enfin, je te retrouve. //sassy(m)

la ville est à moi ! la ville est à nous, bébé ! j'suis là, c'est moi, le tien, ton nassim. bébé, c'est enfin arrivé !

tu cours, tu cours, ton coeur bat, ta vue se trouble. t'es juste devant, devant chez elle. tu lève la tête tu regardes le ciel.

sacha est juste là, elle est juste derrière ces murs.

bébé j'suis bientôt là.
un rapide coup d'oeil sur les noms sur l'interphone. poupard, pouppy, mon poupon. petit poux. sacha. j'arrive.

tu sonnes. t'attends. tu craches. tu stresses. tu craques tes doigts. tu tires une énième taffe.

ça sonne. putain. c'est peut-être un con qui sonne partout pour qu'on lui ouvre. c'est peut-être un livreur qui s'est trompé d'adresse. c'est peut-être nassim qui sort de taule.
ça fait un an.
flippée, j'me lève, je tire sur mon kimono à franges censé cacher c'qui s'passe entre mon crop-top/soutif et mes jeans taille haute. j'appuie sur le bouton.
- ouais, c'est qui?
pas nassim, pas nassim, pas nassim.
ou si, nassim.

une si jolie voix ne devrait jamais sortir d'un interphone minable. non elle devrait toujours sortir directement de la magnifique bouche qui l'accompagne.
et merde, merde, merde. t'es sérieux ? dans ce que tu penses, dans ce qui se passe dans ta tête ? t'es qu'un petit con, nassim, tu te rends compte de ce qu'elle te fait ?
faut que tu parles, tu t'approches de cette boite et tu lui réponds que c'est sa mère, ouais sa mère elle est en bas et elle veut la voir. t'annonces la couleur, t'annonces que t'es de retour.

- c'est ta mère, sacha. ouvre.

putain. évidemment que c'est lui. le con. j'devrais rire, lui ouvrir et descendre les escaliers en courant pour le retrouver à toute vitesse? va crever.
j'ouvre, j'ouvre pas. j'ouvre, j'ouvre pas.
j'suis obligée d'ouvrir, sinon il va s'énerver. sinon, j'sais pas c'qui pourrait arriver.
j'ouvre. je fais des ronds dans le studio à cracher des injures à tout va. putain, putain, putain, putain. maintenant, j'fais quoi? réfléchis, le temps qu'il monte. réfléchis bien sacha, fais pas de connerie. tu pourrais l'payer cher.
j'allume une clope.

elle a mit du temps, mais elle a finit par ouvrir, heureusement pour elle, heureusement pour ses fesses. sinon elle sait ce dont j'suis capable, elle sait ce qui peut arriver si elle obéit pas. elle croit que c'est pour quoi qu'elle m'a pas vu depuis un an ? c'est pas parce que j'ai aidé une vieille dame à traverser.
la cage d'escalier a pas changé, toujours aussi laide. j'la calcule pas, j'monte. la promesse des beaux yeux de sacha me fait palpiter le coeur, mais aussi celle de ces belles fesses. j'stresse même pas, elle m'a ouvert.
la porte, enfin. juste un bout de bois et elle est à moi. j'cherche pas à toquer,à m'annoncer, à faire quoi que ce soit. j'arrive devant.

d'habitude c'est ouvert. d'habitude elle laisse le loquet déverrouillé. d'habitude tu lui cris dessus. d'habitude tu l'engueules pour ça.
aujourd'hui c'est toujours la même histoire. elle a pas changé. tu ouvres la porte à la volée, tu rentres comme si c'était chez toi.
c'est chez toi.
c'est chez nassim et sacha.

