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 Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent   Quand le chat n'est pas là, les souris dansent - Page 2 EmptyVen 22 Fév - 21:14



Léa & Robin


Tout ce qui était en train de se passer entre Léa et moi, n'aurait jamais eut lieu si Nicholas avait été dans le coin. Je le savais parfaitement et c'était une raison de plus pour moi de profiter justement de son absence. Il me semblait qu'elle avait tout autant conscience que moi, du fait qu'il fallait vraiment que nous en profitions tous les deux. Et c'était sans doute bien pour cela, que nous en étions à plaisanter et discuter ensemble et à faire des sous entendus on ne peut plus clairs. Pour moi, c'était vraiment plaisant. Au point où je continuais et surenchérissais à tout bout de champ. Je découvrais combien il était simple de discuter de tout et de rien avec elle. Simple d'échanger des sous entendus que Nicholas n'aurait pu accepter s'il avait été là. Ainsi, je n'hésitai pas à la taquiner en lui proposant un massage pour ses chevilles qui devaient très certainement prendre de l'ampleur. Avant d'ajouter qu'il faudrait néanmoins qu'elle prenne un rendez-vous pour y avoir droit maintenant. « Prendre rendez-vous ? Tu es un homme si occupé que ça ? » J'affichai aussitôt un sourire en coin, amusé, en la contemplant du coin de l'oeil de façon taquine. Ce que j'aimais à présent faire avec elle. La taquiner un peu, m'amuser, me jouer gentiment d'elle. Parce qu'elle y répondait favorablement et que c'était diablement plaisant ! Bref, j'aimais l'idée que la soirée puisse se dérouler dans une telle atmosphère, simplement elle et moi. « Non seulement je suis un homme très demandé ... Mais en plus, notre temps est encore plus limité à cause d'un certain Nicholas ... » Répondis-je sur un ton doux, tout sourire. Nicholas ... Encore et toujours lui. Ce foutu rabat joie qui empêchait sa soeur et son meilleur pote, d'avoir trop de contact. Des contacts en tous genres ... Même le fait que nous puissions parler, devait sans doute le déranger. Il allait clairement dans les extrêmes. Ce n'était pas comme si le fait de parler avec Léa, voulait dire que nous allions nous sauter dessus, au moment même où il aurait le dos tourné. Et puis de mon côté, je ne lui interdisais quand même pas d'avoir un lien avec ma jumelle. A vrai dire, je m'en foutais. Parce que j'avais quand même assez confiance en lui, et en elle au passage, pour penser qu'ils ne feraient jamais un truc complètement con, comme ... Coucher ensemble. C'était sans doute idiot de penser qu'ils ne feraient jamais un truc pareil, vis à vis de moi, alors que je me savais capable de fauter avec Léa, quand bien même j'adorais mon meilleur ami ...

