Sujet: Moira & Haytam : Wake up!!! Jeu 27 Déc - 19:27
Si un jour on m'avait dit que je partagerai un appartement avec un gars, qui plus est un gars avec qui je parlais sur un forum depuis quelques années et qui était censé se trouver de l'autre côté d'un océan. Je vous aurais certainement ris au nez. Et pourtant, c'est étrange ce que le hasard peut vous concocter des plans totalement imprévus. Il cherchait un appartement et moi je cherchais un colocataire. Bingo 1+1= 2 non? Je lui avais proposé, doutant en fait qu'il n'accepte. Après tout, nous nous connaissions tout en ne nous connaissant pas plus que ça. Déjà à l'époque on avait aucune idée d'à quoi ressemblait l'autre derrière son petit écran d'ordinateur. Mais nous parlions suffisamment pour apprendre de petites choses l'un sur l'autre et pour sentir qu'un certain feeling passait bien entre nous. Donc, nous allions très certainement nous entendre pour "vivre ensemble" grossièrement parlant bien entendu, car nous n'étions qu'amis et colocataires, rien de plus, rien de moins. Je n'avais donc hésité qu'une demi-seconde à lui proposer. Il avait ramené ses affaires deux jours plus tard. Il n'avait pas de meubles mais, ce n'était pas nécessaire, il y avait tout ce qu'il fallait, chambre d'amis y comprit. Une semaine s'était écoulée, j'avoue que le jeune homme semblait avoir trouvé ses marques. Nous ne passions pas tout notre temps ensemble, moi je bossais mon stage au Louvre et j'étudiais pour passer un doctorat en ethnologie. Lui bossait en tant que reporter si j'avais bien tout suivis. Donc nous passions très peu de temps en journée à l'appartement. Nous avions nos petites vies, pressés le matin, une seule salle de bain mais, jusqu'ici nous ne faisions que nous croiser. Le soir on était parfois tellement trop crevé, que nul besoin de batailler pour la télévision. Du moins cette première semaine s'était bien déroulée.
Nous étions le dimanche matin. Je crois que Haym' doit encore dormir. Je me lève en catimini comme une souris. Ne voulant pas trop faire de bruit pour le laisser profiter de sa grasse matinée. Puis j'avoue, j'aurai la salle de bain en premier et je ne risquais pas de le voir débarquer à moitié éveillé sans se rendre compte que celle-ci était déjà occupée. Mon peignoir sur le dos, je m'étais glissé le long du couloir passant devant sa chambre et j'avais continué mon chemin jusqu'à la cuisine. Première étape du matin, indiscutable, incontournable, faire couler mon précieux café. Non parce que sinon c'est même pas la peine de me parler vous parleriez soit à un mur, la tête dans le brouillard qui vous passerait à côté sans vous remarquer. Soit vous m'entendriez vous envoyer bouler ailleurs, surtout ne pas me poser de questions tant que je n'ai pas pris ma dose de café journalière. Je suis une vraie plaie. Qu'il vienne à avoir pénurie dès le matin et je me mets à hurler en tout sens. Ce n'était pas le cas le matin alors j'en fis couler un percolateur puis je m'aventurais dans la salle de bain. Ah une bonne douche, et hop c'est reparti. Il n'y avait pas mieux qu'une longue douche le matin, un bain chaud le soir pour décompresser de la journée. Bref, j'enlève mon peignoir vous voyez et je vais ouvrir la porte vitrée, histoire de déjà faire couler l'eau et là je me fige comme une statue de sel. Une énorme tâche noir attire mon attention et c'est la catastrophe... Un cri strident s'élève, suffisamment aigu pour réveiller un mort vivant.
Haymmmmmmmmmmmmmmmmm' viiiiiiiite, viens viens. Au secourrrrrrs!!!! Ahhhhhhhhhh. Me voilà juché sur le couvercle de la planche des toilettes, tremblante, pâle comme un fantôme. Une araignée, une énorme araignée avec des pattes toute velues et un gros corps et je suis sûre qu'elle me regarde avec ses petits yeux pervers. Je la vois bouger, elle coure et on dirait qu'elle vient vers moi en plus. C'est bon, je hurle une nouvelle fois, mon souffle se fait court. Quoi j'ai une peur bleue des araignées, pitié vite quelqu'un!
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Jeu 27 Déc - 23:09
MOIRA & HAYTAM « L'amitié est la similitude des âmes. »
La vie Parisienne était comment dire… très différente de la vie qu’avait pu avoir Haytam à New York ou même Boston. Ici il était… légèrement paumé. Même si habiter avec son oncle ne lui plaisait pas des masses, il appréciait tout de même la vie tranquille de New York, là-bas il pouvait être sûr qu’il comprenait tout, qu’il avait du travail à ne plus savoir quoi en faire et tout ce qui va avec. Ici et bien comment dire… ça n’avait rien à voir. Pourquoi Haytam avait décidé de partir comme ça de but en blanc, surtout pour une ville pour laquelle il ne connait rien ? Disons que Paris est une ville qui est magnifique, qui développe soit disant la créativité, bref c’est une ville qui fait rêver, et c’est très éloigné de New York. Le rythme de vie du jeune Patterson avait bien changé, il est passé d’une vie tranquille dans laquelle il croulait sous le travail à une vie speed et de chômeur. Parfois il se demandait pourquoi il avait fait ce choix de partir si subitement, pourquoi il avait écouté son instinct, lui qui n’avait jamais fait une chose pareille, puis il se traite de stupide, se cognant presque la tête contre le mur…
Une chance qu’il soit tombé par hasard sur une jeune femme qu’il connaissait depuis environs trois ans, oui jeu du pur hasard étant donné qu’il ignorait qu’elle travaillait au Louvre, cet endroit sublime regorgeant de savoir et d’art. Chance encore plus incroyable que celle-ci lui propose de venir habiter chez elle. Au départ Haytam avait amplement hésité, voulant son indépendance, juste pour se prouver qu’il pouvait réussir seul et parce que l’idée de vivre avec une fille le terrifiait, cependant, lorsqu’il observa les prix des appartements dans la capitale, il changea très vite d’avis, acceptant la proposition de Moira. Et voilà une semaine qu’ils habitaient ensemble, et seulement deux semaines qu’il était à Paris, pour se donner une chance de réussir. Chaque matin le jeune homme courrait dans tous les sens, cherchant absolument un travail, montrant ses anciens articles et ses photos au moindre agent de presse, mais pour l’instant, rien ne lui a été bénéfique. Souvent dépité, l’après-midi il s’asseyait dans un parc pour réfléchir et prenait quelques photos avant de repartir à l’appartement et s’affaler dans son lit avec son ordinateur. Certains soirs il lui arrivait de rentrer très tard, comme hier par exemple, oh non le jeune Patterson n’est pas un homme qui sort en boite draguer les femmes, loin de là, il aime simplement photographier la ville sous différentes lumières, sous des éclairages variés, puis il rentre étudier les photos qu’il a pris jusqu’au bout de la nuit. Le dimanche est donc un jour de repos pour lui, jour où il peut se reposer, faire la grasse matinée et…
Un cri, un cri strident sortit Haytam de ses doux rêves, il en tomba de son lit, jetant la couette qu’il avait sur lui à l’autre bout de la pièce, essayant à tout prix de se relever, glissant sur le tapis. Il se précipita sans prendre le temps d’enfiler quelque chose vers la salle de bain, et là il se mit à crier à son tour, paniqué d’avoir été réveillé en sursaut « Quoi quoi, qu’est-ce qu’il y a ? » Il se tenait prêt à attaquer quoi que ce soit, les bras éloignés de son corps. Il posa alors le regard sur la jeune femme qui avait apparemment perdu son peignoir, tout de suite il détourna la tête en mettant une main sur son visage « Euh désolé » lâcha-t-il, faut dire que lui était également en petite tenue. Moira lui montra le lieu du crime, une araignée dans la baignoire. Haytam se mit alors à rire « Quoi, c’est pour ça que tu m’as réveillé comme ça ? » Mais le temps qu’il détourne le regard, la bête noire disparue. « Euh où elle est passée ? Ne panique pas hein… J’vais la retrouver. » fit-il en cherchant partout, il la retrouva finalement sur le bord de la baignoire. Le jeune homme attrapa vite un mouchoir et attrapa celle-ci, ouvrant la fenêtre et la jetant « Allez c’est bon, c’est fini, elle est partie. » Il put enfin souffler. Il prit d’ailleurs place sur le rebords de la baignoire, soufflant longuement, l’événement c’était passé en une fraction de seconde, si vite que son cœur n’avait pas eu le temps de reprendre le rythme normal qu’avait cassé ce troublant réveil.
