► OOH LA LA PARIS.
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 diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae

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MessageSujet: Re: diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae   diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae - Page 2 EmptyMer 12 Juin - 23:14





diamants, strass et paillettes
Lacrimosae & Joanne


C'était tellement étrange ... Bizarre de me retrouver face à Lacrimosae après tout cet insupportable temps. Etrange d'entendre à nouveau sa voix et de constater, par le même coup, que peu de choses avaient changés chez elle. Certes, physiquement il y avait quelques évolutions de ci et de là. A commencer par sa coupe de cheveux. Mais absolument rien de franchement choquant et qui aurait pu m'empêcher de la reconnaître. En même temps, quatre ans, ce n'était pas grand chose à l'échelle de toute une vie. Et ce, quand bien même j'avais l'impression que ça avait duré une éternité. Elle m'avait manqué à un point tel, que j'avais eus l'impression de souffrir mille tortures.  Une douleur que seule elle serait en mesure d'apaiser, j'en étais tout à fait certain. Mais avec du temps. Pas mal de temps sans doute même. Quatre années de solitude, ça ne pouvait pas se faire oublier en un simple claquement de doigts, malheureusement. Et quand bien même j'avais envie de passer davantage de temps avec elle pour tenter de rattraper un tant soit peu le temps perdu, je pensais plus sage que nous coupions court à ces retrouvailles.  Puisque sa santé semblait être au mieux désormais, nous aurions tout notre temps pour nous retrouver, non ? Oui, sans doute ... Mais je n'arrivais pas tout à fait à me convaincre du bien fondé d'une telle décision. Alors quand elle émit l'idée que nous allions boire un verre tous les deux, hors de cet endroit fait d'apparences et de faux semblants, je ne pu qu'accepter. Je n'allais pas faire mine de ne pas vouloir passer un peu plus de temps en sa compagnie, alors que j'en mourais littéralement d'envie. « C'est vrai. Mais cette robe est tellement belle que je n'ai pas pu résister à l'envie de la porter ce soir ... » A ces mots, je posai le regard sur ladite robe. Avant de parcourir intégralement son corps des yeux, avec lenteur. J'avais toujours eus cette fâcheuse tendance à la détailler des cheveux jusqu'aux pieds, sans sourciller et avec sérieux. A n'importe quel moment de la journée ou de la soirée. Parce que j'aimais ce que je voyais. Parce que je songeais, à tous les coups, quelle chance j'avais de l'avoir pour moi et à moi seul. « Et tu la mets toujours autant en valeur ... » Remarquai-je d'une voix dangereusement douce, alors que mes yeux se plantaient enfin, à nouveau, dans les siens. J'étais on ne peut plus sincère. Comme je l'étais à chaque fois que je la complimentais. A vrai dire, si je le disais, c'était bien que je le pensais sincèrement. Après un court silence absolument pas gêné -du moins pas de mon côté-,  je lui demandai comment elle était venue. Pour savoir s'il fallait la déposer quelque part par exemple.  Après notre "verre", bien entendu. Parce que maintenant, je comptais bien en partager un avec elle. « En taxi. Ezra n'habite pas très loin, mais je n'ai pas la tenue adéquate pour marcher alors ... » A nouveau, je souris en coin. En effet. Cette robe avait beau être magnifique, elle était également difficile à supporter plus de quelques heures et pour faire autre chose que se pavaner dans des soirées de ce genre. 

« Je t'y déposerai si tu veux. » Lui proposai-je avec calme, alors que dans le fond j'aurais largement préféré la ramener avec moi, chez moi. Mais c'était bien trop tôt pour ça. Ne serait-ce que parce qu'elle n'avait pas encore rencontré Alice, d'une façon plus traditionnelle. Je ne voulais pas que ma fille la voit au saut du lit et s'imagine Dieu sait quoi. Je préférais même lui expliquer que sa mère était de retour, avant de les faire se confronter toutes les deux. Et lui expliquer aussi les raisons de son départ. Parce que si j'étais très protecteur à son encontre, elle avait déjà tendance à l'être avec moi. Surtout concernant cette mère qui avait quitté son papa parce qu'elle ne l'aimait plus. Elle avait beau être petite, elle était parfaitement consciente de combien j'avais souffert de cette absence. Quand bien même j'avais -vainement- tenté de le lui cacher. « Mais depuis quand tu te soucies du regard des autres toi ? » Je ris légèrement quand elle me poussa en douceur pour me taquiner. Et, sans pouvoir m'en empêcher, je m'emparai de sa main. Comme pour l'empêcher de recommencer. Alors que j'en profitais plus qu'autre chose. « Depuis qu'on m'a prit en pitié quand je suis devenu père célibataire ... » Lui répondis-je malgré tout avec sérieux. Je ne tenais pas à enfoncer le couteau dans la plaie. Je me contentais seulement d'être honnête. Oui, j'avais changé au cours de ces quatre dernières années. Mais qui n'aurait pas changé dans un cas tel que le mien ? « Bon ... On y va ?  » Demandai-je sur un ton plus léger. Et tout en gardant sa main dans la mienne, je l'entraînai hors de la pièce. Sans même prendre la peine de prévenir qui que ce soit. A quoi bon perdre du temps ? Je voulais seulement me retrouver enfin seul avec elle. Et le plus tôt serait le mieux ! Alors que nous quittions le bâtiment, je ne pu m'empêcher d'entremêler nos doigts; Comme j'avais toujours aimé à le faire. Je ne supportais pas de simplement tenir la main. Je voulais ses doigts entre les miens, sa paume contre ma paume. Une fois dehors, je l'entraînai jusqu'à ma voiture. Celle qui semblait totalement déplacée parmi toutes les voitures de luxe. Pas une voiture de sport deux places. Non, une voiture familiale. Grand format. Sans aucune prétention.  Ca me correspondait plus de toute façon. Je n'étais pas du genre frimeur. Je ne l'avais jamais été. Je lâchai la main de Lacrimosae une fois arrivé à hauteur de la voiture dont j'ouvris la portière passager. Et je du prendre le temps d'ôter tout ce qui se trouvait sur le siège avant. Des mouchoirs, des livres et peluches à Alice, la tétine qu'elle n'utilisait plus qu'en voiture parce qu'elle avait soit disant le mal des transports et diverses autres choses dont un paquet de bonbons. A croire que ma voiture ne faisait pas assez "papa de famille" sans ajouter toute la panoplie. Et le fait que le siège soit autant encombré, était la preuve qu'il n'y avait aucune maman pour y prendre place. J'adressai une grimace d'excuse à l'intention de Lacrimosae, quand je me reculai pour lui laisser le passage. « Désolé, on va faire un peu tâches dans nos fringues chics, dans une voiture pareille ... »


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MessageSujet: Re: diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae   diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae - Page 2 EmptyDim 16 Juin - 11:04

