c'est qu'on peut vite se rendre fou à jouer à qui tiendra le coup

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à jouer à qui tiendra le coup

JC-Andrea et Siloë ...} Le vendredi après-midi, c'était le moment favori de Siloë. Pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait pas cours, ou du moins qu'elle s'arrangeait pour ne pas avoir cours, et que ces après-midi avaient une odeur de week-end. Les cours du matin l'avaient suffit et à son goût, le baratin de chacun de ses professeurs ne valait pas mieux qu'un moment avec Andrea. Voilà donc pourquoi, à cette heure-ci (15h16), elle était chez elle, fraîchement arrivée, le coeur joyeux, fermant sa porte comme pour empêcher les cours de venir frapper.

Elle avait décidé d'inviter Andrea pour Allô ? Hé mec, j'ai bzoin de toi pour inaugurer Need For Speed Most Wanted. Yep yep mon coco, je l'ai ! Ahaaaah, jealous ? Hm... Hinhin, hinhin. Ben tu passes quand tu veux, mais dépêche hein! après quoi, par réflexe, elle se recoiffa dans son miroir et s'affala sur son canapé. Elle adorait passer de simple moments avec son meilleur ami, parce qu'il était son simple bonheur. La "chose qu'elle aurait emporté si elle devait passer 3 mois seule sur une île déserte", ce serait lui.

Jean-Côme ne tarda pas et sonna chez Siloë. A la voir, on aurait dit une enfant qui n'avait pas vu son frère depuis des siècles. Elle courait, manquant presque de tomber à la renverse, et ouvrit brusquement la porte, pour sauter sur Andrea. Elle s'aggripait à lui, même. Le couvrant de bisous. Voilà ce qu'elle avait le plus attendu, les bisous et les câlins. Et les rires, évidemment. Elle l'entraîna au milieu de son appart, et referma derrière lui. Puis elle sortit deux bières fraîches du réfrigérateur avant de lui lancer A mon Need For Speed Most Wanted, vieux. avant de lui demander de s'installer.

Elle lui sourit, vraiment, commme si Andrea lui en donnait ce pouvoir, puis glissa le jeu tant convoité dans sa console, sortit les deux manettes, et vint s'installer confortablement à côté d'Andrea. Tu vas voir mon bonhomme, tu vas morfler. ce à quoi elle ajouta un rire, et une grimace plutôt enfantine.

Siloë + J-C Andrea

Se réveiller sans jamais savoir de quoi la journée serait faite. L’adage quotidien d’Andrea. Il menait ce train de vie effrené pour fuir la routine, et se retrouvait désormais toujours dans les mêmes soirées, avec les mêmes personnes. Son train avait changé de terminus sans même qu’il ne s’en rende compte. Mais il continuait, se dépassait à se foutre en l’air toujours plus. Finalement, sa capacité à briser l’ennui résidait en une seule personne, Siloë. La seule personne qu’il aimait à l’heure actuelle, la seule pour laquelle il souriait avec sincérité. La seule qui l’avait connu avant.

Il avait été plutôt raisonnable la veille, il estimait en effet ne pas avoir sa place dans les soirées étudiantes qui pullulaient le jeudi soir à tous les coins de rue. Ainsi, il avait pu se lever vers midi, pour la première fois cette semaine. Il se sentait pas mal, mais pas encore capable de faire quelque chose de constructif. Ce n’était encore pour aujourd’hui le grand sursaut. Son téléphone qui vibre, une photo de Siloë et lui qui s’affiche, et lui qui s’empresse de décrocher. Sa douce voix au bout du fil le fait sourire. Heeey ! Genre Need for Speed quoi ! T’abuses ! C’est chez moi qu’on était censés l’inaugurer et tout ! Bon d’accord, j’arrive hein… Mais c’est bien parce que c’est toi. A touuuute ! C’était la seule fille qui « ne prenait pas de gants » pour lui parler et la seule avec lequel il se comportait de la sorte. C’était rafraîchissant et elle lui était bénéfique, il en avait conscience mais il souhaitait laisser une distance entre eux, la friendzoner en permanence pour la protéger du mal qu’il pourrait lui faire.

