La différence importante d'âges entre les deux jeunes gens, les différents regards ou jugements des membres de leur entourage face à l'amour qu'ils se portent mutuellement ou les changements physiques qui s'opéreraient au fil du temps, étaient connus du lycéen qui avait pris conscience de tous ces points dès qu'il avait pris la décision de vivre cette histoire avec son charmant policier. Une dizaines d'années d'écart, des modes de vie loin d'être identiques et des caractères bien différents n'annonçaient pas être une mission extrêmement facile mais aujourd'hui, les deux hommes pouvaient profiter pleinement l'un de l'autre ce qui était très loin de déplaire au lycéen parce que même s'il avait accepté de cacher sa relation avec Cy' pendant plus d'un an, il avait tout de même eu du mal à accepter un seule chose, une chose qui en ce jour festif n'était plus que souvenir. Il y a eu des petits détails, des petites choses comme par exemple, le fait de ne pas pouvoir être à ses côtés, ne pas pouvoir dévoiler aux yeux de tout le monde l'amour qui les uni tous les deux. Mais le pire de tout était sans aucun doute le fait de devoir le partager avec quelqu'un d'autre. Dim' avait sans la moindre hésitation accepté le fait que son policier ne pouvait pas dévoiler à tout le monde son homosexualité mais même s'ils ne parlaient jamais de Deborah lorsqu'ils se retrouvaient, préférant largement profiter l'un de l'autre, ça ne voulait pas dire que ça ne dérangeait pas le lycéen ou qu'il avait du mal à vivre avec cette idée. Personne accepterait voir ou penser la personne qui possède son coeur dans les bras ou entrain de faire tous pleins de choses avec quelqu'un d'autre même si elle n'est qu'une couverture. Alors maintenant que tout le monde serait bientôt au courant de leur histoire d'amour, Cy' & Dim' s'appartiennent mutuellement en tout exclusivité, pouvant profiter l'un de l'autre, ce qu'ils étaient entrain de faire. Au départ, il avait eu l'idée diabolique de faire languir son homme mais il avait très vite changé d'avis, ne regrettant à présent en aucun cas ce choix. Le faire tourner en bourrique est une activité ancrée dans l'esprit du jeune homme qui comptait bien la mettre de nouveau en action dans peu de temps mais en attendant, même s'il l'avait voulu, il ne pouvait pas refuser un moment de tendresse, d'intimité avec son policier. Evidemment, il ne regrettait en aucun cas sa décision de mettre ses idées machiavéliques de côtés le temps d'un petit moment. Les gémissements de plaisir qui s'échappaient de sa bouche faca aux caresses de Cy' sur son entre-jambe le confirmait. Tout comme ils confirmaient aussi que le sexy policier prenait autant de plaisir que lui mais tout ça était très loin d'être terminé. Après un baiser furtif, les lèvres de Dim' descendirent le long du corps de son homme jusqu'à son entre jambe où là, il comptait bien faire grimper le plaisir et l'excitation déjà présents chez son blondinet. Ce qu'il fit, bien sûr, ses mains se baladant tout de même sur le corps de son partenaire, un petit moment avant de remonter à ses lèvres, l'embrassant fougueusement. Il ne pouvait pas résister à la sensation de ses doigts sur la peau de Cy' ou ses lèvres contre les siennes, ni même l'idée d'être tout contre lui, de partager un moment d'intimité. Et maintenant qu'il savait qu'ils n'auraient plus à se cacher, qu'ils pourraient se voir autant qu'ils le désirent, qu'il ne le partagerait plus avec une tierce personne et rien que le fait qu'ils rattrapent le temps qu'ils n'ont pu passer ensemble les jours précédents, augmentait considérablement le plaisir que le lycéen pouvait ressentir à cet instant précis.

Énormément de choses participaient au fait que le lycéen de deux huit ans étaient en ce moment même aux anges, au paradis. Après de très nombreux jours sans se voir, ils se retrouvaient ensembles le jour de son anniversaire, ce qui était déjà en soit, un magnifique cadeau. Mais son charmant policier ne s'était pas arrêté à une simple invitation pour une simple journée ensemble. Afin de marquer le coup de la majorité de son petit ami, il avait pris la décision d'officialiser aux yeux de tout le monde leur relation. A ce moment, personne ne pourrait décrire ce qu'il avait pu ressentir à cette annonce, compter les pulsations de son coeur ou encore l'intensité de ses sentiments pour son sublime blondinet qui depuis un an, ne faisaient qu'augmenter. Une sensation de plaisir, d'amour qui n'avait pu qu'augmenter en se rendant compte qu'à présent profiter pleinement l'un de l'autre en tant que véritable couple, sans couverture quelconque. Mais aussi pour le lycéen, la sensation de partager celui qu'il aime avec quelqu'un d'autre qu'il ne connait pas - ce qui n'est pas si mal que ça -, qu'il ne peut apprécier à cause de cette extraordinaire situation. Maintenant, ils avaient tous les deux l'exclusivité du corps de l'autre ce qui ne pu retenir très longtemps le jeune homme a abandonner l'idée de faire languir son homme pour un moment de tendresse, d'amour, de plaisir. Un énorme mélange de tout ça avec une hausse d'intensité grandissante au fil des secondes. La chaleur ambiante se trouvait-elle aussi très présente dans la chambre, résultat direct de ce qui pouvait se dégager entre les deux amoureux. En plus de tout ce qui avait fait qu'aujourd'hui Dim' était le plus heureux des lycéens, des baisers, des caresses , l'envie de vivre pleinement ce moment, de faire plaisir à son partenaire par un quelconque moyen, venaient couronné le tout. Et pour faire plaisir à la personne que l'on aime, rien de mieux que de tendres baisers descendant le long du corps de son partenaire, une petite gâterie sans oublier les caresses. Au bout d'un petit moment où il avait fait grandir le plaisir de Cy', il vint de nouveau à ses lèvres avant de se retrouver très peu de temps après, de nouveau sur le dos, savourant à son tour les baisers que son policier déposait le long de son corps ainsi que la petite gâterie qui suivit. Dim' fut parcouru de légers frissons puis envahit d'une immense vague de plaisir qui fut tout simplement traduit par des gémissements s'échappant de sa bouche. Bien que l'envie de son policier était déjà très présente, elle s'accentuait encore plus chaque instant. Tout comme le manque de ses lèvres qui arrivait petit à petit alors dès que la gâterie fut terminée, Dim' pu retrouver les lèvres de Cy' pour un baiser endiablé.