JOANNE & LACRIMOSAE



diamants, stress et paillettes

Faire le bilan. Après quatre années d'absence, retrouver tout ce qui lui montrait que Joanne était le même ... Et tout ce qui avait pu changer chez lui. Pour Lacrimosae le temps était un assassin, qui chaque jour nous volait quelque chose ou une part de nous mêmes pour insinuer en l'être humain ces fléaux que la curieuse Pandore avait libérés et ne faire d'eux que des créatures imparfaites et leur rappeler leur statut précaire d'humain. Et voilà qu'aujourd'hui elle avait la preuve de ce qu'elle avançait : le brun n'était plus celui qu'elle avait connu. Ou du moins si, bien entendu il ne pouvait pas avoir changé du tout au tout en quatre longues mais minuscules années, mais il avait changé. Cette amertume qu'elle avait du elle même insinuer en lui pour le protéger malgré lui avait forgé son caractère, l'avait rendu plus ... méfiant ? Et surtout affreusement rancunier. Alors certes elle avait toujours aimé les hommes ayant du caractère mais le changement était pour le moins radical pour elle. Pourtant elle le voyait se rhabituer à sa présence, se détendre en sa compagnie, se faire pour elle plus accessible et elle en retrouva le sourire alors qu'on lui ôtait enfin un horrible poids des épaules ; quatre ans avaient passé oui mais elle aimait encore le styliste, et ce comme au premier jour. Elle ne pouvait se résoudre à le perdre définitivement. Alors elle chercha encore à se rapprocher de lui et quand il lui fit remarquer qu'il serait temps pour eux de s'éclipser, préféra lui proposer d'aller boire un verre que de le voir encore partir. Il ne fallait certes pas brûler les étapes mais qu'est ce qui les empêchait de discuter comme deux adultes civilisés ? Ils avaient tant de choses à se dire ... Peu importe si ce soir elle n'avait pas la tenue adaptée pour qu'on ne les regarde pas de travers dans un café, parce qu'elle s'était faite belle pour ce créateur qui n'avait jamais rendu sa liberté à son cœur. Aussi lorsqu'il la complimenta sur sa tenue la brune eut un sourire gêné mais tendre, alors que ses yeux sombres renvoyaient au beau Joanne une timidité qu'elle avait toujours ressentie face à ses compliments et également une certaine malice. Lui qui ne voulait pas brûler les étapes semblait le faire de lui même, c'était plus fort que lui ! Mais comment s'en plaindre alors qu'elle désirait la même chose que lui.

Je t'y déposerai si tu veux. Entendre son - futur ? - ex petit ami lui faire cette proposition bouleversa Lacrimosae plus qu'elle ne l'aurait voulu. Parce qu'au fond elle aurait voulu brûler les étapes, les incendier, les immoler sans se soucier des conséquences oui mais ils ne le devaient pas. Quant bien même leurs êtres se réclamaient avec une ardeur déchirante ils devaient avant tout agir comme des adultes raisonnables, comme les parents qu'ils étaient devenus. Ils devaient penser au bien-être d'Alice avant tout. Et d'accord, trouver sa maman dans les draps de son papa alors que celle-ci a disparu quelques jours après sa naissance n'était réellement pas la meilleure des façons de maintenir un équilibre dans la vie de cette petite princesse. Alors elle accueillit la proposition d'un sourire, parce qu'après tout raccompagner sous-entendait bien qu'ils se sépareraient à ce moment là et ne passeraient donc pas les étapes trop vite. Quoique la remarque un peu trop franche du styliste fit naitre en la jeune mannequin un tel sentiment de culpabilité qu'elle aurait voulu s'enfuir, immédiatement, loin de cet homme qu'elle faisait souffrir malgré elle au moins autant qu'elle l'aimait. Pourtant il s'était contenté d'être honnête et elle n'entendait dans sa voix aucune intention de lui faire mal, aucune rancune. Bon ... On y va ? La belle n'eut de toute façon pas le temps de répondre qu'ils étaient déjà dehors, et elle sentit son cœur rater un battement quand Joanne lia ses doigts aux siens avec une tendresse qu'elle aimait le sentir réclamer. Elle le suivit alors en caressant de son pouce cette main dont elle se souvenait encore des caresses, leur caractère doux mais si possessif, gourmand par moments, comme impulsif et impatient parfois ... Elle gardait en mémoire chaque souvenir, chaque fragment d'eux et ce simple geste lui redonnait espoir qu'ils retrouvent leur place très prochainement si elle laissait au créateur le temps qu'il lui faudrait pour passer au delà de ces quatre années d'absence. Sortant de ses pensées, la brune eut une sorte de petit ricanement amusé en voyant la voiture familiale que le brun s'était acheté. Je vois que le succès ne t'est pas monté à la tête, fit-elle remarquer sur un ton lui faisant clairement comprendre que oui, elle appréciait vraiment qu'il ne devienne pas un de ces frimeurs prétentieux qui ne jurent que par le prix et le luxe d'un engin. Joanne était plus terre à terre, plus simple, et c'était d'ailleurs à ses yeux une de ses plus belles qualités. Au moins ça ça n'avait pas changé. Et alors qu'il commençait à ranger le bazar qu'on retrouvait plus ou moins forcément dans une voiture de ce genre - surtout avec une enfant en bas âge - elle décida de l'aider, passant côté conducteur pour dégager tout ce qui pourrait gêner le brun dans sa conduite ; risquer un accident de voiture à cause d'un paquet de bonbons serait franchement idiot alors autant qu'ils soient à l'aise. Désolé, on va faire un peu tâches dans nos fringues chics, dans une voiture pareille ... T'as pas idée à quel point je m'en fiche. Tant qu'elle roule, les autres peuvent bien ... Mais sa voix s'éteignit quand elle trouva une des peluches appartenant à Alice, qu'elle détailla non sans tristesse. Un petit lapin blanc habillé d'un petit sweat mauve fait de cette matière si douce dont elle ne retenait jamais le nom. Cette peluche lui jetait en plein visage cette condition de mère à laquelle elle n'avait jamais encore eu la chance de faire honneur, rendait plus réelle la vie de sa fille, qui à force de serrer sa peluche sur elle y avait laissé son odeur et si cette fois le cœur de Lacrimosae fit un bond, ce fut dans le mauvais sens du terme. Quatre ans. C'est si insignifiant dans l'espace d'une vie. Et pourtant il lui semblait qu'elle avait tout raté de la sienne ...