Dernière édition par Haytam A. Patterson le Sam 29 Déc - 17:16, édité 2 fois
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Ven 28 Déc - 12:16
Mon jeune colocataire ne tarda pas à débarquer en hurlant lui même, mon cœur imprima un nouveau sursaut de l'entendre crier de panique lui-même. Mais, moi j'étais toujours debout sur le couvercle des toilettes complètement tétanisée à cause d'une vilaine petite bête mille fois plus petite que moi. Je me souviens encore de ce que me disait ma mère quand j'étais petite. " Moira une petite bête n'a jamais mangé une grosse bête" Oui je le sais mais, rien à y faire ces bêtes là, elles me filent une frousse pas croyable. Blanche comme un linge je n'avais même pas réalisé que j'étais en petite tenue, ce ne fut que quand il s'excusa et détourna les yeux de moi que je compris exactement pourquoi. Je mis mon bras à hauteur de ce qu'il y avait à cacher, les joues très certainement empourprées, contrastant avec mon teint blafard de fantôme pétrifié en lui désignant d'une main tremblante l'objet de ma crise de panique. Je tremblais toujours comme une feuille en dansant littéralement d'un pieds sur l'autre. Il se mit alors à rire se moquant de moi, je le fusillai alors du regard. Tues-là mais, tues-là bon sang!! m'empressais-je de crier alors. Non mais, au lieu de rire de ma pomme, qu'il y fasse quelque chose, qu'il joue son rôle de sauveur voyons. Comment ça où est-elle passé, mon regard paniqué se mit à chercher en tout sens. Si j'avais pu grimper quelque part plus haut, je pense que je l'aurai fait. Seulement pas d'autre point de sureté que ces maudites toilettes. Et je ne comptais pas quitter ma pseudo tour de guet sans être certaine que cette horrible chose ne me grimperait sur les pieds nus. Hiiii mais, trouves-là s'il te-plaîiiiiit continuais-je dans le même vent de panique.
Je l'observais prendre un mouchoir et jeter quelque chose par la fenêtre. J'essayais de percer de mon regard le petite bout de papier pour voir si effectivement la bête s'y trouvais bien. Il tenta de me rassurer mais, je n'étais pas sereine, pas le moins du monde. Je me mis alors à bafouiller. T'es certain? Hein dis Haym' il... Il...Il y en a pas d'autres? Non mais appelle la désinsectisation, les ghostbuster où n'importe quoi... Rien à faire mon regard paniqué reluquait dans tous les coin craignant d'avoir à faire à un nid d'araignées monstrueuses comme dans les films à gros budget hollywodien. Cependant le début de ma petite crise semblait se calmer maintenant que je ne pouvais plus voir de mes yeux l'objet de ma peur. Là mon regard glissa alors vers mon précieux colocataire qui m'avait sortie de ce mauvais pied. Je réalisais alors sa tenue également. J'agitais les bras vers la direction de mon peignoir. Passe moi mon peignoir là près du miroir mais heu secoue-le bien avant voir qu'il y en a pas une dedans. lui dis-je toujours juchée sur les toilettes. Non mais, je ne comptais pas mettre un pieds par terre tant que je ne mettais pas suffisamment ressaisie. Il s'exécuta gentiment oui, le moins qu'on puisse dire c'est que le jeune homme était un colocataire en or, attendrissant de voir qu'il était respectueux et souvent à l'écoute. Quoiqu'un peu timide j'avouerai. Je saisi mon peignoir et le passait sur mes épaules ceinturant les deux pans pour le fermer. Je lui fis signe de s'écarter de la porte de la salle de bain et je fis un bond incroyable vers celui-ci sortant précipitamment de la salle de bain. Tans pois pour la douche tranquille en premier, je lui laissais volontiers faire le premier tour sous l'eau, je remettrais pas les pieds avant d'avoir vu de mes yeux qu'il ne se faisait pas bouffer par une de ses satanées bestioles.
Je partais déjà d'un pas décidé dans notre petite cuisine américaine, ce qu'il me fallait pour me remettre de mes émotions c'était un bon café bien chaud. Ah il avait bien rit ce vilain tiens, une grosse bête qui a peur d'une petite bête oui mais, voilà. C'était comme les guêpes dès qu'une de ces bestioles se mettait à tournoyer autour de moi, je partais dans une crise de cris en tous genre assez impressionnant. Mauvais souvenir, quand j'étais petite je jouais à la balançoire et une de ces affreuses bêtes avec leur gros dards s'était posée sur mon ventre, j'étais restée tétanisée une demie-heure de peur qu'elle ne me pique si je bougeais ne serait-ce qu'un orteil. Tu peux prendre ta douche en premier hein je serais plus rassurée. Oh et? Tu veux un café au fait??? lui demandais-je. Le pauvre il avait eu un réveil mouvementé. Qui a dit que vivre avec une nana était de tout repos?
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Sam 29 Déc - 17:37
MOIRA & HAYTAM « L'amitié est la similitude des âmes. »
Haytam était loin de se douter que sa colocataire allait le réveiller subitement, cassant ses si doux rêves et pour quoi ? Une vulgaire araignée, une tout petite araignée dans la douche. Elle n’avait qu’à diriger le pommeau vers celle-ci et laisser couler l’eau, jamais la petite bête n’aurait pu lutter contre un tel courant. Mais les phobies pouvaient paralyser quelqu’un, Haytam le savait très bien, il était le premier à rester pétrifié devant quelque chose qui l’effrayait, incapable de faire ou de dire quoi que ce soit. Il s’était donc précipité à la rescousse de sa nouvelle colocataire, la sauvant du grand monstre, refermant la fenêtre, s’assurant que le dragon laisserait désormais la princesse tranquille. Puis le jeune Patterson se laissa presque glissé sur le rebord de la baignoire, soufflant un coup, essayant de calmer son cœur qui bondait dans sa poitrine. Il roula alors en boule le mouchoir, le jetant dans la corbeille qui était près du lavabo, puis il se passa la main dans les cheveux, sans se rendre forcément compte dans quelle tenue il était. Il aurait tilté qu’il était en simple caleçon, il serait probablement devenu rouge de honte et aurait fui dans sa chambre. « T'es certain? Hein dis Haym' il... Il...Il y en a pas d'autres? Non mais appelle la désinsectisation, les ghostbuster où n'importe quoi... » Haytam souffla longuement, riant intérieurement « Oui t’inquiète elle ne reviendra pas. Quoi que, je veux pas t’alarmer mais il commence à faire froid dehors, c’est normal que ces petites bêtes essayent de rentrer à l’intérieur, où il fait bon vivre quoi. »
Alors c’était ça vivre en colocation avec une femme ? Le jeune Patterson était loin d’imaginer un truc pareil. Pour lui c’était… Non à vrai dire il n’avait pas d’idée précise de la colocation. Hay’m est un homme plutôt solitaire, toujours fourré dans sa chambre, surtout lorsqu’il habitait avec son oncle qui recevait souvent des gens de la haute, histoire de les impressionner, leur rabâcher comment il en est arrivé là et tout le blabla qu’on connait déjà. Vivre avec quelqu’un est une chose, vivre avec une femme en est une autre. Un bon pote avec qui on peut jouer aux jeux vidéos, critiquer les nanas dans des films et s’empiffrer de pizza et à côté de ça, une nana très raffinée, douce, qui passe une heure dans la salle de bain, qui range tout à sa place… Haytam était plutôt content d’habiter avec une femme, au moins elle ne laisserait pas trainer ses caleçons partout. Malheureusement Moira n’était pas la femme si raffinée qu’on peut trouver dans les magazines. Oh ce n’est pas un défaut au contraire, mais disons que le matin elle se précipite un peu partout, et elle laisse également traîner son bordel. Le jeune homme est soigné de son côté, c’est en quelque sorte lui la femme du logis, mais pour sa chambre, c’est amplement différent, là il est un peu plus… libre. Bref tout ça pour dire qu’il espérait ne pas vivre chaque jour des matinées pareilles. Se faire réveiller ainsi n’est vraiment pas bon pour son cœur, et il finirait sûrement cardiaque comme l’un des membres de sa famille.
« Passe moi mon peignoir là près du miroir mais heu secoue-le bien avant voir qu'il y en a pas une dedans. » Son esprit divaguait encore, comme s’il n’était pas totalement sorti de ses rêves, il faut dire qu’il croulait sous la fatigue en ce moment, décalage horaire, boulot et tout ce qui s’en suit. « Oh oui pardon, tiens. » Il se leva, secoua le peignoir comme la jeune femme l’avait demandé et lui passa quelques secondes après. Moira l’enfila et couru direction la cuisine, Haytam l’observant avec un petit sourire en coin. « Tu peux prendre ta douche en premier hein je serais plus rassurée. Oh et? Tu veux un café au fait??? » Il se mit à rire discrètement, filant dans sa chambre pour enfiler un sweat, un jogging et prendre ses lunettes. « Ouais j’veux bien du café, merci. » fit-il en se redirigeant vers la cuisine, s’installant sur une chaise. Hay’m fixa ensuite l’horloge, soufflant longuement en constatant l’heure. Le jeune homme attrapa alors le journal qu’avait dû ramasser Moira avant d’aller prendre sa douche, il se mit alors à lire les gros titres « Au fait, tu ne travailles pas aujourd’hui ? »
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Dim 30 Déc - 1:37
C'est clair que sa remarque sur le fait que ces horribles petites choses cherchent la douceur et la chaleur d'un foyer bien douillet comme le nôtre n'était vraiment pas pour me rassurer. Je frissonnais longuement de frayeur ou alors était-ce parce que je ne portais sur le dos que mes sous-vêtements et rien de plus? Ce qui me rappela notamment de lui demander de me passer ce maudit peignoir. En même temps; j'avoue je n'ai pas pensé une seule seconde à la tenue dans laquelle me trouverait mon sauveur du matin en hurlant ainsi. Bien emmitoufflée dedans, je ne pu que me sentir immédiatemment plus sereine. Je descendis enfin de ma tour d'ivoire, autrement dit du cabinet des toilettes - très élégant d'ailleurs - pour aller prendre un petit café dans la cuisine qui m'aiderait à me remettre de mes émotions. L'odeur suave se faisait déjà sentir, elle embaumait toute la cuisine. Il était en train de revenir de sa chambre, un bref regard me rassura sur le fait qu'il était couvert à présent lui aussi, ce qui m'arracha un petit sourire alors qu'il acceptait un café. Je sortis deux tasses où je versais le liquide noir brûlant.