Dieu qu'il aimait cette journée, c'était sans doute la meilleure depuis un an... Cela faisait longtemps que Dim' et lui ne s'était pas retrouvé rien que tout les deux, toute une journée et on peut dire que là, ils allaient en profité, de plus ils passaient toute une semaine entière ensemble, quoique c'est pas tout à fait vrai, Cyprien avait la ferme intention de demandé à son homme de venir vivre avec lui, n'allait pas croire qu'il avait peur de lui demandé, seulement il n'avait pas encore le double de clé qu'il avait commandé, dans le fond ça l'arrangeait bien que son homme aimait tant les grasses matinées, au moins demain il pourrait aller chercher sa commande sans que Dim' ne s'en aperçoive. Il avait déjà une petite idée en tête, réveillé son homme en lui apportant le petit déjeuner au lit, il adorait ce programme, et il lui offrirait par la même occasion la clé de l'appartement, très bon programme et lorsque Déborah lui rendra sa clé, Cyprien la garderait sur lui, il est toujours plus prudent d'en avoir un double sur soi... Mais pour l'heure, ça ne le préoccupait pas plus que ça, ce qui le préoccupait c'était le moment qu'il passait avec son homme, un moment très intense, mais chargé d'amour et de tendresse, ce qui leur avait tant manqué depuis la soirée au cinéma. A partir d'aujourd'hui, son corps ne sera touché que par son homme, son prince charmant, celui qu'il aime et ça le rendait heureux... Cyprien avait reçu de la part de son homme une gâterie, mais après un baiser des plus langoureux le beau policier avait renversé la situation afin de lui faire à son tour une gâterie, tout en le préparant sensuellement à la suite des événements et entendre son homme gémir sous le traitements qu'il lui faisait subir, donné à Cyp' l'envie de passé à la vitesse supérieur. Le beau policier frissonnait de plaisir sous le baiser endiablé que lui offrait son homme, baiser qu'il prolongea de la même manière tout en s'introduisant en lui avec douceur.

Allongé au creux des bras de son prince charmant, le regard pétillant du lycéen s’était littéralement perdu au milieu du silence régnant dans l’enceinte de la chambre. Un silence reposant où seul le plaisir d’être contre le corps de Cy’, d’être dans une phase où les maîtres mots n’étaient que douceur et calme après un moment chargé autant d’intensité, existaient. Avoir sa tête contre le torse de son policier, caresser du bout des doigts ce dernier, le regard dans le vide suffisait à ce moment précis largement au jeune homme. Évidemment, ce n’était que pour un moment au temps indéterminé. Il ne fallait pas s’attendre à ce que ce moment de calme dur extrêmement longtemps. Rester silencieux pendant plus de dix secondes sans dire aucune bêtises, ou pour cette journée « spéciale anniversaire », faire enrager la personne qui n’a pas eu peur de lui donner la permission ultime de demander tout ce dont il avait envie sans compter était presque mission impossible pour Dim’. Mais avant de reprendre ses plans machiavéliques, il avait envie d’être tranquille ou plutôt de laisser son Cyprien profiter de l’atmosphère ambiante encore un peu avant la tempête. C’est vrai qu’il était contre nature pour lui de rester sans rien dire très longtemps mais il n’était pas entrain de se priver de dire quoique ce soit sous prétexte qu’il n’avait pas envie de déranger son homme ou de casser l’ambiance avec ses idées diaboliques. Les surprises qu’il avait reçu depuis son arrivé chez son policier, après le moment qu’ils venaient de passer, il était réellement apaiser et silencieux, en sourire perlant sur ses lèvres. Au bout d’une dizaine de minutes, Dim’ finit par relever sa tête vers Cy’, posant son regard sur lui, découvrant le sourire aussi présent sur les lèvres de ce dernier. « J’espère que tu as bien profité de ce moment de silence, de repos parce que maintenant je vais te faire la misère. » Un sourire plus qu’amusé sur le visage, il déposa ses lèvres contre les siennes pour un baiser furtif avant de poursuivre, ne laissant pas le temps à Cyprien de répondre. « Mais avant que tu ne doutes de mon amour pour toi à cause de l’esprit machiavélique qui a pris possession de mon corps .. » Il rapprocha son visage du sien. « Je t’aime. » Dimitri s’était fait son petit discours tout seul sans laisser une minute à son policier de répondre mais il avait préféré annoncer la couleur des prochains évènements d’un trait tout en glissant les trois petits mots magiques.

Il y a encore quelques instants, les deux jeunes gens partageaient un moment où seul régnait l'expression sincère des sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Dans la continuité de celui-ci, ils s'étaient retrouvés dans un silence apaisant où il n'y avait entre eux aucun mots. Seulement, des gestes. Dans les bras de son charmant policier, ses doigts caressait avec douceur son torse tandis qu'il sentait les siens dans sa chevelure brune. Ils se retrouvaient l'un contre l'autre après les très nombreux jours qui avaient séparés la séance de cinéma et aujourd'hui, le jour des dix-huit du lycéen. Ils étaient à pèsent réunis tous les deux pour un petit bout de temps. Déjà, toute une semaine puisqu'à la fin de celle-ci, Cy' ne serait plus en vacances. Mais aussi pour encore plus longtemps étant donné qu'à partir de maintenant, l'amour ressentis l'un pour l'autre serait bientôt révélé au grand jour. Dim' était certainement à l'heure qu'il est, le jeune homme le plus heureux au monde. Dans un premier temps en pensant à toutes les choses qui changerait dès que leurs proches seront au courant pour leur histoire, quelles soient positives ou négatives. Et dans un deuxième temps parce qu'il avait obtenu le pouvoir de demander tout ce qu'il désirait à son homme, celui-ci ayant envie de lui faire plaisir. C'est une attention extrêmement généreuse de sa part qui touche Dim' mais ce dernier à l'esprit diabolique, aux idées machiavéliques compte bien en profiter même s'il sait à l'avance qu'il n'y irait pas trop fort non plus, voulant tout de même profiter un maximum de son policier sans qu'il en arrive à péter un plomb sous l'exécution de ses plans. Étant un petit-ami plus que soucieux du bien-être de celui qui partage sa vie, il avait eu, après une dizaine de minutes de silence, la délicate intention de mettre en garde Cy' sur les prochains événements de la journée. Apparemment, il le connaissait si bien que le lycéen n'aurait pas eu besoin de prendre la peine de faire une petite intervention à ce sujet à titre purement informatif ou préventif. Il haussa les épaules, un petite moue inscrite sur son visage. « Je voulais seulement te prévenir, c'est tout. » Entendre son policier prononcer à son tour ces trois petits mots, ses trois petites lettres qui lui faisait toujours aussi plaisir, fondre, un sourire aurait pu faire son apparition sur ses lèvres mais au lieu de ça, il avait choisit la moue innocente qui était à ses yeux bien mieux. Inutile de s'arrêter longuement sur le pourquoi du comment puisque très vite un sourire vint s'afficher sur les lèvres ce qui était d'ailleurs peut-être mauvais signe. « Je crois qu'une bonne douche ne serait pas de refus .. Mais il y a un truc qui me tracasse .. Je ne sais pas encore si je vais prétexter avoir un petit creux pour que t'ailles me chercher quelque chose ou si je vais te proposer de me tenir compagnie. » Sa main dans les cheveux de Cy', il le regardait amusé. « Qu'est ce que tu préfèrerais ? » Il en avait pas fallut longtemps à Dim' pour trouver une petit chose mais il avait été tout de même gentil en lui demandant son avis même si pour qu'il accepte, son policier allait devoir mettre les formes pour le convaincre.