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MessageSujet: Re: diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae   diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae - Page 2 EmptyDim 16 Juin - 16:36





diamants, strass et paillettes
Lacrimosae & Joanne


Quand bien même j'allais très certainement rêver bien longtemps de l'instant où je pourrais prendre Lacrimosae dans mes bras, caresser ses courbes délicates et embrasser sa peau et ses lèvres, je ne tenais pas non plus à précipiter les choses. Parce que je craignais que nous ne perdions trop de choses en cours de route en agissant de la sorte. Or, je ne voulais pas. Je tenais vraiment à ce que, quitte à relancer notre relation, il fallait que ça se fasse sur d'excellentes bases. Ce serait bien trop dommage de gâcher les choses en voulant les accélérer stupidement. Et puis il y avait maintenant Alice à prendre en compte. Facteur non négligeable et preuve de notre amour passé. Passé et futur ? Je ne le savais pas encore. J'étais bien trop ... Perdu, pour pouvoir me décider tout à fait à ce sujet. Peut-être que oui ... Mais peut-être que finalement nous ne parviendrions pas à faire revivre notre amour qui fut pourtant si fort. Mais parce que j'étais désireux de tenter de garder le contrôle sur tout ce qui allait pouvoir se produire entre et moi, je décidai qu'à la fin de cette soirée, il faudrait vraiment que nous ne rentrions pas ensemble chez moi. Non seulement ce serait aller beaucoup trop vite ... Mais en plus, je ne voulais pas qu'Alice fasse la connaissance de sa mère de la sorte. Il faudrait quand même que je lui en parle avant de la lui présenter en direct. Que je lui explique que je m'étais trompé. Que maman était toujours amoureuse de papa, selon ses propres dires. Que maman avait juste eut besoin d'aller se reposer loin d'ici, pour pouvoir nous revenir en forme. J'ignorais encore les mots qu'il allait falloir que j'utilise pour lui expliquer plus ou moins la maladie de sa mère et le risque pour sa vie qu'elle avait couru tout au long de ces dernières années; Je ne voulais pas que le moindre doute quant à l'amour de Lacrimosae pour nous, puisse subsister dans l'esprit de notre fille. Ca représenterait un peu l'élément de départ de notre nouvelle vie. SI tant est que nous parvenions à la faire revenir. En plus belle encore peut-être. Oui, ça ne serait pas simple. Mais si nous parvenions à retrouver l'amour et la passion qui nous avaient unit quelques années auparavant, alors oui, on pourrait dire que ça avait largement valut le coup. Parce que même encore aujourd'hui, je ne pouvais oublier la sensation de bonheur et de se sentir complet au fait d'être avec l'être aimée. Pour le meilleur et pour le pire disait-on ... Et j'avais bien envie de croire que le pire était maintenant derrière nous. Le meilleur était encore à venir. Une fois notre confiance retrouvée déjà. Et ça, ça ne serait pas une pure partie de plaisir. Il faudrait du temps. Et beaucoup de patience. De l'un comme de l'autre. Mais ça valait le coup. Je n'en doutais pas. Et nous allions tenter de nous retrouver dès ce soir là. En discutant autour d'un verre, comme elle venait elle même d'en émettre l'idée. Je ne me fis pas franchement prier pour accepter sa proposition, bien que je ne fus pas tout à fait certain du fait que ce soit une bonne idée. Alors que nous prenions la direction de ma voiture, je ne pu m'empêcher d'attraper sa main et d'entremêler nos doigts. C'était juste ... Plus fort que moi. Fut un temps où j'étais absolument incapable d'être à ses côtés sans pouvoir la toucher. Ne serait-ce que glisser une main dans ses cheveux et jouer de ses mèches entre mes doigts. Ou encore, poser une main dans son dos.

Quand son pouce vint doucement caresser le dos de ma main, j'eus un léger frisson que je fus bien incapable de réprimer. Et je posai un regard brillant sur elle, incapable de dissimuler la joie et le bien être fou que je pouvais ressentir au simple fait de retrouver ses gestes, sa tendresse, sa douceur. « Je vois que le succès ne t'est pas monté à la tête. » Je ne compris ce qu'elle entendait par là, que lorsque je posai le regard sur ma voiture, qu'elle observait elle même. Certes. C'était la preuve flagrante que j'étais plus famille que frime ou boulot. Le bien être de ma fille passait avant le luxe. Et de toute façon, je n'aimais pas tout ce qui était trop ostentatoire. Même mon appartement était décoré de façon classe et moderne. Mais plus pour donner l'envie d'y passer du temps parce qu'il semblait confortable et fonctionnel, que pour mettre en avant une réussite professionnelle évidente. « Jamais ... Et de toute façon, j'aurais eus du mal à caser le cosy d'Alice dans une voiture de sport. » Remarquai-je avec un sourire au coin des lèvres, avant que nous ne nous arrêtions justement devant ma voiture et que je ne doive lâcher sa main. Alors que j'étais en train de vider le siège passager de tout son bazar, elle fit le tour de la voiture pour ranger le côté conducteur. Et je mentionnai le fait que nous ferions sans doute un peu tâche à monter et descendre de cette voiture, avec les fringues chics que nous portions elle et moi. « T'as pas idée à quel point je m'en fiche. Tant qu'elle roule, les autres peuvent bien ... » Surpris qu'elle interrompe sa phrase de la sorte, je relevai la tête et lui lançai un regard incertain. Elle semblait comme figée face à moi, une peluche d'Alice dans la main. Tout en terminant de ranger un peu, je lui lançai de brefs regards. Elle semblait ... Abattue. Comme si elle était tout juste en train de réaliser qu'elle ne savait rien d'Alice, qu'elle n'avait pas été là pour se lever la nuit, pour la nourrir, changer ses couches, pour voir ses premières dents sortir, l'entendre dire "papa" parce qu'elle avait mit trois ans avant de dire "maman" dans le sens "où est ma maman ?". Elle avait manqué ses premiers pas, son premier areuh, ses premiers mots, sa première journée sans couche, son premier dessin, la première fois qu'elle avait nagé. Elle avait manqué beaucoup de premières fois. Une fois que le siège fut prêt à accueillir le postérieure de Lacrimosae, je fis le tour de la voiture pour la rejoindre. Je posai mon épaule contre la ferraille de mon auto, pour être au plus près de la jeune femme et vins poser une main sur la sienne qui tenait toujours la peluche. « Ca fait une semaine qu'elle se plaint de ne pas retrouver cette peluche et je n'avais pas eus le temps de la lui chercher vraiment. » Soufflai-je doucement, en me redressant pour glisser une main libre sur sa joue que je caressai du bout des doigts. « Je suis certain que tu serais son héroïne pour toute la vie, si c'était toi qui la lui rapportais dans ... Un ou deux jours. » Terminai-je en continuant de l'observer sans ciller. Ca pouvait sembler précipité. Mais ça me laissait tout le temps de parler de sa mère à Alice et lui expliquer son retour. Et je ne tenais pas à ce que ma relation avec Lacrimosae évolue sans avoir l'accord plus ou moins clair de notre fille. Aussi étrange que ça puisse paraître ...


