nom complet ▲ Cilian Charles-Edouard Kane. lieu de naissance ▲ Londres. âge ▲ 26ans. nationalité ▲ Anglo-Français. diplômes, études ▲ Des études inachevées. métier ▲ Artiste dans l'âme, glandeur à temps complet. statut matrimonial ▲ Spéléologue pro. orientation sexuelle ▲ Quand j'ai la trique, j'dégaine, tu piges ? situation financière ▲  Pas à me plaindre, tu vois, j'ai même une porshe. idoles de vie ▲ Ma queue et mon cul.  nombre d'amis facebook ▲ Ca existe encore ça ? moyen de déplacement ▲ Ma caisse ou quand je m'sens l'âme écolo, mes pieds. groupe ▲ Tu t'laisses aller. avatar ▲ Sean O'pry. crédits ▲ TUMBLR.

premier point ▲  Tu savais que ta soeur était une sacré chienne, je l'ai sauté hier soir dans une ruelle sombre, crois-moi, elle en redemandait en bonne putain docile qu'elle est.  deuxième point ▲ J'suis pas opérationnel le matin sans un bon café noir bien serré et trois clopes, donc vaut mieux pas venir me causer, enfin si tu tiens à ta gueule bien sûr ▲ Personne m'appelle par mon second prénom, peu de gens le connaissent d'ailleurs. Y a que la darone qui tient à m'appeler comme ça, ça lui rappelle son père, tu comprends. Au fond, j'aime bien quand elle dit ce prénom, mais ça, on le dit pas.  quatrième point ▲ J'ai pas de diplôme et je le vis bien, d'ailleurs j'ai arrêté d'aller poser mon cul dans une salle de cours. Enfin c'pas faute d'avoir fait plusieurs formations, sans succès. Je me suis emmerdé plus qu'autre chose et puis maman et papa sont friqués, j'vais sûrement pas me défoncer le cul pour que dalle. cinquième point ▲ Ma bagnole c'est la femme de ma vie, après ma maman, bien sûr. Ma caisse, c'est ma reine, ma princesse, tu la rayes, je t'éclate ta gueule et je te promets que tu regretteras d'être en vie  sixième point ▲ Parait que j'suis violent et impulsif. C'est pas totalement vrai, disons que j'aime pas perdre mon temps à discuter avec des décérébrés, le langage des poings est plus rapide, comme ça chacun retourne à ses occupations. septième point ▲ J'suis un artiste dans l'âme. Maudit, parfois et incompris, par d'autre. Je n'ai cesse de créer et surtout de  regarder mais n'est-ce pas la vie d'artiste ? On a besoin de vagabonder pour créer, d'explorer le monde, de l'observer, de le ressentir afin de le comprendre. Ouais, voilà, le mec qui a sortit ça avait raison. Enfin...il a bien embellit les choses quoi, un artiste ça glande surtout, nous leurrons pas. huitième point ▲ Accro à la cigarette et aux sensations fortes, caractériel, capricieux, volontaire, manipulateur, déconneur, chaud lapin, anticonformiste, rebelle dans l’âme, romantique qui se renie, amoureux de la vie, possessif, exclusif, jaloux, ça peut arriver, en quête d'extrême, terrifié par l'immobilité, vide quand minuit sonne, électron libre.  neuvième point ▲ Je vis entre l'Angleterre et la France, alors je parle l'anglais et le français parfaitement, ma mère ayant tenu à ce que je puisse m'exprimer dans sa langue et m'ayant donné son amour pour la France. A Paris tout est différent.  dixième point ▲ J'enchaîne les relations comme les chemises, homme, femme, chien, chat, otarie, je prends tout tant que ça me fait bander. Et je m'en branle de ce que tu vas penser, mec, je l'assume totalement. Pourquoi se restreindre quand t'as envie de te vider les couilles ? Un trou est un trou...même si j'avoue que j'aimerais bien visiter le sien.

