à coup de je t'aime.

ton corps tremble tout entier. ton cœur n'est qu'une éponge de tes peines et craintes, celles-ci se dirigeant toute vers lisa-rose. ton amour pour elle, plutôt. cela te tracasse, d'autant plus que tu t'es juré de lui dire en ce jour. une promesse faite à ana, et aussi un peu à toi. en dépit de ta bonne volonté, une petite voix te murmure sournoisement qu'elle ne t'aime peut être pas en retour, et que tu n'es qu'un sot tombé amoureux de la princesse. cela te ronge, et tu redoutes le moment fatidique autant que tu l'espères. tu te tords les mains tout en l'attendant à la sortie, ton teint blême. tu ne peux t'empêcher de sursauter à chaque chevelure blonde et dansante que ton regard croise, et tu ne t'épargnes aucune déception. tu ne rêves que de la voir avancer vers toi, et peut être de la prendre dans tes bras. tu n'en aurais certainement pas le courage, mais la rêverie n'est pas un crime. surtout qu'il t'est arrivé d'être assez entreprenant pour te saisir discrètement de sa main, de la câliner, ou même de l'embrasser... tout cela, le cœur battant à s'en rompre. à ces doux souvenirs, ton visage s'empourpre alors que tu la vois avancer en ta direction. un sourire d'imbécile nait, et tu te rends un peu plus compte combien tu l'aimes. à un tel point que cela pourrait te rendre malade. et à peine s'approche-t-elle du grand idiot que tu es, tu te mouilles un peu. « dis lili, je peux te dire... quelque chose d'assez important avant d'aller voir ana ? »

à coup de je t'aime.

Fin des cours, tu te précipitais pour en sortir. D'ordinaire, t'aurai pris ton temps pour ranger tes affaires et t'aurai attendu que tout les autres soient sorti pour en profiter pour poser des question supplémentaire, ou faire un commentaire. Mais pas cette fois ci, pas aujourd'hui, ni même en c'moment. T'avais la tête ailleurs et l'envie d'être autre part, en tout temps. Alors tu te dépêchais de sortir. Faisant un crochet par les toilettes des filles, juste à côté de la salle de cours d'où tu sortais. Histoire de vérifier quelque chose d'important. Tu te posais devant le grand miroir et inspectais ton visage. Bien, on ne voyait rien. Le fond de teint ne s'était pas estompé. Tant mieux. Au cas où, tu faisais une petite retouche. Histoire que ça tiennes, histoire que ton bleu ne ressortait pas. Tu passais tes doigts sur la source de tes maux, grimaçant légèrement. Il t'avait pas loupé, l'enfoiré. Bref, une fois que ceci était fait. Tu pouvais partir d'ici et rejoindre Napoléon à la sortie. A la mention de son nom dans ton esprit, tu ne pouvais t'empêcher de sourire. Et de te presser pour être à ses côtés aussi vite que possible. Depuis qu'Ana était malade, tu ne t'étais jamais autant retrouvée seule avec lui. Ce qui d'un côté, était assez plaisant. Et aussi un peu flippant, t'étais mortifiée à l'idée de faire une quelconque gaffe à ses côtés. Tu mettais tes peurs de côtés à mesure que tu te rapprochais de lui. A peine arrivée à ses côtés, il t'adressait la parole. « Dis Lili, je peux te dire... quelque chose d'assez important avant d'aller voir Ana ? » Tu lui souriais doucement, alors que tu levais les yeux vers lui. Avec toujours ce rouge aux joues quand t'étais à ses côtés. « Bien sûr, j't'écoute. » Tu ne savais absolument pas ce qu'il voulait te dire mais t'étais certaine de pouvoir l'écouter des heures et des heures durant.