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MessageSujet: Re: diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae   diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae - Page 2 EmptyLun 17 Juin - 21:59

JOANNE & LACRIMOSAE



diamants, stress et paillettes

Ne pas brusquer les choses. Voilà quelque chose que la jolie Lacrimosae n'avait jamais su respecter, autant par impatience que par témérité, ou désir de provoquer l'imprévisible pour ne pas s'ennuyer dans sa vie de mannequin à qui on ne demandait rien d'autre que d'être jolie. Mais cette fois elle avait envie de laisser sa chance au temps. Faire les choses bien, pour que Joanne retrouve ses repères et qu'ils puissent donner une réelle chance à leur couple. Elle savait au fond que ça en valait la peine ; les sentiments vivaient encore, enfouis sous la rancœur et le vide de l'absence qu'ils avaient du endurer chacun de leur côté, et seul le temps saurait les faire ressurgir ... à condition qu'elle sache à la fois lui prouver qu'il pouvait lui faire confiance et lui rappeler comme ils pouvaient être bien, rien qu'à être proches l'un de l'autre. La résurrection de leur complicité ne pourrait que leur être bénéfique et ensuite il faudrait laisser les choses évoluer d'elles mêmes. Parce qu'Alice faisait maintenant partie de leurs vies, de leur histoire ils ne pouvaient pas se permettre de faire n'importe quoi ou de brûler les étapes au risque de mettre en péril un équilibre qui était précieux et fragile pour une enfant de cet âge. Alors elle attendrait. Elle ferait en sorte que le styliste se rappelle pour quelles raisons il était tombé amoureux d'elle, et qu'il réalise que même quatre ans après elle restait la même jeune femme qui l'aimait et qui méritait sa confiance ; ne serait-ce que parce qu'elle n'avait jamais voulu lui faire de mal et qu'elle avait toujours évité qu'il souffre de quoique ce soit, pour peu qu'on lui donne le choix. Mais ce soir elle était revenue avec la certitude qu'elle saurait lui montrer qu'il avait raison de l'aimer encore et ne comptait pas laisser passer sa chance. La brune s'était alors empressée de proposer un verre non pas comme un rendez vous - du moins pas encore - mais plutôt comme une chance de pouvoir répondre aux mille questions que se posait sûrement Joanne, en plus de rattraper le temps perdu. Et un jour viendrait où ils seraient enfin heureux. Tous les trois. Une famille, unie et sereine, qui aurait enfin laissé ces quatre foutues années d'absence et de chagrin derrière eux. Ca pouvait sembler trop beau pour être vrai mais pourtant Lacrimosae était certaine qu'un jour ils auraient cette chance. Et ils s'aimeraient si forts que même l'Eternité n'en finirait jamais de raconter leur histoire.

Bref. Avant d'arriver à ce bonheur là il fallait déjà qu'ils aillent le boire, ce verre. Et pour ça la belle bordelaise suivit son ex petit ami jusqu'à sa voiture - un monospace, évidemment - où elle fut attendrie de trouver un joyeux bazar que le styliste essaya bien sûr de faire disparaitre maladroitement. Elle l'aida alors dans cette tâche histoire qu'ils aillent plus vite mais également pour lui montrer qu'elle n'était pas devenue une princesse qui prenait tout comme un dû, lui faisant remarquer avec amusement qu'elle se fichait bien de ce qu'on pourrait dire de leurs tenues pour le moins décalées, par rapport au style de la voiture. Mais elle se bloqua en trouvant dans ses mains une peluche appartenant à Alice et les larmes inondèrent son regard clair. Elle avait tout raté. Elle ne l'avait jamais vue ouvrir les yeux. Elle ignorait le bonheur que pouvait provoquer les sourires de sa princesse. Elle ne savait pas ce qu'il lui fallait pour qu'elle s'endorme tranquillement le soir, ni même quelle pouvait être son histoire elle préférait. Elle avait raté ses premiers mots, ses premiers pas, la magie de son premier Noël ... Et elle pourrait bien remuer ciel et terre pour faire en sorte que leur couple fonctionne, tous ces moments là étaient perdus à jamais. Conclusion qui lui déchira le cœur alors qu'Alice était la plus belle chose qui lui soit jamais arrivée. Joanne posa une main sur la sienne et Lacrimosae sursauta, s'empressant d'effacer ses larmes d'une main tremblante. Ca fait une semaine qu'elle se plaint de ne pas retrouver cette peluche et je n'avais pas eus le temps de la lui chercher vraiment. Il caressa sa joue humide et elle s'excusa d'un minable sourire, s'en voulant de lui montrer une femme aussi faible et pathétique qu'elle pouvait l'être à cet instant. Je suis certain que tu serais son héroïne pour toute la vie, si c'était toi qui la lui rapportais dans ... Un ou deux jours. L'espoir. Ca faisait quatre ans que ce sentiment lui était inconnu, et pourtant Joanne venait d'en inonder son cœur. Bien sûr elle se doutait que ce répit était pour Alice ; pour qu'il puisse lui expliquer ce qui se passait, ce qu'il savait maintenant, et pour qu'elle ait le temps de se faire à l'idée. Mais elle la verrait. Et plus vite qu'elle ne l'aurait pensé ... Tu crois ? Elle baissa les yeux sur le petit lapin, honteuse. Je ... sais pas si je saurais être à la hauteur ... Je sais rien d'elle ... Puis est-ce qu'elle voudra me voir ça fait quatre ans que je vous ai abandonnés ...

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MessageSujet: Re: diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae   diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae - Page 2 EmptyMer 19 Juin - 17:25





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Lacrimosae & Joanne


J'ignorais encore si j'étais toujours, ou non, amoureux de Lacrimosae. Mais une chose était sûre ... Je ne l'avais jamais tout à fait oublié. Et le fait de la retrouver ce soir là, me laissait sans un mot. J'étais perdu entre le coeur et la raison. D'un côté, mon coeur me soufflait de lui accorder une seconde chance et de tout faire pour que notre amour renaisse de ses cendres. Et de l'autre, ma raison, qui me hurlait tout le contraire. Il ne fallait pas que j'oublie l'insupportable douleur qu'elle m'avait infligé en disparaissant comme elle l'avait fait, du jour au lendemain et sans jamais plus donner de nouvelles. Ne pas oublier qu'elle n'avait pas prit la peine de réfléchir bien longtemps avant de décider qu'il était préférable pour tout le monde qu'elle ne soit plus dans nos vies. Aucun doute qu'elle n'avait pas correctement réfléchis. Et qu'au final, si elle était tombée sur la bonne personne en partant, c'était uniquement un sacré coup de chance comme on en a très rarement au cours de toute une vie. Et pour le coup, je remerciais la chance. Si elle n'avait pas été là ... Aucun doute que Lacrimosae ne serait plus de ce monde. Et c'était bien parce que, petit à petit, je réalisais à quel point j'avais faillis la perdre, que je me rapprochais d'elle et tentais d'accepter l'idée que, oui, elle méritait largement mon pardon. Et que notre couple avait encore une chance de fonctionner. De toute façon, j'étais incapable d'oublier notre merveilleuse et parfaite relation. Nous formions alors un très beau couple. Aussi bien physiquement qu'au niveau du caractère. Elle était impulsive et emportée, alors que j'étais calme, posé et réfléchis. Même si ça ne m'empêchait pas d'avoir quand même un minimum de caractère. Ainsi nos disputes étaient-elles assez mouvementées quand vraiment ça explosait. Mais à tous les coups j'étais celui qui parvenait à calmer le jeux et même à la canaliser elle. Et ça, pour la canaliser quand elle s'emportait ... C'était vraiment pas de la tarte. Quelle épreuve. Mais j'y arrivais ... parce que nous nous complétions et qu'elle avait sans doute juste besoin d'une personne plus calme face à elle, pour retrouver elle même son calme. Quoi qu'il en soit, ça avait toujours très bien fonctionné. Nous nous apaisions l'un et l'autre, de façon continuelle. Et c'était bien pour toutes ces raisons et un tas d'autres, que la perdre avait été aussi insupportable. Du jour au lendemain, je m'étais retrouvé seul face à moi même; avec une nouvelle responsabilité. Seul, désespérément perdu, sans le moindre repère auquel me raccrocher. J'avais du tout apprendre seul, évoluer seul, même grandir seul en un sens. Parce qu'avoir un enfant, ça faisait forcément mûrir. Alors oui, j'étais certainement différent de l'homme qu'elle avait jadis connu. Mais quelque part, j'étais toujours le même également. Cette partie de ma personnalité était simplement bien enfouis en moi, occupée à se cacher par crainte d'être blessée à nouveau. Le temps était censé nous être bénéfique.

