Il a 44 ans et 7 mois Δ Français d'origine française Δ Il aime la mer et vivait au Havre. Δ Contrairement à l'image, Adelin ne fume pas Δ Quand le QI est entre 35 et 50, le retard mental est considéré comme « moyen ». Sur une échelle de 0 à 4 (0 correspondant à une personne saine comme vous et moi), Adelin est à 2 (à 3 on parle de retard grave, à 4 de retard profond) Δ Adelin sait calculer, lire et écrire, mais ça reste limité ; son langage sera plus concret, moins symbolique. Il est propre et peut avoir une vie sociale stable et respectable, mais ça demande de la patience et du soutien. Δ Pour ça il y a Bachir, qui le surveille, l'accompagne, et s'assure qu'il ne fasse pas de bêtises, ne coure aucun danger et qu'il ne soit pas seul. On appelle ça communément « un aidant naturel », une sorte d'assistante sociale non rémunérée. Δ Son père et celui de Bachir travaillaient tous les deux au port du Havre. Δ Bachir et Adelin sont donc amis d'enfance et vivent ensemble depuis à peu près 30 ans. Δ Il a une relation compliquée avec sa mère. Δ Adelin et Bachir ont 40 ans mais imaginez-vous qu'ils viennent de loin et qu'ils ont 100 ans - c'est la même incompréhension, la même odeur surannée, la même lumière étrange dans la cuisine - souvenez-vous de ce que vous ressentez quand vous allez chez vos grands-parents ou dans l'appartement d'un vieux : Adelin & Bachir c'est pareil. Δ On ne dissocie pas Adelin et Bachir, même s'ils sont très différents. Δ Adelin aime beaucoup le foot, il va parfois au bord des terrains vagues regarder les racailles de banlieue, qui ne sont pour lui que des enfants, taper dans un ballon au cuir fatigué. Parce qu'en plus, y'a une histoire. Δ Il a encore du mal à distinguer son prénom et son nom de famille. Δ On se foutait de sa gueule à l'école. Δ Il est fan de Glenn Gould, d'une telle manière que pendant un temps ce fut déraisonnable, et maintenant il sait tout de lui. Il pourrait vous en parler des heures. Il est toujours là [i]« et à ton avis, il aurait dit quoi Glenne Gould ? » « Ca aurait plu à Glenn Gould ça ! » « OH ! Comment Glenn Gould ! » Δ Il a appris à jouer certain morceaux de piano sur internet, que du Erik Satie. Δ Il a quelques kilos en trop... Δ ...mais un très joli sourire. Δ Il peut pleurer.

puéril Δ naïf Δ niais Δ optimiste Δ capricieux Δ idiot Δ lunatique Δ timide Δ impressionnable Δ crédule Δ optimiste Δ candide Δ idéaliste Δ pudeur particulière Δ pleurnichard Δ tétu Δ susceptible Δ généreux Δ gentil.

F/H → Adelin aurait pu avoir lancé une annonce à laquelle vous auriez répondu : il vous propose d'apprendre à jouer du piano. Mais c'est avec une surprise, que vous vous rendez compte que le cours n'est pas comme vous l'imaginiez et le prof encore moins : Adelin a décidé de vous faire apprendre que du Erik Satie, et pas de solfège. C'est à peine s'il est sûr de connaître toutes les notess de la gamme. Il prend juste vos mains, et il les mets au-dessus de touches sur lesquelles appuyer, et c'est tout, il vous regarde. Il ne gronde pas, ne s'assure pas que vous avez réessayé chez, ni si vous vous souvenez. Il s'asseoit à côté de vous, on dirait presque que le piano, c'est pas à lui qu'il appartient - et pourtant si - et il prend vos mains et vous les mets au-dessus des touches.

F → Vous avez lancé une annonce pour vous débarasser de je ne sais pas quoi, votre fauteuil disons - et Adelin et Bachir y ont répondu, intéressés. Ce n'est rien qu'une transaction sans importance et d'ailleurs ça n'a été rien de plus, mais pour Adelin, ce fut grand. Dès que vous faites une autre annonce, il y répond, qu'il est con, il pense souvent à vous, il vous a dans le coeur.

F → Adelin, vous le connaissez pas bien, et vous ne l'aimez pas beaucoup. Vous ne le comprenez pas. Cette débilité, ça vous dérange ; ce n'est peut-être qu'un préjugé, dans votre tête, juste de l'ignorance, mais pour vous, Adelin devrait être dans une maison spécialisée. Bref, ça vous dérange.

Marty ; lien

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Babsie ; amour platonique à sens unique

Babsie, on l'a rencontrée parce qu'on avait besoin d'un fauteuil, elle était dans une petite robe blanche à fleurs, la jolie Babsie ; et elle nous regardait, ce noir de nuit dans son iris, ce brun saisissant de sa prunelle, et ce jaune qui ourlait tendrement ses paupières... il avait été comme capturé dans le piège que recelait l'éclat de son regard, l'hypnotique ballet de la longue frange de ses cils. Moi, je crois en les histoires d'amour du Moyen-Âge, ou l'homme et la femme s'aiment en un regard, et ça a été comme ça, pour Babsie. Elle ne l'aime pas, il ne le sait pas. De toute façon, il est timide et maladroit - et puis ce n'est pas tout à fait de l'amour - Babsie c'est une question, c'est une brume épaisse et à bien y regarder, on distingue - certes difficilement - sa fine silhouette de belle femme. Il ne sait rien de lui et ce qu'il ne comprend pas, c'est qu'il l'aime ainsi. Avec toutes ses interrogations dans la tête, ces fantasmes qu'il monte de toute pièce. Elle devient autre chose, Babsie, elle devient sa Babsie, pas Babsie, mais Babsie. Jolie, jolie petite fleur qu'il s'est fait pousser, sûrement très différente de la véritable et tout ça, à partir d'un regard...

Tess ; lien

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Aliénor ; lien

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Aerin ; lien

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Lou ; lien

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Théotime ; lien

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