► OOH LA LA PARIS.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €

Partagez
 

 « where does the good go ? » (SADE H.)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

« where does the good go ? » (SADE H.) Empty
MessageSujet: « where does the good go ? » (SADE H.)   « where does the good go ? » (SADE H.) EmptyDim 6 Jan - 15:46


where does the good go ?



« where does the good go ? » (SADE H.) 427526TEGIF02C'était une fin de journée habituelle. Les patients arrivaient et sortaient des urgences comme du bétail. Comme eux, j'entrais dans la Pitié-Salpêtrière pour ma garde de nuit. J'étais venu jusqu'ici en moto, un petit plaisir que je m'accordais de temps à autre pour me divertir avant de travailler d'arrache-pied pour soigner ces patients qui voulaient toujours que le service aille plus vite, qu'ils soient pris en charge encore plus rapidement et que leur maux se guérissent en un éclair. Je n'étais pas médecin et encore moins Dieu. Je n'étais que Cassandre Lefèvre, infirmier urgentiste à la Pitié. Autrement dit, un pion parmi le personnel soignant du centre hospitalier. Cela ne signifiait pas que je détestais mon travail. Au contraire, il était maintenant toute ma vie. Je ne vivais que pour mes proches et mon job. J'en avais fini avec les déceptions amoureuses et je ne recherchais plus l'âme-sœur ou le prince charmant. Je m'arrêtais au simple plaisir de la chair, une fois ou deux. Aucune attache, aucun sentiment. Seulement du plaisir et rien d'autre. Je débutais une nouvelle vie. Une vie que j'espérais bien meilleure que la précédente. J'avais connu quelques hommes et tous m'avaient déçu d'une quelconque manière. L'amour rendait faible et les trahisons perpétuelles me brisaient. J'avais un cœur meurtri mais la décision que j'avais prise venait renforcer ce dernier. Plus aucune souffrance ne m'atteindrait. Je serais maître de ma vie et des hommes qui côtoieront mon lit.

J'interpellais un soignant. « Le patient de la première chambre aurait besoin qu'on lui donne une couverture supplémentaire. Vous pourriez vous en occuper, s'il vous plaît ? » J'accompagnais ma demande d'un sourire. « Je ne sais pas ce qu'il se passe ce soir, mais j'ai l'impression que tous les alcooliques de l'arrondissement se sont donnés rendez-vous aux urgences. » Lançais-je avec humour. La soignante ria avec moi et suivit ma demande. Je retournais alors à l'accueil où les autres alcooliques m'attendaient. Je soupirais, regardant tous les dossiers l'un après l'autre sans grande conviction. « Eh, Franck ! T'aurais pas un cas plus intéressant que ceux-là ? » Demandais-je en attrapant un chocolat que le réceptionniste gardait pour lui derrière son bureau. J'étais gourmand et alors ? Chacun avait droit à ses petits péchés. « Y'a un gamin qui attend depuis deux heures. Le seul qui ne soit pas ivre ce soir, je crois. » Je tournais mon visage vers la salle d'attente. « C'est le p'tit roux, là-bas. » Je me concentrais sur lui, le détaillant de la tête au pied avant d'attraper son dossier. « Bah ? » « Ouais, je sais. Y'a rien dessus mais j'ai rien compris à ce qu'il m'a dit. Il voulait juste voir un infirmier. » « Ok, c'est bon, je m'en charge. » Indiquais-je avant de me diriger vers le jeune homme en question. Vêtu de ma tenue blanche avec mon badge qui pendait à ma poche, j'arrivais face au garçon. « Sade Hendrik ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

« where does the good go ? » (SADE H.) Empty
MessageSujet: Re: « where does the good go ? » (SADE H.)   « where does the good go ? » (SADE H.) EmptyJeu 31 Jan - 13:40

❝ De toutes façons, je ne suis pas heureux. C'est malheureux, mais je n'y arrives pas. Pourtant, tout va bien et ça ne va pas. C'est une accoutumance au mal-être, c'est bizarre. Mais je doute toujours sur plein de choses. Sur ma capacité à vivre avec les autres et tout ça... De plus en plus. ❞