Mais pour que le temps vienne à bout de nos blessures, il fallait que nous l'utilisions à bon escient. Et pour ça, rien de tel que de se revoir encore et encore. Je pourrais bien lui faire la cours comme ce fut le cas suite à notre rencontre. Les rendez-vous au café puis au restaurant. Les films au cinéma, les balades en plein coeur de Paris et tout ce qui s'ensuit ... Bref, si c'était ce qu'il fallait à notre relation pour renaître de ses cendres, aussi belle et plaisante que la première fois, alors je n'hésiterais pas une seule seconde. Ce n'était absolument pas une perte de temps selon moi. C'était même tout le contraire; Je ne demandais que ça. Parce que j'étais toujours certain du fait qu'elle était la femme de ma vie. Le seul souci était ma confiance. Et la douleur que j'avais trop longtemps ressentis. Assez pour que je me cache derrière une carapace qui ne s'effriterait sans doute pas aussi facilement que cela. Mais une première fissure était en train d'y apparaître, alors que j'observais Lacrimosae. Elle semblait perdue et abattue alors que son regard était rivé sur la petite peluche qu'elle tenait en main. J'ignorais ce qui lui passait par la tête. Et j'aurais donné cher pour pouvoir accéder à ses pensées. A défaut, je la rejoignis et émis clairement l'idée qu'elle pourrait venir voir Alice, chez moi, d'ici à deux petits jours à peine, au plus tard, pour lui remettre elle même ce lapin qu'elle cherchait depuis un bout de temps déjà. Je savais que ça pouvait sembler précipité ... Mais en un sens, pourquoi perdre davantage de temps ? Elle était de retour, là. Pas d'ici six mois ou plus. Elle était là, en ville, elle semblait aller bien et elle voulait faire à nouveau pleinement partie de nos vies. Je me savais incapable de lui refuser ... Et même de faire traîner les choses pendant des semaines et des semaines. Je la voulais. Je la voulais vraiment dans nos vies. « Tu crois ? Je ... sais pas si je saurais être à la hauteur ... Je sais rien d'elle ... Puis est-ce qu'elle voudra me voir ça fait quatre ans que je vous ai abandonnés ... » Je ne pouvais que comprendre ses craintes, bien sûr. Pourtant, je pensais notre fille assez intelligente pour son âge pour faire la part des choses et comprendre pourquoi sa mère était partie. Bien sûr, il me faudrait lui parler un peu avant. Mais Alice était ... Un être exceptionnel. Doucement, je plaçai mes doigts sous le menton de Lacrimosae pour lui faire relever le visage pouvoir ainsi planter mon regard dans le sien. « Tu es sa mère Lacrimosae ... Peu importe le temps que tu as passé loin de nous, tu restes sa mère. Et je t'apprendrai le maximum de choses qu'il y a à savoir sur elle. Elle se chargera du reste, j'en suis certain. » Lui soufflai-je d'une voix douce sans la quitter du regard et en souriant légèrement. « Fais moi confiance ... » Confiance ... Avait-elle toujours confiance en moi, au moins ? J'osais l'espérer. Au moins un tant soit peu. « Et filons avant qu'il ne soit trop tard ! » Ajoutai-je sur un ton taquin.


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MessageSujet: Re: diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae   diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae - Page 2 EmptyJeu 20 Juin - 18:53

JOANNE & LACRIMOSAE



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Si ces quatre années avaient bouleversé pas mal de choses, Lacrimosae n'avait pourtant jamais pu oublier le styliste et au fond d'elle le simple souvenir de son visage, de ses sourires lui avaient permis de garder la plus belle des certitudes : elle n'avait jamais cessé d'aimer Joanne. Pas la moindre seconde. Quand bien même elle avait du se résoudre à les faire souffrir Alice et lui elle ne l'avait fait que pour leur éviter des souffrances qu'ils n'auraient que difficilement supporté et dont elle même n'avait pas encore complètement fait son deuil. Il fallait dire que les souvenirs de ces quatre ans de douleurs, d'opérations, de manque des deux amours de sa vie avaient torturé la brune qui avait passé ses nuits à pleurer sans avoir le moindre répit entre peine physique et morale. Andreas l'avait bien prévenue : subir un tel traitement, sans soutien d'amis ou de sa famille, serait difficile. Mais sur qui compter ? Elle avait voulu épargner son petit ami et sa fille, prenant pour eux une décision qui serait certes pénible mais plus facilement supportable que de la voir mourir, et son parrain constituait la seule famille qui lui restait. Son parrain ... Depuis tout ce temps il devait la croire morte. Elle s'était pourtant juré de l'appeler, de le rassurer dès qu'elle irait mieux mais dès son retour à Paris elle n'avait plus pensé qu'à Joanne et leur fille, et Dominique s'était retrouvé au second plan. En parlant de Joanne il lui semblait qu'il commençait à se radoucir ... Commençait-il à comprendre que malgré les apparences elle n'avait pas eu le choix, et avait agi de façon à les protéger ? Il avait lui-même admit qu'elle avait bien fait de ne pas envoyer les mails qu'elle avait écrit alors il était plus que certain qu'il n'aurait pas supporté de la voir au quotidien dans l'état dans lequel cette saleté de lymphome l'avait plongée. Et voir qu'il semblait prêt à lui pardonner, et donner une nouvelle chance à leur couple soulageait la belle Lacrimosae d'un sacré poids. Ils avaient été un couple si soudé, amoureux, parfaitement complémentaire ... que leur amour n'en avait été que plus beau à vivre. Il l'apaisait, et elle l'inspirait. Chacun trouvait toujours le moyen de rattraper les défauts de l'autre et à deux ils formaient un tout, un ensemble parfait. Ils étaient un. C'était la seule vérité qui comptait. La seule chose que Lacrimosae voulait avoir à vivre se résumait en un seul mot : une famille. Mais pour cela elle savait que le temps serait leur seul allié. Et elle donnerait à Joanne tout le temps dont il aurait besoin pour ça.

