Sujet: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 13:34
ondine de bonnaventure
nom complet ▲ ondine de bonnaventure dépourvu de toutes lettres majuscules insignifiantes. ondine qui rit. ondine qui pleure. ondine qui dîne. et toutes formes de fierté matérielle furent délaissées et abandonnées contre le gouffre de la liberté. et depuis, ondine est enveloppée de beauté. lieu de naissance ▲ paris qu'on aime. paris qu'on hais. paris qu'on pleure. paris qui rit sur tous les toits. paris, le centre. paris, l'activité. après tout, le début et la fin, c'est paris. âge ▲ dix neufs couteaux lancés sur les peines, les joies, les cris, les doutes, l'amour, la foi. des couteaux pleins de sang qu'on n'échangerait pour rien au monde. des couteaux sur lesquels sont gravés à tout jamais les héritages du passé, ceux là même qui restent à jamais. nationalité ▲ française, tout bonnement. ondine ne connaît rien d'autre. diplômes, études ▲ pas besoin de diplômes. ni d'études. ondine connaît la rue, pour y avoir vécue toutes ses émotions les plus fortes. ondine connaît les visages des passants à qui elle tend la main contre quelques sous. ondine connaît l'infinie joie et la non-prise de tête. ondine n'a pas besoin de diplômes. ni d'études. métier ▲ morceau de verre fragile qui blesse les âmes condamnées et qui inflige la paix du coeur à tous ceux qui ont la (mal)chance de croiser son chemin. plume qui s'envole et se promène dans les rues en fredonnant. ombre dans la nuit qui dort sur les bancs et se cache près des ponts. à la base, aimer félix et théotime, c'est son métier. statut matrimonial ▲ ondine aime tout le monde. théotime, félix, le chat, le chien, l'oiseau, la petite fille qui passe là, le marchand, la fleur qui vit, les ennemis. orientation sexuelle ▲ hétérosexuelle. situation financière ▲ ici, le passé est égaré et ne compte pas. alors ondine n'a pas un sous. mais ondine est riche du coeur. ondine a son time. ondine a son félix. idole(s) de vie ▲ félix et théotime, personne d'autre. nombre d'amis facebook ▲ facebook ? ondine est détachée. depuis ce jour, cette robe, ces types, cette musique, ondine n'a plus besoin de facebook. moyen de déplacement ▲ ses genoux et ses chevilles fragiles. groupe ▲ l'hymne à l'amour avatar ▲ anaïs pouliot, la jolie. crédits ▲ glass skin, moriarty.
rugissant l’agonie et les peines des cœurs condamnés, les trains passent à une vitesse non-autorisée, fuient le passé derrière eux et frottent les rails tel un enfant qui frappe les murs de sa chambre pour se libérer de l’emprise de la dépendance. en vain. le train passe et le train repasse. il faudrait que quelqu’un s’aventure, déplace les rails, et change la destination finale. déforme le destin. théotime, guitariste perdu sur qui elle ouvre ses yeux dépourvus de toute couleur, finalement, est resté sa bouée de secours, s’agrippant à lui sans se soucier de le faire tomber et l’aimant d’un amour fraternel bancal qu’on n’ose remettre en jeu. parce que ça fait mal. ça fait trop mal. elle marche. le métro, les rues et la beauté irréelle de ses chevilles décharnées par le fil des temps. elle n’avait pas été aussi crasseuse, ondine, on ne lui aurait point permi. elle n’aurait pas voulu. ondine est une fille, l’exemple même de la fille. aux beaux chignons et aux belles robes hypocrites qui lui crachent dessus et qui la piétinent en ornant les horreurs auparavant