nom complet ▲ Camil Delorme. Bâtard si j'ai baisé ta sœur. Enculé si je t'ai abandonnée. lieu de naissance ▲ Paname. âge ▲ Vingt ans. nationalité ▲ Français. Et p'têtre autre chose, j'en saurai plus si mon père décidait de pointer le bout de son nez, un jour. diplômes, études ▲ Aucuns. Apprentissage de dessinateur/tatoueur, par contre. métier ▲ Tatoueur. Officieusement, je vends du rêve. statut matrimonial ▲ Marié avec ma main droite, j'la trompe des fois avec la gauche, faut savoir varier les plaisirs. orientation sexuelle ▲ Hétérosexuelle. situation financière ▲ Précaire. idole(s) de vie ▲ Moi-même. nombre d'amis facebook ▲ Je fais pas parti de cette vie fictive, sérieux quoi. moyen de déplacement ▲ Skateboard. groupe ▲ Tu t'laisse aller. avatar ▲ Robbie Wadge. crédits ▲ Tumblr

ton personnage se promène dans un supermarché lorsque soudainement, un homme avec une cagoule pointe son arme sur les clients en criant qu'il s'agit d'un hold-up. sa réaction? ▲

Lui. Lui il serait le con qui finit par faire tout exploser. Celui qui se fait butter parce qu'il a pas réussi à garder la bouche fermée. Il est comme ça Camil, une grande gueule qui va finir par le tuer et une balle en pleine tête dans un supermarché, c'est une idée à exploiter. Dans le genre mort inutile dont tout le monde se souviendra, p'têtre qu'il aura même le droit à un dossier à la tv.

ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne. alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra. sa réaction? ▲

Première réaction : yes. Deuxième, il aurait pas dû forcer sur le joint parce qu'avec cette musique de merde -oui, si c'est pas de la dubstep, ça lui fait chier-, sa tête va exploser. Alors il se cale dans un coin et regarde les vas et viens des gens. Surtout éviter celle qu'il connait, sûrement le genre de fille qui va revenir les lui briser. Jusqu'à que LA fille débarque et le reste c'est malsain. Avec sa tête de gamin, Camil c'est dans le mille à tous les coups.

ton personnage est en couple et l'occasion de tromper son/sa partenaire -en ayant l'assurance que personne ne le découvrira un jour- se présente à lui. sa réaction? sa décision? ▲

Camil en couple ? Laisses moi rire. La question se pose pas, mec.

aoutch, ton personnage se retrouve dans la rue. pas de job, pas d'appartement et pas d'argent.. et le tout du jour au lendemain. sa réaction? ▲

Camil il passerait entre les reins de toutes les filles de Paname pour dormir dans un lit. Il se démerderais pour trouver un job, squatterais des appartements miteux mais il se battrait. Parce que il ne laissera jamais la vie gagner sur lui, il est bien plus supérieur et si du jour au lendemain on lui enlève tout, il prouvera que même sans rien, c'est lui l'roi. Toujours et ça, va falloir s'le foutre dans le crâne une bonne fois pour toute.

digne du titanic, ton personnage se trouve à bord d'un navire qui coule. deux choix s'offrent à lui : aider la vieille dame qui galère dans l'eau avec sa jupe au risque de mettre sa vie en péril, ou la laisser tomber et avoir l'assurance de finir sain et sauf? ▲

Titanic, genre, le film à l'eau de rose qu'il a sûrement jamais vu ? Sa lâcheté est sûrement sa plus grande arme et si il doit sauver sa vie au coût d'une autre, il hésitera pas. Ouais, il est le genre de gars qui se la joue égoïste parce que à part à lui même, il ne tient à personne. Même si sa putain de gueule d'ange prouverait le contraire, Camil il aime rien excepté lui-même. Alors oui, la grand-mère avec sa grande jupe, elle peut aller se faire foutre. Croyez-moi, il ne l'aurait même pas remarquée.

D'où tu viens, comment t'as atterri là, qui t'as donné ce sang, à qui tu es censé ressembler, pourquoi t'avoir abandonné : autant de questions que tu ne te pose pas. Tu t'en fous de la fille dont les beuglements de douleur ont déchirés l'air lorsque tu as décidé que, non, tu ne mourrais pas avant d'avoir pu voir la disgrâce du monde de tes propres yeux. Tu t'en fou de celui qui s'est tiré avant même d'avoir su que cette nuit où il avait si bien pris son pied avec .. Comment elle s'appelait déjà ? Ne serait finalement pas sans lendemain. Tu n'as que faire de cette gamine paumée qui t'as vendu pour quelques billets de cent et en a chialé le soir pendant des mois. Tu n'y pense même pas puisque tu ignores tout d'eux. Ils n'existent pas. La seul qui a toujours été là c'est celle que t'appelle maman mais avec qui tu partages pas ton sang. Celle qui t'as retrouvé au fond de ce fausser après que tu te sois échapper. La seule, c'est elle, merde. Enfin, ça l'était.