tu cherches tes mots, et tu ne les trouves guère. comment décrire une telle chose ? comment expliquer un sentiment si fort, et si troublant ? n'est-ce pas impossible ? un simple je t'aime, ou même des milliards, ne suffiraient à traduire véritablement ce qui se trame dans son cœur d'idéaliste. il te faudra des siècles pour l'expliquer, te semble-t-il. et le rouge gagne la bataille contre ton visage, d'autant plus lorsque le sien n'est pas épargné. tu lui trouves tant de charme, si bien que tu te demandes comment un tel ange aurait pu naître ici bas. tu en viens à l'étrange hypothèse qu'elle aurait pu s'égarer sur terre. « bien sûr, j't'écoute. » tu aurais presque préféré qu'elle repousse de quelques heures ta déclaration. encouragé par une poussée soudaine d'ailes alors que ton regard croise le sien, tu te lances. « ça fait longtemps que je voulais te le dire... » tu continues de tordre tes mains. « et ça me torture de ne pas le faire... » tu parles pour ne rien dire, mais ça te tient à cœur. « et si jamais ça n'est pas réciproque, j'espère que tu m'en tiendras pas rigueur... » plus qu'un pas à faire, tu te dis. ce n'est pas faux, après tout. tu rassembles tout ton courage, et tu prononces ce qui te brules les lèvres depuis si longtemps. « je t'aime. » c'est sans doute la première fois que ce mot te parait si réel. « depuis si longtemps... » tu achèves en n'osant la regarder.

à coup de je t'aime.

Napoléon avait donc quelque chose d'important à te dire, qu'il disait. Et t'étais prête à l'écouter. Tu patientais à ses côtés, attendant qu'il parle. Toujours les yeux relevés sur lui. « Ça fait longtemps que je voulais te le dire... Et ça me torture de ne pas le faire... Et si jamais ça n'est pas réciproque, j'espère que tu m'en tiendras pas rigueur... Je t'aime. Depuis si longtemps... » Wow, wow, wow. Minute. T'avais bien entendu ce qu'il venait de dire ? C'était pas une hallucination, ni même le fruit de ton imagination ? Il venait bien de prononcer ces mots là hein ? Tu ne rêvais pas ? Non parce que si tu rêvais, hors de question que tu te réveilles. Jamais, jamais, jamais. C'était bien trop beau, bien trop beau pour être vrai non ? Il partageait tes sentiments. T'sais ce que t'essayais d'enfouir au plus profond de toi, parce que tu flippais grave de te faire rejeter. Encore. Plus besoin de les cacher, puisque apparemment, si tu croyais en ce qu'il venait d'affirmer. C'était réciproque. Wow. Wow, ouais, wow. C'était tout ce qu'il te venait à l'esprit. Pendant qu'il patientait à tes côtés, sûrement mortifié à l'idée de ce que t'allais lui répondre. Que dire à ça ? Hein, parce que tu serai ridicule à côté d'une déclaration pareille. Tu relevais les yeux vers lui, souriant légèrement. T'essayais de contenir la bouffée de joie qui s'éveillait en toi. Oui, oui, on se calme mademoiselle. Et enfin, tu parlais. Pour en terminer avec ce suspens. « C'est vrai, tu m'aimes ? » Fallait que tu sois certaine de cette réciprocité. Que tu sois sûre que tu rêves pas. « Tu l'as bien dis, je rêve pas hein ? » rajoutais-tu, rougissante. Relevant les yeux vers lui, voulant croiser son regard. Mon dieu, ce que ton coeur battait vite. T'avais l'impression qu'il voulait s'échapper de ta cage thoracique. Et danser entre vous. Peut être même chanter tiens. Putain, cette sensation. Il fallait que ça soit vrai, pour que tu puisses la connaître encore et encore.

et ton souffle se perd. tes poumons ne sont que feu, ton cœur qu'une bête blessée. elle hurle dans l'attente de son remède. son amour. tu espères si fortement que sa réponse ne soit que positive. ce serait le plus bel instant de ton existence, celui que ne cesseras de te ressasser durant ta vieillesse en compagnie d'autres merveilleux souvenirs, celui-ci en tête de liste. tu n'attends plus que son affirmation pour la prendre dans tes bras et l'étreindre doucement. l'embrasser amoureusement, aussi. lisa-rose relève les yeux, et tu te sens défaillir. ils sont si beaux. tu remarques ce sourire naissant, et il te conforte dans la perspective que tu ne t'es pas trompé. « c'est vrai, tu m'aimes ? » si elle savait à quel point ! tu ne fais que la regarder chaque jour, détournant stupidement ton regard si elle vient à se retourner. tu prêtes attention au moindre de ses faits et gestes. oui, tu l'aimes. « tu l'as bien dis, je rêve pas hein ? » tu souris timidement, et tu lui prends les avants-bras. « tu peux pas t'imaginer à quel point. » tu t'empourpres et tu n'hésites pas à le lui répéter encore et encore. « je t'aime. pour toujours, tu sais, et depuis toujours. » tu achèves avant d'approcher tes lèvres des siennes et n'osant vraiment l'embrasser.