splendides et charnue de son corps. ondine, naïve, rend les gens fous. elle crie les mensonges heureux avec ses yeux fixant la pénombre de la nuit. qu’est-ce qu’on peut faire de bien dans un métro ? plus de beautés que vous ne l’imaginez. il faut comprendre. il faut y vivre. et se rassurer du passage inquiet et malade des trains. ondine danse. elle est folle. c’est contagieux. elle vous fait crier vos douleurs, et puis, elle vous guérit, comme elle peut. des fois elle y arrive, des fois non. c’est la vie. elle est l’amour vrai qui vous heurte, c’est hideux, c’est crasseux, c’est sa manière. ça vous énerve, c’est vrai. ça fait du bien. elle. elle voit toujours tout beau, c’est ça le pire. elle ne veut pas ouvrir les yeux, parce que c’est moche. elle mourrait de peur et d’horreur si elle ouvrait les yeux sur ce monde désespérant. alors ondine fredonne les chansons de félix, danse doucement, bougeant ses horribles hanches flétries au rythme de la guitare de théotime, dans les rues de paris. elle tend la main à ceux qui la regarde, elle tend toujours la main. ils crachent dessus. elle à l’air trop heureuse, elle ne doit pas vraiment souffrir, d’autres enfants méritent cet argent. elle à l’air. elle a seulement l’air. elle sait faire semblant. elle a droit, après tout. souvent nostalgique face à son passé coloré de pâleur royales, elle se console sur théo, sur félix, sur les fleurs, les chats, les chiens. elle n’est pas exigeante, la pauvre. et rit aux nez des imbéciles ennemis. ils pensent qu’elle est folle. elle doit sûrement l’être. folle d’amour et de naïveté mais pourtant condamnée à un présent crasseux. la crasse ? elle s’en fiche et s’en re-fiche, s’en fichera toujours. l’amour d’un frère, elle n’avait jamais ressenti ça. l’amour tout court non plus. on voulait qu’elle soit affichable, gracieuse, parfaite. papa et maman n’étaient jamais présents. presque jamais. quand ils étaient là, ils se disputaient. à présent, ils doivent être persuadés qu’elle est encore à la maison. le personnel accroché à l’argent tel un chewing-gum collés dans les cheveux, se voit trop inquiet pour leur annoncer ce départ soudain, ce départ si beau. ils n’appellent pas. ils ne veulent pas savoir. ils s’en foutent. c’est la souffrance dégénérée de cette absence qui l’a conduite là. dans ce métro. à pleurer les larmes amères de l’abandon aux matérialités. félix, elle l’aime, ferme et dur. il a été le premier, à la prendre comme ça, c’était la porte de la liberté émotionnelle. et pouvait faire ce qu’elle voulait avec qui elle voulait, il en était la preuve. idiote, elle s’est attachée, à ne plus vouloir le laisser partir. il n’y avait pas de doutes, on l’a toujours su. sa manière à elle de lui sauter au cou quand il revenait de ses excursions imprévues et surprises. elle était amoureuse. de sa voix, sa manière de parler, son air détaché. lui, son côté spécial et tellement indescriptible. peut-être que ce n’était pas « ça » l’amour ? peut-être que si. on ne peut pas savoir. on ne peut pas détailler ondine en dix points. c’est impossible. ondine, c’est tout un paragraphe de lignes infinies, alors à un moment, on s’arrête, on ne peut pas atteindre l’infini.
pseudo ▲ wholesatanic. prénoms ▲ malika, fanny. âge ▲ seize ans et pas toutes mes dents, sorreh. pays ▲ je fais le tour du monde sur mon balai magique. passion dans la vie ▲ toi autre ▲ fauve, ftw.