Il paraît qu'aimer c'est ce qu'il y a de plus beau dans la vie, que l'amour donne des ailes et pour le policier ce n'était pas simplement que des proverbes... Il trouvait qu'aimer c'était la plus belle chose dans la vie, que sans l'amour cela ne serait plus vraiment la vie. C'était le point de vue du charmant policier, bien qu'il savait que depuis un an, il n'avait pas passé plus d'une soirée avec son homme, mais au fond, il connaissait le caractère de son bel étudiant, pourquoi avoir peur ? Cela mettrait un peu de piment dans sa vie et ça lui plaisait tout simplement. Cyprien avait profité le plus longtemps possible du moment de calme que lui a offert son prince charmant, durant leur petit moment câlin pendant que son homme lui caressait doucement le torse, lui il faisait de même avec les cheveux de Dim'. Ce petit moment lui faisait du bien, Cyprien avait passé trop de temps sans le voir, sans le touché, sans l'embrassé qu'il en profiter au maximum... Lorsque le policier était au boulot, durant ses pauses il envoyé des sms à son homme où il l'appeler. Cette semaine commençait extrêmement bien, semaine qu'il rêverait de prolonger, mais l'idée de se dire que son homme serait à l'appartement lorsqu'il rentrerait du travail, ça la réjouissait d'avance. Bon ce n'est pas vraiment un cadeau, vu que cet appartement avait abrité ses « ébats » avec Déborah, leurs disputes, leurs réconciliation, deux ans de mensonges entre eux... Cet appartement allait enfin connaître la tendresse, la passion, l'amour... Tout ce qu'il n'y avait pas avec Déborah, il y aura avec Dim', bon sans doute qu'au début tout ne sera pas rose entre son prince charmant et lui, avec l'annonce qu'ils allaient faire à leurs proches, surtout à ceux de Cyp'... Mais ils seront là l'un pour l'autre et c'est tout ce qui comptait maintenant. Dix minutes de silence, dix minutes consacré au câlin, dix minutes à profité l'un de l'autre et cela faisait énormément de bien à Cyprien d'avoir son homme dans ses bras, contre lui. Bien entendu ce moment de calme n'est que de courte durer, son bel étudiant à cru bon d'ouvrir la parole après un grand moment de silence, mais bon il connaissait son homme, bien qu'ils n'ont pas passé tant de moment ensemble, mais suffisamment pour avoir qu'après le calme vint la tempête, mais lorsqu'il vit la petite moue sur le visage de son bel étudiant il lui caressa avec amour la joue. « Et c'est adorable de ta part mon amour. » Le charmant policier trouvait que cette petite moue sur le visage de son homme, le rendait encore plus adorable. La petite déclaration d'amour le faisait toujours fondre et il l'avoué, Cyprien adoré fondre sous les petites déclaration de son homme. Il ne faut pas être doué en physique pour savoir que le petit air qu'affiché son homme ne signifier rien de bon pour lui. Il écoutait très attentivement son prince charmant, tout en le regardant. Son regard était plongé dans celui de son homme la proposition que venait de lui faire Dim' était très alléchante il devait l'avoué et il lui laissait l'occasion de choisir ce qui le touchait énormément. « Je serais ravi de t'accompagner sous la douche mon amour, je pourrais te frotter le dos comme ça. » C'était aussi une excuse pour ne pas être loin de lui.

Le jeune homme n'est pas vraiment un ange avec son charmant policier. Ils n'avaient pas passé un vrai moment ensemble depuis très longtemps bien qu'ils se soient retrouvés par hasard au cinéma il y a plusieurs jours ou qu'ils se joignent par téléphone tout au long de la journée. Cy' avait pris une semaine entière de vacances afin qu'ils aient la possibilité de profiter l'un de l'autre pendant sept jours vingt quatre heures sur vingt quatre. Même si le lycéen n'est pas connu pour être un jeune homme où les seules préoccupations se résument à ses bouquins ou d'être d'une nature très calme ou patiente, ces moments où ils se retrouvent tous les deux dans les bras l'un de l'autre, ils les aiment par dessus tout. Seulement, aujourd'hui Dim' avait obtenu un sacré pouvoir. Un pouvoir énorme qui au lieu d'apaiser ses tendances démoniaques, les augmenteraient. Étant déjà une petit diable, lui permettre de demander n'importe quoi à n'importe quel moment ne pouvait qu'aggraver la journée de Cy'. Cependant, le lycéen se surprenait lui-même à être prévenant avec son charmant policier. Même s'il le connaissait assez bien pour savoir qu'un tel sourire inscrit sur ses lèvres n'annonçaient rien bon, il avait pris la peine d'être préventif en annonçant qu'à présent le reste de la journée ne serait pas aussi douce et calme que le moment qu'ils venaient de passer tous les deux. De toute évidence, il avait utilisé sa salive inutilement. Dim' avait voulu être gentil. Tant pis. Une petite moue adorable se trouvait être de rigueur à cet instant précis. Pourquoi ? Aucune idée. Quoiqu'il en soit, avant qu'il explose l'une de ses idées diaboliques ou non, une déclaration était importante. Celle-là, était réellement de rigueur puisqu'un " Je t'aime " n'est jamais de trop surtout lorsque quelqu'un compte faire vivre la misère à la personne qu'il aime. Maintenant que tout était mis au clair, Dim' pouvait exploser à Cy' les prochains événements de la journée ou plutôt la suite du programme. Le lycéen avait le choix entre simuler un petit creux pour que son charmant policier lui ramène quelque chose de délicieux ou prendre une douche bien chaude en sa compagnie. Il avait réellement du mal à se décider alors afin d'être encore une fois adorable à ses yeux, il pris la décision de voir la proposition qu'il préférait. Et c'est sans grande surprise que le policier choisit celle concernant la douche à deux. Un sourire s'afficha sur ses lèvres. Il aurait le droit de se faire frotter le dos. Si ce n'est pas une idée tentante, ça. Une très bonne idée, même. Mais bien sur, sans cette dernière touche, cette petite précision qui poussait le jeune homme a accepter ça sans y rajouter une couche, il aurait quand même qualifié cette idée plus qu'intéressante. Après tout, s'il l'avait mis dans la liste des propositions c'est quelque part il avait eu envie d'entendre ces mots là sortir de la bouche de son charmant policier. Ça même s'il ne comptait pas lui donner gain de cause tout de suite. « Je savais que tu choisirais celle-là .. Reste à savoir si je vais la jouer lycéen adorable ou lycéen diabolique ..» Il haussa les épaules en souriant amusé. Il fit mine d'hesiter un court instant avant de laisser échapper un soupir. « J'ai dit que j'allais te faire la misère aujourd'hui mais j'ai l'impression que c'est mal partit ..» Dim' déposa ses lèvres contre celles de Cy' pour tendre baiser avant de l'entrainer avec lui hors du lit, direction la salle de bains. Est ce qu'il avait abandonné ses plans diaboliques et revêtu sa peau d'ange ? C'est fort possible.

