Sujet: décidément Docteur, on vit une chouette époque, et dans une chouette ville aussi. Lun 28 Oct - 16:37
ORANE DUTRONC
nom complet ▲ Orane Louison Dutronc, ou bien la jeune fille aux cheveux blancs, appelle-la comme tu en as envie lieu de naissance ▲ Paris, la belle capitale française, adulée des étrangers, aux appartements minuscules dont les prix valent toute une vie de salaire âge ▲ Dix-sept ans, mais elle fait tellement plus la jolie Orane, son petit minois fatigué vous dit qu'elle a au moins 20 ans, et son mignon sourire si faiblard vous dit qu'elle a 11 ans nationalité ▲ Française de pure souche, même pas un arrière grand-parent qui pourrait venir de pays de l'Est diplômes, études ▲ Simple lycéenne perdue, qui se moque éperdument des diplômes métier ▲ Aucun statut matrimonial ▲ Célibataire à cœur ouvert orientation sexuelle ▲ Qu'importe, l'important c'est d'aimer en étant aimé situation financière ▲ Aisée idole(s) de vie ▲ N'importe qui, tant qu'il s'agit de quelqu'un d'heureux nombre d'amis facebook ▲ Futilités. Une toute petite centaine, ça lui suffit. moyen de déplacement ▲ Les pieds, le skate, le vélo ou le métro groupe ▲ L'hymne à l'amour, si possible avatar ▲ La belle et tendre Kim Noorda crédits ▲ Misery Angel
premier point ▲ naïve, à première vue, elle vous semble si candide. L'impression qu'elle peut se briser à tout moment nous emporte vite. Elle est si pâle, si tremblotante, si faiblarde, on aimerait la protéger pour n'importe quel prétexte, même d'une feuille morte. Elle attendrit par sa naïveté, comme un petit ange qui vient vous rappeler le monstre hideux que vous êtes. Et pourtant, tout ça n'est qu'apparence, elle n'est pas si "idiote" qu'elle en a l'air, bien au contraire. C'est son silence qui laisse perplexe, un silence qui en dit tellement. Dans sa tête, elle analyse le moindre de vos faits et gestes, l'expression de votre visage, avec un air un peu hébété. La plupart des proches de Orane savent qu'elle peut vous dire l'histoire d'une personne rien qu'en observant son visage. Une sorte de don qu'elle a exploité seule, dans son coin. Elle n'en a jamais parlé à personne, non, son statut de naïve petite fille lui suffit bien. deuxième point ▲ Mademoiselle Orane est jolie, elle plaît à tout le monde dans son lycée. Son petit caractère de fille-fantôme fascine, elle est admirée de tout côté. Seulement, elle n'aime pas ça. Cette pseudo-popularité, ces yeux rivés sur elle. Ca n'est pas pour autant qu'elle en devient méchante, oh non, elle se contente d'un joli sourire qui embellit la journée de n'importe quel imbécile. C'est surtout son histoire qui fait parler d'elle. Ses problèmes courent les couloirs, beaucoup se demandent comment elle a autant de courage. Mais quel hideux malaise. Vous imaginez, vous? " -Salut, je suis Orane. -Oh, je sais bien qui tu es, tu es la fille anorexique?" C'est horrible, oui. Elle ne s'est jamais plaint, n'en a jamais parlé à son père ou sa mère, et s'est simplement contenté de répondre à tous "oui voilà, c'est moi". Elle possède cette force qui émerveille, ce pouvoir qui fait qu'elle arrive à se défendre seul, à oublier ses problèmes l'espace d'uninstant. troisième point ▲ Ah la belle amoureuse. Elle aime à en mourir, en souffre souvent. Elle est aimé, c'est évident, beaucoup de garçons et même de jeunes filles s'éprennent de l'aînée des Dutronc. Une inconnue, comme ça, dans la rue, et son coeur flanche. La dernière fois, c'était un gars dans le bus, du genre grand romantique Pierre Niney. Il lui avait simplement adressé un sourire poli, et son coeur ratait déjà des tonnes de pulsations. Elle est comme ça Mademoiselle Orane, elle aime bêtement, sur un coup de tête, et elle s'imagine des scénarios stupides dans lesquels elle est le personnage principal qui aime douloureusement un autre si inaccessible qui la fait tant souffrir. Et pourtant, c'est simplement dans la tête d'Orane que tout se passe. quatrième point ▲ Peureuse, ne serait-ce que du noir ou du blanc aussi. L'oubli, le vide, le néant, tout ça l'effraie. Elle en sort même une sorte de cauchemar écoeurant et répétitif. Un couloir sans lumières avec des milliers de portes qui mènent toutes à un escalier blanc flottant dans le vide, et puis la chute, la secousse, le cerveau qui réveille le coeur. La peur de l'abandon aussi, la peur des araignées, la peur de l'amour vrai qui pour elle n'a jamais existé, la peur des complexes, la peur des moqueries inexistantes, toutes ces peurs qui semblent sortir de nul part. " -Ca va pas Orane? -Si, si, très bien, j'ai juste un peu peur. -Peur de quoi? -Là, de tomber, t'imagines si le sol croule sous notre poids?" Toutes ces peurs qui lui gâchent la vie. cinquième point ▲ La famille Dutronc ne connaît pas de problèmes financiers. La réputation est de mise pour les parents, ce qui fait particulièrement souffrir les enfants, qui ont cessé de vouloir faire le bonheur de leurs parents. Lors