- T'es sérieuse ?? t'as toujours pas fermé cette putain d'porte ?? jamais t'écoutes ?

il arrive, il arrive. oui, j'suis excitée. oui, j'suis angoissée. oui, j'suis énervée. non, j'sais pas c'que j'veux. j'entends ses pas dans les escaliers, j'suis toute chamboulée. putain sacha t'es vraiment trop conne. pourquoi t'as appuyé sur le bouton de l'interphone, à la base? pauvre conne.
j'allume une autre clope.
vasy-y nass, j't'en prie, rentre comme chez toi. toque pas, ouvre, essuie pas tes pieds et gueule-moi dessus. quel retour au bercail. t'as pas changé, putain. pas d'un poil. t'es toujours le même avec ta sale gueule de con.
tu sais qu'tu m'as manqué, rien qu'un peu?
ton fric aussi m'a manqué.
- me casse pas encore les couilles avec cette porte, personne n'est jamais rentré comme ça, ça va pas changer maintenant.
j'te tiens tête, moi, tu m'fais pas peur nassim. (un peu, quand même.)

t'es là, tu l'as fais. t'es dans son putain de studio merdique. t'as même payé le loyer pendant un temps. tu lui avais proposé autre chose, dans un sens vu comment t'as finis t'as bien fait de pas lui prendre un plus grand. maintenant elle fait comment, d'ailleurs ? c'est qui son mec, en ce moment ? c'est toi, quel question.
t'as hâte de lui faire comprendre, dans tous les sens du terme.
t'as hâte de l'engueuler de pas être venue au parloir.
t'as hâte de l'entendre dire je t'aime, nassim, tu m'as manqué.
t'as hâte de lui tirer les cheveux pendant que t'embrasses son cou.
t'as hâte de la baiser, comme au bon vieux temps.
en attendant tu la regardes salement. elle te parle mal, la coquine. elle va prendre cher la gamine.
tu ris. tu ris d'avance de l'erreur qu'elle a fait. tu ris de ce que tu vas faire.

- ouah, déjà tu baisses d'un ton, bébé. et t'inquiètes pas que ça va changer.

t'es rentré comme une fusé. tu retournes sur tes pas. tu retournes vers elle. tu la regardes, tu la dévores.
t'as le barreau.
tu passes même ta main dans sa nuque, derrières ses beaux cheveux.

ouais c'est ça, nassim, rigole. attends que j'te dise ce que j'ai fait cette année, on va voir si tu vas encore rigoler. on va voir si tu vas encore faire la même tête, si tu vas pas te décomposer encore. on va voir lequel de nous deux est le plus fort dans l'histoire. alors arrête de faire le chaud comme ça. t'es sorti d'taule, ouais, mais c'est plus ton territoire ici. t'as plus rien à dire.
- tu m'dis pas comment j'dois parler. tu m'dis pas c'que j'dois faire de mon studio.
tu m'dis pas c'que j'dois faire de mon cul, de ma vie, nassim. tu dis rien, tu la fermes. putain, me touche pas comme ça. tu l'vois mon regard hautain et distant dans tes yeux? tu l'vois mon message, il passe bien? non, j'bouge pas, mais putain, la distance est immense entre nous, là. j'ai la tête haute, j'te regarde comme si t'étais tout petit, même si tu m'domines.
j'ai pas peur de toi nassim. va faire ta loi ailleurs.

elle parle, elle parle.
sa voix elle est loin. j'suis déjà ailleurs. je t'écoute tellement pas. j'fais juste ce que j'ai à faire.
ma main derrière ta tête j'peux sentir ton souffle venir s'écraser contre mon visage. j'mets une toute petite pression, pas fort juste pour te sentir, savoir que t'es toujours là, entre mes doigts.

- t'inquiète, t'inquiète. tu contrôles. tu contrôles.

tes mots se perdent dans un souffle, un souffle long. le temps que tes lèvres se rapprochent de son cou. ton regard part. ça y'est t'es loin. ça y'est t'es parti.
tes lèvres baladent sur son cou. il t'avait, lui et tous ses copains.