Lait, sucre? Tu le prends comment en fait ton café? dis-je en déposant la tasse devant lui. J'avais à peine posé ma question que je me tournais déjà pour prendre deux tranches de pain et les mettre à griller dans le toaster. Dans le frigo, je sortis la brique de lait et de la confiture de fraise. Je revenais devant lui. Tu veux une tartine grillée avec? Faudra qu'on pense à faire des courses, le frigo est quasi vide c'est impressionnant. dis-je tout sourire. Le clic du toaster rententit et je retirais les tranches en me brûlant presque les doigts. Aie outch c'est chaud. Je les déposais dans l'assiette en les y jettant presque. Je pris alors place sur le tabouret, me retournant pour prendre deux couteaux dans le tiroir. Mon attention se reporta alors sur mon colocataire en train de regarder les titres du journal du jour. Alors qu'il me posait une question. Je partis immédiatement dans un fou rire irrépressible. Oh sa question n'avait rien de marrant à la base sauf que, sauf qu'il n'avait pas du mettre ses bonnes lunettes ou alors, il devait être encore plus embrumé que moi le matin. Je finis par me calmer.
Allô la lune ici la terre. Houston nous avons un problème! C'est dimanche matin, le jour du seigneur voyons Haym' personne ne bosse le jour du seigneur. C'est connu quand-même... Et je pouffais de rire une fois ce plus en tartinant amplement ma tartine grillée de confiture. Je buvais mon café noir, sans rien pour ma part. Et lui, je pense que son café lui ferait le plus grand bien, surtout à voir l'air ahuri qu'il avait en me regardant. Je ne savais pas si il avait complètement percuté l'ironie dans mon ton. Je ne me fichais pas de lui non s'était pas du tout mon style mais, je n'avais pas pu m'empêcher de rire c'était plus fort que moi. Enfin si tu tiens vraiment à bosser, je peux te trouver deux trois choses à faire, faut mettre des lessives en route et vu que j'ai peur de retourner dans la salle de bain... Bah si tu pouvais les faire à ma place ça m'arrangerait bien remarque. J'avais encore un sourire affiché car je plaisantais bien sûr, je n'allais pas lui demander de faire mes lessives.
Puis bon en plus il serait tombé sur une manne plein de sous-vêtements. Quoique ça aussi ça me fit sourire, j'aurai bien voulu voir sa tête en découvrant le contenu du panier. Ce qui aurait été un peu gênant pour moi aussi au final. A vrai dire, je ne regrettais pas de lui avoir proposé de venir vivre en colocation, j'avoue que ce petit matin dominical le premier qu'on passait réellement ensemble à papoter, n'était pas pour me déplaire. Je n'avais jamais supporté d'être seule trop longtemps. Puis avouons-le c'est quand-même plus agréable que de se prendre un chien pour vous tenir compagnie non? J'étais en train de boire une gorgée de mon café et à cette pensée, je manquai presque de m'étouffer. Je me mis à tousser discrétement pour ne pas que ça ne se remarque.
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Dim 30 Déc - 2:09
MOIRA & HAYTAM « L'amitié est la similitude des âmes. »
Une chose était sûre, Haytam n’était pas vraiment réveillé. Et même s’il avait sauté de son lit en une fraction de seconde pour venir au secours de sa colocataire, il avait eu bien du mal à ne pas se prendre les portes et les rebords des meubles en tout genre. Venir à sa rescousse… le geste de se lever en sursaut et de foncer directement vers l’endroit se trouvait Moira avait presque été instinctif, et Haytam ne saurait dire pourquoi. C’est vrai, avant rien le ne sortait du sommeil, des perceuses dans la pièce d’à côté ? Aucun problème ; la cinquième symphonie de Bethoveen dans tout le manoir ? Aucun souci, le jeune Patterson ne changerait même pas de position ! Mais changer de vie en un clin d’œil, partir à l’étranger, à l’autre bout du monde, pioncer dans un hôtel miteux puis s’installer en colocation avec une femme avait quelque peu perturber le sommeil du jeune homme. Autrefois il dormait comme une masse, désormais, le plus petit bruit le réveillait et avec le stress qu’il éprouvait quotidiennement, c’est peu dire que ses nuits sont courtes. Mais Hay’m faisait face à ce problème, et même s’il n’était pas très bien réveillé, il était là pour servir de chevalier, enfin contre une araignée, car si un groupe de cambrioleur avait débarqué, pas sûr qu’Haytam fasse le poids. Une claque et le pauvre fait trois tours dans son caleçon. Bref, malheureusement le jeune homme avait ses limites en tant que serviteur.
Mais cela ne l’empêchait pas d’être conciliant et de sacrifier quelques heures de sommeil supplémentaires pour rester en la compagnie de la douce Moira. A peine fut-il sorti de sa chambre que l’odeur du café envahit ses narines. Mettant ses lunettes et se dirigeant vers la table, il s’ébouriffa les cheveux, s’installant ensuite sans dire un mot. Le jeune homme observa alors rapidement les gros titres puis il toisa la jeune femme du regard, regardant ses moindres faits et gestes. Elle lui déposa alors une tasse « Lait, sucre? Tu le prends comment en fait ton café? » Haytam fixa alors celle-ci, humant le parfum du liquide brun. « Euh n’importe, je le bois n’importe comment de toute façon. » Il n’aurait pas pu se contenter de dire ‘non merci’ ou une autre connerie dans le genre, non il fallait toujours qu’Hay’m cherche ses mots, et qu’il lance quelque chose de maladroit, parfois débile. Aux petits soins, Moira continua la conversation « Tu veux une tartine grillée avec? Faudra qu'on pense à faire des courses, le frigo est quasi vide c'est impressionnant. » Levant la tête vers elle, il la gratifia d’un sourire tout en hochant la tête. Les courses… un truc qui le motivait guère, aller dans un endroit plein de monde, n’avoir que le strict nécessaire dans son cadis et se retrouver avec un règlement à beaucoup trop de chiffres pour son portefeuille une fois à la caisse. Haytam posa alors son coude sur la table, reposant sa mâchoire dessus, soufflant longuement en pensant qu’il allait devoir faire ses comptes cette semaine, le résultat ne l’enchantant guère, après tout il serait souvent comme à son habitude, à découvert. Parce qu’il n’avait pas vraiment d’argent, pour ne pas dire aucun, comptant vivre de ses photos et de ses articles, le jeune Patterson se privait souvent de repas, histoire de ne pas gâcher de la bouffe. « J’irais en début de semaine, de toute façon j’ai rien à faire. » lança-t-il presque désespéré.
Le regard presque vide, encore dans ses rêves, Haytam vit alors une tartine arriver devant lui, projetée par sa colocataire qui semblait s’être brulée. « Ça va ? » dit-il inquiet tout en fixant ses doigts, mais apparemment tout roulait pour elle, si bien qu’elle s’installa et beurra ses tartines comme si de rien n’était. Le jeune Patterson reposa alors son regard sur les gros titres, tournant la première page du journal, questionnant son interlocutrice histoire de causer. « Allô la lune ici la terre. Houston nous avons un problème! C'est dimanche matin, le jour du seigneur voyons Haym' personne ne bosse le jour du seigneur. C'est connu quand-même... » Haytam releva instinctivement la tête, remettant ses lunettes correctement sur son nez, fronçant les sourcils « Hein on est dimanche ? Oooh misère. » Fit-il encore plus dépité qu’auparavant. Décidemment, ce n’était pas son jour, pas sa semaine ni voir son mois. « Enfin si tu tiens vraiment à bosser, je peux te trouver deux trois choses à faire, faut mettre des lessives en route et vu que j'ai peur de retourner dans la salle de bain... Bah si tu pouvais les faire à ma place ça m'arrangerait bien remarque. » Haytam était perdu dans ses pensées, il pensait au travail qu’il avait à faire, aux choses qu’il avait oublié, tête en l’air qu’il était. « Oh oui oui si tu veux, je m’en occuperai. » A vrai dire, pas sûr qu’il se rende compte de la tâche que la jeune femme lui avait confié. Il aurait pigé qu’il devait s’occuper de sa lingerie fine, il ne ferait certainement pas cette tête. Le jeune homme porta alors la tasse de café à ses lèvres, sans faire vraiment attention à ce qu’il y avait autour de lui.