à coup de je t'aime.

Une déclaration d'amour. Tu ne t'attendais absolument pas à ça. Bien sûr que non, naïve que tu étais. Tu n'avais rien vu. Pourtant, tout les signes étaient là. Tu n'avais rien vu ou tu n'avais rien voulu voir ? Peut être que t'avais pas eu envie de te bercer de faux espoirs, encore. Mais là, c'était clair et limpide. On ne pouvait pas faire mieux. Napoléon avait prononcé les fameux deux mots. Ceux que tu attendais inconsciemment depuis si longtemps. Je t'aime. Une douce mélodie à ton oreille. Un doux mot qui résonne dans ton esprit, dans ton cerveau. Tu crois rêver. Alors tu le lui demandes. Tu lui demandes confirmation. Tu lui demandes parce que t'aurai l'air bête si ton esprit t'avais encore joué un tour pareil. Il sourit à ta question, ce qui te fait d'autant plus rougir. Ce qui agrandit automatiquement ton sourire. Et te prends les avant bras entre ses mains, déclarant : « Tu peux pas t'imaginer à quel point. Je t'aime. pour toujours, tu sais, et depuis toujours. » Ton cœur manque un nouveau battement. Il confirme. Vous êtes bien dans la réalité. Cette réalité où l'élu de ton cœur t'annonces que les sentiments que tu portais à son égard. Que tu portes à son égard sont réciproques. Vos visages sont soudainement proches. Vos lèvres d'autant plus. Il n'est pas allé jusqu'à t'embrasser pour confirmer ses mots. Mais toi, pour réponse à sa déclaration, tu prends ton courage à deux mains. Et décide de franchir la simple distance qui te sépare de ses lèvres. Venant sceller les tiennes aux siennes. Comme une promesse solennelle. Ton cœur bat à la chamade, c'est un jour à marqué d'une pierre blanche. Il t'aime. Un chaste baiser qui ne dure que quelques secondes puisque tu quittes ses lèvres pour relever ton regard vers lui et déclarer à ton tour, rougissante. « Il me semble que c'est plutôt clair.. mais je tiens aussi à te le dire. Je t'aime Napoléon. »

ses lèvres contre les tiennes. ton cœur n'est qu'un navire emporté par une tempête joyeuse : il tangue férocement. il bondit de vague en vague, et ne demande qu'à découvrir de nouvelles horizons. bien loin de toutes ces tristes épaves dont l'idylle ne s'est jamais réalisée. tu l'étreins alors tout contre toi. tu ne veux jamais qu'elle s'en aille. c'est trop beau pour être vrai. si ce n'était qu'un rêve, tu souhaites ne jamais t'en réveiller. tu savoures chaque instant. des ailes te poussent presque. ce moment n'a été que l'un de tes fantasmes durant de longs mois, et davantage encore. comment est-ce possible ? une intervention divine, pourquoi pas. puis, vous êtes séparé. elle relève son regard vers toi, et tu succombes. son visage s'est empourpré et il te semble n'avoir jamais vu un spectacle aussi beau. sans doute mieux qu'un couché de soleil. oui, davantage. « il me semble que c'est plutôt clair.. mais je tiens aussi à te le dire. je t'aime napoléon. » ces mots te ravissent. tu les garderas sans doute à tout jamais en mémoire. tu as toujours espéré les entendre, et dormais tu ne peux te lasser de les repasser en boucle dans ton esprit chamboulé. tu la prends de nouveau dans tes bras, passant outre ta timidité habituelle. tu casses quelques barrières de ton mental. tu franchis des obstacles que tu as rêvé d'accomplir. une question te brule les lèvres, entre autres quelques désirs. « dis... tu le savais ? que... que je t'aime ? »

» J'ai attrapé un coup d'soleeeeeil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime
» ► C2C ou coup 2 cross
» c'est qu'on peut vite se rendre fou à jouer à qui tiendra le coup
» Le coup de la panne? (feat Dante)
» ★ et d'un coup de pied, dans ma vie je t'ai jeté.

à coup de je t'aime.

à coup de je t'aime.

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