présence ▲ 5j/7 où as-tu découvert le forum ▲ ça pour une bonne question. comment le trouves-tu ▲ parfait as-tu déjà été sur OLLP ▲ il y a looooongtemps, oupastantqueça. réservation d'avatar ▲
Code:
<span class="pris">anaïs pouliot</span> ondine de bonnaventure
Dernière édition par Ondine de Bonnaventure le Jeu 24 Oct - 15:10, édité 10 fois
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 13:38
ma bohème
ondine, au passé, c’était une de ces filles que l’on croise que très rarement dans les rues, mais facilement dans les lycées privés pour gosses de riches. « gosses de riches », on l’identifiait comme ça, quand elle sortait, on la pointait du doigt. soit elle. soit ses apparences trompeuses. il fallait qu’elle vous regarde et vous traumatise de vérités avec son maudit regard. et tous ceux qui refusait d’accepter l’amour gardait le souvenir omniprésent de ces yeux là, resplendissants, beaux, cruellement beaux et dépourvus de toute superficialité. ils aurait aimés sourire comme ça, les gens, pas vrai ondine ? t’en es sûr, c’est pour ça que t’as ton sourire re-lou collé à tes lèvres à t’en donner des crampes aux joues, parce que tu te dis que peut-être c’est contagieux… il ne faut pas que ce que tu dis les étonne. ce sont eux qui t’ont élevés, les fous. oui, tu peux pas les oubliés ceux-là. tu n’étais qu’une petite fille qu’ils t’embaumaient déjà l’esprit de ces belles paroles amoureuse. le premier « handicapé mental », tu l’as rencontré dans la rue, alors que tu t’étais cachée pour sortir, dans l’espoir de tomber sur un champ de lavande et de t’y noyer. ça ne se trouvait pas à paris, les champs de lavande, dommage. il avait été rejeté par l’asile, on croyait qu’il était guérit, il l’était. mais il n’avait plus de toit, pitoyable. il devait se sentir pitoyable. mais il était heureux, il souriait et des fois parlait seul, tu l’admirais, répondait aux questions qu’il se posait à lui-même, et il ébouriffait tes cheveux de ses mains crasseuses. la saleté, tu t’en ais toujours foutue. bizarrement, t’étais pas comme ces autres filles là, accrochées aux apparences au point d’avoir peur d’un petit poil qui s’affiche sur leur mollets de princesses. non. ondine tu faisais de ces trucs salement dingues que tu transformais en acte gracieux, on ne sait par quel moyen. ces gens psychologiquement atteins avaient fondés ton éducation. tu penses comme eux ondine, est-ce que tu t’en rends compte à quel point tu peux être folle ? folle d’amour irresponsable et si débordant que tu en donnes à tout ceux qui croisent ton chemin, gentils ou pas, au risque de te retrouver toi-même asphyxiée.
théotime. ces deux syllabes idiotes qui réveillent en toi tant de sentiments indescriptibles. tu fuyais tes parents, la guerre sans pitié des sentiments douloureux à laquelle on te confrontait, quand tu l’as rencontré. c’est bête, t’avais fait ta valise, il y avait l’essentiel, rien de plus, pas de superflus. une grande partie du contenu a été vendu, d’ailleurs… tu voulais partir, loin, mais tu ne connaissais rien d’autre que paris. et merde. t’allais te perdre. alors tu t’es assise et tu t’es mise à pleurer, les douces mains sur le visage. et puis il est venu, avec son air quelque peu égaré et son sourire enfantin débile qui t’ont fait redoubler de sanglots. et ce jour, tu n’oserais pas l’oublier. c’était le pire et le meilleur jour de ta vie, ondine, c’est ce que tu as dis, c’est vrai. tu as rencontré félix, ce jour là. rongée de désespoir et éprise d’un vide intérieur, ils ont dû avoir eut pitié de toi et ils t’ont gardés. le p’tit groupe, tu vous voyais comme « les inséparables ». oh à quel point tu les aimes, personne ne peut savoir. même pas les plus grand philosophes qui savent mettre des mots si tranchants sur l’amour le plus malade et le plus dégénéré. ils ne savent pas à quel point tu les aimes. et malgré que tu n’eus jamais voulu dissocier l’ennemi de l’ami, tu te débrouillerais pour nuire à quiconque leur ferais du mal. à félix, mais surtout à théotime, qui sait pas se battre.