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Mer 2 Jan - 14:34
C'était assez étrange cette petite scènette du petit déjeuner en duo du moins pour moi. En dehors de vivre chez ma mère, je n'avais jamais vécu en colocation avant et encore moins avec jeune homme. Pourtant, je me comportais complètement naturellement, lui servant le petit-déjeuner comme si je faisais ça depuis des années. J'avais toujours très naturelle dans mon comportement avec les autres. Pas de chichis, rien de maniéré j'étais toujours avenante et sociable. Pourtant dans le fond quand j'y regardais bien, je ne connaissais pas vraiment grand-chose sur Haytam. Même si on se parlait, ou plutôt devrais-je dire écrivait depuis pas mal de temps sur le net, fondamentalement on ne connaissait pas réellement les manies l'un de l'autre. Toutes ces petites choses qui peuvent parasiter deux personnes vivant ensemble. La colocation c'est un peu comme une vie de couple dans le fond en deux fois plus compliqué, parce qu'il faut bien l'avouer quand on est pas "intime" il faut faire plus attention à ce que l'on fait. J'avais toujours pensé que vivre avec une personne que l'on ne connaît pas réellement et qui partage juste un appartement dont la plupart des pièces étaient communes, ça devait vraiment être très compliqué. Humeur compatible ou pas... Choix, goût, passion, plusieurs paramètres dont il faut tenir compte. Au stade où nous en étions après une semaine, on ne pouvait pas encore savoir si ça fonctionnerait sur la durée. Mais, j'avoue largement qu'Haytam ne me semblait pas chiant pour un sous. Il me proposa d'aller faire les courses en début de semaine. Je souris, c'était vraiment très serviable de sa part non? Que demander de plus? Je sortis un petit calepin d'un tiroir et je notais une rapide petite liste des choses les plus primordiale. Le café en tête de liste bien entendu. J'en arrachais la page et la lui tendit. Accompagnée d'une enveloppe.
C'est sympa, tiens voilà une petite liste et dans l'enveloppe il y a de l'argent pour le budget course de la semaine, emploie le c'est prévu pour. lui dis-je avant de reporter mon attention sur mon café qui fumait encore. J'avais une rente mensuelle assez conséquente de la part de mon grand-père, je n'avais pas réellement besoin de partager le loyer, mais je voulais en utiliser le moins possible pour montrer que j'étais autonome.
C'était marrant de voir à quel point le jeune homme était dans la lune. Au point d'en perdre la mémoire des jours. Oui nous étions dimanche matin donc pas de boulot en vue, oh bien entendu le musée du Louvre était ouvert le dimanche mais, il ne nécessitait pas la présence d'une simple stagiaire. En stage on bossait les jours de semaines uniquement et parfois le samedi. Tu dois être préoccupé pour oublier qu'on est dimanche et surtout pour accepter de t'occuper de ma lingerie personnelle pour la lessive. dis-je en laissant échapper un petit rire cristallin, il m'avait surement répondu sans réellement trop y réfléchir. Mon sourire disparu alors. Je ne savais pas trop pourquoi, il me semblait passablement ailleurs. Comme dans ses propres réflexions. Tu n'as pas de soucis au moins? Tu sais tu peux m'en parler si jamais...Enfin je ne veux pas être indiscrète bien sûr. Mes deux mains enserraient ma tasse de café, je n'avais jamais aimé voir des personnes soucieuses. Puis je l'aimais bien cet américain, autrement je pense que je n'aurai pas pris la peine de rester en contact sur ce forum avec lui et encore moins de lui proposer de venir vivre dans l'appartement. Dès que j'avais réalisé que c'était lui l'autre jour au musé, sa tête m'avait bien plu. Il semblait bien...quoiqu'un peu timide peut-être bien ce qui en soit n'était pas un défaut à mes yeux. Je terminais mon premier café de la journée et directement dans la foulée je m'en servis un second. Il m'en fallait toujours trois ou quatre au minimum pour me sortir tout le brouillard matinale de ma tête. Mon regard se remit alors à scruter discrètement les traits de son visage. Pour moi, il était encore un brin mystérieux, même si j'avais cette impression de le connaître depuis toujours, nous n'avions jamais réellement pris le temps de parler de nos vies respectives, ou alors vraiment sommairement. Je n'étais pas du genre invasive à poser dix milles questions sur lui pourtant beaucoup auraient pris plus de précautions et de renseignements sur leur futur colocataire, moi je me contentais de faire confiance à mon feeling. Pourtant, nous allions certainement faire plus ample connaissance au fil du temps qui s'écoulerait. Tu as prévu quelque chose aujourd'hui? lui demandais-je alors.
Invité Invité
Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Ven 4 Jan - 18:47
MOIRA & HAYTAM « L'amitié est la similitude des âmes. »
Haytam ne connaissait pas encore tout ce qui l’entourait, que ce soit sa colocataire, sa nouvelle ville, ses nouvelles habitudes et tout ce qui va avec. Cela faisait déjà deux semaines qu’il était ici et il était toujours aussi perdu qu’un touriste, oubliant même de pratiquer le français. Parfois il se prenait à errer dans la ville, dans les ruelles sombres, juste parce que l’envie lui prenait et qu’il avait besoin d’être seul pour se ressourcer. Oh Boston lui manquait, New York moins, enfin c’est surtout ce qu’il y avait à New York, son ancienne vie, son oncle qui essayait à tout prix de lui couper les ailes et toute la haute superficielle qui ne cessait de se foutre de lui. Ici, même s’il galérait, il était le seul maître de son destin, et même s’il avait quelques ratés, peu importe, il s’en sortira toujours. Même si Haytam est un jeune homme très renfermé, très timide, il s’avère être également un homme protecteur non seulement envers lui-même, mais également envers les autres, et de plus il est très débrouillard. C’est un peu un McGyver des temps modernes, il construit tout avec un rien, oui c’est à peu près ça. Mais pour construire quelque chose, il faut des bonnes bases, et c’est ce qui manquait au jeune Patterson. Certes sa nouvelle vie semblait bien commencer, après tout il avait trouvé un appartement, une colocation avec une fille formidable, et même s’il galérait avec le boulot, ça allait venir non ? Cela faisait seulement deux semaines qu’il était là, il ne parle même pas encore complétement le français, parfois il a quelques petits ratés où alors on ne le comprend pas forcément à cause de son accent. Pourtant, Haytam s’est exercé durant des mois pour pouvoir s’exprimer librement dans cette langue, seul dans la grande bibliothèque poussiéreuse du manoir de son oncle, enfin une bâtisse du genre, un truc énorme. Ses efforts n’avaient pas été vain étant donné que les gens autour de lui le comprenait, enfin du moins Moira ne semblait pas avoir de problèmes.
« C'est sympa, tiens voilà une petite liste et dans l'enveloppe il y a de l'argent pour le budget course de la semaine, emploie le c'est prévu pour. » Haytam releva la tête, remettant une nouvelle fois ses lunettes en place. Il avait légèrement tordu l’une des branches en se cassant une fois de plus la gueule contre le bitume la semaine dernière, il en gardait d’ailleurs les marques sur son avant-bras gauche, celui qui a permis de ralentir sa chute. « Oh bin okay alors ! » dit-il tout simplement en prenant la liste et l’enveloppe, les enfouissant dans la poche de son sweat devant son ventre. Le jeune homme posa alors ses mains sur la table, jouant doucement avec sa tasse pour ne pas renverser le liquide brun, se perdant parfois dans les reflets de celui-ci. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il proposa à la jeune femme de laver sa lingerie, ce à quoi elle répondit « Tu dois être préoccupé pour oublier qu'on est dimanche et surtout pour accepter de t'occuper de ma lingerie personnelle pour la lessive. » La tête du jeune Patterson se releva subitement il toisa son interlocutrice du regard, devenant subitement rouge. « Hein j’ai dit ça moi ? Bin oh je suis désolé j’voulais pas que…. » mais aussitôt la jeune femme laissa le sujet tomber pour lui demander comment il allait « Tu n'as pas de soucis au moins? Tu sais tu peux m'en parler si jamais...Enfin je ne veux pas être indiscrète bien sûr. » Hay’m en profita alors pour finir de boire son café, se sentant presque mal à l’aise. Il n’aimait pas vraiment parler de lui, c’est comme… un truc de famille. Oh il y avait un tas de choses qui le préoccupait, comme toujours il faut dire étant donné que c’est un angoissé. « Oh non non ça va… ça doit être le décalage horaire ou le réveil brutal, un truc comme du genre ! » Moira lui adressa un sourire de compassion ce qui empêcha le rouge de partir des joues d’Haytam. Celui-ci plia alors le journal, soulevant ses lunettes pour passer une main sur son visage. Il se resserra une tasse de café qu’il but cul sec. Le café n’avait comment dire… plus aucun effet sur lui, peut-être était-ce dû à une surconsommation, bref qu’il en ait bu un ou 10, il pourra toujours s’endormir n’importe où. « Tu as prévu quelque chose aujourd'hui? » Le jeune homme reposa son menton sur sa main, toisant la jeune femme du regard, admirant sa beauté naturelle. « Eh bien… non je n’ai rien de prévu étant donné que j’avais totalement oublié qu’on était dimanche. Et toi ? »
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Mer 9 Jan - 15:24
Haytam et moi... Nous nous connaissions sans réellement nous connaître. Parler avec un gars sur internet, lier une amitié dans le genre, c'était assez étrange non? Enfin, je veux dire, tout paraît tellement facile derrière nos écrans. Parler, se dévoiler un peu ne nous engageait à rien réellement parce que dans le fond lui était à des milliers de kilomètres de moi. J'aurai pu tomber sur un tordu, un dingue ou je ne sais trop quoi dans le style mais, je ne risquais rien puisqu'il n'était pas présent physiquement. Puis, le feeling était bien passé,c'est vrai je ne m'attendais pas à la voir un jour réellement débarquer dans ma vie. C'est étrange ce que la vie peut parfois vous réserver au final. J'essayais de me comporter avec lui le plus naturellement possible, et puis je devais l'avouer depuis que nos chemins s'étaient croisés ici à Paris, je me sentais bien avec lui. Je n'aurai pas encore su définir pourquoi ni comment c'était le cas mais, je savais que ça l'était. Je me sentais en confiance avec lui et sa présence était à la limite de me faire du bien. Souvent dans ce monde même si j'étais entourée d'amis, de connaissances, de ma mère, mes grands-parents, parfois je me sentais si seule au monde. J'avais toujours eu l'impression que quelque chose me manquait dans ma vie, pourtant j'étais heureuse. Oh a part ce petit soucis de santé,j'avais tout de même une belle vie non. J'avais vu les Indes, voyagé, je faisais un truc intéressant dans la vie, qui rejoignait un peu ma passion d'ailleurs. Personne ne m'avait imposé de choses dont je ne voulais pas. Je menais ma petite vie exactement comme je l'entendais. Alors pourquoi ce sentiment là, où trouvait-il sa source. D'une histoire d'amour pitoyable et lamentable qui s'était mal finie, ou du manque d'un être cher qui aurait du être là pour moi et qui ne l'était pas? Allez savoir. Mais, être là avec ce garçon, lui parler, savoir que je n'étais pas seule dans ce grand appartement froid était une petite part de bonheur que je n'aurai échangé contre rien d'autre. Je me mis à rire doucement quand il réalisa pour la lessive.