des dîners de familles ou d'invitations "m'as-tu-vu", il faut toujours avoir les cheveux gominés, le dos droit, aucunes pluches sur sa tenue et demander des nouvelles en faisant semblant de s'intéresser. Sans quoi, le père Dutronc piquait une crise monumentale, s'étonnant d'avoir des enfants non-éduqués qui passent leur temps avec des junkies et toute la racaille de Paris. Même Mme. Dutronc a abandonné l'idée de s'entêter à faire comprendre au vieil homme que tout ce qu'il disait était stéréotypé, si méprisant et surtout ridicule. Toute la maisonnée avait abandonné. Tout ça depuis que le père avait levé la main sur sa femme. Un sentiment de peur parcourait tout le monde lorsqu'ils se trouvaient dans la même pièce. Il avait promis de ne pas recommencer, mais son regard était si menaçant qu'on avait l'impression qu'il pourrait vous tuer avec ses deux yeux. Et pourtant, même après ça les enfants n'eurent plus envie de se démener pour obtenir un stupide diplôme qui n'aiderait pas après le lycée. De toute manière, leur famille était pleine aux as, elle pourrait payer n'importe quelles études. sixième point ▲ Orane ne sait pas ce qu'elle veut faire plus tard. Elle a longtemps songé à travailler dans le domaine du cinéma, parce que toutes ces techniques cinématographiques vaguement étudiées au collège et au lycée la fascinait. Elle en avait déjà parlé à sa mère, qui était parfaitement d'accord. Mais elle refusait catégoriquement d'en parler à son père, qui voulait absolument qu'elle fasse avocat ou médecin. Il ne voyait pas à quel point sa fille était douée. Toujours dans sa tête, lorsqu'elle voyait une publicité ou un film tout bête elle étudiait chaque plan, trouvant des tas de côtés cachés au film. Alors que M. Dutronc lui, se contentait de rire dans des scènes dramatiques et de parler de travail pendant les dialogues les plus importants, avant de hurler "hein, il s'est passé quoi là?". Orane a aussi pensé à faire parti de l'Opéra de Paris, mais il aurait fallu se décider beaucoup plus tôt. Elle était douée la belle, elle dansait divinement bien, elle était gracieuse, et sa grande mémoire lui permettait de répéter sans problèmes les mouvements de son professeur. Elle aurait aussi voulu faire des études dans les langues étrangères, elle adorait ça, elle avait quelques difficultés mais elle avait constamment envie d'apprendre. Elle a souvent voyagé la jolie, grâce à l'argent de monsieur. Angleterre, Espagne, Grèce, Italie, Hongrie, Allemagne, Etats-Unis, elle rêve même de faire le tour du monde. septième point ▲ Malgré son côté fille heureuse, elle a des tas de soucis. Elle a une fois tenté de se suicider dans une station de métro, un inconnu le lui en a empêché. Elle a des problèmes d'alimentation, limite au maximum son nombre de repas, au grand désespoir de son frère. Elle est allé deux fois dans une maison de repos, ce qui n'a pas été très efficace, car elle savait toujours comment sortir plus rapidement. Mentalement, elle n'est pas très stable, a beaucoup de sautes d'humeur. On lui a donné des médicaments qu'elle prend rarement, sauf dans les occasions importantes, comme les fameux dîners de familles ou les invitations, à la demande de sa mère. huitième point ▲ Orane n'est pas rêveuse. Elle a les deux pieds bien ancrés sur Terre, et sa tête évite les nuages. Elle sait faire semblant d'être distraite, mais seulement pour qu'on évite de l'embêter. neuvième point ▲ Elle fait du skate parce que son frère lui a appris, parce qu'elle aime ça et parce que ça lui évite le bus pour aller au lycée. C'est seulement un plaisir amateur, sans réel talent. Elle ne cherche pas à se perfectionner, et se contente d'observer les autres. dizième point ▲ Au lycée elle a une petite bande d'amis qui la connaissent bien, qui savent que les trois quarts du temps, elle analyse leur visage. Des amis qui acceptent ses sautes d'humeurs et qui la défendent un peu trop souvent. Des amis qui savent aussi à quel point elle est fragile, et que tous ses problèmes la ronge. Des amis qui savent pourquoi elle a tenté de se suicider, pourquoi elle en a eu assez. Trois quatre vrais amis.
pseudo ▲ HOLLYWEED prénom ▲ On m'appelle Lalaina. âge ▲ 14 ans, enfin. pays ▲ France. passion dans la vie ▲ La danse classique, la musique, la lecture, la littérature plus généralement, la peinture, le dessin, tout ça tout ça. Un peu de graphisme, mais très vaguement. autre ▲ J'suis désolée pour tout, je sais je déserte souvent, je suis pas une membre stable, j'ai tendance à rester deux mois puis me barrer, mais... OLLP pour la vie ?
présence ▲ trois jours sur sept, des parents et le lycée qui m'empêchent une connexion plus fréquente où as-tu découvert le forum ▲ je ne sais même plus! comment le trouves-tu ▲ magnifique, sublime, merveilleux, avec des membres parfaits, un contexte à craquer, un moyen top d'aller à Paris tous les jours. as-tu déjà été sur OLLP ▲ éwé réservation d'avatar ▲