- t'sais d'puis quand j'rêve de faire ça ?

j'contrôle, j'contrôle.
j'contrôle que dalle, ouais. j'fais semblant d'contrôler. tu m'fais croire que j'contrôle. au fond, on la connaît tous les deux la vérité. ça a toujours été comme ça, j'ai toujours été ta soumise avec une grande gueule, c'est tout. c'est toi qui contrôle, nassim. non, attends, c'est toi qui contrôlais, nassim. c'est fini.
vas-y, enlève tes lèvres de là. laisse mon cou tranquille. tu vois pas qu'si ma tête est tournée sur le côté c'est pour te repousser, pas pour que t'insiste? relâche-moi un peu, que j'puisse me barrer de là, que j'puisse m'échapper. j'voudrais juste reculer.
- j'sais pas, depuis qu'tu t'es fait enculer dans les douches?
c'est à partir de c'moment-là, que j'ai commencé à te manquer? hein?

pourquoi tu continues de parler déjà ? j't'aime bien, sacha, donc arrête de suite ton petit numéro. tu vas finir dans un cirque si t'aimes vraiment ça. un cirque avec tous les estropiés. tu risques juste de finir défigurée. donc calme tes seins et soit gentille. laisse toi faire, j'ai bien dû te manquer, au moins un petit peu. j'suis sûr que tout ça, ça t'as manqué.

et rien que tu lui tires les cheveux, un coup sec parce qu'elle parle trop. de ta main libre tu lui caresses sa petite lèvre inférieur, son menton. t'as le visage peut-être un peu trop proche du sien. t'espères qu'elle souffre, un peu, pour qu'elle comprenne, un peu.

- j'vais te défoncer toi, tu le sais ? et pas de la manière que t'aimes bien.

tu lui chuchotes ces mots doux au creux de son oreille. avant d'embrasser cette belle oreille puis sa joue.

bâtard, fils de pute. lâche mes cheveux putain. j'suis pas ta chienne, lâche-moi. lâche-moi, putain. j'ai la tête en arrière, j'suis presque complètement soumise, mais tu vois pas, j'continue de te regarder de haut. c'est pas gagné, nassim. tu vas avoir du mal à me dresser, maintenant. t'es parti trop longtemps et j'suis de nouveau à l'état sauvage. tu vas en chier, j'te promets.
y a ton souffle dans mon cou, un peu, à mon oreille, tes mots durs. je frissonne à moitié. j'te hais de l'autre moitié. tu m'dis, un peu, pourquoi c'est maintenant, là, que j'remarque que tu m'as un peu manqué? j'suis maso, ou comment ça s'passe? j'sais pas. c'est peut-être tes baisers qui m'attendrissent.
- tu m'fais mal, nassim. lâche-moi.
non, j'ai plus la voix si venimeuse, si sèche. c'est sorti comme une plainte, presque j'te supplie. j'ai pas fait exprès, j'voulais te le cracher comme une menace. j'me suis juste loupée.
j'serre les dents.

mais c'est pas méchant, j't'aime bien, tu le sais. fais pas cette tête, sacha. regarde moi, avec tes yeux d'amoureuse. regarde moi.

tu relâches un peu la pression sur ses beaux cheveux. elle est mignonne quand elle te supplie. tu gardes ton visage toujours aussi proche du sien. elle ressent toujours des trucs quand t'es avec elle, même si c'est de la douleur. t'es bête, tu réfléchis bizarrement.

- maintenant que ça va mieux, on discute ?

tu fais glisser ta main dans son dos, une pente sans fin en direction de son magnifique postérieur. t'as envie d'aller visiter ce qui se passe plus bas, mais ce serait mal poli de te jeter directement sur ce terrain là.

il était temps qu'tu m'lâches. de la douleur, j'étais à deux doigts d'avoir les larmes aux yeux. j'dois bien avouer que j'les ai retenues fort, très fort. pour ça aussi, tu m'as bien entraînée. à force de me retenir, j'suis la reine maintenant.
discuter? tu veux discuter d'quoi, au juste? tu comptes me raconter comment c'était, là-bas? j'veux pas savoir, merci. c'est bon, y a rien à discuter. tu m'as vue, tu m'as fait mal, tu peux repartir maintenant, au revoir nassim.
et enlève ta main de là. touche pas mon cul. c'est plus le tien. touche pas j'te dis. j'mène ma main à la tienne un peu pour la retirer de là.
- tu vas m'dire que t'as plus un rond, plus d'taf et t'es dans la merde? merci, je sais.
ça m'fait assez chier comme ça. retourne pas le couteau dans la plaie.