Tu jettes un œil par la fenêtre pour la première fois depuis…longtemps. Il fait nuit noir. Tu te demandes quelle heure il est et quel jour on est. Quand tu peins, tu perds la notion. Ca toujours été comme ça. Tu sais pas combien de temps t’as passé enfermé dans ton studio, coupé du monde. Tu te relèves et t’étires. Tes muscles hurlent leur immobilité passée. Tu pousses un soupir. T’allumes enfin ton portable. On est samedi. Il est vingt-trois heures. Ca fait donc presqu’une semaine que t’es cloitré avec pour seule compagnie tes gouaches et ton argile. T’as des messages. Des appels. Boîte vocale saturée, ta mère s’est donnée à cœur joie. T’as la flemme de tout écouter. Alors poussant un soupir, tu glisses ton téléphone dans la poche de ton jean puis t’empares de tes clopes pour t’en griller une. T’espère qu’elle t’a pas coller les flics au cul comme la dernière fois. Tu te souviens, quand elle parvenait pas à te joindre et inquiète, elle a contacté la police depuis l’Angleterre te pensant kidnappé, torturé ou bien encore mort. Sa paranoïa t’amuse et t’agace à la fois. T’as pas besoin qu’elle te couvre. T’as vingt-six ans révolu et une mère toujours aussi sur ton dos comme si t’avais huit ans. Enfin…avoues que ça te déplait pas au fond. Tu l’aimes ta maman. Si on osait, on te traiterait de fils à maman. M’enfin, le premier qui dit un truc pareil se fait arranger la gueule façon Cillian Kane. T’es dangereux toi, faut pas trop te chercher. Impulsif et sanguin, t’es pas le dernier à rentrer dans une baston, même celle qui te concerne pas. Ton regard se perd dans le Paris illuminé. Elle est belle ta ville comme ça, de nuit. Tu l’aimes pas de jour. Y a trop de monde, trop de pollution, trop de chinois, peu de mystères. Paris est d’une laideur sans nom le jour alors qu’une fois que l’obscurité reprend ses droits, t’exulte. Elle devient tout autre à tes yeux, comme une jeune fille qui se pomponne pour son premier bal. Paris inspire. Paris respire. Paris vit. Paris aime. Et t’aimes ce Paris. Tu prends ton appareil photo et hop, quelques clichés de plus à ajouter à ton impressionnante collection. Peut-être même que t’en prendras quelques unes pour ton exposition. La sonnerie de ton portable te sort de ta contemplation. T’as pas envie de t’arrêter mais le fais quand même. Ca peut être important, on sait jamais. Un texto. Pédale, on t’attend à l’endroit habituel. T’as intérêt à te ramener sinon je te défonce le cul. Alban, fidèle à lui-même. Tu souris, amusé. Finalement, sortir te fera pas de mal. Et tu comptes m’défoncer le ulc avec quoi ? Tu balances ton téléphone et files te laver. Bonne idée que d’avoir finalement fait installer une salle de bain ici, ça t’évite de retourner à ton appart pour que dalle. Sous la douche t’en profites pour te branler, ça fait longtemps que t’as pas tiré ton coup et tu commences à en ressentir le manque. L’image de ta voisine bizarre apparait soudain et tu la visualises dans différentes situations. C’est pas la première fois que ça arrive et sûrement pas la dernière avant que t’aies réussi à l’avoir. L’imaginer gémir sous tes touchés experts te procure une sensation exquise. Tu vas la faire hurler cette garce, tu le sais. Elle a beau faire la maligne en te repoussant, mais personne ne te résiste jamais bien longtemps. C’est simple, t’arrives toujours à tes fins. Le combat est perdu d’avance blondie. Elle doit être vierge as-tu fini par te dire à chaque marque d’indifférence de sa part. Soit elle est lesbienne, soit elle est vierge, soit elle préfère les otaries. Ca tombe bien, toi aussi. Enfin pas, vierge, ça, ça fait longtemps que c’est plus d’actualité. Tellement longtemps que tu te souviens même plus de quand tu l’as perdu. Ou peut-être pas. C’était un été, t’étais avec tes potes aussi cons que toi et le défi était lancé, tu devais te faire cette nana qui t’avais tapé dans l’oeil. Tu réponds jamais non aux challenges, alors t’as bien sûr accepté. Et t’as bien sûr réussi. Problème ? Elle avait dix ans d’écart mais c’est elle que tu voulais. Parait que c’est mieux avec des femmes qui ont de l’expérience. Heureusement pour toi, à l’époque t’avais déjà une belle gueule. T’étais prêt à user de tous les stratagèmes, mais y a pas eu besoin. Ca faisait des mois que tu la faisais cuir à coup de compliments, de sourires ravageurs et d’attentions tendres. Tu savais qu’elle n’était pas indifférente. Tu faisais plus que ton âge, autant niveau physique que mental alors comment aurait-elle pu se douter de ton véritable âge ? Bam, c’était réglé. Rapide. Trop rapide. Elle t’a demandé avec un sourire « je suis ta première ? » Penaud, t’as juste acquiescé. Adieu le Cillian assuré, tu venais de rendre les armes en moins de dix minutes. Eh ouais, mec, le sexe avait rien à voir avec les films pornos que tes potes et toi s’arrachiez. Suffisait pas de quelques