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 you send my life into somewhere i can't describe (hadrien)

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MessageSujet: you send my life into somewhere i can't describe (hadrien)   you send my life into somewhere i can't describe (hadrien) EmptyMar 16 Juil - 0:32



D'un air fasciné, tes yeux fixent attentivement chaque parcelle de cette peinture monumentale. De ton banc, tu parviens à  saisir chaque émotion, chaque sentiment qui se dégage de ces deux personnages. L'Amour et Psyché. Ton mythe préféré, celui que ton père te lisait souvent le soir, pour t'aider à t'endormir. L'histoire d'une princesse grecque tellement belle qu'elle en frôlait la divinité et qu'elle était l'objet d'intimidation des hommes. Jusqu'au jour où Cupidon l'enlève et s'éprend d'elle, lui offrant mont et merveilles à condition qu'elle ne cherche jamais à voir son visage en plein jour. Tu pourrais rester des jours ici à contempler cette oeuvre dans cette salle du Louvre, maintenant vide à cause de l'heure tardive. La vérité, c'est que sur ce tableau, tu te vois toi et tu vois aussi Hadrien. Tu l'aimes, tout autant que Psyché aime Cupidon. Tu l'as rencontré à ce moment de ta vie où tu avais simplement besoin d'un sentiment perdu il y a fort longtemps. L'espoir. Et tu en es tout de suite tombée amoureuse. Effectivement, tu es comme ça, à t'amouracher de la première personne qui ne te veut pas de mal. Seulement avec Hadrien, c'est différent. Certains trouvent cela malsain, toi tu sais qu'il est la plus belle chose qui ne te soit jamais arrivée. C'est ce que tu te répètes perpétuellement quand tu obéis à ses caprices les plus fous. Parce que tu as peur que comme Cupidon, il disparaisse si tu lui désobéis. La dernière fois que tu as pu lui parler remonte à quelques jours. Malgré ton calme apparent, tu es paniquée à l'idée d'avoir pu fauter. A l'idée qu'il t'ait trouvé une remplaçante. Tu voudrais l'appeler mais tu as déjà saturé sa boite vocale. Tu regardes cette représentation de Psyché endormie alors que Cupidon quitte le lit avant qu'elle ne puisse le découvrir et une larme coule le long de ta joue. Juste une, que tu chasses rapidement du revers de la main. Tu ne sais pas depuis combien de temps tu es là mais tu ne veux pas bouger. Tu veux rester là en sécurité et à l'abri du monde extérieur. C'est ce que tu fais, tu restes comme toujours. Tu as l'habitude de venir ici, tu sais que l'agent de sécurité finira par te demander de quitter les lieux. Mais en attendant qu'il vienne, tu restes là à contempler encore une fois, toujours avec la même fascination, l'Amour et Psyché.
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MessageSujet: Re: you send my life into somewhere i can't describe (hadrien)   you send my life into somewhere i can't describe (hadrien) EmptyLun 22 Juil - 20:53


    you send my life into somewhere i can't describe (leva&hadrien)


Il est tard, aux alentours de vingt-deux heures trente. Tu es là, accompagné d'un petit groupe de jeunes gens dont les parents sont connus dans tout Paris. Tu écoutes vaguement leurs petites vannes au sujet des passants, les laissant croire qu'ils sont supérieurs aux autres. Pris d'une envie folle de fumer, tu fouilles activement ta petite poche dans l'espoir d'y trouver un paquet de cigarettes.



    - C'est ça que tu cherches ? te demande une des filles, l'air malicieux.
    - Ouais. Soit mignonne, passes-en une.
    - Je sais pas... Faudrait que tu me dises pourquoi je ferai ça.



Elle te regardait d'un air de dire "mets-moi la main aux fesses et je te donnerai tout ce que tu veux", et t'avais l'habitude de voir des jeunes filles te regarder comme ça. Sans te faire prier, tu lui chuchotes un truc banal du style "on verra ça tout à l'heure" suivi d'un clin d’œil, pour enfin pouvoir obtenir la cigarette tant désirée. C'était comme ça, en l'absence de Leva, ou même en sa présence, tu faisais comme si elle n'avait jamais existé, ou qu'elle t'était inconnue. Le genre de comportement qui donne envie de te gifler sur place. Mais Leva n'était pas comme ça, Leva était bien trop tolérante, trop fragile, trop naïve pour tenter de protester face à toutes ces injustices.
Au fond tu l'appréciais un peu pour ça, Andrejevic. En y repensant, ta main prit automatiquement ton téléphone pour envoyer un message à Leva.



    Où est-ce que tu es ? J'ai envie de passer du temps avec toi.



Une moitié de mensonge. Voilà ce que tu faisais tout le temps. Tu lui mentais. Tu lui faisais croire des tas de choses un peu bête. Et là, tu lui laissais croire que tu étais seul, que tu n'avais vraiment rien d'autres à faire, et que tu avais réellement qu'une envie, c'était d'être avec elle. Une moitié de mensonge. Et comme toujours, ça finira par te retomber dessus un jour où l'autre.