Non t'excuses pas, tu as juste la tête un peu ailleurs ce matin. Et ouais, je veux bien imaginer que mes cris t'ont réveillés d'une bien drôle de manière. Tu sais, j'ai une peur bleue des araignées, ça remonte à mon enfance. dis-je distraitement en agitant la main pour signifier que c'était finalement très peu intéressant comme anecdote.
C'était un peu étrange, j'avais l'impression qu'il n'était pas aussi détendu que moi à mon contact. L'espace de cette semaine écoulée en cohabitation, je n'avais pas encore pu réellement cerner la personnalité d'Haytam. Le fait qu'il soit timide avec les filles m'était encore complètement étranger et je ne savais réellement que peu de choses sur son passé ou son enfance. Il n'en savait pas beaucoup plus sur le mien en dehors de ma passion pour les contes et légendes du pays dont était originaire une partie de ma famille. Je ne lui avais même jamais parlé de mon papa qui m'avait abandonnée et dont je ne savais presque rien. Et mes histoires d'amour catastrophiques n'en parlons pas c'était un sujet que nous n'avions jamais abordé. Pourtant, là je ne le sentais pas très à l'aise en ma compagnie, je suppose que pour lui cela devait être un énorme chamboulement que de "vivre" avec une fille. Pourtant poussant la chose un peu plus loin, je lui avais demandé son programme du jour, ce qui en soit n'était pas mes affaires après tout. Mais j'avais dans l'idée de passer un peu de temps avec lui. Je pensais que ce genre de démarches pourraient favoriser un petit peu notre cohabitation et nous permettre de nous connaître un peu mieux encore pourquoi pas après tout. Nous allions passer tout de même pas mal de temps ensemble. Non rien. Mais... Je me disais que ce serait peut-être chouette qu'on fasse un truc ensemble. Je sais pas une petite sortie, qu'on passe un peu de temps ensemble. Enfin, tu vois... dis-je avant de mordre à pleine dent dans ma tartine grillée à la confiture de fraise. Je me resservis une autre tasse de café, c'est dingue j'en buvais toujours des litres sur la journée surtout quand je cocoonnais à la maison par exemple.
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Sam 12 Jan - 16:40
MOIRA & HAYTAM « L'amitié est la similitude des âmes. »
Haytam est du genre très réservé, ce n’est en rien un homme qui va à la rencontre des autres, qui fait rire les gens qui l’entourent, un garçon qui se sociabilise avec la moindre personne qu’il croise, oh non il est très différent. Bien qu’il rêve secrètement d’être un de ses types qu’on admire parce qu’ils connaissent un tas de monde, lui se dit qu’au final il n’est pas si mal dans son petit monde, sa bulle. Préférant les rencontres sur le net pour lesquelles il est plus à l’aise, il se dit qu’au final rien ne remplace ce fait d’être anonyme. Hay’m est du genre garçon très timide, très réservé et un peu mal dans sa peau, bref le stéréotype pur du looser qu’on tabasse dans la cour, le petit intello que l’on enferme dans les toilettes pour rire seulement quelques minutes. Sur internet il était bel et bien différent, il n’hésitait pas à s’ouvrir plus, à parler de tout et de rien comme avec Moira. Il l’aurait croisé dans le musée sans vraiment la connaitre, dans d’autres circonstances, il serait probablement resté pétrifié et aurait fui comme il a l’habitude de faire. Ne pas savoir ce qui se cache derrière l’écran permet de ne pas juger, mis à part sur les paroles que déversent l'interlocuteur avec qui il discute et quelque part il se sent un peu plus en sécurité, se disant que personne ne peut l’atteindre et qu’au final, il n’est pas obligé de rencontrer la personne avec laquelle il discute depuis un bail.
Mais il devait se l’avouer, rencontrer Moira avait été un soulagement, d’abord puisqu’elle était comme il l’imaginait et de plus elle n’avait pas menti, elle était aussi simple et chaleureuse que lorsqu’ils se parlaient, bref elle restait naturelle. Il faut avouer que lui avait un peu plus de mal, même si internet enlève plusieurs gène, lorsqu’il se retrouve en face d’elle il ne cesse de bafouiller et de parfois devenir rouge, disons qu’il a du mal à se concentrer et à être très naturel, de peur de ne pas lui plaire ou de ne pas être à la hauteur de ses attentes. Son côté réservé et renfermé sur lui-même ne l’aidant en rien et il se doutait que son interlocutrice voyait sa gêne étant donné que parfois elle faisait des efforts pour qu’il s’ouvre à elle, comme au monde d’ailleurs. Le jeune Patterson apprécie Moira, bien plus qu’elle doit le penser, seulement il n’est pas très démonstratif lorsqu’il s’agit de sentiments fort. Cela faisait environs une semaine qu’ils étaient la moitié de la journée ensemble et même si Haytam avait du mal à s’habituer à cette nouvelle vie, il appréciait cette colocation, il apprenait tout simplement à vivre avec quelqu’un d’autre, à s’ouvrir petit à petit, Rome ne s’est pas faite en un jour, il faudra du temps pour qu’il se détende complétement mais Moira sera certainement d’une grande aide à ce sujet, ce qui accéléra le processus.
« Non t'excuses pas, tu as juste la tête un peu ailleurs ce matin. Et ouais, je veux bien imaginer que mes cris t'ont réveillés d'une bien drôle de manière. Tu sais, j'ai une peur bleue des araignées, ça remonte à mon enfance. » Il croqua dans sa tartine en souriant ce qui lui donnait des airs d’hamster ou un rongeur du genre. Engloutissant ce qu’il lui restait au niveau du petit déjeuner, il fit alors « Ah depuis toute petite ? T’as eu un traumatisme ou un truc du genre ? En tout cas ne t’inquiète pas, tant que je serai là les araignées trépasseront, enfin je les chasserais quoi. » Les petites bêtes n’étaient pas une phobie pour Haytam, il en avait déjà bien assez de toute manière et des plus importantes, alors pourquoi se prendre la tête avec des araignées ? Cependant il comprenait la détresse de Moira étant donné que la mère du jeune homme était dans le même cas. « Non rien. Mais... Je me disais que ce serait peut-être chouette qu'on fasse un truc ensemble. Je sais pas une petite sortie, qu'on passe un peu de temps ensemble. Enfin, tu vois... » Il acquiesça de la tête après avoir fini sa tasse de café, puis il se leva d’un geste rapide, posant le journal sur la table, embarquant sa vaisselle qu’il déposa dans l’évier. Il se retourna alors vers Moira en lui souriant timidement. « Oui c’est une bonne idée ça hum… tu as une envie particulière, un programme en tête ? »
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Dim 13 Jan - 19:23
Je finis ma tartine grillée en la mâchouillant presque machinalement. Mes pensées s'étaient mises à errer alors qu'il me demandait si j'avais subit un traumatisme étant petite... Avec une araignée. C'était sa question exacte et en fait, je ne me souvenais pas. Non, je n'avais pas le moindre souvenir d'évènements marquant avec ces horribles choses. Tout ce que je savais c'est que je les avais toujours eue en horreur. Mais, mes pensées s'étaient mises à divaguer pour d'autres raisons. Je n'avais pas eu la plus affreuse des enfances, après tout j'avais eu une mère aimante et affectueuse, qui aurait décroché la lune pour moi. Mais, j'avais grandi avec un manque flagrant d'amour paternel. J'aurai pu me sentir encore mieux qu'aujourd'hui, si je n'avais pas souffert de cette absence. Du coup tout était chaotique dans ma vie, c'était comme ça que je le voyais depuis tellement longtemps. L'amour, les vrais sentiments, je n'y croyais pas, pour moi c'était chimérique. Il suffisait de voir mes relations amoureuses catastrophiques, un petit ami me trompant avec ma meilleure amie. Ma meilleure amie qui aurait dû être plus loyale et droite que n'importe qui d'autre. J'avais été trompée de toutes les manières possibles soient-elles. L'amitié n'était pas plus belle... Quand un ami si cher se met à devenir froid avec vous, vous rejette et va jusqu'à vous ignorer. Si c'était blessant? C'était encore pire, que juste blessant. Cela m'éventrait, j'étais une véritable écorchée de la vie qui à force commençait à devenir peu à peu asociale. Oh oui, il y avait des gens autour de moi, ce que j'appelais encore à l'heure actuelle des amis. Pourtant, je laissais volontairement une certaine barrière entre eux et moi. Chaque personne a qui l'ont tient est une personne qu'on risque de voir s'éloigner un jour.
