ce n’était pas la femme de ma vie comme Naomie l’était. J’ai commencé à aller voir à gauche et droite dans le dos de ma nouvelle compagne. Tout aussi rapidement que mon adultère, Noamie devint mon amante, celle que je voyais désormais quasiment tous les soirs, inventant une excuse à l’officielle petite amie. Pendant ce temps, ma mère me mettait la pression. Elle était au courant pour ma relation avec Stephanie, ma « copine ». Evidemment, elle savait aussi que ses parents étaient fortuné et vu que notre relation durait malgré mon infidélité (ce dont elle n’était évidemment pas au courant) elle me mettait un peu la pression pour que je la demande en mariage. Ce n’est pas pour autant que je mettrais fin à ma seconde relation que j’avais en parallèle avec Naomie, mais je demandai tout de même la main de Stephanie. D’abord je pensais faire une erreur en invitant Naomie à notre mariage. La cérémonie avait bien commencé. C’était la troisième fois de ma vie que je portais un costard, il était noir, avec une chemise blanche et une cravate bordeau. Stephanie était superbe, je dois bien l’avouer, mais je n’avais d’yeux que pour Naomie, assise dans les premiers rangs, essayant de passer inaperçu dans la foule. Mais sa tentative de ne pas être vue avait échoué, je l’avais de suite vue, elle était encore plus belle que d’habitude. Elle portait une robe sans bretelles de couleur bleue foncée avec comme des volants sur ses hanches. J’avais de la peine à réaliser que j’allais me marier avec une fille alors que celle que j’aimais et que je voulais réellement épouser se trouvait à quelques mètres de moi. Je sortis de mes pensées ; le pasteur demanda si quelqu’un dans l’assemblée s’opposait à notre union ou pas. Dans les films, on voit toujours une personne ne se lever & s’y opposer mais dans la vraie vie je ne l’avais jamais vécu – même si au fond de moi j’espérais que Naomie se lève – et je fus très surpris de voir une silhouette se lever là ou était assise Noamie quelques secondes au paravent. Elle avoua devant tous nos invités qu’elle m’aimait et surtout qu’elle était enceinte de moi. Je la cru immédiatement, même si moi j’étais folichon, je savais qu’elle, elle ne l’était pas. Je regarda Stephanie avec un regard impuissant, mais celle-ci me sourit en retour et me fit un hochement de tête en direction de celle que j’aimais vraiment. Nous nous sommes enfui, tout les deux, enfin tout les trois. Nous étions libres de nous aimer au grand jour et on avait plus de temps à notre disposition pour parler et se connaître davantages que ce n’était déjà le cas. J’appris avec une profonde tristesse que Naomie était atteinte de la mucovicidose et qu’elle était dans l’attente d’une greffe de poumons. J’étais prêt à la soutenir et à surmonter tout ça avec elle. Je l’avais toujours sur que c’était elle.
Part V – Let the sunshine in
« Don’t cry beacause it’s over, smile because it happened » Le 6 Janvier 2006 c’est comme si le soleil nous offrait un nouveau rayon de soleil. Après un accouchement assez pénible pour Naomie, notre petite Addison vu la lumière du jour. A peine était-elle lavée – par moi-même – que nous sommes tombé amoureux d’elle. Elle était vraiment magnifique. Par précaution, le médecin qui s’occupait du dossier complet de Naomie – et donc de sa maladie – décida qu’il était mieux qu’elle reste une dizaine de jours à l’hôpital. Afin qu’elle ne s’ennuie pas trop, notre famille et nos amis venaient lui rendre visite et aussi voir notre petite merveille. Je prenais soin de mes deux femmes du mieux que je pouvais, j’étais le seul homme, il me fallait assurer.
Dernière édition par Mathéo C. Deravin le Sam 24 Sep - 19:41, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: "Believe that love is forever & forever you'll be in love" - Mathéo Cameron Deravin Dim 25 Sep - 11:45 | |
| Pour commencer, je te souhaite la bienvenue parmi nous, car je ne l'ai pas encore fait. Ensuite, pour être validé, il faut que tu ailles maintenant recenser ton avatar ici. Ta fiche est bonne, donc je te validerai après ça. (: |
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