- eh, mais on me raconte à l'oreille que t'es une grosse pute, sacha. donc tu mouilles toujours devant deux, trois billets de vingt euros ?

voilà, c'est tout ce que t'as à dire. c'est une pute, point final.
mais ça reste ta pute, la pute que tu as envie de fourrer ce soir.
alors surement pas que tu vas enlever tes mains de son corps. une dans le dos, une sur le visage et va-y que je te caresse. regard vide ou langoureux, à toi de choisir.

pardon? répète un peu ça, pour voir? comment tu viens de m'appeler, là? une grosse pute. putain. j'crois que t'as oublié à qui tu t'adresses, nassim. tu crois que tu peux me traiter de pute, comme ça, tes yeux droits dans les miens, et t'en sortir indemne? j't'en prie. tu m'sous-estime.
premièrement, tu vois, tu vas enlever tes mains de moi, tu vas arrêter de me regarder comme ça.
deuxièmement, y a pas de deuxièmement. tu l'as sentie, ma main, qui vient de claquer contre ta joue?
- pauvre con. être revenu ça t'permet pas de me parler n'importe comment.
pauvre con, ouais, pauvre con.
j'recule de quelques pas. quelques mètres? peut-être. ouais, j'viens de réaliser c'que j'ai fait. j'crois bien que j'vais m'la reprendre, ma gifle, en dix fois pire. j'suis à l'affut, j'suis prête à essayer d'me protéger. mais j'baisse pas les yeux.
j'me chie dessus, mais j'fais toujours la fière.
moi vivante, tu m'traites pas d'pute, nassim.

oh mais que fais-tu ? tu me gifles, sacha ? mais tu ne comprends pas que tu vas prendre cher, et je parle pas du fric qui ne finira pas dans ta petite culotte.
je me réavance, le regard noir. j'suis énervé, je vais te défoncer. tu sais pas toi. t'as pas l'air de savoir.

- attend, attend pour voir. on discute du fait que t'as besoin de te faire entretenir ? t'es une catin, petite conne, faut que tu te le rentres dans la tête. tout le monde le sait, y'a plus que les queuetards qui veulent de ton cul, petite salope. tu baises pour un sac, tu baises pour des lunettes, tu baises et on te paie. c'est la définition même de la pute de haut niveau. t'es une call-girl. j'suis peut-être pas malin mais j'sais ce qu'est une pute et toi quand tu tomberas enceinte ta carrière elle sera finie. alors retour faire ton footing parce que t'es devenue grosse. retourne faire les boutiques parce que t'es devenue moche. et retourne baiser avec ceux qui savent parce que t'es un mauvais coup.

(et il dit ça parce qu'il est jaloux.)
et t'as pas intérêt de courir pour m'échapper. parce que j'arrive et j'vais te balancer par la fenêtre.

sale con, sale con. dis-moi un peu c'que j'ai foutu avec toi tout ce temps, hein? pourquoi j'suis pas allée me trouver un gars bien, dès le début? pourquoi j'te laisse pas en plan, là, pour aller voir figaro? c'est pas un bâtard lui au moins.
j'encaisse tout c'que tu m'dis. tu vois pas, j'flanche pas. j'bronche pas. j'attends que t'aies fini, j'attends que ça passe. j'attends que l'envie d'te frapper à nouveau passe. mais elle, elle passe pas.
j'soutiens ton regard tout le long que tu me dis ça. ça rentre pas dans l'oreille d'un sourd, tout c'que tu me balances à la gueule. crois-moi, tu vas le payer à long terme.
et tout de suite, tu sais comment tu vas le payer?
j'te crache à la figure. au sens propre du terme.
j'bouge même pas. tu peux m'frapper si ça t'fait plaisir, putain, j'm'en tape.
- va t'faire enculer.

