nom complet ▲ Je me prénomme Micah, de mon premier prénom. Lynn de mon second, en hommage à mon arrière grand-mère décédée. Mon nom de famille est Lanoy; un nom fréquent en France.lieu de naissance ▲ Lyon. âge ▲ 24 ans. nationalité ▲ Française. diplômes, études ▲ J'ai un CAP et un BP esthétique, cosmétique, parfumerie. métier ▲ Je suis gérante d'un institut de beauté. statut matrimonial ▲ Célibataire. orientation sexuelle ▲ Hétérosexuelle. situation financière ▲ Convenable. idole(s) de vie ▲ Mes parents, Marilyn Monroe.  nombre d'amis facebook ▲ Environ 200, peut-être plus. moyen de déplacement ▲ Mon audi A1 noire. groupe ▲ Gagnants/Perdants. avatar ▲ La jolie Candice Accola. crédits ▲ tumblr

premier point ▲ I. J’ai l’habitude de prendre tous les jours à seize heures, un mokaccino caramel au café au coin de la rue de l’institut. La serveuse commence même à me l’apporter à l’institut, lorsqu’elle voit que je suis en retard. C’est comme ça, j’ai besoin de ma petite dose de caféine pour terminer la journée. deuxième point ▲ Je pense être accroc aux nouvelles technologies. Je suis de ces personnes, qui ne peuvent pas se passer de leur I-Phone… Mes amis m’ont toujours demandé, pourquoi je n’ai jamais demandé à le faire greffer à l’oreille, tant je téléphone énormément. Néanmoins, depuis l’ouverture de l’institut, j’essaie de me « sevrer » ; je réponds uniquement pour prendre de nouveaux rendez-vous.   troisième point ▲ Depuis ma plus tendre enfance, un surnom me poursuit partout : Pika… Oui, cette petite souris jaune qui criait tout le temps : « Pika, pika, pikachuuuuuuuuu ». Mes parents ayant la bonne idée de m’appeler Micah, j’ai eu le droit à des tonnes de blagues la dessus ! Entre les « Micah, micah, micachuuuuu » ou les « Hey Micachu », j’en ai entendu ! Encore aujourd’hui, mes sœurs m’appellent ainsi. J’vous le dis, jusqu’à la fin ce pokémon me poursuivra ! quatrième point ▲  Envie de me tuer ? Rien de plus facile ; il suffit de me faire manger des fruits de mer. Lors d’un réveillon du nouvel an, chez mes grands-parents, ma mère a voulu me faire découvrir les crevettes. Grave erreur. J’ai commencé à gonfler comme un ballon de baudruche, avant de finir la soirée aux urgences ! Depuis, les crevettes et moi, c’est fini.  cinquième point ▲ Ce n’est pas facile tous les jours de vivre seule, de s’endormir et se réveiller sans personne à côté de soi. Lorsque j’ai un coup de blues en rentrant chez moi, je vais m’allonger dans mon lit, un pot de crème glacée à la vanille entre les mains et je regarde Grey’s Anatomy. Voire Docteur Mamour me remonte le moral.    sixième point ▲ J’ai l’habitude de ne jamais sortir sans mon appareil photo. Celui suit me suit partout afin de pouvoir immortaliser tous les moments que j’ai envie de me souvenir à vie. Dans une boite secrètement cachée chez moi, toutes les photos auxquelles je tiens, sont entreposées. Il m’arrive très souvent de la sortir, m’asseoir au bout de mon lit et les regarder pendant des heures. septième point ▲  Tous les samedis et mercredis matins, j’essaie de faire un footing. Je suis assez sportive et j’ai pratiqué dans mon enfance de nombreux sports. Aujourd’hui avec mon travail, je n’ai plus forcément le temps de me lancer corps et âme dans un sport en particulier, mais j’essaie de faire un footing le plus souvent possible. huitième point ▲ . A la suite de ma tumeur, je dois prendre des médicaments et faire extrêmement attention. Contrairement à de nombreux jeunes de mon âge, je ne fume pas et ne bois pas ; cela est formellement contre-indiqué avec mon traitement. neuvième point ▲ J’ai pour principe, de ne jamais m’apitoyer sur mon sort et de garder le sourire en toute circonstance. Même condamnée, j’ai tout fait pour garder le sourire au maximum, ne voulant pas voir de la pitié dans les yeux de mes proches. Depuis que j’ai failli perdre la vie, je profite du mieux que je peux de la mienne. La vie est trop courte pour être gâchée, je l’ai très bien comprit.  dixième point ▲ J’aime bien chanter sous la douche, c’est une habitude que j’ai le matin afin de commencer une bonne journée. D’ailleurs selon mes proches, je chante plutôt bien. Enfin, peut-être qu’ils veulent juste se montrer sympa.