Du coup, je ne lui avais pas répondu immédiatement. J'avais les pensées complètement ailleurs. Parfois c'était juste comme ça, ce sentiment d'être invisible, de n'avoir rien à offrir ou à partager. D'être un fantôme s'estompant sur une peinture. Ce sentiment de ne pas être à sa place, de ne pas appartenir à ce monde. Je sursautai alors qu'il se levai, mes yeux vitreux vinrent se reposer sur son faciès. Haytam... Peut-être que je faisais encore une erreur... Je tentai de faire naître un sourire sur mon visage. Un sourire que peu assuré. En fait... Je sais pas, je me souviens pas. Le passé est parfois mieux enterré où il est. répondis-je sacrément en retard à sa question. Parfois oui, quelques fois le passé est quelque chose qui doit rester enfouis. Je l'imitai me levant également de mon tabouret. Je ne pris même pas la peine de débarrasser mon pan de table des miettes, de la tasse usagée ou encore du couteau salit de confiture de fraise. Je laissais tout en plan, simplement. Trop la flemme de rincer le tout et de le mettre à la vaisselle. Si j'avais pu je serais restée en peignoir toute la journée à trainasser dans ce grand appartement. Je l'aurai laissé vaquer à d'autres occupations. Je serais restée seule et je me serais emmurée dans un silence complet et total. Mais, je lui avait proposé de faire quelque chose tout les deux, il était trop tard pour changer d'avis sans qu'il ne se mette à me trouver lunatique et peut-être un peu étrange voir bien pire. Je m'efforçais de rester le plus souriante possible, porter un masque chaque jour, tellement de personnes portent des masques.
Oh pas vraiment, non. Hum on pourrait aller dans un roller-park ou tu pourrais m'apprendre à faire du skate peut-être? Je suis jamais montée sur un de ces trucs là. Pas terrible comme idée très certainement. Mais en fin de compte, j'étais partante pour un peu près n'importe quoi, il fallait que j'essaie de sortir de cette flemme de tout. Que je me bouge, que je fasse quelque chose des mes journées, quelque chose d'autre que les études, que le musée, que les bouquins.
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Mer 16 Jan - 14:26
MOIRA & HAYTAM « L'amitié est la similitude des âmes. »
Haytam n’est pas très sociable, il est du genre renfermé, à se rentrer dans son coin. Le genre d’intelligent looser sympathique mais qu’on ne voudrait pas avoir dans les pattes. Depuis ses jeunes années, il n’est pas du genre à avoir une flopée d’amis, il préfère de loin la compagnie des livres et autres chose qui développent sa créativité. C’est sûrement pour cela qu’il préfère le monde virtuel au monde d’ici, trop froid et trop brusque pour son âme sensible. Plus jeune, ses parents, enfin surtout sa mère, lui disait que s’il ne sortait pas, c’est tout à fait normal qu’il soit seul, et qu’il finirait seul jusqu’à la fin de sa vie. Haytam se contentait de dire l’inverse, qu’il était seul et qu’il ne voulait pas sortir parce que personne ne s’attachait à lui, une sorte de cercle vicieux entre les deux personnes, et lorsqu’Hay’m songe à sa mère aujourd’hui, il en conclu qu’au final, c’est elle qui s’est retrouvée toute seule. Un pincement au cœur venu lui couper le souffle, comme à chaque fois. Étant proche de sa famille, la voir déchirée ainsi le perturbe et lui emplit les pensées de sombre. Depuis la mort de son père tout avait basculé, sa mère l’avait quasiment renié et la seule famille qui lui restait était son oncle qu’il détestait par-dessus tout. Lui qui a toujours besoin de repère pour avancer se retrouvait du jour au lendemain sans rien, le cœur déchiré par la tristesse. Et aujourd’hui le voilà, à Paris, en colocation avec une fille qu’il appréciait, qu’il avait connu sur internet, au final peut-être que le destin allait tourner en sa faveur pour une fois ? Et même si l’envie le prenait parfois de retourner dans son pays pour voir l’état de sa mère il s’abstient, se disant que cela le ferait trop souffrir. Et puis peut-être qu’après son départ elle avait refait sa vie, un truc du genre…
Trop sensible, voilà ce qu’il était. Trop peu sûr de lui, pourtant du genre à ne compter que sur lui-même, ce jeune homme a besoin de repères, de quelqu’un qui l’apprécie, une utopie qu’il a cessé de rechercher depuis quelques temps déjà. Avalant difficilement sa salive, il essaya de se reprendre, de ne pas se laisser abattre comme il le faisait trop souvent, et il se leva d’un bond, déposant sa tasse dans l’évier. « En fait... Je sais pas, je me souviens pas. Le passé est parfois mieux enterré où il est. » Il s’arrêta un instant, prenant appuis contre le meuble derrière lui, croisant les bras. Cette phrase avait tout à fait son sens, Moira n’avait pas tort. « Tu as raison » lâcha-t-il simplement en essayant d’avoir des pensées plus positives. Il toisa alors la jeune femme quelques secondes avant de se mettre rapidement à faire une vaisselle, la laissant terminer de déjeuner. Moira avait proposé de sortir faire un tour, d’apprendre à mieux se connaître, en dehors d’internet, et Haytam ne pouvait refuser. En revanche, ne connaissant pas vraiment encore bien Paris, il lui avait demandé ce qu’elle voulait faire. Elle s’était alors levée à son tour, proposant « Oh pas vraiment, non. Hum on pourrait aller dans un roller-park ou tu pourrais m'apprendre à faire du skate peut-être? Je suis jamais montée sur un de ces trucs-là. » Un sourire se dessina sur le visage du jeune homme, en voilà une bonne idée, et au moins c’est une chose que savait faire Hay’m, bien qu’il ait souvent des ratés qui lui valent de légères blessures. « Parfait, moi ça me va ! » dit-il en s’essuyant les mains sur le torchon qui était à côté de lui. Le jeune Patterson s’éloigna ensuite de la cuisine, se dirigeant vers sa chambre pour chercher certaines affaires. Cependant il s’arrêta à la porte de celle-ci, posant sa main sur le mur, se tournant quelque peu vers son interlocutrice. « Au fait Moira… je sais qu’on se connait pas tant que ça mais… j’voulais te dire merci pour tout ça, et… que si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là. Je connais pas beaucoup de choses sur toi mais… je sais que c’est pas facile non plus de ton côté. » Il laissa ensuite un blanc s’installer et se mit à sourire faiblement « Enfin laisse c’est bête » Haytam s’enfonça ensuite dans sa chambre.
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Ven 18 Jan - 23:53
J'avais raison? C'était bien la première fois qu'on me donnait raison aussi aisément. Je ne répondis strictement rien à ça car en mon fort intérieur je pensais que je venais d'éveiller en lui une certaine fêlure, une fêlure qui devait peut-être être similaire à la mienne. Je ne savais pas trop pourquoi sans rien savoir de son passé, ou si peux, je présentais que nous avions des choses en communs, des choses qui nous heurtaient encore jour après jour, même si nous les taisions constamment. Une sorte de sixième sens? Depuis petite, je pensais réellement en être plus ou moins douée oui. Cette sensation de pouvoir comprendre certaines choses dans leur profondeurs extrêmes. On dit souvent que les êtres ayant plus ou moins souffert d'une certaine manière développe une espèce de feeling exacerbé, tellement sensible qu'ils arrivent à comprendre certaines choses même dans un silence. Je lui avais proposé qu'il m'apprenne à rouler en skate, j'avais bien évidemment aisément remarqué en peu de temps qu'il en pratiquait. Je me voyais mal l'emmener au musée, plus barbant que ça il n'y avait pas. Je ne sais pas pourquoi je pensais à ça là à ce moment précis mais, je me promis qu'un jour si tant est que l'on se coutoie toujours. J'emmènerai Haytam en Ecosse, que je lui ferais découvrir le Loch Ness et qui sait peut-être qu'il apercevrait cette brave Nessie et prendrait le cliché qui montrerai que... Ah c'est beau de rêver non? Mais, pourquoi pas?
Il était à plaindre en plus le pauvre, m'apprendre à moi à tenir sur un skate. Là c'était certain ça allait être épique. Je n'avais pas la moindre once d'équilibre et en plus j'étais une gaffeuse en puissance. Cela me fit sourire brièvement, juste comme ça pour moi-même. Il accepta d'emblée cette idée, il ne savait pas le pauvre dans quoi il se lançait, je n'étais vraiment pas du genre douée pour tout ça. La dernière fois, gamine, je devais avoir genre 10 ans j'étais montée pour la première fois sur des rollers. Peu sûre de moi j'avais suivi mon amie dans une descente, je faisais mes premiers essais et je ne m'en sortais pas si mal à vrai dire. Jusqu'à ce que ce soit mon amie qui ne manque de se casser la figure, ne m'attrape par la manche de mon pull et ce fut l'hécatombe. Je me suis retrouvée avec la jambe dans le plâtre pendant six semaines. Un os de la cheville fêlé. Depuis, je n'avais jamais rechaussé de rollers de ma vie. Donc autant vous le dire, c'était vraiment risqué de me faire apprendre ce genre de trucs. Je finis par me décider à faire ma petite vaisselle moi aussi pendant qu'il s'en allait dans sa chambre. Je le regardais furtivement, marcher dans le couloir avant de reporter mon attention sur ma tasse et mon couteau à présent en train de s'égoutter sur l'évier. Je l'entendis reprendre la parole au loin. Je l'écoutais sans piper mot jusqu'au bout, un peu surprise je l'avoue. Merci pour tout ça, pour quoi parce que je lui avais proposé une colocation? Je ne sais pas j'avais trouvé ça pertinent, limite naturel. Peut-être un peu mon côté Saint Bernard. Allez savoir, de l'altruisme pur et dur. Ou alors peut-être que dans le fond j'étais un peu attaché à ce personnage rencontré au détour d'un forum de discussion. Je souris en replaçant une mèche de mes cheveux venue me chatouiller le nez, derrière mon oreille en me retournant pour lui adresser un petit regard.