Cyprien commençait à se dire qu'il finirait par demandé des vacances à chaque fois que son homme le sera... Bon bien entendu il ne pourrait pas être avec lui durant les deux mois de grandes vacances, mais une ou deux semaines et pourquoi pas partir loin de Paris ? Ça leur changerait les idées, car il savait que les prochains mois, avec l'annonce de son homosexualité, mais aussi le fait qu'il était en couple avec un merveilleux étudiant de 18 ans... Cyprien savait que l'opinion de ses proches compte énormément pour lui, il ne quitterait son homme pour rien au monde. Cyprien avait apprécié le moment de calme, bien qu'il sache que ce n'est pas dans la nature de son bel étudiant d'être aussi calme que ça, il avait profité de ce câlin, pour lui caresser avec amour les cheveux... Mais toute bonne chose a une fin, ce qui n'avait pas déplu au policier, car même s'il adorait ses petits moments de calme et de paix, il aimait tout autant entendre la voix de son ange... Amoureux jusqu'au bout, que voulez-vous, même s'il savait que son homme allait le faire tourné en bourrique durant les prochaines heures... Néanmoins, il fut légèrement surpris de voir Dim' aussi prévenant avec lui, ordinairement Cyprien savait que son homme ne lui aurait jamais dit. Son homme était parfait, exceptionnel... Cyprien connaissait pas grand monde qui aurait accepté de partagé la personne qu'il aime avec une autre personne et pourtant Dim' l'avait fait durant un an... Mais Cyp' avait finalement décidé de mettre fin à son supplice, enfin, leur supplice... Cyprien fut un peu surpris que Dim' lui demande son avis, avis qu'il avait très vite donné, jamais il ne refuserait une bonne douche en compagnie de l'homme qu'il aime voyons, il aurait l'occasion de lui frotter le dos, bon d'accord et d'admiré son corps parfait aussi. « Comment refusé une douche avec toi ? Après tout ne tient qu'à toi mon coeur. » Il observait son prince charmant, il était si magnifique et le collier lui va tellement bien, il lui passait amoureusement le dos de sa main, le long du bras de son homme, un petit sourire apparu sur le visage du policier en entendant ses paroles. « C'est parce que tu m'aimes mon chéri. » Cyprien profitait pleinement de ce tendre baiser et fini par le suivre jusqu'à la salle de bain. Cyprien se mit à faire couler l'eau chaude et se glissa dans la douche en prenant soin à entraîner son homme avec lui, nul besoin de gants (a).

En découvrant le message de son homme, la première pensée qui vînt à l’esprit du lycéen fut qu’ils passeraient une journée extraordinaire où ils auraient profité l’un de l’autre jusqu’à la fin de la semaine, rattrapant ainsi tous les moments qu’ils n’avaient pas pu passer ensemble à cause des emplois du temps respectives des deux hommes sans oublier le fait qu’ils étaient en couple officiellement avec une toute autre personne que lui. Pour le moment, ils forment toujours un couple secret étant donné que Cyprien n’a pas encore mit fin à sa couverture. Enfin, ce n’est qu’un détail puisqu’après l’énorme déclaration de la part de son charmant policier, il avait la certitude que dans très peu de temps, ils seraient ensemble officiellement. Si la simple idée d’une semaine entière à ses côtés, l’avait rendu aussi souriant au réveil, tous les sentiments qu’il avait pu ressentir ou qu’il ressent tout court avaient pris une toute autre ampleur. Du coup, même s’il avait reçu les pleins pouvoirs, il n’avait pas pu refuser un moment d’intimité avec son charmant policier. Ca faisait tellement de temps qu’ils ne s’étaient pas retrouvés rien que tous les deux, qu’il n’avait pas pu lui faire mener la vie dure dans l’instant. Seulement, maintenant que la question sur la douche à deux était mise sur le tapis, là encore, Dim’ avait un léger doute sur sa force de refuser une telle chose. Il y a une demie seconde, le lycéen avait mis en garde Cy’ sur les prochains évènements de la journée mais il avait l’impression que c’était très mal partit. Au lieu de lui faire la misère tout au long de la journée, ils allaient vivre une journée pépère l’un contre l’autre jusqu’à ce qu’ils s’endorment pour la nuit. C’était presque certain mais il préférait quand même faire vivre un minimum le doute chez son homme que déclarer forfait. En tout cas, ils iraient tous les deux sous la douche. Un sourire amoureux et un tendre baiser plus tard, ils se retrouvèrent hors de la chambre mais sous l’eau chaude. Dimitri mit du savon sur ses mains avant de les passer sur le torse de son policier, un sourire aux lèvres. « Je peux te poser une question ? » Attention, si un air légèrement sérieux était inscrit sur le visage, ce n’était pas pour autant que ça l’est vraiment. « Qu’est ce que tu as prévu de concocter comme repas et comme gâteau ? » En apparence ce n’est pas important mais lorsque l’on est un ventre sur pattes ça l’est bien plus qu’on le pense. Il avait peut-être tout cassé en parlant de son ventre ou de la faim qui le submergerait bientôt mais ça ne le dérangeait pas plus que ça. « Beh oui, un anniversaire sans gâteau au chocolat ça n’en ai pas vraiment un ! » Ajouta t-il comme si c’était naturel. En plus, ne sachant pas encore ce que Cy’ avait prévu, il aurait toute la joie de répondre en fonction.

Après un tendre baiser, les deux jeunes gens sortirent du lit afin de rejoindre la salle de bains. Une fois que le charmant policier mit les pieds dans la douche, le lycéen s’y fit entraîner, se retrouvant à ses côtés sous l’eau chaude. Tous deux se mirent un peu de savon sur leurs mains avant de les passer doucement sur le corps de l’autre. Les mains du lycéen se promenaient sur le dos de Cy’ tandis que les siennes frottaient son dos. A ce moment là, il ne regrettait pas non plus avoir pris la décision l’entraîner avec lui sous la douche au lieu de l’envoyer à la cuisine. Mais il ne fallut pas très longtemps au jeune homme pour que son instinct de curieux et aussi de gourmand prennent le dessus sur ce moment tout plein de douceur. En connaissant Dim’ ce n’est pas très étonnant qu’à un moment ou à un autre son estomac prenne la parole à sa place. Aujourd’hui c’est son anniversaire alors il a tout de même le droit de s’informer sur les différents menus de la journée : Nouilles à la carbonara et escalope à la crème. Tout ceci avait l’air très appétissant mais ce qu’il avait surtout retenu, c’est l’existence d’un gâteau. Un sourire amusé vînt s’afficher sur ses lèvres alors que son prince charmant venait de lui voler un baiser, avant déclarer une très grande vérité : C’est un gamin. Il avait une réponse toute faite à ça mais bien sûr avant de pouvoir répondre, les lèvres de Cy’ se retrouvèrent de nouveau contre les siennes pour un tendre baiser qu’il prolongea avec grand plaisir un petit moment. Dim’ finit par détacher ses lèvres des siennes, restant tout de même proche de son visage. « Je suis un gamin de dix huit fou d’un très charmant policier. Est-ce que ça vous pose un problème Monsieur Berthelot ? » Un brin d’amusement dans la voix bien que cette dernière soit douce. Il déposa un baiser furtif sur ses lèvres puis dans son cou avant de se reculer d’un coup, posant ses mains sur les épaules de son policier, avec une expression inscrite sur son visage qui signifiait tout simplement qu’il venait de réaliser quelque chose de très important. « Je vais avoir un gâteau au chocolat ?! Sérieusement ?! » Une merveilleuse nouvelle à ses yeux. Evidemment tout ce qu’il avait pu dire auparavant, soit la déclaration qu’il lui avait fait avant d’annoncer qu’il était prêt à ce que tout le monde sache pour eux, était la plus grande nouvelle de la journée mais le lycéen était quand même émerveillé, tout excité d’apprendre qu’il aurait la joie de déguster un délicieux gâteau au chocolat. En gros, Cy’ avait totalement raison : Un vrai gamin. Mais Dim’ s’en fichait complètement puisque dans le fond c’est totalement vrai. Après ses exclamations, il ne laissa pas le temps à son policier de répondre, poursuivant. « Dans ce cas, je vais devoir écourter cette petite douche pour pouvoir retrouver mon bel amant qui doit surement m’attendre. » Un air sérieux était affiché sur son visage bien que ce n’était que de l’amusement. Ce n’est pas amusant de nommer quelque chose comme « amant » parce qu’en général ce n’est pas un bon truc dans une relation de couple mais là, il parle juste d’un délicieux gâteau au chocolat.