Préparation rapide, direction la rue Mouffetard. Il emprunta un velib’ en bas de chez lui pour être plus rapide. Pour elle, il n’avait même pas pris le temps de savourer la beauté des passantes du Jardin du Luxembourg ainsi qu’une délicieuse cigarette. Il avait tant de fois pris ces chemins, ces raccourcis qu’il connaissait par cœur. A peine quelques minutes plus tard, il se retrouva en train de sonner à l’interphone en bas de chez elle, puis il monta au troisième, se reposa un peu contre le mur et sonna à la porte. Avec les années, il aurait très bien pu ne pas attendre qu’elle vienne lui ouvrir mais non. Il attendit quelques secondes encore avant que la porte ne s’ouvre enfin. Il sourit sous ses bisous et l’enlaça très vite. Il l’embrassa sur le front avant de la relâcher et d’entrer. Ici régnait la bonne humeur, comme à l’accoutumée. Il s’étendit sur le canapé en prenant toute la place. Il était tout à son aise. Sa blonde adorée revint en tenant de trophées à la douce rode ambrée. Il la saisit, cogna sa bouteille à la sienne et en but une gorgée. A Need for Speed, et un peu à nous aussi quand même !, une moustache de mousse sous le nez. Il se redressa pour laisser de la place à Siloë. Les deux manettes trônaient fièrement au milieu de la table basse. Il en attrapa une, tordit le cou pour posa sa tête sur l’épaule de la jeune femme pour l’attendrir avant de lui répondre solennellement J’attends de voir ça. Plus de pitié maintenant Ce qui allait être vrai, contrairement à ce que le principe de la galanterie lui insuffle. Il est supposé la laisser discrètement gagner mais il ne le fera pas. Pour la simple bonne raison qu’elle est réellement très forte la petite. Il ne savait pas du tout quelle serait l’issue de cette partie. Là, il ne prendrait pas le temps de dégommer des lampadaires à 230 à l’heure sur l’autoroute. Il avait mieux à faire. On parie quelque chose ou pas ? Histoire de pimenter la partie et que l’enjeu ne soit pas seulement une guerre des sexes et de fierté. La machine était en marche, le jeu chargeait. Il but encore une dernière gorgée. Bon d’accord, en réalité, il termina sa bouteille avec cette ultime gorgée. Il enleva ses chaussures, retroussa ses manches. Voiture: Bentley Continental GT Supersports Convertible ISR. Un dernier regard vers elle, un dernier sourire. Here we go !

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JC-Andrea et Siloë ...} « A Need For Speed, et un peu à nous aussi quand même !» Siloë prit une fraction de secondes pour digérer ce qu'il venait de dire. Pas de sous-entendus ma vieille, oké ? une après-midi entre potes, comme d'habitude, clair ? «Tu vas morfler.» «J'attends de voir ça, plus de pitié maintenant !» Il allait voir ce qu'il allait voir. Siloë n'avait pas vraiment eut le temps de s'entraîner, mais pour elle, il n'y avait aucun doute, sa victoire était au rendez-vous, et la modestie un peu moins. C'était toujours comme ça avec Siloë, fallait pas s'attendre à une révérence. «On parie quelque chose ou pas ?» «Celui qui perd doit amener l'autre du canapé à l'autre bout de la rue sur le dos.» dit-elle tout en souriant. C'était un pari stupide, et tellement facile à réaliser, mais ça pouvait être drôle. «ah oui et j'oubliais, c'est aller et retour.» Tout en souriant d'un air narquois, Siloë fit défiler les voitures disponibles, avant de choisir une Bugatti. Elle manipulait bien les voitures rapides, mais rencontrait parfois quelques difficultés dans les contresens, mais qu'importe, elle risquait un trajet avec Andrea sur le dos. go ! et c'était parti. Elle était partie dernière, et Andrea était juste devant. Elle frôla la voiture d'Andrea, mais n'arrivait pas à le dépasser. «putain de merde, comment on va faire si on arrive en même temps !» puis elle fit de sorte que sa voiture s'écarte de celle d'Andrea et tenta de se faufiler parmis celles qui étaient derrière. Ils étaient 3e et 4e, Andrea devant. allez merde, ressaisis-toi ma vieille ! heureusement, le nitro était à bloc. Elle accéléra en actionnant ce dernier, ils étaient à 1.6 km de l'arrivée, et avec le nitro, elle en était à 1.2 km. Elle tira la langue à Andrea, qui était maintenant deuxième. C'était serré, elle le savait, parce qu'à tout moment, Andrea ne manquerait pas d'actionner son Nitro. Le doigt un peu endolori par la force utilisée pour appuyer sur un bouton, elle risqua un coup d'oeil sur Andrea, qui semblait réellement concentré. Elle regretta ce coup d'oeil, qui la fit rentrer dans une voiture à contresens, et qui permetta à Andrea de gagner une place. 0.2 kms. Elle allait perdre. 0.1 km. Elle était collée à la voiture d'Andrea. Elle accéléra avec le peu de nitro qui lui restait, et... Doubla Andrea. 0.0 km, arrivée, Siloë : 1, Andrea : 0. «YIHAAAA BONHOMME ! En avant !» après quoi elle grimpa sur le dos d'Andrea. Quelle galère, comment pourraient-ils sortir de l'appartement sans encombre ? A peine avaient-ils fait trois pas qu'un tout petit obstacle les fit chuter. Siloë rit aux éclats, étalée par terre, le visage d'Andrea juste au-dessus d'elle. « C'est trop dur comme pari, faut en trouver un autre hein, pas vrai.» elle se tut un instant, parce qu'Andrea était beau. Et parce qu'elle avait énormément envie de l'embrasser. Parce que les yeux qu'elle trouvait les plus beaux au monde étaient ceux d'Andrea. Mais elle se retint, parce qu'elle avait peur. Parce qu'Andrea restait Andrea, et que sa réaction l'inquiétait. Mais elle en mourrait d'envie quand même, je crois presque que ses mains tremblaient. Elle se mordit les lèvres, comme pour se calmer, puis lui adressa un sourire timide.