Longuement, nous parlâmes de son histoire avec son ex petit ami, avec lequel elle avait connu une relation de cinq longues années. Je la taquinai sur le fait qu'il fallait lui dire clairement les choses, pour qu'elle réalise qu'un type était attiré par elle. Cela m'amusait grandement ... Dans le sens où je ne comprenais pas comment une fille aussi belle qu'elle, pouvait ne pas réaliser qu'elle devait plaire à un grand nombre de gars. Elle était tout bonnement irrésistible. Et faible homme que j'étais, je ne pouvais tout simplement pas ne pas le réaliser. « Heu … oui c'est à peu près ça. Je me dis souvent que je me fais des idées et je ne cherche pas plus loin ... » Mon sourire ne fit que s'agrandir davantage encore, alors que je l'étudiais du regard. Elle pouvait se montrer si naïve, que je trouvais ça bel et bien touchant et craquant à souhait. Je fondais littéralement, au lieu de trouver tout ça d'un niais incroyable. Bref, j'avais presque envie de lui dire purement et simplement, combien je craquais devant elle et combien elle me plaisait. Histoire d'être bien certain qu'elle en était consciente et était au courant de ce fait imparable. Mais je ne le pouvais pas pourtant ... Alors je me contentais de sourire et de continuer de parler de tout et de rien. Parce que je ne pouvais pas permettre le moindre rapprochement entre nous. Quand bien même j'en mourais d'envie. Que ce soit mentalement, avec des conversations intéressantes. Que physiquement ... En l'attirant tout contre moi, l'embrassant, l'enlaçant, la caressant ... J'en crevais d'envie ... Mais ne le ferais pas. Pour tout un tas de raisons là encore. A défaut, je continuais de la taquiner et à répondre favorablement, à ses taquineries à elle. Même s'il n'était plus vraiment question de taquinerie, quand je lui avouai clairement, qu'elle me plaisait bel et bien. Fait dont elle ne s'était pas rendue compte d'elle même, bien entendu. « La preuve en est faite en effet … » Je souris de plus bel en lui lançant un regard plus totalement coquin. Je pris davantage le temps de la contempler, durant ce qui aurait pu être un temps infini. J'étais quand même surpris de constater qu'elle avait eut autant de mal à réaliser combien elle me plaisait. Le fait que je sois à ses côtés, prêt à regarder un film qui représentait une torture pour moi, ne lui avait donc pas mit la puce à l'oreille ? Elle était encore plus naïve que tout ce à quoi j'aurais pu me préparer.

A force de discuter ensemble, de tout et de rien, elle fini par m'avouer son béguin passé, pour moi. Et quand je la taquinai à ce sujet, elle m'avoua clairement, qu'il était toujours d'actualité. Je mis plusieurs secondes avant de décider que je préférais penser qu'elle était uniquement attiré physiquement par moi, et rien de plus. Elle ne pouvait pas éprouver de quelconques sentiments pour moi, non ? C'était impossible qu'elle puisse être en train de tomber amoureuse de moi ou quelque chose dans ce goût là ... Je n'étais pas le genre d'homme duquel on tombait amoureux simplement comme ça ... Non, je n'étais pas le genre d'homme duquel on tombait amoureux, tout court. Parce que j'étais un coureur de jupons et que je ne m'en cachais pas. Je ne pouvais pas m'empêcher de draguer tout ce qui bougeait, de regarder un peu trop longtemps les jeunes femmes qui passaient sous mes yeux ... Je faisais la fête comme un jeune de vingt ans, je buvais et fumais en soirée, je rentrais à pas d'heure ... Bref, j'étais tout sauf fait du bois dont sont faits les petits amis parfaits. Mon célibat avait bel et bien une raison d'être. Non seulement c'était un choix ... Mais également parce qu'aucune femme saine d'esprit, ne voudrait de moi comme petit ami. Je n'étais même pas certain de savoir être fidèle. Coureur de jupons et accro comme je l'étais, je ne me voyais pas capable de résister à la tentation, bien longtemps. En couple ou non ... Et je préférais être honnête tout de suite, plutôt que de donner de faux espoirs à qui que ce soit. « heu … je ne sais pas trop, je ne me suis jamais vraiment posée la question vu que pour moi c'était évident que tu ne t'intéresserais jamais à moi. » Surpris, je reportai toute mon attention sur elle. Elle détournait ouvertement la question, pour ne pas avoir à y répondre tout à fait. Est-ce que ça signifiait ce que je pensais que ça signifiait, tout en souhaitant que ça ne signifie pas cela ? Bref ... Etait-il possible qu'elle éprouve de quelconques sentiments pour moi ? Ou du moins, quelque chose de plus qu'une simple attirance physique ? A l'idée que tout ça puisse être, j'avais la folle envie de prendre mes jambes à mon coup et de fuir à toute évidence. Il n'y avait rien de mieux que de me dire un truc pareil, pour me filer l'envie de disparaître sur le champ. Pourtant, alors que je la contemplais encore et toujours, je n'avais pas envie de partir. Fait surprenant.