DIMITRI &
CYPRIEN

Un vrai gamin. Techniquement, le lycéen vient seulement d'avoir dix huit ans. Autrement dit, il a encore toute sa jeunesse devant lui. Peut-être que sa relation avec un charmant policier d'une dizaine d'années de plus que lui pourrait jouer dans la balance mais après plus d'un an à ses côtés, le résultat n'est pas très convaincant. En même temps, personne n'arriverait à le changer. Jamais, il ne changerait de personnalité pour faire plaisir à quelqu'un, même à la personne qu'il aime. Soit elle l'accepte tel qu'il est, soit rien ne pourraient ce passer entre eux. Il y en a qui change par amour mais lui c'était certain que ça n'arriverait pas. Comme il était possible de le constater, Cy' & Dim' étant ensemble depuis plus d'un an, ça voulait dire qu'ils avaient accepté l'autre comme tel. Dix ans d'écart ne représentant pas un problème pour eux bien que ce soit le cas pour leurs entourages. Ils se complètement bien puisqu'un amène toutes les bêtises d'un jeune et l'autre amène toute la sagesse d'un homme avec un peu plus d'expérience, pour ne pas dire un vieux. Ils étaient très bien ensemble. Que ce soit en général ou sous cette eau chaude. Bien qu'ils n'allaient pas y rester longtemps étant donné que Dim' venait d'apprendre que son délicieux gâteau d'anniversaire, Monsieur le Craquant au Chocolat ou son bel amant, l'attendait certainement patiemment alors qu'il était tranquillement entrain de se prélasser sous la douche aux côtés de son policier, celui-ci se serait peut-être retrouvé tout seul sous la douche ou alors jeté du lit pour déguster ce gâteau. Ou peut-être qu'ils seraient effectivement retrouvés sous la douche mais pour un temps très court comme maintenant. « Oh, ! Bien sur que l'on se serait retrouvé sous cette douche même si j'avais su avant pour le gâteau .. Comment peux tu douter d'une telle chose ! » S'exclama t- il faussement indigné qu'une telle ait pu traverser l'esprit de son policier. « Le chocolat c'est mon amant mais tu es mon policier .. Alors même si c'est possible d'en douter, tu passeras toujours avant. » Un fin sourire s'afficha sur les lèvres du lycéen qui vint embrasser tendrement son homme. Cy' finit par se rincer avant de sortir de la douche. Dim' fit de même dans la foulée, prenant - tout en le remerciant évidemment - la serviette qu'il lui tendait, l'enroulant à son tour autour de sa taille. Il prit ni vu ni connu la sortie de la salle de bain avant de partir tranquillement dans la cuisine, laissant son policier faire ce qu'il était entrain de faire dans la salle de bain. Sans gêne et en serviette, il était déjà entrain de sortir tout pour manger..

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Un sourire aux lèvres après ce tendre baiser en guise d’excuses que lui avait offert son charmant policier. « Je ne suis pas vexé. » Evidemment qu’il ne l’était pas. Il était très loin de l’être, d’ailleurs. Encore une fois, il avait voulu être adorable avec son homme en le prévenant qu’il passerait avant tout et n’importe qui/quoi, même avant son bel amant qu’était le chocolat depuis toujours. Souvent, la faim ou plutôt la gourmandise prend le dessus sur ses pensées. Dans n’importe quelle situation, même s’il n’a pas spécialement faim mais qu’il y a un truc qui le tracasse ou s’il se sentait parfaitement bien parce qu’il a eu une très bonne nouvelle, c’est vers son chocolat qu’il va se tourner en premier. Ou en deuxième si son Cy’ est à ses côtés à ce moment là. D’ailleurs, s’il y a un jour quelque chose entre eux, c’est directement vers son amant qu’il se tournerait. C’est tout à fait logique. En parlant de chocolat, un délicieux gâteau l’attendait patiemment dans la cuisine. Alors dès qu’il avait mis les pieds en dehors de la douche, mit une serviette autour de sa taille, c’est discrètement que Dim’ pris le chemin de la cuisine, laissant son policier dans l’autre pièce. Enfin, il pensait pouvoir atteindre le frigo tranquillement mais c’était sans compter sur Cy’ qui n’était pas du même avis. A peine avait-il fait quelques mètres, qu’il sentit des bras l’emprisonner contre son grès. D’après lui, ils doivent d’abord manger le repas qu’il a envie de concocter avant de déguster le craquant au chocolat. Seulement, il préférerait manger d’abord le dessert avant de manger les nouilles à la carbonara. S’ils n’avaient pas été interrompus, il aurait très pu répondre ce genre de paroles, seulement ce n’était pas possible. Quelqu’un venait de faire son entrée dans l’appartement. Son appartement, découvrant les deux jeunes hommes l’un contre l’autre, en serviettes. Dim’ ne vit pas tout de suite qui c’était mais dès qu’il entendit le prénom « Déborah », l’expression inscrite sur son visage prit une tournure différente. Là tout de suite, le lycéen se sentait extrêmement gêné voir même honteux qu’elle découvre leur histoire de cette manière. A vrai dire, il ne savait plus où se mettre. Cy’ s’était mis entre eux deux, prêt à tout lui expliquer mais encore une fois, Dim’ ne savait pas ça place était vraiment là. Est-ce qu’il était réellement obligé de rester là alors que ce serait aussi bien qu’ils soient seuls étant donné qu’il doit être à cet instant précis son pire cauchemar en serviette ou se devait-il de rester ? Il n’en savait rien mais il n’eu pas réellement le temps de faire ou dire quoique ce soit puisqu’il ne fallut pas très longtemps à la jeune femme pour reprendre un brin ses esprits. « Je ne veux pas te tes explications, Cyprien ! Ce que je viens de voir me suffit. Je n’ai pas besoin d’entendre tes belles paroles. » Ce ton était agressive, elle avait toujours des larmes sur ses joues mais là tout de suite ce n’était pas sa peine qui prenait le dessus mais sa colère. Ce qui était en fait, compréhensible. « Je ne veux plus jamais te voir ou t’adresser la parole, c’est compris ?! Mais si tu crois que je vais accepter d’avoir été humilié ainsi, tu rêves ! » Sur ces mots, elle avait claqué la porte d’entrée derrière elle après un dernier regard aux deux hommes. A présent, ils étaient de nouveau tous les deux. Dim’ n’avait pas bougé d’un demi centimètre et ce n’est pas parce qu’elle était partit qu’il se sentait beaucoup mieux. Mais ils n’allaient pas rester là, planter à leur place sans rien dire. Il finit par se rapprocher de Cy’, entrelaçant ses doigts au sien, alors que sa tête vînt se poser sur son épaule. « Il faudrait peut-être mieux aller enfiler quelque chose au cas où quelqu’un d’autre débarquerait à l’improviste. » Il aurait très bien pu prononcer ces mots en rigolant dans d’autres circonstances mais là, c’était assez sérieux. Il déposa un baiser sur l’épaule de son homme avant d’ajouter instinctivement. « Mais avant je vais prendre un bout de gâteau. » Dim’ lâcha la main de son homme avant de se diriger vers la cuisine.