Mais pour que le temps devienne leur allié il fallait qu'ils en fassent bon usage, à commencer par passer des moments ensemble. Encore et encore. Si il est vrai qu'aux débuts de leur histoire c'est le beau Joanne qui lui avait fait la cour Lacrimosae se jurait que cette fois, c'est elle qui ferait ce qu'il faudrait pour le reconquérir puisqu'après tout c'était elle qui avait tout gâché. Alors si ils s'étaient rencontrés à une soirée comme celle-ci ... Ne restait ensuite qu'à l'emmener dans le même bar où ils avaient bu un verre ensemble pour la première fois, non ? Peut être que reproduire le même schéma que celui qui leur avait porté à ce point chance lors de la naissance de leur relation était le meilleur moyen de lui redonner un nouvel élan, après tout. Et même si ce n'était pas le cas le mannequin était prête à tout pour essayer, parce que Joanne restait incontestablement l'homme de sa vie. Et ce peu importe les épreuves qu'ils auraient à traverser. La prochaine étant de prouver au styliste qu'il aurait raison de lui faire confiance à nouveau, alors qu'il semblait déjà commencer à baisser sa garde en compagnie de la jolie brune ; ce qui encourageait d'ailleurs celle-ci à continuer sur sa lancée. Lui dire la vérité sur tout ce qu'il aurait besoin de savoir, lui montrer qu'elle restait la même malgré son absence, et raviver la confiance qu'autrefois il avait su lui accorder. Et pour faire un premier pas ils allaient prendre un verre en tête à tête, le monospace du créateur devenant leur allié pour fuir ce gala plus qu'ennuyant il fallait l'avouer. Mais alors qu'ils y faisaient un minimum de rangement Lacrimosae fut bouleversée de retrouver une peluche qu'Alice avait apparemment perdue, et ses craintes d'avoir perdu pour de bon cette petite princesse qu'elle aimait de tout son cœur lui fit monter les larmes aux yeux. Larmes qu'elle n'avait pas pu cacher quand il avait pris son menton entre ses doigts pour croiser son regard ... Tu es sa mère Lacrimosae ... Peu importe le temps que tu as passé loin de nous, tu restes sa mère. Et je t'apprendrai le maximum de choses qu'il y a à savoir sur elle. Elle se chargera du reste, j'en suis certain. Il eut un léger sourire, et c'est presque par automatisme que la belle sourit à son tour avec la même douceur. Fais moi confiance ... Je t'ai toujours fait confiance, répondit-elle alors sur le même ton en essayant de se persuader que tout irait bien. Puis elle lui avait toujours accordé une confiance aveugle, pourquoi changer les bonnes habitudes ? Il n'avait jamais rien fait pour qu'elle se mette soudainement à douter de lui. Puis quand Joanne lui proposa de filer au plus vite elle accueillit la proposition d'un rire éclatant, essuyant les larmes accrochées au coin de ses cils. Tu as raison. Tu conduis ou tu me laisses faire ? demanda-t-elle malicieusement avec il semblerait, une idée derrière la tête.

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MessageSujet: Re: diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae   diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae - Page 2 EmptyJeu 20 Juin - 22:55





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Lacrimosae & Joanne


Construire une relation, c'était quelque chose qui était supposé se faire tout seul et sans que les deux principaux concernés, n'aient de véritable effort à faire pour que ça fonctionne. Mais reconstruire une relation, il me semblait que c'était tout de suite plus compliqué à faire. Parce qu'il y avait un passé, des choses qui avaient fait qu'une fin était finalement arrivée un beau jour. Nous concernant, cette fin était purement et simplement représentée par un départ inattendu de la part de Lacrimosae. Et après quatre années de séparation, durant lesquelles chacun avait évolué et changé à sa façon, pouvait-on encore espérer un avenir tous les deux ? Certes, nous serions toujours liés par notre fille. Mais serait-ce notre unique et dernier lien ? C'était en partie pour le découvrir par nous même que nous venions de quitter cette soirée huppée, avec pour but d'aller boire un verre dans un coin un peu plus intime. Parce que nous avions besoin d'au moins ça pour avoir une vraie conversation, sans craindre d'être épiés et entendus. Parce que oui, aussi étrange que ça puisse sembler, je prêtais beaucoup plus attention au regard des autres depuis que la jeune femme était partie. Pour la simple et bonne raison que je ne supporterais pas de provoquer encore la pitié des gens. C'était une émotion que je n'aimais vraiment pas provoquer chez autrui. Parce que ma fierté en prenait un grand coup, c'était le moins que l'on pouvait en dire. Et pourtant, je n'étais pas le genre d'homme à avoir un ego surdimensionné. Mais j'étais un être humain. Et comme tout le monde, j'avais une fierté à laquelle il valait quand même mieux éviter de trop toucher. Ainsi, quand on me prenait en pitié, j'avais tendance à me rétracter et vouloir disparaître. Ce que nous étions en train de faire à deux justement. Jusqu'à ce qu'on retarde un peu notre retard parce qu'elle venait de tomber sur une peluche de notre fille et que ça semblait la chambouler plus que de raison. Devant cette vision qui m'était douloureuse, je pris comme mienne la mission de la rassurer et lui faire entendre que notre fille ne pouvait que l'accepter dans sa vie. Elle n'était pas aussi rancunière que ça, pour en vouloir à sa mère quand même. Enfin, une fois que je lui aurais expliqué les raisons de son départ en tout cas. Dans le fond, je ne pouvais m'empêcher de me demander si Alice n'en voulait pas à sa mère, plus pour la souffrance qu'elle m'avait causé à moi en partant, que parce qu'elle l'avait quitté elle aussi. Parce qu'elle était vraiment très attachée à moi. Nous avions une relation tellement fusionnelle ... Que d'un côté, je m'inquiétais de savoir si Lacrimosae parviendrait à se faire sa place ou non. Des doutes que je ne tenais pas à partager avec elle. Pas tout de suite du moins. Pour la simple et bonne raison qu'elle risquerait de vouloir fuir sur le champ. Chose que je ne supporterais foutrement pas.