« Pika’ ! Qu’est-ce que tu dirais d’une super poupée pour ton anniversaire ? » Assise à la table en train de terminer mes devoirs pour demain, je lève les yeux pour regarder Louna, ma sœur aînée. Une poupée pour mes dix ans. Elle est sérieuse ? Arquant un sourcil, je lève les yeux jusqu’au plafond avant de secouer la tête négativement, afin de lui faire comprendre que son idée est loin de me plaire. « Quoi non ? Tu préfères une barbie ? » Fronçant les sourcils, je lâche mon stylo sur le cahier. « Pour tes dix ans, papa et maman t’ont payé une barbie ? J’crois pas. Je veux un appareil photo. Et arrêtes de m’appeler comme un Pokémon ! » Oh oui, un appareil photo… J’ai envie d’immortaliser tous les événements qui se déroulent sous mes yeux, des moments que je souhaite garder en mémoire toute ma vie. Je ne vais peut-être avoir que dix ans, mais je sais déjà exactement ce que je veux et ce que je ne veux pas. Louna peut bannir la poupée et la barbie. « De toute façon, la Saint Valentin passe avant ton anniversaire, tu attendras ce weekend pour souffler tes bougies sœurette. » Quelle idée ai-je eu de naître le jour de la St Valentin ? Il y a dix ans, mes parents ont passé cette soirée soit disant romantique à la maternité à attendre que je pointe le bout de mon nez. Selon eux, cela fut leur plus belle Saint Valentin, mais personnellement je trouve que depuis, mon anniversaire passe chaque année au second plan. A croire que c’est plus important de passer une soirée en amoureux, plutôt qu’à célébrer l’anniversaire de son propre enfant. « Merci, c’est vraiment sympa. » Avec deux sœurs aînées, il vaut mieux avoir un caractère bien trempé afin de ne pas toujours se faire marcher sur les pieds. J’ai beau être la dernière de la famille, je ne me laisse pas faire. Bref. Ce weekend-là, toute ma famille est réunie autour de la table afin de chanter en cœur. « Joyeux anniversaire Micah. » Face à mon gâteau aux trois chocolats orné de dix bougies allumées, ma mère pose sa main sur mon épaule, un large sourire sur le visage. « Fais un vœu ma chérie. » Acquiesçant d’un hochement de la tête, je ferme les yeux afin de faire mon vœu. Une boite dans les mains, Louna arrive du salon afin de me la tendre. « Joyeux anniversaire p’tite tête ! » Avec un large sourire sur les lèvres, je m’empresse d’ôter le papier cadeau, avant de tomber nez à nez avec une poupée. Écarquillant les yeux, je jette un regard noir à ma sœur. « C’est quoi ça ? » J’ai l’impression que ma sœur a mal comprit le « tu peux oublier la poupée ou la barbie ». Explosant de rire, mon autre sœur Lou, arrive par derrière, un autre paquet entre les mains. « Oh, un peu d’humeur Pika’. Tiens, voilà ton vrai cadeau. » Intriguée par cet autre cadeau, je mets autant d’entrain à retirer le papier cadeau, avant de voir la boite de l’appareil photo. Il n’en faut pas plus pour que mon regard s’illumine. « Merci ! C’est exactement celui que je voulais… » Retirant l’appareil de la boite, je prends une photo de mes deux sœurs puis une de mes parents. Hop, dans la boite !