Alors que les bras du charmant policier l’emprisonnaient contre son grès, l’empêchant ainsi de rejoindre la cuisine où le lycéen aurait dégusté le craquant au chocolat, un raclement de gorge se fit entendre dans l’enceinte de la pièce. Sur le moment, Dim’ ne fit pas réellement attention. Il n’avait pas vu qui était la personne derrière eux mais quoiqu’il en soit, ils s’étaient tout de suite arrêtés afin de porter attention à la silhouette qui était postée près d’eux dans l’attente d’une explication ou plutôt celle qui venait d’attester les deux hommes de sa présence parmi eux. Cela aurait pu être n’importe quelle personne de l’entourage de Cy’ – puisqu’ils sont tous les deux chez lui, c’est normal que ce soit un de ses proches qui débarquent – la vue d’une telle scène aurait mis le feu aux poudres mais la seule personne qui se serait permis d’entrer dans l’appartement sans frapper était logiquement quelqu’un qui vit sur place et la seule personne en dehors du policier qui avait la clés, c’est Déborah, la petite amie officielle. Là tout de suite, en la voyant, l’expression joyeuse qui était inscrite sur son visage prit une toute autre forme, laissant place à d’autres sentiments beaucoup moins enthousiastes. A ce moment là, Dim’ ne savait réellement plus où se mettre. D’ailleurs, à l’endroit même où il était au moment où son regard s’était posé sur la jeune femme, il y était restée jusqu’à ce qu’elle claque la porte d’entrée derrière elle. Honnêtement, il avait été partagé entre rester là pour Cy’ ou s’éclipser dans la cuisine afin de les laisser tous les deux s’expliquer sur la situation bien que les retrouver tous les deux en serviettes, dans les bras l’un de l’autre, il n’y avait plus grand-chose à dire. N’en menant pas une, il n’avait pu faire un pas ou même ouvrir la bouche mais, il était tout de même resté là. Derrière son policier qui s’était mis entre eux deux. La jeune femme ne voulait pas d’explications. Elle ne voulait d’ailleurs plus rien venant de Cy’ ce qui était compréhensible. Ces sentiments semblaient être partagés par son homme. Ils avaient apparemment le même discours à une chose près. L’un avait fait ce qui pourrait être considérés comme des menaces, l’autre avait assuré qu’elle ne lui manquerait en aucun cas sans oublier la reprise des clés de l’appartement. Dim’ n’avait pas ouvert la bouche, faisant aussi petit qu’il le pouvait. En même temps, qu’est ce qu’il aurait pu dire franchement. C’était certainement la dernière personne qui avait son mot à dire dans toute cette histoire bien qu’il soit un minimum concerné puisqu’il a au départ quand même accepté de sortir avec quelqu’un déjà en couple. Bref. Il eu un léger silence de quelques instants, une fois qu’ils furent à nouveau seul. Mais, celui qui avait fait l’homme invisible, vint entrelacer ses doigts à ceux de son policier, posant sa tête sur son épaule. Son regard posé sur la porte d’entrée, une très sage décision venait de traverser l’esprit du lycéen : Pour éviter de vivre à nouveau une scène pareille, ils devraient enfiler des vêtements. Cette idée fut approuvée par Cy’ avant de retourner dans la chambre pour s’habiller, Dim’ avait vraiment besoin d’un bout de gâteau. Après tout, il y a quelques minutes, il s’était dirigé vers la cuisine pour déguster ce craquant au chocolat, ce n’est pas maintenant qu’il abandonnerait cette idée surtout que ça leur ferait du bien maintenant que l’arrivée de Déborah avait cassé un peu l’ambiance festive de la journée. En plus, il venait de recevoir l’accord de Cy’, ce fit apparaitre un fin sourire sur ses lèvres. La preuve que c’était réellement le bon moment de le manger : Même lui, qui avait refusé il y a peu en prétextant que manger le dessert avant le repas ne faisait pas ainsi, était finalement revenu sur sa décision. « D’accord, si tu veux. » Le lycéen n’avait même pas envie de polémiquer sur la présence obligatoire des bougies sur son gâteau. Il s’en passerait sans problème mais, si son policier voulait en mettre, pourquoi pas. Ce n’est pas un souffle sur quelques flammes qui le tuerait. Sans plus attendre, Dim’ lâcha la main de Cy’, se dirigeant vers la cuisine mais là encore, il ne pu y accéder. Son policier prit de nouveau sa main avant de lui remettre la clé de Déborah. Lui qui s’était arrêté et tourné vers lui, posa son regard sur ces dernières. « Tu me donnes la clés de chez toi ? » Il leva sa tête vers son policier, un petit sourire aux lèvres. « Tu sais que t’es pas obligé … Surtout si c’est un stratagème pour gagner du temps afin de garder le gâteau intact le plus longtemps possible. » Ce sourire s’était transformé en un sourire amusé alors qu’il se rapprochait de son charmant policier, passant les doigts de sa main libre sur le torse de Cy’. « Mais, si c’est pour toute autre chose … J’accepte volontiers cette clé. » Il rapprocha son visage du sien, déposant un furtif baiser sur ses lèvres. « Je t’aime. » Il avait oublié ces trois petits mots. Maintenant que c’était fait, il pouvait l’embrasser comme il se doit.