Je t'en prie... Un gros blanc. Hum dire quoi c'est rien, ou merci? Ou t'es chou... Rah! En fait, je restais pantoise, il m'aurait complimenté que ça aurait eu exactement le même effet que ce qu'il venait de me dire. Ou alors j'étais troublée par la fin de sa phrase et son "laisse c'est bête". Qu'est ce qui est bête au juste avais-je sacrément envie de répondre. Il venait de disparaitre dans sa chambre de toute manière. Ben heu, je ferais bien d'aller prendre ma douche alors... dis-je pas vraiment certaine qu'il m'ait entendue, en tous cas il fallait que je me dépêche lui était quasiment prêt et moi encore complètement à la bourre. Je filai alors dans ma chambre prendre des vêtements, autant ne pas trainasser à s'habiller. Ressortie avant lui, je filai droit vers la salle de bain en espérant ne plus tomber sur une bien vilaine compagnie. Je pense que ce serait la douche la plus rapide que je prendrais de ma vie.
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Sam 19 Jan - 1:20
MOIRA & HAYTAM « L'amitié est la similitude des âmes. »
Ce n’est pas par hasard qu’Haytam s’isole du monde qui l’entoure, c’est que depuis plus jeune il a une sorte sixième sens qui lui permet de voir la vraie nature des gens, enfin en quelque sorte. Disons que le jeune homme se trompe rarement pour ne pas dire jamais lors de la première rencontre avec une personne. Il discerne les apparences certes, ce que tout le monde peut voir, mais également ce qu’il se cache à l’intérieur. Le jeune Patterson n’a jamais été surpris par ce ‘don’, il est du genre à penser que chaque personne peut faire ainsi. Sa connaissance des personnes qui l’entoure peut-être tellement poussée qu’il lui arrive même de deviner des éléments de leur passé alors que ses interlocuteurs n’en ont jamais parlés. Cela lui a souvent apporté des soucis, il a perdu quelques amis à cause de cette intuition, les seuls amis qu’il avait pu avoir d’ailleurs. Pourtant, d’autres personnes sont quasiment fascinées, c’est limite si elle ne l’appelle pas pour avoir une image de leur futur, une séance de voyance gratuite, et c’est souvent désespéré qu’Hay’m raccroche le téléphone en précisant qu’il ne s’appelle pas Madame Irma. Lorsqu’il avait posé le regard sur Moira, un flot d’émotion lui avait traversé le corps, un peu plus que d’habitude mais le choc de voir enfin à quoi elle pouvait ressembler combiné à celui de se retrouver devant elle après tout ce temps passé à parler n’arrangeait pas les choses. Il avait tout de suite remarqué de la tristesse dans son regard, seulement il n’avait pas poussé l’analyse plus loin, elle lui proposant une colocation voir une amitié réelle, il n’allait pas gâcher cette chance. Après tout, si Moira désire en parler, elle doit savoir qu’elle peut se confier à lui, et s’ils apprennent mieux à se connaitre, ce sujet viendra probablement sur le tapis.
Haytam quant à lui ne parlait pas, il restait dans son coin à observer, voilà ce qu’il était, un observateur. Ce genre de gosse ou d’homme à rester dans un coin qui vous offre une large vue du monde qui vous entoure, celui qui ne dit pas un mot et qui se contente de regarder, d’imprimer en son esprit les événements de la vie qui se déroule devant lui. Cette façon d’observer la vie qui l’entoure lui a valu de nombreuses séances de psy d’ailleurs, oh ce n’est pas lui qui demandait mais bel et bien sa mère très inquiète. Au fond, Haytam ressemble énormément à son père qui est également du genre rêveur, toujours plongé dans un bon vieux bouquin, à se couper du monde. Alors lui ne s’inquiétait pas, se disant qu’il avait plus hérité de lui que du côté paternel, malheureusement la parole féminine l’avait emportée, et à cause de ça le jeune Patterson se devait de parler sur un divan, une heure deux fois par semaine à un inconnu en vieux costard qui puait le cigare froid, inconnu qui n’avait certainement aucun intérêt à l’écouter déballer quoi que ce soit.
Bref, ce surplus d’émotion qui l’envahissait à ce moment précis l’avait poussé à être presque sentimental, à avouer sa reconnaissance pour la jeune femme qu’il appréciait de plus en plus. « Je t'en prie... » Il se contenta alors de lui adresser un léger sourire avant de s’enfoncer dans sa chambre, cherchant ses affaires. Il attrapa tout d’abord un jean sombre et troué qu’il met souvent pour le skate, jean qui permet de constater les chutes qu’il a eu, oui oui avant il était nickel, aucun trou, aucune écorchure. Puis il attrapa un tee-shirt avec un simple logo et enfin un sweat. « Ben heu, je ferais bien d'aller prendre ma douche alors... » Haytam avait bel et bien entendu mais avait décidé de ne pas répondre, à quoi bon de toute façon. Il avait décidé de lui laisser la douche pour ce matin, lui était rentré très tard hier soir, enfin très tôt ce matin, en avait pris une pour le détendre, il avait d’ailleurs faillit passer la nuit sous celle-ci. Se déshabillant il se rhabilla rapidement, sautant ensuite dans ses chaussures, sifflotant une musique qu’il avait en tête. Fronçant les sourcils il souffla longuement, le dilemme allait d’être trouvé son skate dans sa chambre on ne peut plus bordélique.
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Jeu 24 Jan - 17:16
En fait, je n'avais trop su que lui répondre. Il m'avait prise totalement au dépourvu en me disant... Quelques mots gentils? Un merci, que je comprenais légèrement, déjà que j'avais un peu de mal à savoir que répondre quand on me remerciait. Souvent, mes anciens amis que je ne voyaient plus me disaient que j'étais bien trop gentille et que je me faisais toujours avoir à jouer les saint-bernard avec les gens. Qu'il fallait que je m'endurcisse un peu pour ne pas me laisser léser à chaque fois. Des réflexions que je prenais généralement assez mal, depuis quand être gentille était une tare? Mais, au fil des années je devais avouer qu'ils n'avaient peut-être pas tord. Je m'étais souvent faite abuser comme une vraie quiche qui ne voit rien venir. Depuis, je ne m'attachais plus trop aux gens, mes amitiés avaient loin d'avoir les même dimensions que par le passer. J'érigeais volontairement une sorte de mur fragile mais, intacte pour filtrer les émotions. Alors quand ce garçon, que je pensais connaître déjà pas mal me dit qu'il était là pour moi, je ne sus pas comment réagir encore moins quoi lui répondre. Une écorchée des sentiments, voilà ce que j'étais oui. Ses mots m'avaient touchée bien entendu... J'étais juste incapable de le montrer même si j'avais eu envie de lui dire que non ce n'était pas bête, qu'il n'était pas bête. Je ressentais bien chez lui des choses qui s'apparentaient un peu à moi, à mon parcours, ma façon d'être... Et c'était effrayant. Oui voilà, ça me faisait paniquer.
J'étais très vite ressortie de la douche, entièrement habillée et prête quasi à partir. Me dirigeant dans la cuisine pour prendre un énième café, parfois je me demandais comment je faisais pour ne pas être totalement stressée avec les litres que j'ingurgitais volontiers par jour. Haytam lui n'avait pas encore réapparut, il semblait même très silencieux. Je me risquais à avancer dans le couloir, de quelques pas. Je suis prête, tu t'en sors? Ou alors tu t'es fait bouffer par une araignée géante comme dans les films qui passent sur SYFY? Voilà que je cherchais à faire de l'humour encore une fois, comme pour détendre l'atmosphère. Sauf que généralement j'avais un humour un peu "pourri" ou carrément pas d'humour si l'on se référait aux paroles de mon ex. Selon lui j'étais une fille blasée, qui ne savait pas rigoler, qui avait tout un tas de défauts et bien peu de qualités. Du moins s'était ce qu'il m'avait fait bien souvent ressentir par le passé, accentuant alors chez moi le peu de confiance que j'avais en moi. D'ailleurs il avait préféré ma meilleure amie de l'époque à moi, non? Je ne m'étais jamais spécialement sentie jolie, je me trouvais très quelconque et après tout dès qu'il avait fait connaissance de la jolie blonde, il s'était mit à jouer double-jeu. Sauf, qu'on ne me trompe pas bien longtemps...
Oui le passé devrait vraiment rester au passé, car celui-ci avait eu le don de m'empêcher d'avancer. Alors quand on m'avait proposé de partir un an en Inde c'était sans l'once d'une hésitation que j'avais accepté. Un peu pour m'éloigner de tout ce qui pouvait me heurter. Apprendre à vivre d'autres choses et tourner une page triste de ma vie. Depuis, les gars je préférais m'en faire des amis, trop peur de subir d'autres échecs. Je vins alors toquer contre le chambranle de sa porte. Coucou mister tête en l'air. On prend le métro ou un taxi? lui demandais-je alors.