« J’espère que vous n’avez pas oublié, que vous devez me rendre vos feuilles d’orientation à la fin de la semaine ! Bonne soirée à tous. » Soupirant, j’attrape mon sac avant de quitter la salle de cours de Melle Donovan. Cette fichue feuille d’orientation : elle m’empêche de dormir depuis presque deux semaines ! Contrairement à de nombreuses jeunes filles de mon âge, je ne sais pas exactement ce que je souhaite faire de mon avenir. J’ai l’impression que ces dernières années sont passées à une vitesse déconcertante, et qu’aujourd’hui, je suis face à un mur. Incapable de déterminer ce que je veux faire. Marchant dans les couloirs du lycée, je sens un bras passer autour de mes épaules, puis le parfum d’Ezrà. Cette odeur me fait sourire. « A quoi tu penses ma puce ? » Lui et moi sommes ensembles depuis presque six mois, pour beaucoup cela n’est qu’une amourette de lycée, mais je sais que c’est bien plus. J’ai beau n’avoir que dix-sept ans, je sais qu’Ez’ est l’homme de ma vie. « A mon avenir. » soupirais-je. Sortant du lycée, nous allons, nous asseoir sur les bancs face à celui-ci, m’asseyant entre ses jambes. « Tu me comptes dans ton avenir j’espère ? » Souriant, j’hoche doucement la tête. « Evidemment, quelle question. Non, c’est juste que l’on doit rendre nos feuilles d’orientation et que je n’ai pas la moindre idée de ce que je veux faire… » ajoutais-je en me mordillant la lèvre. J’ai de nombreuses possibilités, mais je n’arrive pas à me décider sur une en particulier. « Pourquoi pas photographe ? Tu adores ça. » J’y ai déjà songé, néanmoins, je préfère que cela reste une passion et non mon métier, j’ai bien trop peur de m’en lasser. « Non, je préfère que ça reste une passion. J’ai pensé à esthéticienne, mais je ne suis pas certaine de mon choix… » Finalement, cette journée se terminera avec des interrogations. Que vais-je faire ? Que dois-je choisir ?