« Au fait Sade…j’me suis toujours posé la question, ta mère n’a jamais eu honte d’avoir mis au monde deux pédales incestueuses ? » Les paroles aux assonances quasiment sadiques suivies des rires amusés de ton ami ne te vinrent aux oreilles que quelques minutes après, encore engourdi par l'effet de l'alcool qui circulait dans tes veines. Puis ce fut le silence, un silence complet, gêné… Sans même avoir à lever les yeux, tu sentis plusieurs regards interrogateurs se poser sur toi, les regards si familiers de ta bande de potes présents ce soir-là dans ce bar miteux. Depuis de nombreuses années c'était une question qui avait brûlé les lèvres de plusieurs de tes potes mais que personne n'avait osé poser, tout du moins personne à l'exception de Terrence, tellement défoncé que tu doutais qu’il comprenait l’enjeu de sa question. Il avait bien raison après tout non ?... A quoi bon faire preuve de tact s’il avait raison ? À quoi bon faire semblant ? Malgré tout, tu ne bougeas pas, assistant au spectacle dans un mutisme le plus total, la douleur dans ta poitrine ne cessant d’augmenter de seconde en seconde tandis qu’elle se battait toujours mentalement pour ne rien laisser paraître malgré ton regard de plus en plus brillant de rage et de douleur. Honteux de te laisser aller de la sorte tu fermas brusquement les yeux, de lugubres images défilant à vive allure dans ton esprit torturé face aux paroles indiscrètes de ton pote. Tes paupières se rouvrirent, découvrant ton regard chocolat dont le dédain habituel qui les caractérisait semblait sur le point de se briser. Posant ton regard noir de haine sur le visage de ton vis-à-vis, tu le fixas quelques secondes, chassant tes souvenirs d'un clignement de paupières. « Bordel. Quel con ! ». Malgré le fait qu’il ne s’agissait que de murmures, étant donné le calme – hormis les grincements sinistres des chaises – ces quelques mots avaient fait leur chemin jusqu'à tes oreilles et tu sorti brutalement de ton mutisme serrant tes poings si fort que tes ongles s’enfoncèrent dans tes paumes, éveillant une douleur vive aux creux de tes mains. Énervé contre celui que tu avais considéré comme l’un de tes ami, tu portas à nouveau la bouteille de whisky à ta bouche, pressant le goulot entre tes lèvres sèches et t'enfilas presque la moitié de la bouteille cul sec. Sentant la douce liqueur couler dans ta gorge tu esquissas un sourire satisfait. A nouveau maitre de toi-même tu optas toi aussi pour la vulgarité. « Et toi, ta mère n’a pas honte d’avoir mis un bâtard dans ton genre au monde ? » Ta voix ne trembla pas lorsque ces paroles fendirent l'air, sèches, que tu déclamas sans la moindre hésitation... Tu percevais nettement le changement d’atmosphère soudain .Souriant d'une façon sadique tu jetas un regard à l'assemblée comme si tu défiais le monde entier. Tu se sentais fort, supérieur. Rien ne pouvait te toucher. Le temps semblait s’être arrêté, alors que vous vous faisiez face, encore une fois, comme depuis le début de leur rencontre. Il soutient ton regard quelques instants. Bleu contre vert. Combat silencieux. Tu sentis ta lèvre éclater au moment même où le poing l’atteignit. Le goût métallique du sang envahissait ta bouche et tu te sentis un moment étourdi. Tu pris appui sur le mur en pierre se trouvant juste derrière toi et regarda ton adversaire tenter un autre crochet du droit. Le choc fut de nouveau brutal et il sentit cette fois que son arcade avait émis un léger craquement. Il oscilla et regarda troublé ce qui se déroulait sous yeux. Laissant de côté la promesse que tu avais faite au videur avant d’entrer dans la boite, tu décrochas un coup de poing à ton agresseur, l’envoyant directement au sol. T’abaissant à son niveau tu agrippas sa gorge, la serrant douloureusement entre tes doigts. Rapprochant son oreille de ta bouche tu murmuras un rapide message en estonien : Ne me manque plus jamais de respect ! Les yeux écarquillés de terreur Terrence hocha brutalement la tête, grimaçant quand sa nuque douloureuse craqua. Tapant doucement sa joue comme tu l’aurais fait avec ton chiot Alecto, tu le relâchas violemment au sol, un sourire sadique étira ses lèvres quand le bruit mat de sa tête claqua contre le parquet de la boite s’éprit de tes oreilles. Passant à côté du reste de ta bande tu lâchas un rapide : J’vous laisse vous occupez de lui… avant de quitter les lieux. Pendant quelques secondes un soupçon de remord te prit a la gorge, et tu frappas a coup de poing le mur le plus proche, grimaçant quand plusieurs de tes os craquèrent et qu’un liquide poisseux roula le long de tes doigts. Reprenant rapidement ta marche tu savais parfaitement où tu allais, depuis plusieurs semaines un mec nommé cassandre t’obsédait, prenait presque la place de ton frère dans tes pensées. Après une petite quinzaine de minute de marche, l’enceinte blanche de l’hôpital s’afficha enfin devant tes yeux rougis par le sang qui coulait le long de ton arcade, maculant lentement ta tempe déjà trempée de sueur. Déplaçant lentement les portes automatiques de l’hosto’, une moue dégoutée étira ton faciès quand l’odeur caractéristique à ce type d’endroit envahit tes narines. Envoyant littéralement chier le réceptionniste qui tentais de t’aider, tu prononças seulement une phrase : J’veux voir Cassandre Lefèvre …Après de deux heures d’attente interminable, tu l’aperçus enfin…Passant rapidement ta langue sur tes lèvres sèches, tu grimaças quand elle toucha douloureusement l’entaille qui parcourait ta lèvre inférieure. « C’est moi ! »


Excuse moi pour mon immense retard « where does the good go ? » (SADE H.) 776298693
Revenir en haut Aller en bas
 

« where does the good go ? » (SADE H.)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» FCS ♦ good times never seemed so good
» being good isn't good enough (marion)
» Good Morning England (a)
» MAXENCE ✘ feeling good.
» KARI ✖ i 'm like a good boy gone wild.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► OOH LA LA PARIS. ::  :: Corbeille :: 2012-2013 :: RPs :: Abandonnés-