Siloë + J-C Andrea

Il s’était dépêché de la retrouver, comme toujours. Elle était pour lui le plus efficace de tous les réveils. Elle n’avait qu’à l’appeler et il avait traversé le Jardin du Luxembourg à peine une demi-heure plus tard. Il avait toujours cette même joie à l’idée de la voir et ne se lassait jamais d’elle, contrairement à toutes les autres. Surement parce qu’elle était désormais le seul symbole de sa vie d’avant. Mais il se refusait à l’aimer plus que de raison, parce qu’il perdait tout ceux qu’il aimait. Et il ne pouvait pas LA perdre.

**

Il savait qu’il aurait du mal, mais le jeu en valait la chandelle. Il paierait cher pour voir la tête des passants lorsqu’ils verraient passer le convoi. Un jeune homme hilare sur le dos d’une adorable blonde faisant la tête, quoi de plus normal. Mais avant d’en arriver là, il devait gagner. Arriver en tête à l’issue de la course, face à une concurrente de taille. Là ils étaient l’un contre l’autre, eux qui forment d’habitude une équipe bien unie quand il s’agit de faire tout et son contraire mais aussi de se soutenir dans les moments difficiles. Mais là pas de quartier. Il accueillit la menace de son adversaire avec un sourire. Maintenant il y avait un enjeu plus grand que la fierté. Transporter l’autre sur son dos ne serait certainement pas simple affaire, mais bon. C’était elle qui proposait et il était tout simplement incapable de lui dire non. C’était en quelque sorte elle qui tenait les rênes. «ah oui et j'oubliais, c'est aller et retour.» «Ahahah, dis-moi que t’es pas sérieuse. Parce que bon, on dirait pas comme ça, mais je pèse pas mal quand même. » L’art de provoquer. Il avait toujours été doué pour ça. Il avait directement choisi sa voiture, sans hésiter, un peu hasardement. Et il avait observée en souriant son amie, concentrée sur le choix de son bolide. Comme si ce choix pouvait influencer toute sa vie, elle en était presque à peser le pour et le contre et lui, trouvait cela attendrissant…Décidément, ce n’était pas aujourd’hui encore qu’il allait se mettre à comprendre les filles. Toujours un mystère pour lui. Bien qu’elle était spéciale ; elle pouvait boire une bière et porter les tatouages avec classe. Tous deux avaient désormais les yeux focalisés sur l’écran pour le grand départ. Le hasard l’avait placé juste devant elle et il comptait bien conserver son avance jusqu’au dernier mètre. Mais non, elle l’avait bien rattrapé la vilaine. Ils se frôlaient, que ce soit leurs voitures ou leurs bras. «putain de merde, comment on va faire si on arrive en même temps !» Ah oui aussi, elle pouvait jurer sans passer pour une hystérique. « Je t’invite dans le resto que tu veux et en contrepart…aaaaah » Elle était sur le point de le dépasser mais il fit une manœuvre pour rester en troisième position et poursuivre sa phrase. « J’te coupe les cheveux et te les teints en rose. En gros, laisse-moi gagner ma chère. » Pfiou, il y avait échappé de peu mais elle était toujours au coude à coude. Autant dire qu’aussi près de la ligne d’arrivée ils se trouvaient, ce n’était pas gagné pour autant. Elle avait utilisé son nitro, lui avait oublié comment faire. Merde. Sans même la regarder, il sentait qu’elle lui tirait la langue, et, les yeux rivés sur le cathodique «Baaaw, range-moi ça. » Elle venait de se prendre une voiture de plein fouet, il rit ; il était encore devant et il lui restait trois cent misérables mètres. Autant dire que c’était plié. Du moins, c’est ce qu’il pensait. Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, qu’on disait. En effet, une dernière accélération et elle le dépassa d’un petit rien sur la ligne. Il posa la manette à côté de lui «Arrrrrrrrgh, Siloë-Charlie Bellois, tu vas voir ce que tu vas voir. » Elle lui sauta dessus sans même attendre le moindre signal de sa part. Bim. Prends ça dans ton égo, prends ça dans ton dos. Il se leva avec difficulté, bien qu’elle ne fût pas super lourde. Il marcha quelque pas avant de trébucher et de tomber comme un soufflé. Il rigolait au moins aussi fort qu’elle. Prends ça le voisin du dessous aussi. Elle était juste au dessus d’elle, comme dans les films quand un personne se réveille après avoir perdu connaissance et qu’une personne l’implore de revenir parmi les siens. Silo était les siens. « C'est trop dur comme pari, faut en trouver un autre hein, pas vrai.» Il sourit et remarqua le changement d’attitude chez la jeune femme. Il savait ce qu’elle attendait de lui désormais, il connaissait les signes pour les avoir vus chez tant de personnes différentes chaque soir. Or, il ne pouvait le lui donner. Il s’en voudrait trop de lui faire ça. Aussi mignonne fût-elle. Il fit semblant de rien, quitte à passer pour un lâche. De toute façon c’est ce qu’il était, il le savait. Il la poussa de manière à ce qu’elle tombe à côté de lui. Il lui donna le baiser qu’elle voulait… sur la joue. Il mit les bras autour de son cou et resta un peu dans cette position. Il s’en voulait de se sentir bien. Mais il faut avouer qu’elle ne lui facilitait pas la tâche. Il mit la main dans sa poche et saisit son smartphone pour les immortaliser et accessoirement détourner le sujet. Il ne fallait pas entrer dans la séduction. «Un p’tit souriiiiiiire ! » Clic clic bang bang, c’est dans la boite. Il la mit en fond d’écran devant elle, c’est vrai qu’elle était drôlement jolie cette photo. Ils demeuraient étendus au sol, ce qui rappela à Andrea ces soirées où ils étaient toujours les deux seuls à ne pas dormir à la fin et qu’ils se retrouvaient dans cette même position à refaire le monde avec un arrière-fond musical qui donne envie de vomir. Il tourna la tête vers elle et lui lança «T’as de la chance que je sois pas rancunier. Comme t’as gagné, tu choisis ce que tu veux vu que c’est moi qui ai eu la super idée de parier. » Il lui sourit, comme pour s’excuser, c’était tout ce qu’il était en mesure de lui offrir.

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JC-Andrea et Siloë ...} Est-ce que l'amour c'est un truc grave ? Parce que sérieusement, quand on est amoureuse, on a l'impression de mourir à chaque minutes. Alors imaginez le sentiment qu'éprouve Siloë lorsqu'elle est avec Andrea. C'est l'amour multiplié par 300 000. Autrement dit, elle crève sur place. C'était ce qu'elle était entrain de faire en ce moment même, avachie sur le sol, attendant qu'Andrea comprenne. Elle crevait sur place. L'amour c'est moche, disait-elle souvent. Mais cette phrase faisait parti de sa carapace endurcie. Au fond d'elle, c'était une petite personne sensible et follement amoureuse. Presque nunuche. A l'extérieur, c'était une vipère, j'm'enfoutiste, capable de tout et de rien. Allez donc lui demander, elle vous répondra : Et ta mère à toi ? Elle va bien ? En fait, Siloë n'aimait pas qu'on s'intéresse à elle. Mais de loin, de très très loin. Elle n'aimait pas qu'on lui demande comment elle se sentait plus précisément. Voilà pourquoi, dès qu'elle éprouvait un quelconque sentiment, ça lui faisait bizarre, elle se sentait crever.