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Sam 26 Jan - 0:56
MOIRA & HAYTAM « L'amitié est la similitude des âmes. »
Haytam était tout à fait conscient que lui et Moira avaient des points communs, et même si depuis qu’ils vivaient ensemble ils faisaient genre d’être des inconnus l’un pour l’autre, Haytam n’oubliait pas les heures passées à discuter avec elle. Une rencontre banale sur le net, sauf qu’eux ils sont différents, ils ont tout de suite accrochés, pourquoi ? Hay'm l’ignore totalement mais disons que lorsqu’elle se mit à parler simplement, il a tout de suite ressenti cette envie de la connaitre, de prendre soin d’elle et plus encore. Bizarre ? Oui peut-être un peu, sûrement encore un coup du destin sans doute. Ils se lièrent très vite autour de cette amitié fictive, et peu à peu les confessions intimes étaient venues sur le tas. Au départ ils commencèrent par des choses simples telles que le voyage en Inde de Moira puis venu ensuite les déboires de la vie tels que les erreurs de parcours ou les malheurs sentimentaux. Le jeune Patterson n’a jamais eu de problèmes de ce côté-là, sauf depuis son arrivée à Paris. En revanche Moira, elle, semblait avoir vécu certaines choses contraignantes. Le jeune homme se rappellera toujours des soirées où il attendait qu’elle se connecte pour simplement voir ce qu’elle pouvait lui raconter. Il en profitait pour travailler même s’il lui accordait toute son attention. Parfois, pris par la fatigue il s’endormait même devant le Pc, ses lunettes lui marquant affreusement le visage jusqu’au lendemain matin. Aujourd’hui c’était différent, leur relation avaient évoluée, et Hay'm avait l’impression que Moira avait remis certaines barrières entre eux, comme s'ils ne s’étaient jamais parlés, et c’est certainement un peu attristé par cette constatation que le jeune homme se confia à elle, lui disant ce qu’il ne cessait de dire depuis des années, qu’il était là pour elle en cas de besoin.
Après ce léger moment d’émotion qui lui serra le cœur, le jeune homme entra alors dans sa chambre, enfilant une nouvelle tenue. Se rapprochant de son bureau, il fixa alors une photo de lui et d’une jeune femme, plus jeune que lui, une brunette aux mèches blondes, et aussitôt, des larmes embuèrent sa vue. Histoire comme tant d’autres, après avoir perdu son père voilà qu’il perdait sa meilleure amie seulement quelques années après. Jamais il n’en avait parlé à qui que ce soit, certainement parce que la cicatrice est encore trop béante. De toute manière il n’évoque pas non plus son père ou les circonstances de sa mort, parler du passé est en effet douloureux, comme la plupart des gens ici il faut l’avouer. Reprenant on souffle il effleura le cadre des doigts avant d’entendre la voix de la jeune femme. Elle était déjà sortie de sa douche ? Combien de temps avait-il fixé cette photo ? Un frisson parcourut son échine lorsqu’il constata les secondes qui lui avaient encore une fois de plus échappées. « Je suis prête, tu t'en sors? Ou alors tu t'es fait bouffer par une araignée géante comme dans les films qui passent sur SYFY? » Il se mit à rire de bon cœur, et à vrai dire cela le réchauffait entièrement. Haytam avait plus que besoin de rire en ce moment, et Moira était apparemment là pour l’aider. Oh il n’est pas du genre difficile à faire rire, disons que lui fait rire à cause de sa maladresse et non grâce à son talent de comique alors il se contente de rien. « Pas de grosse bébête à l’horizon. » Il se mit alors à chercher sa planche de skate parmi ses affaires dérangées, cherchant encore et encore. La jeune femme toqua alors et entra « Coucou mister tête en l'air. On prend le métro ou un taxi? » Haytam releva alors la tête, balançant une des chemises qu’il venait d’attraper derrière lui. « Euh… j’en ai aucune idée. Le métro ? » Cette décision serait la plus favorable, du point de vue de son portefeuille en tout cas. Le jeune Patterson se baissa alors pour attraper sa planche qui était sous le lit, puis il se releva d’un bond, tendant les bras devant son interlocutrice. « Voilà je l’ai, on peut y aller ! » fit-il d’un ton plus enjoué.
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Sujet: Re: Moira & Haytam : Wake up!!! Ven 1 Fév - 17:21
Moira & Haytam
Wake up!!!
Je n'avais avancé que de quelques pas dans le couloir attendant qu'il me réponde avant de risquer de passer la tête dans l'embrasure de la porte de sa chambre. Il avait rit et cette simple petite chose me fit immédiatement retrouver le sourire. Un sourire franc et sincère. Je ne su pas très exactement pourquoi j'agissais de la sorte mais, je m'étais sentie le besoin de détendre l'atmosphère. Quand je ressentais que les choses étaient tendues ou encore qu'une gêne s'installait, je trouvais toujours le moyen de jouer les pitres pour faire rire, pour cacher aussi le stress que j'avais. Puis je devais avouer que j'aimais bien le voir sourire ou l'entendre rire, pour moi la bonne humeur, le rire était une chose essentielle dans la vie, je ne pouvais pas imaginer une seule journée sans avoir la possibilité de rire un petit peu. Pourtant par le passé, j'avais passé de nombreuses journées noires sans qu'un seul sourire ne s'affiche sur mon visage. J'avais même passé des journées entières complètement seule sans prononcer un seul mot. Ne parlant à personne m'emmurant dans une sorte de tour d'ivoire en pensant qu'au moins comme cela rien ne pourrait m'atteindre et me rendre plus mélancolique que je ne l'étais déjà. Bien souvent, je me laissais envahir par mes émotions, ayant un caractère exacerbé et à fleur de peau. Dire que je voyais cette chose chez moi comme une qualité serait faux, on m'avait tant et tant répété que c'était une tare, qu'il fallait que je m'endurcisse un peu. Que j'étais trop fragile et que de cette manière je souffrirai toujours de personnes mal intentionnées voulant profiter de cette trop grande douceur et fragilité. Oh quand j'y pense, ma vie serait digne d'être relatée dans le divan d'un psychologue mais, ça c'est bien quelque chose que je ne me résoudrais jamais à faire.
J'entrai à pas feutrés et en catimini, enfin de façon un peu clownesque et même exagérée en lâchant un grand... OUFFFF!!! Parce que je n'ai pas encore mis mes baskets et j'aimerai pas que l'une d'entre elles ne vienne me chatouiller les pieds. Vêtue d'une simple paire de jeans, d'un haut noir, j'avais relevé mes cheveux en queue de cheval. Oui quoi c'est pas super féminin et alors, je n'allais pas dans un bal avec Haym', ce n'était pas un rendez-vous entre amoureux non plus. Je lui avais demandé de m'apprendre à faire du skate. Bien étrange comme idée non et bien savez-vous pourquoi j'avais proposé ceci, et bien tout simplement parce que quand j'appréciai une personne j'aimais m'intéresser à ce qu'elle faisait, métier, passion, hobby qu'importe je trouvais que c'était une des plus jolie manière de montrer à quelqu'un que vous vous intéressiez réellement à lui. Je le regardais se lever d'un bond en arborant dans ses mains son skate, mes lèvres se déformèrent en un grand sourire radieux. Super, hum le métro je te préviens de suite il risque d'être bondé à cette heure et ce malgré qu'on soit dimanche. Heureusement que tu as une vrai parisienne avec toi parce que je sais pas si tu l'as déjà pris, mais c'est galère quand on s'y connait pas un petit peu. Le métro parisien, un vrai labyrinthe selon moi. Je sortis la première de sa chambre allant enfiler mes baskets qui se trouvaient dans l'entrée. Oui dès que je franchissais le seuil de chez moi, il fallait que j'enlève mes chaussures, je préférai largement marcher en chaussettes sur le sol carrelé de l'appartement. Je pris ma veste au porte-manteau, il ne fallait pas oublier que nous étions encore en hiver et que les température à Paris n'étaient jamais très chaleureuses à cette période de l'année.
C'est donc devant lui que je sortis la première de notre petit "nid" de colocataires. Oublie pas de fermer à clé, imagine qu'on rentre et qu'on ai plus rien dans l'appart'. Je plaisantai bien évidemment, Haym' n'était pas tête en l'air au point d'oublier de fermer la porte à clé avec le double que j'avais fait faire spécialement pour lui lorsqu'il avait emménagé. Il ne nous restait plus qu'à prendre l'ascenseur et là, c'était ma bête noire, je n'aimais pas beaucoup les ascenseurs, bien souvent pour descendre du moins je préférai me taper les dix volées d'escaliers, de peur de rester coincée dans cette machine satanique. Comme quand j'étais petite, j'y avais passé plus de deux heures et vraiment j'en avais des sueurs froides rien qu'en y pensant à nouveau. Mais, j'avais quelqu'un avec moi cette fois-ci alors j'appuyais sur le bouton. Il arriva au cinquième, j'ouvris la porte et faisait un geste un peu théâtral pour le laisser passer en premier puis à la dernière seconde, je refermai la porte sans y entrer. L'ascenseur de monsieur est avancé, on se retrouve en bas, tu paries combien que j'y serai avant toi? dis-je avec facétie en m'enfuyant en courant pour descendre à toutes jambes les escaliers. Un peu de sport n'a jamais fait de mal à personne...