Les cours commençaient tôt. Forcément la danse n'attend pas. C'est toujours ce que mon professeur me répète. Tous les jours lorsque certaines danseuses arrivent en retard. Pour lui elles ne méritent pas de faire parti du conservatoire. Il est claire que ce n'est pas donné à tous le monde de pouvoir danser dans un endroit si prestigieux. Mais j'ai toujours été privilégiée. Je viens d'un monde qu'on imagine doré. Et surtout que l'on image parfait sans aucunes choses qui va de travers. Les personnes qui pensent cela se trompent tellement. Lorsqu'on vient d'une grande famille ont doit respecter une éducation qui se doit d'être parfaite. D'avoir un comportement exemplaire. D'être toujours belle, d'être toujours la meilleure, on ne doit pas entendre parfait de notre famille en mal.. Les règles sont nombreuse. Il y a peu de temps on m'a annoncé une nouvelle. Celle que j'étais loin d'imaginée. Une mariage. Forcé en plus ? La meilleure des choses moi d'après les deux familles. Mon oeil. Pour eux. Mais je ne sais pas dire non à mes parents. Pour le moment il n'y a rien de concret. Que de la haine entre mon prétendant et moi. Quoi que haine c'est vite dis. On se complète plutôt pas mal. Mais c'est pas l'amour fou. Pas encore disent nos parents. Qui sait si un jour cela arrivera. De toutes façons ne serais-ce pas mieux de trouver un terrain d'attente si on est amené à faire des enfants et tous?

J'enfile mes pointes tout en essayant de me sortir ces idées pénibles et prises de tête. Je suis vêtue d'un simple justaucorps noir, d'une jupette en voile de la même couleur, des collants blancs et mes chaussons roses pale. Mes cheveux sont attachés avec un chignon stricte maintenus par un ruban rouge, offert par mon père lors de mon premier spectacle à l'Opéra. Il y a deux ans. Depuis je ne danse jamais sans. Et la danse est une véritable passion depuis que je suis toute petite. Je me souviens pourtant vouloir faire du foot, mais je n'avais pas eu le droit et finalement je ne regrette pas. D'après plusieurs proches j'ai un talent pour la grâce et les deux mouvements. J'adorais souffrir. La danse classique n'est pas insensible. Faire des journées en pointes c'est douloureux, mais à force on ne ressent que le plaisir.

Le cour débute. Pas de barre pour ce matin. Des enchaînements individuels. On passe chacun à notre tour au milieu de la salle pour improviser. J'adore ces moments là. Je passe dans les derniers. Nous improvisons sur la musique du lac des cycles plutôt très connus. Lorsque je me met au milieu de la salle je regarde un instant les fauteuils des spectateur, le cour à lieu dans la salle de spectacle pour qu'on s'habitue à la scène. Je vois un visage familier. Pour était-il ici je l'ignore. Mais il doit avoir une bonne raison. Je l'ignore sur le moment et j'improvise. Je danse comme j'aurais dansé s'il n'était pas là et pourtant il m'intimidait presque. Mais j'avais une fierté et il était hors de question qu'il s'en rende compte.

Le cour se termina quelque minutes plus tard. Je descendis de la scène pour m'avancer vers lui en buvant de l'eau et détachant mes cheveux.

- Alors qu'est ce tu viens faire ici ?