Clic Clic Bang Bang Les mots étaient bien choisis. "Clic clic" la photo est prise. "Bang bang" le coeur de Siloë s'arrête de battre. La photo est belle, mais la scène est plus belle à voir en vrai. Siloë savait qu'Andrea avait compris. Ca n'était pas la première fois qu'il réagissait de la sorte. Alors, après avoir reçu un bien beau bisou sur la joue, Siloë se creusa la tête pour tenter de trouver un pari à la hauteur. « J'en sais rien à moi. Ca m'a trop bousillé la tête cette partie. T'es dur à battre. T'as qu'à choisir. » Dit-elle en tournant la tête, pour éviter de regarder Andrea. Elle se releva péniblement, puis lui sourit.

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Siloë + J-C Andrea

Il se rendait bien compte que quelque chose avait changé. Les choses entre eux avaient pris une tournure étrange de laquelle il se serait bien passé mais il préférait faire abstraction des choses, continuer comme s'il n'avait rien remarqué vu qu'il n'avait rien vu venir. Ne pas affronter la réalité en face. Voilà ce que faisait continuellement Andrea. Ce n’était qu’un lâche. C’est d’ailleurs sa lâcheté qui l’avait poussé à prendre cette photo. Pour montrer qu’il avait compris, mais pour repousser l’échéance, encore et toujours. Pourtant, avec n’importe quelle autre fille, il n’aurait sans doute pas hésité longtemps et aurait vite fait de l’attirer vers lui pour se rouler sur le tapis en toute innocence. Hem. Non décidément, avec elle, il était coincé. Il ne voulait plus être ce type sans scrupules lorsqu’il voyait son visage le surplomber comme cela venait de se produire à l’instant. Elle avait l’avantage sur lui de le connaître par coeur, contrairement à toutes les autres qui lui étaient passées sur le corps. Mais était-ce bien plus que cette simple proximité ?

La photo qu’il avait prise était vraiment très belle. Jean-Côme considérait que bien souvent les instants captés par surprise donnaient les plus jolies photos. Mais ce n’était qu’un point de vue. Il les mirent en fond d’écran avec leurs têtes de vainqueurs, fit un bisou sur la joue de sa meilleure amie et lança son téléphone plus loin. Il avait l’habitude de subir lui aussi. Même plus le courage de briser le silence, qui n’était pas désagréable mais ne davait pas pour autant être éternel, il attendit qu’elle s’en charge. « J'en sais rien à moi. Ca m'a trop bousillé la tête cette partie. T'es dur à battre. T'as qu'à choisir. » Parce qu’il était fortement troublé malgré tout le petit. Il se releva sur les coudes et la regarda tout en réfléchissant à ce qu’elle venait de dire. Et à ce qu’il venait de se passer. Détourner, toujours détourner. « Huuum.. Je te suggèrerais bien de prendre un bain en mangeant une omelette mais je pense que ça serait un peu abusé. Oh et avec un petit verre de vin blanc aussi. » Il se mit debout, ne rit même pas à ce qu’il venait de dire. C’était un peu bête aussi faut dire. Il se mit à côté d’elle et lui souffla « Rien ne nous est impossible tu ne crois pas ? » Et il s’éloigna en direction de la cuisine pour voir ce qu’elle avait à boire, parce qu’il avait en effet bien envie d’un petit verre de vin blanc et qu’elle pouvait avoir envie de ce bain après tout. De là-bas il cria « Et puis merde quoi ! Tu m’as battu ! J’me sens trop inférieur lààà ! » Voilà le rire était revenu en lui. Il était dans cet appart dont il connaissait les moindres recoins. Son deuxième chez lui. Avec la personne la plus importante de sa vie. Donc tout allait pour le mieux. Ressaisis-toi Andrea.

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» Donald ▬ Si toi aussi quand Just Dance est sorti tu t'es dit "l'arnaque j'peut même pas jouer !"
» J'ai attrapé un coup d'soleeeeeil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime
» Tu veux jouer? On va jouer! - Gabrielle
» marla ↔ Marla, la petite écorchure qu’on a sur le palais et qui ne peut cicatriser que si on ne cesse de la lécher. Mais on ne peut pas.
» Achylou va vous rendre FOU

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