félix. mais oui félix. est-ce qu’il t’aime, après tout ? tous les mots que tu lui a rabattu, les emmerdes que t'as attirés, les sentiments qu’il a refoulé, tous ces trucs de merde qu’il n’aime pas mais que tu lui infliges avec ton malheureux sourire malicieux. pour toi, c’est ton tout. ondine, tu es persuadée, même aujourd’hui que quoiqu’il fasse, tu le lui pardonneras. le pire, c’est que c’est vrai. des sentiments si beaux que tu voudrais maudire, n’est-ce pas ? mais tu n’oses pas. ils sont trop magnifique. tu l’aimes, le félix, autant que le hip aime le hop, que le yin aime le yang et toi sans félix, ça redevient un vide intérieur, puisqu’il part avec ton cœur, comme il aime bien le faire, réapparaît, repart, réapparaît. merde. à chaque fois tu pardonnais. mais là, ça a duré six mois, ondine, six mois.
faut arrêter. arrêter de croire qu’il va revenir. faut continuer. continuer d’aimer, tout, d’aimer Time, surtout, et ne pas le laisser partir, t’accrocher, sinon le temps vous séparera, c’est clair.
et ondine va te promener dans les champs de lavande irréels. ondine, torture les tous d’amour.
Dernière édition par Ondine de Bonnaventure le Jeu 24 Oct - 0:41, édité 7 fois
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 13:41
bienv'nue à paname excellent choix de scénar' ma belle
Victor Trompette membre
✧ ÂGE : la moitié de quarante ✧ COEUR : y a des fantômes ✧ MESSAGES : 636 ✧ HERE SINCE : 15/05/2013
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 13:47
la plus jolie.
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 14:03
la seule, l'unique merveilleux choix de scénario bienvenue sur ollp
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 14:12
ce scénario est magique. bienvenue parmi nous ma jolie
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 14:16
bouaaah, vous êtes magnifiques les gens d'ici. et j'approuve la perfection du scénario. merci
Théotime Puech a écrit:
la plus jolie.
et le plus beau. on devrait élever des pandas, toi et moi.
Victor Trompette membre
✧ ÂGE : la moitié de quarante ✧ COEUR : y a des fantômes ✧ MESSAGES : 636 ✧ HERE SINCE : 15/05/2013
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 14:19
je sais pas s'ils vont bien se développer sous le métro (c'est beau ce que t'as écrit, déjà, dis donc, pour peu, c'est moi qui m'étouffe de coca là )
Ella Maresquo membre
✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 14:26
bienvenue par ici.
Invité Invité
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 14:32
ah oui c'est vrai ça, dommage. hihi, merci. t'as un peu relu ta fiche toi, à chaque phrase j'ai peur de mourir en oubliant de respirer.
merci ella.
Invité Invité
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 14:43
ondine hâte que tu viennes nous faire tourner la tête, tiens. bon courage pour ta fiche et j'aime déjà ce que j'ai lu.
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 15:24
toi la torture commence dans très peu de temps, dont wooorry. muchas gracias.
Invité Invité
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 15:55
oooh, ce scénario de malade bienvenue
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 15:59
ce job. merci.
Victor Trompette membre
✧ ÂGE : la moitié de quarante ✧ COEUR : y a des fantômes ✧ MESSAGES : 636 ✧ HERE SINCE : 15/05/2013
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 17:13
tu fais rêver
Invité Invité
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 17:49
Bienvenue
Invité Invité
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 17:52
j'avoue. non mais c'est ton scénario qui est inspirant.
merci dimitri.
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 18:25
Welcome
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 18:27
merci !
Jules Nazlanq membre
✧ ÂGE : dix-sept ✧ COEUR : mort? ✧ MESSAGES : 223 ✧ HERE SINCE : 21/10/2013
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 18:52
la fameuse ondine bienvenue ici ma belle
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 19:00
ooooh, marchi.
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 22:03
bienvenue ici, et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Mer 23 Oct - 23:12
merci.
Invité Invité
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Jeu 24 Oct - 1:24
bienvenuuueee.
Invité Invité
Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones. Jeu 24 Oct - 10:06
meeeeeeeeerci.
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Sujet: Re: ★ i'm waking up, i feel it in my bones.