Elle n'était pas de retour dans ma vie, pour pouvoir mieux partir une nouvelle fois. Je le refusais catégoriquement ! « Je t'ai toujours fait confiance. » Comme si je venais de recevoir un coup de poing en plein estomac, mon souffle se coupa de façon subite et brutale. Incapable de respirer durant d'interminables secondes, je me contentai de la regarder avec beaucoup d'attention et fixement. Bordel ... Elle avait toujours eut confiance en moi, oui, c'était vrai. Mais même encore aujourd'hui, quatre ans après son départ ? Pourquoi l'apprendre me faisait ... Autant de bien ? C'était presque comme du soulagement qui me submergea de façon immédiate. Finalement, je ne pu m'empêcher de sourire légèrement en coin sans rien lui répondre. Aussi étrange que ça puisse paraître, j'étais encore sur le cul, ni plus ni moins. C'était comme de savoir qu'elle m'aimait toujours. Ca faisait un bien fou .Et ça me redonnait largement espoir en notre avenir. Qui, je l'espérais, serait radieux. Il avait même tout intérêt à l'être après ce que nous avions été forcés de traverser ces dernières années ! J'eus un immense et sincère sourire quand ses larmes furent chassées par un rire véritable. Voilà qui me plaisait davantage ! J'avais évidemment toujours préféré voir ce genre d'expression là sur son magnifique visage de poupée. Doucement, je posai ma main sur sa joue pour glisser mon pouce sur sa pommette, sans la quitter du regard. Parce que j'étais incapable de ça, trop heureux de l'avoir à nouveau sous les yeux et si proche de moi. « Tu as raison. Tu conduis ou tu me laisses faire ? » Je fronçai légèrement les sourcils en la regardant un moment sans rien lui répondre. Pour qu'elle me pose ainsi la question, c'était sans doute qu'elle avait une idée bien précise en tête. Je la connaissais assez pour me douter de ça. Mais de là à savoir de quoi il s'agissait ... Je n'étais, fort heureusement ou pas, pas encore devin. « Hm ... C'est une surprise ? » Demandai-je sur un ton amusé. Puisqu'elle semblait vouloir le volant sans préciser ce qu'elle avait en tête, c'était sans doute parce qu'elle avait une idée de lieu bien précise. Et qu'elle n'avait pas envie de m'en parler. Elle voulait plutôt me montrer une fois arrivé. Ainsi, sans lui poser plus de questions, je levai la main pour lui tendre les clés. « Avec cette robe et ces chaussures, tu vas t'en sortir ? » Remarquai-je en arquant un sourcil avant de hausser les épaules, faire le tour de la voiture et prendre place côté passager. « Ne l'abîme pas trop, elle est toute neuve. » Me moquai-je ensuite gentiment d'elle.


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MessageSujet: Re: diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae   diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae - Page 2 EmptySam 22 Juin - 16:37

JOANNE & LACRIMOSAE



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Si faire naître une relation pouvait parfois sembler simple, pour peu que les sentiments soient réciproques et sincères, il fallait bien avouer que faire renaître une relation était une toute autre paire de manches ne serait-ce que parce que lors de la fin d'une relation il y a forcément quelque chose qui se brise entre les deux personnes : il n'y a plus de confiance, la complicité n'est plus la même, la rancœur prend le dessus ... Bref. Reconstruire une relation c'est comme recoller les morceaux d'un vase dont les minuscules éclats nous auraient échappé : il faut vraiment le vouloir, pour y arriver et en faire quelque chose de solide. Mais Lacrimosae était confiante. Parce qu'ils se connaissaient par cœur et que finalement ils avaient la plus belle preuve qui soit au monde de l'amour que Joanne et elle avaient pu se porter : Alice. C'est bien leur amour qui courait dans ses veines. Le plus pur que la brune aurait jamais à offrir au final, et qui ne serait jamais destiné qu'au styliste. Parce qu'il était l'homme de sa vie. C'était tout simplement quelque chose qu'elle ne saurait jamais expliquer ; encore aujourd'hui, le simple fait d'être près de lui faisait battre son cœur et la troublait plus qu'elle ne saurait ne l'expliquer. Alors parce qu'elle refusait de le laisser partir si peu après l'avoir retrouvé elle lui avait proposé de partir avec lui boire un verre, fuir la foule pour ne se retrouver que seul à seule et se redonner une chance sans être influencé par de quelconques regards extérieurs. Fuite qui fut ralentie par la peluche qu'elle retrouva dans le joyeux bazar qui agrémentait de couleurs les sièges du monospace et qui fit renaitre en la jeune femme de lourds regrets qui lui donnèrent envie de pleurer. Mais très vite Joanne trouva les mots pour l'apaiser, et Lacrimosae retrouva l'espoir de pouvoir prendre sa place auprès de sa fille et de celui qu'elle aimait. Sans se demander si elle y arriverait, au delà de leur complicité ...

Mais elle y arriverait. Parce qu'elle accordait à son ex-petit ami une confiance aveugle, même quatre ans après son départ. Pourquoi se demanderait-elle si il en était encore digne alors qu'il n'avait jamais rien fait qui puisse lui faire penser le contraire ? Il avait été un petit ami parfait - malgré les rares disputes -, était sans en douter le meilleur père qui pourrait être sur cette planète, n'avait jamais pris la moindre décision qui ne soit pas réfléchie ... Alors bien sûr Lacrimosae ne se demanda pas une seconde si redonner une telle confiance au créateur était une erreur et se laissa faire lorsque la main de Joanne rencontra sa joue claire. Elle eut au contraire un sourire tendre et profita du contact quelques secondes avant de lui proposer de s'en aller. Ignorant la question du brun elle tendit la main pour prendre le jeu de clés qu'il lui tendait et lui permettrait de les mener à bon port, sans lui laisser le moindre indice pour lui faire savoir ce qu'elle avait en tête. Avec cette robe et ces chaussures, tu vas t'en sortir ? Elle prit les clés et fit le tour de la voiture, n'accordant qu'un clin d'oeil au beau brun avant de se mettre au volant. Contente toi de mettre ta ceinture. Je me charge du reste. Elle sourit en coin, amusée et malicieuse et s'attacha elle-aussi, essayant d'ignorer la pression plutôt désagréable que la ceinture de sécurité imposait à sa poitrine. Ne l'abîme pas trop, elle est toute neuve. T'en fais pas. La dernière voiture que j'ai ramenée à son propriétaire est rentrée en un seul morceau ! ... Enfin si on ne fait pas attention à l'état de la carrosserie.