Le lycée est derrière nous à présent. Mon diplôme en poche, je me suis lancée dans des études d’esthétique. Finalement, ma première idée fut la bonne. Toujours en couple avec Ezrà, notre relation est au meilleur de sa forme, un vrai petit nuage. Je ne pensais pas qu’à vingt et un ans, il était possible d’être sure d’avoir rencontré la personne de votre vie. Et pourtant.. Dinant dans un restaurant de la ville pour notre anniversaire de rencontre, mon petit ami finit par se mettre à genou juste avant le dessert. Surprise, j’écarquille les yeux en me demandant ce qu’il compte faire. J’ai l’impression d’être dans l’un de ces films américain. « Bon, tu vas peut-être me prendre pour un fou, mais… Micah… est-ce que tu veux m’épouser ? » Bouche bée, je perds totalement mes mots, me contentant d’acquiescer d’un vif hochement de la tête, avant de lui sauter au cou. « Oui, oui, oui. » Cela peut paraître fou de vouloir se marier aussi jeune, mais je suis sure de mon choix. Je veux être la femme du jeune homme. J’ai la sensation d’avoir tout pour être heureuse, je vais me marier, ma vie professionnelle est au beau fixe, rien ne peut venir ternir cette joie. Rien ou presque… En plein préparatif, à quinze jours du mariage, je commence à ressentir de violents maux de tête, tous plus ardus les uns que les autres, ainsi que des vertiges. Pensant tout d’abord au stress du mariage, je finis par me décider à consulter un médecin. Après plusieurs examens, IRM, scanner etc, le diagnostic tombe. « Mademoiselle Lanoy, je suis désolée de vous annoncer ça, mais…. Vous avez une tumeur de stade 4 au niveau du cerveau… » En l’espace d’un instant, mon monde s’écroule. Je ne retiens que quelques bouts de cette phrase. Tumeur. Cerveau. Incapable de pleurer, je reste muette comme une tombe face au médecin. « Je sais que cela est dure à encaisser, mais il est trop tard… Il ne vous reste que trois à six mois à vivre. Je suis sincèrement désolée. » Tout à coup, je prends conscience que je suis condamnée. Trois mois. Six mois. Voilà ce qu’il me reste à espérer. «  Vous… vous en êtes surs ? » Que puis-je dire de plus ? Cela me parait tellement irréel. « Absolument. Nous avons fait les tests plusieurs fois… » Sur le chemin du retour, je me mets à réfléchir à ce que je dois faire. En parler à Ezrà ? Me taire ? Nous sommes censés, nous marier dans dix jours et je viens d’apprendre que je suis condamnée. Je suis totalement perdue. Soit il me regarde finir comme un légume et mourir à petit feu avant de devenir veuf par ma faute, soit je pars. Je refuse de le voir pleurer à cause de moi, qu’il subisse ma maladie et qu’il me voit dépérir petit à petit. Je ne supporterai pas son regard sur moi… Comme tous les soirs, nous dînons ensemble avant que je ne rentre chez moi. « A demain. Je t’aime. » L’embrassant, je quitte l’appartement. Sans qu’il ne le sache, c’est le dernier baiser que je lui offre. Dès le lendemain, j’ai disparu de la circulation.


Disparaissant de la circulation, je me suis mise à parcourir le pays à la recherche d’un neurochirurgien capable de m’opérer. Tous étaient unanimes : l’opération était beaucoup trop risqué et sans chance d’aboutir à une guérison. Tous, sauf un. Le seul de France à avoir accepté le défi. Bien sûr, j’étais parfaitement consciente des risques, mais condamnée pour condamnée, autant tenter ma chance. Je n’ai plus donné de nouvelles à mon ex-fiancé après ça : changeant de numéro de téléphone, de villes, de vie. L’opération fut contre toute attente une réussite. Le neurochirurgien parvenant à retirer la tumeur dans son intégralité. J’étais aux anges et surtout, en vie. Après de deux ans de rééducation dans un centre spécialisé, je suis sortie comme si de rien n’était. Cette lourde épreuve faisant partie à présent de mon passé.



Voulant changer de vie, j’ai décidé de déménager loin de Lyon. Posant mes valises à Paris, je ne m’attendais pas à la suite. Cela fait à présent trois ans que j’ai quitté Ez’ sans la moindre explication. J’ai tenté de le recontacter après ma guérison, mais j’ai vite découvert qu’il était avec une autre et plus amoureux que jamais. Ne voulant pas gâcher son bonheur, en ayant assez fait jusque-là, j’ai décidé de rester dans l’ombre et de continuer ma vie. Aujourd’hui, je viens d’ouvrir mon salon de beauté à Paris, j’espère que la capitale va me permettre de redémarrer une nouvelle vie. Cependant, les fantômes du passé finissent toujours pas resurgir. Alors que j’étais en train de faire des courses dans le supermarché du coin, une voix assez familière se fit entendre. « Micah ? » Me retournant vers cette personne, je suis restée nez à nez avec mon ex-fiancé avant de prendre la fuite. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. J’étais tout simplement incapable de faire face à cette confrontation. Pourtant, je sais qu’une nouvelle rencontre est à prévoir, surtout si nous habitons dans la même ville…

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T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va. Pour bien démarrer ton aventure, on t'a préparé une liste de liens à consulter, pour pas que tu te sentes perdu sur OLLP. Pour que tu saches où les sujets les plus importants se trouvent.

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