petite balayette. hop tu tombes par terre.
hop j't'en colle une. en plein dans le visage.
head shot.
j'espère que t'as mal. j'espère que t'es mal tombée.
j't'en colle une autre, et une autre.
j'crois que j'te passe à tabac.
j'sais pas trop, parce qu'en faites j'ai le cerveau dans la brume.
j'comprend rien, j'suis juste énervé.
j'ai la rage dans les mains.
malheureusement t'en fais les frais.

j'finis par terre. j'savais que j'allais le regretter. j'me prends coups sur coups. et un, et deux, et trois, et quatre. j'arrête même de compter. j'ai le visage couvert de sang un peu, et de larmes, aussi. j'balance mes mains en avant, j'essaye de t'pousser, j'essaye de t'griffer. dégage nassim, dégage. tu vas me tuer. j'vais crever, j'le sens arriver. jamais il va s'arrêter.

elle saigne. à ce point ?
elle pleure, cette enfant.
t'es faible, t'es faible.
assume quand tu fais quelque chose, non ??

après un temps, j'me lasse.
j'crois que je sais même plus pourquoi je te frappe.
mon cerveau passe d'un truc à l'autre sans que je comprenne.
j'reste sur ton petit corps frêle. t'es pas grosse, bébé.
t'es pas moche non plus.

- t'es faible.

il s'arrête. enfin. j'ai vraiment cru que j'allais y passer. vraiment. mais ça m'empêchera pas de lui tenir tête encore une prochaine fois. ça non. j'passe ma main sur mon visage rapidement. c'est ma lèvre qui saigne. le con. j'vais être couverte de bleus, maintenant. d'un coup de main enragé, j'essuie les quelques larmes qui ont coulé sur mon visage.
j'suis faible, et j't'emmerde. maintenant, lève-toi, et laisse-moi partir. j'veux plus voir ta sale tronche. si t'attends que j'te réponde, que j'te dise quelque chose, tu peux toujours attendre. j'suis devenue muette. j't'adresserais plus la parole, sale con.

ça y'est, va, j'te laisse tranquille. bisous, j't'aime.
mais soit gentille et va donc me faire à graille. j'dirais pas que tes petits plats merdiques m'ont manqués, mais bon, j'ai faim.
t'es toujours allongée sur le sol. ma main te caresse le visage, tout doucement. tu le sais, sacha, que je suis doux, comme garçon. j'suis le loup et l'agneau en même temps. un agnou, ou une connerie dans l'genre, un mythe, une légende. j'suis nassim, ou pas ??
et puis au fond j't'en veux pas.

- j'taime bien, tu sais.

j'marque une pause et j'propose :

- on graille, sinon ?

tu me frappes, et puis ensuite tu caresses ma joue? dans quel monde tu vis, nassim? d'où tu viens? et puis, pourquoi t'es pas tout le temps doux comme ça? au lieu de passer par l'étape violence. je t'aime bien quand t'es colérique, oui, mais pas contre moi. je t'aime bien quand tu montres que c'est toi qui domine, oui, mais au lit seulement. sinon ça, je t'aime pas vraiment violent. j'te préfère doux, comme ça. seulement voilà, à peine revenu que tu me relèves déjà la main dessus. j'ai tendance à te pardonner vite, c'est vrai. peut-être que je t'aurais trouvé une excuse dans une semaine. mais là, non. pas maintenant.
là, maintenant, tu peux aller crever.
va crever de faim plus loin.
- pars de chez moi nassim.
pars vite, sinon je pourrais finir par t'accepter.

tu me fais du mal, là, sacha. tu veux vraiment que je rentre chez toi ? mais j'suis si bien, chez toi, avec toi.
j't'aime bien, et j'sais comment tu fonctionnes. j'vais repartir, sacha.
j'vais repartir chez moi. loin de toi. ce sera rien passé.
ce soir tu te touches, sacha. tu seras toute seule, pour dormir.
au revoir.

- j'vais graille un grec en solo alors.

je me relève. je te regarde. j'vais partir.
retiens moi, sacha. au moins pour que me dire que tu m'aimes, bien.

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enfin, je te retrouve. //sassy(m)

enfin, je te retrouve. //sassy(m)

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