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MessageSujet: Re: diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae   diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae - Page 2 EmptyDim 23 Juin - 15:24





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Lacrimosae & Joanne


Je voulais croire que d'ici à quelques semaines, ou mois, ces quatre années ne seraient rien de plus qu'un mauvais souvenir. Et que dans quelques années, on pourrait en rire ou y repenser sans trop en souffrir. Parce que pour l'instant, ce n'était pas encore le cas. Pour l'instant, j'éprouvais encore une vive douleur à penser à tout ce que nous avions manqués tous les deux, tous les trois mêmes. Et plus encore, je souffrais pour elle. Parce que je n'osais imaginer la peine qu'elle devait ressentir en pensant à tout ce qu'elle ignorait au sujet de notre enfant et tous les souvenirs qui ne seraient jamais gravés dans son esprit, contrairement au mien, en ce qui concernait l'évolution de notre fille. Elle ne connaîtrait jamais la joie que l'on ressent à voir son enfant se lever pour la première fois, faire ses premiers pas, ses premières dents et dire son premier mot. Mais peut-être qu'avec le temps, si nous parvenions à retrouver notre amour et notre complicité d'antan, nous saurions également fonder cette famille dont nous rêvions tous les deux depuis longtemps ? Se marier et avoir d'autres enfants ... Un rêve que nous avions, un jour, touché du bout des doigts. Arriverions nous à l'atteindre enfin pour de vrai ? Et pourquoi pas après tout ? Alors que je venais tout juste de la retrouver, je sentais toujours cette étrange attraction qui nous avait toujours liés l'un à l'autre et maintenus dans cette merveilleuse relation amoureuse. Il n'y avait pas de raison pour laquelle ça ne pourrait pas marcher une seconde fois. Si ce n'est une confiance que nous allions sans doute avoir du mal à retrouver. Pas par manque d'envie, ça non ... Mais parce que faire confiance était bien assez compliqué déjà, sans en plus avoir déjà été trahit une fois par la personne. Et même si j'étais maintenant conscient des raisons qui l'avait poussé à faire ça, ça ne changeait pas toute la donne. Dans le fond, j'avais encore cette étrange crainte que tout ça ne soit qu'un rêve. Ou qu'une brève accalmie avant que tout ne recommence comme avant ,qu'elle ne disparaisse encore une fois hors de ma vie ... Je doutais de pouvoir me relever une seconde fois d'une telle perte.

Finalement, alors que nous nous apprêtions à quitter le parking sur lequel une petite scène venait de se jouer, Lacrimosae sembla désirer conduire; Pour nous mener où ? Aucune idée. Curieux sans pour autant être prêt à tout pour la faire me parler au sujet du lieu où elle pourrait nous mener, je la taquinai au sujet de ses chaussures et de sa robe. J'ignorais si elle serait vraiment capable de conduire dans une telle tenue. « Contente toi de mettre ta ceinture. Je me charge du reste. » Je ris doucement, pris sagement place du côté passager et attachai ma ceinture sans autre forme de procès. Même si, bien vite, je ne pu m'empêcher de lui demander de faire attention à ma voiture. Elle était neuve. Et je tenais à ce qu'elle demeure en bon état encore longtemps. Je n'étais pas dépensier et je n'aimerais pas avoir à me racheter une voiture aussi rapidement. Je préférais mettre de l'argent de côté au cas où il arriverait un truc grave. Ou simplement pour avoir de l'argent de côté pour l'avenir. Le mien. Ou celui de ma fille. Qui avait d'ailleurs déjà un compte sur lequel je mettais régulièrement de l'argent. Oui, j'étais toujours du genre à penser à absolument tout. « T'en fais pas. La dernière voiture que j'ai ramenée à son propriétaire est rentrée en un seul morceau ! ... Enfin si on ne fait pas attention à l'état de la carrosserie. » Mais j'étais également du genre à me m'inquiéter et paniquer un peu trop rapidement. Ainsi me redressai-je vivement sur mon siège et lançai-je un regard inquisiteur à Lacrimosae. Regard dans lequel brillait ma crainte réelle au sujet de ses derniers mots. « Tu plaisantes ... Hein ? » Lui demandai-je tout de go, soudainement vraiment inquiet. Même si, dans un même temps, je n'oubliais pas cette facilité que nous avions toujours eus à nous taquiner l'un et l'autre. C'était même, semble-t-il une vraie passion entre nous. Un passe temps des plus amusants. Même si sur le coup c'était parfois moins drôle. Parce que je m'inquiétais vraiment trop vite et que, du coup, je gobais un peu trop facilement ses conneries. Et le pire dans tout ça, c'était que ça la faisait marrer et qu'elle continuait avec grand plaisir.


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MessageSujet: Re: diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae   diamants, stress et paillettes - joanne & lacrimosae - Page 2 EmptyJeu 27 Juin - 17:52

JOANNE & LACRIMOSAE



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Dans les rêves de la belle Lacrimosae, tout était simple. Tout était si simple ... La vie était rose, le ciel toujours bleu, et à son retour à Paris Joanne et Alice l'attendaient sur le quai alors qu'elle descendait du train qui la ramenait à son pays natal. Or dans la réalité les choses étaient bien différentes ; le styliste avait souffert de son absence, apprenant contre son propre gré à la haïr et leur fille elle, avait grandi et évolué loin du regard tendre et ému de sa maman. Dans la vie ces quatre années avaient laissé de lourdes séquelles et il faudrait non seulement du temps mais également beaucoup de patience pour qu'ils puissent enfin accorder une seconde chance à leur couple, ce couple qui leur avait offert plus de bonheur qu'ils n'auraient pu en imaginer par le passé. Et la belle était intimement persuadée que si ils n'avaient pu tourner la page c'était pour une simple et bonne raison : ils étaient faits l'un pour l'autre. Pour se marier, concrétiser leur rêve d'avoir encore plein d'enfants, qui seraient tous plus beaux les uns que les autres et riraient en jouant tous ensemble, construire ensemble une maison en banlieue où ils pourraient être bien et vivre tranquillement. Ce rêve, Lacrimosae espérait de tout son cœur le voir se réaliser même si pour l'instant la priorité restait de restaurer cette complicité et cette confiance qu'autrefois ils avaient su s'accorder. Mais elle restait confiante : ils s'aimaient, alors ils pourraient tout réussir.

Puis vint l'heure de quitter le gala et la jeune femme prit alors le volant, ayant bien sûr un plan bien en tête pour qu'ils puissent profiter de cette soirée ... sauf que le créateur n'en saurait rien avant qu'ils n'arrivent à destination ! Elle le taquina bien sur sur sa capacité à conduire, s'amusant lui faire croire qu'ils risquaient un accident. Mais Joanne semblait peu à l'aise avec l'idée et manqua de confiance en elle sur ce coup là. Tu plaisantes ... Hein ? Elle rit alors pour le moins franchement et lui lança un regard malicieux, en passant une vitesse d'une conduite souple. Bah j'ai pas mon permis depuis si longtemps ... Puis rappelle toi, la dernière fois que j'ai conduit on a pris une biche en plein sur le capot, fit-elle pour l'embêter encore un peu. Quelle frayeur elle s'était faite quand à cause d'une battue, l'animal s'était jeté sous les roues de leur voiture ! Bon d'accord à sa décharge ils étaient en pleine forêt et l'élément de surprise avait joué contre elle. Elle n'était pas mauvaise conductrice mais taquiner son ancien petit ami était encore si drôle ... Puis après quelques minutes à le laisser angoisser elle se gara juste en face de ce café où il avait osé l'aborder pour la première fois, un sourire tendre au coin des lèvres. Au fond elle était contente que cet endroit, symbolique pour elle, existe encore malgré les nombreuses fermetures de cafés dans la capitale. Puis qui sait peu
t-être que si cet endroit leur avait porté chance la première fois ça serait encore vrai cette fois encore ? Du moins elle l'espérait ...

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