Cyprien se foutait bien de la visite de Déborah, bien qu'il sache qu'elle avait de très bonne ressources, elle ferait bientôt parler d'elle et il le savait... Mais le policier ne voulait pas gâcher sa journée avec son homme à cause d'elle, il repenserait à elle plus tard, beaucoup plus tard dans la semaine, tout ce qu'il voulait maintenant c'était profité à fond de cette journée et de la semaine qui allait suivre... Cyprien avait récupéré la clé seconde clé de chez lui et il la serrait un moment dans sa main... Bien qu'il était habitué à se disputé avec Déborah, il n'aimait jamais être celui qui fait du mal, parce ce n'était pas dans sa nature de faire du mal à son entourage et même s'il ne portait pas Déborah dans son coeur, il n'aimait pas vraiment faire du mal aux gens, même s'il était policier... Il parlerait de cette petite scène avec Dimitri plus tard, il ne voulait pas que cette "séparation" gâche cette journée si bien commencer. Le charmant policier été reconnaissant auprès de son homme de l'avoir fait sortir de sa léthargie, et bien qu'il adorait observait le corps de son homme, il avait approuvé l'idée de son homme, s'habillait pour choquer moins de monde si certains venaient à l'improviste... Cyprien avait rendu les armes, il a accepté à ce que son homme prenne du gâteau, il en avait besoin aussi du chocolat après un moment pareil cela ne pourrait lui faire que du bien, mais avant que son homme se jette corps et âme sur son gâteau, le policier avant demander quelques minutes afin de mettre les bougies sur le gâteau... Un anniversaire sans bougies ce n'était pas vraiment un anniversaire, il était heureux que son homme veuille découvrir et dévorer son gâteau mais le charmant policier jugea qu'il devait lui donner la clé de l'appartement et il n'avait pas mit longtemps à lui mettre la clé dans sa main. Son regard était ancré à celui de son homme, le policier eut un petit sourire aux lèvres. « C'est mon dernier cadeau pour toi, enfin si tu accepte de vivre avec moi bien entendu. » Cyprien était loin d'être fou, enfin il était fou mais d'amour pour son homme, il voulait que son homme vienne vivre avec lui, maintenant la décision appartenait à l'homme de sa vie. « Ce n'est pas un stratagème pour garder le gâteau intact, loin de là... D'ailleurs ça ne m'était même pas venu à l'idée... Tu as de drôle d'idée mon amour, en plus il me semble que vient de t'autoriser à dévorer ton gâteau à condition que je puisse y mettre les bougies non ? » Loin de lui de priver son homme de son amant qu'est le chocolat... Enfin en agissant ainsi Dim' avait le droit de le penser, mais ce n'était pas dans ses intentions, il a juste pensé que s'était le bon moment pour lui donner son dernier cadeau... Il fut parcourut d'un léger frisson sous les doigts de son homme. Il sourit en entendant les paroles de son homme. « Depuis un an je rêve de vivre avec toi, me réveiller à tes côtés, me coucher à tes côtés, te regarder dormir, te réveiller de la plus douce des façons, t'apporter le petit déjeuner au lit... » Depuis un an, Dimitri détenait la clé de son coeur, aujourd'hui pour le policier c'était logique que Dimitri ai la clé de son appartement. Il sourit au petit baiser que lui avait fait son amour avant de lui dire ses trois petits mots magique qui le faisait toujours fondre. « Je t'aime aussi mon amour. » Il prolongea le baiser de son homme avec amour et tendresse tout en le serrant avec amour contre lui.

Maintenant que le lycéen avait la permission de son homme pour déguster son gâteau bien qu’il devait quand même attendre qu’il installe les bougies dessus histoire tout de même que ça ressemble à un vrai craquant au chocolat d’anniversaire, non un simple gâteau avalé en moins de deux minutes à cause de la gourmandise d’un des deux hommes, il s’était dirigée d’un pas assez décidé vers la cuisine mais très vite une main vînt l’attraper, le stoppant dans sa lancée. Rapidement, une clé afin se retrouver dans la paume d’une de ses mains. Sur le moment, les sourcils du jeune homme se froncèrent sous l’incompréhension. Cyprien venait de lui remettre les clés de l’appartement que son ex venait tout juste de lui rendre concrétisant leur rupture. Qu’est ce que ça voulait dire ? L’explication était pourtant extrêmement simple. En guise de dernier cadeau d’anniversaire, son homme désirait qu’ils vivent ensemble sous le même toit. Pour ne pas briser la règle, ses petites habitudes, Dim’ pris ça un peu sous le ton de la plaisanterie en dévoilant un des stratagèmes possible du jeune homme. C'est-à-dire, celui de trouver des astuces afin de gagner du temps pour pouvoir garder le gâteau intact le plus longtemps possible seulement ce n’était pas très crédible dans le sens où comme il venait de le faire remarquer, il venait d’avoir la permission ce qu’il faut bien le dire, contredisait totalement le chef d’accusation. Une légère grimace vint apparaitre sur le visage d’ange du lycéen. « Oui, tu as raison. Ce n’est pas logique. Il n’y a que moi pour avoir des idées pareilles. Qu’est ce que tu vas pouvoir faire de moi, dis moi. » Il n’y a pas de doutes à ce sujet. S’il y a bien une personne qui arrive à sortir des plaisanteries qui n’ont ni queue ni tête dans des moments très romantiques ou qui le touchent énormément vu le tourment que tout ça donne à leur relation, c’est bien lui. Heureusement, Dim’ pris très vite son sérieux afin d’annoncer à son policier qu’il était prêt à vivre avec lui. Il attendait ça depuis tellement longtemps qu’il ne pouvait pas refuser une telle proposition surtout avec les derniers mots de son homme. Un sourire sincèrement touché par tout ça, vînt apparaitre sur ses lèvres alors qu’il s’était approché de lui, caressant de ses doigts libres le torse musclé de Cyprien, déposant par la suite un baiser furtif sur ses lèvres. Comment pouvait-il prolonger un baiser alors qu’il avait oublié les trois petits mots magiques. Ces derniers échangeaient mutuellement là, ils purent s’embrasser réellement tout en étant l’un contre l’autre pendant quelques instants. « Comment veux-tu que je sois diabolique avec toi si tu as prévu d’exaucer tous mes vœux aujourd’hui ? » Ses lèvres s’étaient détachées de celles de son policier mais leurs visages étaient restés relativement proches. « Ce n’est pas juste. » Evidemment, il n’avait pas pu s’empêcher de râler. S’il ne l’avait pas fait ça aurait été très bizarre de sa part. Mais sa petite moue disparut rapidement pour laisser place à un nouveau sourire. « Mais tu sais vivre avec un lycéen de dix huit ans c’est difficile à vivre surtout si c’est moi alors même si dès la semaine prochaine j’aurai envahit ton appartement, je te laisse un délai de deux semaines pour changer d’avis. » Un air faussement sérieux avec un brin d’amusement avait caractérisé ses dernières paroles. A vrai dire, il était plus amusé que sérieux mais un peu tout de même. Tout n’est pas totalement faux.

Bon il était vrai qu'après-tout ce remu ménage imprévu, une part de gâteau au chocolat ne ferait de mal à personne, ça aller surement leur faire du bien... Cyprien ne pouvait pas dire non bien longtemps à Dimitri et le policier adorait voir son ange être heureux... Mais Cyprien, qui avait tourner un petit moment la clé que venait de lui rendre Déborah dans sa main a décidé qu'il était sans doute temps que Dim' est la clé de l'appartement, l'intention du policier n'avait rien à voir avec le gâteau, il avait autorisé son homme à se jeté dessus, mais qu'il devait souffler ses bougies avant. Disons que Cyprien n'aurait pas penser qu'il aurait besoin de s'expliqué sur le pourquoi il lui donné la clé, mais visiblement son homme pensait que c'était une stratégie pour garder le gâteau intact, alors que le but de Cyp' était tout autre et il l'avait explicitement fait remarqué à son homme... Cyprien n'arrivait pas à comprendre comment son homme réussissait à penser à cela alors que lui était sérieux en parlant de vivre ensemble, mais Cyprien était loin d'en vouloir à son homme, bien au contraire... Il eut un petit sourire amusé en entendant son homme, il lui caressa tendrement la joue. « T'aimer et te protéger envers et contre tout, voilà ce que je compte faire de toi. » Après ce qu'il venait de se passer avec Déborah, il savait qu'il devrait garder les yeux ouvert aux moindres signes suspects... Cyprien avait mit trop longtemps avant de franchir le dernier cap qui leur permettrait d'être ensemble, sans se cacher qu'il ne comptait laisser personne s'interposer entre eux, et tant pis s'il perdait du monde... Le fait que son homme veuille vivre avec lui le rend heureux... Après avoir échangé un long baiser, Cyprien garda contre lui Dim' profitant juste du moment. Il laissa un petit rire s'échapper de ses lèvres et regarda son homme. « Je te fais confiance, je suis sûr que d'ici ce soir tu auras trouvé quelque chose. » Cyprien caressa tendrement la joue de son homme et un petit sourire amusé apparu sur son visage en entendant son homme râler. « Je t'aime mon amour, si tu savais à quel point te me rends heureux. » Il écouta ensuite bien attentivement son homme, Cyprien n'était pas du genre à changer aussi vite d'avis, de plus cela faisait un an qu'il attendait de pouvoir se réveiller au côté de son homme, alors le fait de changer d'avis était carrément à exclure... « Tu n'es pas n'importe quel lycéen de dix-huit ans, tu es l'homme que j'aime, je suis avec toi en toute connaissance de cause... Alors quoique tu me dise, je ne changerais pas d'avis, il en est hors de question... » Comme prouver ses dires, il embrassa amoureusement son homme en le gardant tendrement dans ses bras.