puissants coups de reins pour faire jouïr sa partenaire, encore faut-il savoir comment les faire. Qu’est-ce que t’avais l’air con. Enfin, ça, tu l’as pas raconté à tes amis bien sûr. Tu les as juste dit à quel point t’étais doué pour ça, à quel point tu l’as fait crier, à quel point elle en redemandait. Tu l’as revu plusieurs fois. Tu pouvais pas rester sur un échec, c’était pas digne de Cillian Kane alors vous avez remis ça, il fallait que tu travailles ta technique. Ca donné des résultats. Puis un jour, elle avait disparu. Évanouie dans la nature. Tu l’as pas cherché. C’était pas dans tes habitudes. Mais tu te sentais bizarre. Triste…un peu. Vide…aussi. Tu lui en as voulu…un peu. Tu lui en étais reconnaissant…aussi. Et t’as continué ta vie. Enchaînant les relations comme les pancakes de maman par une matinée brumeuse londonienne. T’aimes pas l’immobilité et le sérieux signifie le quotidien. Tu pourrais pas le supporter. De plus, t’as besoin de ta liberté toi, t’as besoin de savoir tu peux venir et repartir sans avoir des comptes à rendre à qui que ce soit. Au fond, tu t’es juste pas remis du départ de cette nana. T’as pas encore cicatrisé. Pourtant tu l’aimais pas, tu le sais, tu t’étais juste attaché à elle. Tu l’aimais bien. Tu lui dois beaucoup. Et y a eu Némésis. Tu te souviens d’elle ? Une brune pétillante au caractère bien trempé et au cœur tendre. Ce qui t’a déjà plu chez elle, c’est son prénom. Original et porteur de sens. Némésis. Tu l’as souvent murmuré. Némésis. Il avait une résonnance particulière. Némésis. Comme s’il traversait le temps et l’espace. Elle t’a inspiré. T’a apaisé. T’a aimé. T’a pansé. Et tu l’as aimé en retour. A ta manière. Tu te sentais bien en sa compagnie. Tu la désirais tellement que ton existence de débauché a été un instant abrogée. Cillian entrait dans les rangs, qui l’aurait cru ? Elle en demandait trop. Toujours trop. Une année et elle se voyait déjà signer Madame Kane. Toi t’en étais bien loin. Ca allait trop vite et puis c’est pas dit que tu te maries un jour. Alors, t’as remis les pendules à l’heure et ca été la fin de votre relation. Et t’es parti pour Paris, tenter ta chance. La capitale française t’appelait et n’ayant rien de mieux à faire t’es venu t’y installer. Au départ c’était pour aller dans une université française mais t’as vite laissé tomber, enfin après de multiples essaies. Fallait pas s’leurrer, l’école c’est pas ton truc. Tu t’en sors bien, t’es pas bête mais qu’est-ce que tu t’y emmerdes ! Tu comprends pas le délire de passer toutes ses journées assis à écouter un mec souvent plus con que soi. De toute façon, les limites t’ont toujours horripilé et t’avais qu’une envie, les briser. T’as commencé bien jeune d’ailleurs, passant le plus clair de ton temps dans le bureau du directeur. Tu voulais faire ce que tu désirais, point à la ligne et ne te souciais pas des qu’en dira-t-on, des punitions et autre…c’est toujours le cas. Tu cultives la différence et la liberté. Soyez libre les amis, c’est là, le véritable secret du bonheur de ce bas monde.

Ina, tu murmures en lâchant un râle de plaisir. Immonde pétasse, comment elle ose se refuser à toi ? T’es pas de ceux qui prie les filles pour les avoir dans son lit et ça va pas commencer aujourd’hui. Tu vas lui faire regretter d’avoir joué les duchesses avec toi. Elle te suppliera de la prendre comme une chienne sur son propre carrelage. Elle a cru quoi celle-là ? Aucun mec ne la veut alors que tu te dévoues, cette conne t’envoie bouler. C’est pour ça que t’aimes pas les blondes, elles font toujours des manières pour rien. T’es décidé cette fois, tu l’auras. T’as une revanche à prendre sur l’humiliation qu’elle t’a fait subir. C’est toi le mec, ce sont tes règles, c’est toi qui mène la danse, ça toujours été ainsi et tu comptes bien le lui faire savoir en la culbutant comme la salope vicieuse qu’elle est. Putain, qu’est-ce que ça t’excite. T’es minable à te branler comme un puceau incapable d’emmener une fille dans sa chambre, tu le sais mais tu peux t’en empêcher. Cette meuf a un effet sur toi que tu piges pas. Elle est bonne. Incroyablement bonne. Elle t’impressionne et t’attire à la fois. Elle te rappelle ta première relation. Tu te souviens comment tu te sentais avant de passer au lit avec elle ? Stressé et le feu au cul ? Tu voulais bien faire et de l’autre, t’avais qu’un souhait, laisser court à tes pulsions animales. Ina est comme ça. Elle semble réveiller ce qu’il y ava de plus bestial en toi. Quand tu la croises, t’as envie de violemment la prendre contre le mur, à la manière de deux animaux en rut. Regardant ta semence disparaitre dans les canalisations, tu te promets qu’elle le recevra. Très bientôt. Pour le moment, t’as intérêt à rapidement rejoindre Alban et la clique, surtout à te trouver une meuf ce soir dans laquelle te vider. Une blonde de préférence.