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MessageSujet: Re: you send my life into somewhere i can't describe (hadrien)   you send my life into somewhere i can't describe (hadrien) EmptyLun 29 Juil - 1:43


12 ans. C'est l'âge que tu avais la première fois que tu as mis les pieds au musée National de Belgrade, lors d'une sortie scolaire. Ce fut également la première fois que tu découvrais l'art. Bien évidemment, tu avais déjà vu des tableaux mais tu n'avais jamais de ton existence été confronté à des oeuvres si monumentales. Ce jour là, les autres étaient dissipés, en raison de cette sortie exceptionnelle organisée par le professeur d'arts plastiques qui les autorisait à quitter les bancs de l'école. Cependant, toi tu étais attentive. D'une parce que tu n'avais personne avec qui chahuter mais surtout parce que tu as tout de suite été fascinée par ce qu'il y avait devant tes yeux, par l'émotion qui se dégageait de chacune de ces scènes. Très vite, l'art est devenu ton exutoire, ton moyen personnel de combler le vide laissé par la solitude. Dès que tu te sens seule, dès que tu as besoin de réfléchir, c'est instinctivement dans un musée que tu te rends. A Paris, c'est souvent le Louvre qui t'accueille, comme ce soir. Malgré qu'il soit souvent bondé de touristes, tu sais désormais à quel moment de la journée venir pour te recueillir, telle une croyante dans un temple sacré. Mais, tu viens surtout ici car l'art est le seul domaine qui occupe entièrement ton esprit, t'empêchant de te perdre dans tes pensées. C'est pour ça que tu es là ce soir, pour ne pas penser. Doucement, tu fermes les yeux. Tu es bien ici, tu ne veux pas partir. Tu te demandes s'il te serait possible de te cacher et de passer la nuit ici, en compagnie des plus belles oeuvres du monde. Tu souris en pensant à l'absurdité de ton idée. C'est bien toi ça Leva, à toujours te cacher dès la première difficulté.

Brrr. Tu sursautes et rouvres les yeux. Tu mets quelques secondes à identifier ce bruit. Le vibreur de ton téléphone portable. Un coup d'oeil furtif à la personne qui te dérange alors que tu es en pleine méditation. Tu clignes de yeux plusieurs fois, craignant d'avoir mal lu. Hadrien. Tu trembles, hésitant à appuyer sur le bouton qui affichera son message. Tu comptes jusqu'à 3. Un. Deux. Trois. Où est-ce que tu es ? J'ai envie de passer du temps avec toi. Tu relis ce message plusieurs fois, sur la réserve. Pourtant, tu n'arrives pas à empêcher ce sourire fier de se dessiner sur ton visage. Il a envie de passer du temps avec toi. Ce sont ces mots. Intérieurement, tu es rassurée. Rassurée de savoir qu'il ne t'a pas remplacé, qu'il pense toujours à toi. Certainement pas autant que toi mais quand même. Tu es prise par l'envie de le tester, de voir s'il est aussi attentif à toi que toi à lui. Tu te contentes de prendre une photo de ce tableau de l'Amour et Psyché pour la lui envoyer. Tu lui as déjà parlé de ton aversion pour l'art maintes et maintes fois, parfois durant ces moments où vous restiez juste dans son lit, à discuter, sans vous soucier du monde extérieur. Tu es convaincue d'avoir évoquer ce tableau là dans tes préférés et tu voudrais juste avoir la confirmation que tu comptes également à ces yeux.

Mademoiselle, il va falloir quitter les lieux s'il vous plait. La voix du vigile te sort de tes pensées. Tu lui fais un bref sourire et ramasse tes affaires. Sur le chemin de la sortie, tu jettes un nouveau coup d'oeil à ton téléphone. Pas de réponse. Dehors il fait nuit et ainsi éclairée, la pyramide du Louvre prend des allures mystiques. Tu t'assois près d'une des fontaines, attendant Hadrien. Tu sais qu'il va venir. Tu espères qu'il va venir. S'il sait où te trouver, c'est qu'il t'aime. S'il vient, c'est qu'il t'aime. Tu as l'impression de retourner en enfance, une marguerite invisible dans les mains à laquelle tu arraches toutes ces pétales en priant pour que la dernière soit celle d'à la folie. Assise, tu regardes autour de toi. Tu le cherches des yeux mais tout ce que tu vois ce sont des couples amoureux, certainement là pour le romantisme de cet endroit. Alors tu l'attends, te demandant combien de temps tu vas encore le faire. Tu ne penses pas seulement à ce soir, tu penses à demain puis à tous les jours qui suivent. Tu détestes les questions sans réponses alors tu te contentes de fixer tout endroit où tu distingues du bruit. Parce que s'il te trouve, c'est qu'il t'aime.
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MessageSujet: Re: you send my life into somewhere i can't describe (hadrien)   you send my life into somewhere i can't describe (hadrien) Empty

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