FILLE N°1 : UN SOIR D'ÉTÉ
Déchirer. Arracher. Jouir. Son corps nu recouvert d'un drap sale te regarde. Si les murs avaient des oreilles t'aurais ta réputation de bâtard déjà rependue dans toute cette putain de ville. De toute façon tu les emmerde tous. Les gamins qui ont toujours eu la bonne gomme, le bon cahier d'école, toujours le bon forfait, le bon bonnet en classe de neige. Parce que c'est dans leur putain de gène d'être irréprochable et ça te fait chier. Toi, tu seras jamais comme ça Camil. T'aime salir ceux qui sont purs, t'aime jouer avec les apparences et te réjouir du malheur des autres. T'aime démembrer les filles jusqu'à leur faire perdre pieds et tête. Tu vis dans ce monde sans limites où t'as toujours réussi à apprendre les insultes plus facilement que ta table de multiplication. Ton rêve c'était d'être le personnage principal mais t'as fini dans l'arrière scène. Tu te fonds avec la foule, ces gens qui ne savent pas ce qu'ils sont eux-même. Ils sont tous pareils, mais t'as cette impression de merde d'être un alien. Tu les considère tous comme une sous race, on peut lire dans tes yeux ton mépris envers le reste du monde. T'as ce putain de sourire méprisable coincé entre tes lèvres et tu tournes les talons. Pas une parole, rien. Quand tu claques la porte derrière toi, le signal est lancé pour la putain. Elle te balance des insultes qui ne parviendront jamais à tes oreilles. Tu jouis. Mains dans les poches, tu marche et la foule se scinde en deux pour te laisser passer. Tu t'es défini comme supérieur et on l'a intégré comme tel, parce que t'as le gabarit et plus encore, le mental. Plus froid que la banquise, plus dur que du béton, plus intouchable que saturne, et tout aussi hypnotisant. T'attire les regards comme l'aimant avec la limaille de fer. Ton ego n'a pas de fin et inconsciemment on fait tout pour te plaire. Tu t'en moque n'en devenant que plus attirant. Tu te crois unique mais tes clones dédaigneux parcourent la terre. T'as vie n'a pas de sens et tu ne veux pas lui en donner. T'es toi, et cette constations te suffit, Camil.

FILLE N°2 : UN SOIR D'HIVER
Défoncé. Arraché. Tu sais même pas comment t'as fait à rentrer dans ton quartier. Tu marches pas droit et du bout de tes doigts t'effleure le bas des reins de cette catin. Un véritable déchet. Et ça te fais rire. Limite elle pourrait être transsexuelle qu'on verrait pas la différence. Un jour t'apprendras à faire la différence. T'as toujours voulu devenir sexeur de poussins. Savoir d’un coup d’œil, d’une caresse du pouce, si la boule jaune que tu tiens deviendra un majestueux coq ou une élégante poule. C’est bien payé paraît-il. Apparemment, ça ne se résumait pas à tripoter l’organe, en vérifiant si c'était une protubérance ou un petit trou. Non, c’était bien plus complexe que ça, qu’on t'as dit. Alors t'as déchanté. C’est pas grave. Tu deviendras testeur de capotes, ou renifleur d’aisselles. P'têtre même que t'apprendras à laisser ta griffe indélébile sur les corps purs ou poilus. Son rire te donne envie de la crever et te conforte dans l'idée que finalement, la vie, c'est de la merde. Une merde de celle qu'on aime malgré tout à se remplir jusqu'au cou. Parce que si il ne t'arrivais pas toutes ces saloperies, tu te sentirais pas vivant Camil, et tu le sais. Alors tu continues et d'un geste brusque tu ramènes ses fesses contre ta hanche. D'aussi loin que tu te souviens, t'as toujours eu cette colère en toi, cette haine aussi corrosive que de l'acide citrique. Tu vivais seul avec ta mère qui s'acharnait au travail pour te trouver de quoi manger et tu ne voyais que la pourriture humaine à chacun de tes pas. La suite était prévisible. Certains ont dit que t'avais « mal tourné ». T'aime dire que tu t'es juste trouvé. La violence, les dégradations, le refus de se plier à l'autorité quelle qu'elle soit, les conneries tout ça, c'est juste un moyen de se manifester au fond, tout essayer. T'as jamais rien regretté. T'as trouvé des gens qui partagent ta haine, tu t'es crée un monde, la rue est ton terrain de jeu grandeur nature, au début en tout cas. Tu la pousse dans la cage d'escalier et tes lèvres gercées viennent se plaquer contre les siennes. Une main sur un sein tu plonges tes yeux dans les siens et t'avance ton bassin contre le sien. Les murs jaunis à la limite du défraichis sont couverts d'insultes de gamin au mal de vivre. T'étais comme ça toi aussi, t'as pas changé et tu te reconnais dans chaque bout de texte écrit d'une main d'enfant. Rien ne t'empêche de te la faire là Camil, sur ce mur détruit mais t'as envie de retrouver ton lit. Ton studio est pas bien grand mais entre dormir et baiser, tu fou pas grand chose dedans. La blonde te regarde allongée sur ton vieux matelas et du bout des doigts t'allumes une cigarette avant de t'allonger sur le lit. « viens. » Et puis le reste c'est malsain. Une fois, deux fois, trois fois. Quand ça c'est fini elle est partie. T'es con Camil. Cette fille aurait pu être l'exception.