nom complet ▲ hadrien abruzzese lieu de naissance ▲ neuilly-sur-seine âge ▲ vingt-trois ans nationalité ▲ français d'origine italienne diplômes, études ▲ baccalauréat littéraire mention excellente, a abandonné ses études aux Beaux Arts au bout d'un trimestre, puis a terminé une année d'histoire-géographie à la sorbonne, a cru se plaire en information et communication pendant deux trimestres puis a abandonné, a passé un an sans rien faire puis est actuellement en cinéma et audiovisuel. de toutes façons, à la vue de tout l'argent que la famille Abruzzese se fait, les études ne sont pas quelque chose de vitale, même si ça renforce l'honneur de la famille. métier ▲ brûleur de cœur. statut matrimonial ▲ célibataire, mais c'est bien plus compliqué. orientation sexuelle ▲ hétérosexuel. situation financière ▲ bien plus qu'aisée, monsieur Abruzzese fait parti de ces gosses de riches traînant dans des soirées mondaines et puant le fric et la frime. idole(s) de vie ▲ aucune.  nombre d'amis facebook ▲ ne sait même pas. moyen de déplacement ▲ un scooter parfois, ou bien le vélo et parfois, il se risque à prendre le métro, synonyme d'aventure pour lui. groupe ▲ tu t'laisses aller. avatar ▲ tim borrmann crédits ▲ u-n-t-i-e.tumblr.com

premier point ▲ Mon nom, Abruzzese, et aussi le nom d'une région de l'Italie : la région des Abruzzes. C'est une région magnifique. Une région montagneuse, certes, fortement différente de Paris, mais magnifique d'après les récits de mon père. Je ne pense pas que tout ce qu'il m'ait dit soit vrai, après tout, ça n'était pour lui que des réminiscences et il était bien obligé de broder quelques mensonges pour que je ne lui pose pas de questions au sujet de ce fabuleux pays qu'est l'Italie. Mon père n'aime plus l'Italie, il n'aime plus sa famille. deuxième point ▲ Les Abruzzese sont des gens riches. Un peu trop riche. Mais je ne m'en suis jamais plains, bien au contraire. Mon père est le directeur de AXA, et ma mère travaille avec lui. Certains pourraient penser que parents riches = parents absents. Vous n'avez pas tort, mais ça n'est pas vraiment déplaisant. Lorsqu'on peut avoir tout ce qu'on souhaite à portée de main, je ne pense pas que la simple absence de ses parents soit un problème.  troisième point ▲ j'ai été amoureux une fois. Fou amoureux. Elle s'appelait Clara. Qu'est-ce qu'elle était belle, qu'est-ce qu'elle me rendait fou. C'était, vous savez ? C'était comme un ange tombé du ciel, comme certains disent. Un ange aux cheveux châtains, et aux yeux verts. Je l'ai croisée il y a deux ans, lors d'une soirée mondaine, à laquelle toute ma famille était conviée. Je ne savais rien d'elle, et pour une fois, ça ne m'intéressait plus de montrer au monde entier que j'étais quelqu'un. Je voulais simplement être quelqu'un à ses yeux à elle, pas quelqu'un de riche aux yeux de tous. Elle me rendait vulnérable, mais c'était ça l'amour. Je n'avais jamais été aussi amoureux de ma vie. Tous deux, nous avons écrit une histoire fabuleuse, magnifique, incroyable, formidable, étonnante. Et malheureusement, tout les contes de fées ont une fin. Je déteste les fins, depuis toujours. J'aurai bien voulu donner tout mon foutu argent pour ne pas qu'il y ait de fin. Et cette fin était livrée sur scooter. Un accident. Un simple accident. Et l'ange s'en est allée retourner près de Dieu. J'étais alors détruit, j'étais prêt à vivre ma vie entière avec Clara.  quatrième point ▲ suite à cet accident, je suis devenu le plus beau connard de l'histoire. J'ai plus réussi à aimer une fille comme j'ai aimé Clara, alors je n'ai plus cherché à aimer, mais simplement à détruire. J'ai voulu transmettre la même sensation qui me hantait depuis la mort de Clara, à toutes les filles qui me touchaient. J'ai voulu les rendre malades, les rendre folles, les rendre bêtes, les faire souffrir. Mais j'ai attendu, j'ai attendu patiemment avant de devenir un monstre. J'ai attendu la "bonne personne". Et cette bonne personne est arrivée comme une abeille vers sa fleur. Leva. Quelle belle personne cette Leva. Une jolie jeune femme fragile, à l'accent si mignon. Un peu candide, un peu naïve, un peu trop fragile. La cible parfaite. cinquième point ▲ je ne suis pas quelqu'un de stable niveau caractère. Parfois je suis aimable, mignon, voir même gentil. Et à tout bout de champ, je me transforme en un gros monstre répugnant qui blesse, qui bouscule, et qui fait tant de dégât, de mal. Pourtant j'ai tellement de qualités au fond, c'est juste que ça fait tellement longtemps que j'ai plus eu l'occasion de les montrer au grand jour, que je ne sais même plus quelles sont elles.sixième point ▲ je suis quelqu'un de dépensier. Beaucoup trop d'ailleurs. Je gaspille mon argent, tant que ça fait mon bonheur. Je boude le diction qui dit "l'argent ne fait pas le bonheur" car c'est un peu faux. Certes, il ne vous comble pas de bonheur, mais quand même, il fait sourire. septième point ▲ j'adore regarder des films. Chacun a sa propre histoire, son réalisateur, ses acteurs doués. J'aurai tellement aimé être acteur. Mais c'est impossible, à cause de mon humeur penchante. De toute façon, j'ai une mémoire de poisson rouge, et je n'aurai jamais réussi à retenir plus de dix répliques. Au collège, j'ai essayé le théâtre, malheureusement, on ne peut pas payer pour être un parfait acteur.  huitième point ▲ comme indiqué plus haut, j'ai fait des tas d'études. J'ai jamais été fixé sur ce que je voulais vraiment. Je suis quelqu'un de capricieux, c'est vrai, mais ça ne dérange pas grand monde, du moins pour l'instant. Alors je vagabonde entre universités renommées. Il suffit de dire mon nom ou de montrer quelques liasses de billets pour me laisser entrer. Car c'est ainsi aujourd'hui que tout fonctionne : l'argent l'argent et encore l'argent.  neuvième point ▲ je noie mon malheur dans la violence et dans la haine. Je suis détestable. Je suis le grand fils à papa, charmant, m'as-tu-vu, qui en a traîné des demoiselles dans son lit. Je suis Hadrien Abruzzese, le garçon réputé pour son père, pour son côté connard, et pour ses soirées. dixième point ▲ je n'ai pas de rêve. Vous savez pourquoi ? J'ai toujours tout eu dans ma vie. Et c'est triste à dire. Vous vous rendez compte ? Je n'ai aucun objectif, aucune ambition. Parfois, les gens me considèrent comme un portefeuille ambulant. Oh, ne vous en faites pas, je ne suis pas du genre à me laisser faire. Mais pourtant, le peu d'intérêt que ces gens me portent, simplement pour mon argent, ça me rend un peu heureux.