Tout sourire avec un brin d’amusement dans la voix. « J’aimerai bien te dire que tu n’as pas besoin d’adopter la casquette du protecteur en plus de celle du petit-ami mais je sais que tu ne vas en faire qu’à ta tête alors je vais me contenter d’acquiescer tout sourire ces belles paroles. » Evidemment, encore une fois ce que le bel étudiant venait d’énoncer n’avait ni queue ni tête. Au départ, il décrétait qu’il ne relèverait aucunement ce que son policier venait d’émettre sur son sort mais malgré un début de phrase fort prometteur qui fut accompagné d’un brin de sagesse, ce ne fut pas le cas. Malgré tout, il venait de se contredire tout seul. En fait, le but n’était pas de se contredire mais seulement d’annoncer quelque chose de telle sorte qu’elle se retrouve emmitoufler dans ce petit jeu de mots pour cacher son sens profond. Peut-être que Dim’ passe une grande partie de toutes ses journées à embêter son monde mais la plupart du temps, les bêtises qui sortent de sa bouche signifient tout de même quelque chose. Parfois, il trouve plus facile d’aborder des thèmes sous un air d’amusement plutôt que de dire bêtement ce qu’il pense tout bas. En l’occurrence là, c’est cette histoire de protection. Le lycée n’a pas forcément envie que Cyprien le protège envers et contre tout au péril de sa vie. Si par sa faute, il lui arriverait quelque chose à son charmant policier, la pilule risquerait de très mal passer. Il s’en voudrait certainement toute sa vie. Il ne s’en remettrait jamais. Après tout, déjà que son avenir reste encore très flou dans son esprit, s’ils ne sont plus ensembles cette situation ne risquerait pas de s’améliorer. Du coup, Dim’ préférerait largement qu’il n’adopte la casquette de protecteur qu’à son travail. Prendre soin de sa propre personne, veiller à la sécurité de toute une population n’est pas facile sans qu’en plus, il s’occupe de sa sécurité. Mais c’était peine perdue. Quoiqu’il arrive, ils essaieraient de protéger l’autre si besoin il y a. Aimer quelqu’un, c’est comme ça. Protection. Amour. Tendresse. Fidélité. Confiance. Toutes ces petites choses que Dim’ comprend, assimile parfaitement mais la pratique c’est tout autre chose. Enfin tout de même, il applique à la lettre trois des cinq principes à la lettre. Etant donné qu’il a attendu plus d’un an pour être officiellement avec celui qu’il aime, qu’il a accepté aussi bien qu’il le pouvait la situation qui était la leur il n’y a pas encore si longtemps soit, avant que Déborah ne débarque dans l’appartement, mettant un terme définitif à la relation qu’elle entretenait avec son policier, ça signifie bien que les sentiments qu’il ressent à son égard sont loin d’être insignifiants. Il avait attendu sagement qu’il exauce son vœu le plus cher dans la fidélité. Ce qui implique en partie la confiance mais pas en sa totalité puisqu’il y a bien des choses qu’il ignore à l’égard de Dim’. Pas la peine de revenir sur la protection. Mais la tendresse, parlons-en. Ce bel étudiant est loin d’être un petit-ami parfait, bien au contraire. Embêter son entourage étant son activité favorite, il n’est pas nécessaire de préciser qu’en présence de Cyprien, il n’y a aucun changement de ce côté-là. Surtout pas lorsque ce dernier lui donne les pleins pouvoirs pour une journée toute entière. Du coup, il comptait bien en profiter même si pour le moment il ne voyait pas comment il pouvait laisser parler son côté machiavélique si son charmant policier exaucé un après l’autre toutes ces choses dont il rêvait pour eux. « Si tu ne me réserves plus d’aussi grosse surprise, normalement je devrai effectivement trouver un plan diabolique d’ici ce soir. » Après tout, si être ensemble officiellement il l’attendait depuis très longtemps, l’invitation à vivre ensemble, fut une réelle surprise digne elle aussi d’un dix-huitième anniversaire. Il ne pensait peut-être pas que ça arrive si vite mais ce n’était en aucun cas pour lui déplaire. Dès la semaine prochaine, tous ses cartons se retrouveront éparpillés dans l’appartement de Cyprien. Cependant, il était prêt à lui laisser deux semaines de délai pour se rétracter. C’était un geste purement préventif voir très adorable de sa part mais apparemment cette mesure n’est pas nécessaire. La demande était très réfléchie soit, irrévocable. Quoiqu’il arrive, il ne changerait pas d’avis. Préférant savourer ce langoureux baiser plutôt que d’émettre une réprobation quelconque juste histoire d’embêter un peu plus son policier, Dim’ se contenta de prolonger le baiser, restant bien évidemment dans les bras de son homme. Leurs lèvres à nouveau séparées, son regard vînt se poser amoureusement dans celui de Cy’, un petit sourire inscrit sur le visage. « Mais vraiment au cas où tu ne me supporterai plus, tu as le droit de te rétracter. » Bien sûr, il n’avait pas pu s’en empêcher. Avant qu’il ne dise quoique ce soit, il déposa un baiser furtif sur ses lèvres avant d’entrer enfin dans la cuisine, les clefs à la main. Il posa ces dernières sur le comptoir avant d’un tiroir deux cuillères puis du frigo, le gâteau qu’il posa sur le comptoir sur lequel il s’assit. Tout ça assez rapidement. « Hum. Il est délicieux ce gâteau ! C’est vraiment dommage que tu préfères d’abord manger le repas avant. Dans pas longtemps, il risque de ne plus en rester. » De toute évidence, Cyprien était privé de gâteau bien que Dim’ avait au départ sortit deux cuillères mais ça encore ce n’est pas grave. Ce qui compte c’est que finalement il ne comptait pas partager son amant surtout que peu de temps avant le policier avait un peu insisté pour manger d’abord le repas et non le dessert en premier.