« Je dois t'avouer que c'est le genre de réponse qui me fait peur ... » Marmonnai-je doucement, en lui adressant un regard qui se voulait inquiet et inquisiteur. Comme si j'espérais qu'elle allait rectifier le tir, en m'annonçant qu'elle plaisantait, avant d'ajouter que tout n'était qu'une question d'attirance physique. Ni plus ni moins que cela ... Mais un instant plus tard, alors que je luttais contre mon envie d'elle de façon toujours plus vive, ce fut elle qui commit le premier geste à ne pas faire. Et ce, en s'approchant de moi pour m'embrasser. Un bref et chaste baiser, certes. Mais il suffit amplement à enflammer tous mes sens et à me faire perdre les pédales. Raison pour laquelle, après l'avoir observé d'une façon qui témoignait de mon choc, j'attirai son visage au mien pour un baiser bien plus franc. Alors que je demandais l'accès à sa bouche, de ma langue, elle me répondit sans se faire prier. Ce fut en laissant échapper un faible soupir de contentement, que je l'investissais de façon conquérante et envieuse, ma langue trouvant la sienne sans la moindre peine. L'une de mes mains s'engouffra dans ses cheveux pour maintenir parfaitement son visage en place, alors que je mettais davantage d'ardeur et de passion, dans ce baiser interdit. Elle même se rapprocha de moi en enroulant ses bras autour de mon cou. Prenant cela pour une invitation ouverte, je ne me fis pas prier pour l'attirer au plus près, la faisant s'asseoir à califourchon sur mes cuisses, sans jamais quitter ses lèvres des miennes. Je n'étais vraiment pas supposé agir de la sorte ... Mais c'était plus fort que moi. Je m'étais bien trop longtemps contenu et maintenant que je craquais, je ne parvenais plus à me brider. Mes lèvres abandonnèrent les siennes, uniquement quand je ne fus plus capable de respirer. J'en profitai pour plonger mon regard dans le sien, histoire de m'assurer que nous étions sur la même longueur d'ondes. Sans la quitter du regard, je m'attaquai à ses lèvres que j'entrepris de mordiller délicatement. Tout en continuant cette entreprise, je laissai mes mains vagabonder sur ses cuisses, où je les déposai à plat. Je remontai ainsi tout le long de celle ci, passai sur l'arrondi délicat de ses hanches puis m'engouffrai dans le creux de sa taille. De là, je n'hésitai guère avant de monter sur sa poitrine que j'empaumai de mes deux mains, avec une fermeté soudaine. Au même moment, je passai la pointe de ma langue sur ses lèvres. « Tout ça ... est vraiment ... Très ... Très mal ... » Murmurai-je doucement, tout en ponctuant mes paroles, de brefs baisers que je déposais ponctuellement sur ses lèvres pleines.

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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent   Quand le chat n'est pas là, les souris dansent - Page 2 EmptySam 23 Fév - 23:38

Si j'avais su en début de soirée que j'allais la passer avec Robin et qu'en plus on s'entendrait si bien, j'aurais tenté l'aventure bien plus tôt, lançant une invitation à Nicho pour une soirée et trouvant un stratagème pour garder Robin à mes côtés. Bien entendu maintenant cela serait peut être plus facile à exécuter comme plan vu qu'on avait pu constater tous les deux qu'on pouvait passer de bonnes soirées ensemble et que peut être l'envie de réitérer l'aventure ne serait pas qu'à sens unique. En tout cas je croisais les doigts pour que ce soit le cas. Je sais que je vis dans un monde merveilleux peuplé de Licorne multicolores mais quand même il était prêt à regarder un film qu'il n'appréciait guère pour passer du temps avec moi, c'était quand même un signe … bon un signe de quoi, on pouvait se poser la question, parce que soit il me trouvait vraiment cool, soit il était irrémédiablement maso, mais vu que je suis quelqu'un de merveilleux, je préfère penser que c'est la première solution qui est la bonne ! « Non seulement je suis un homme très demandé ... Mais en plus, notre temps est encore plus limité à cause d'un certain Nicholas ... » J'étais contente de constater que j'avais raison, dans les deux cas. Bon certes il devait exagérer un peu, mais j'étais quand même intimement persuadé qu'il était un garçon très demandé et j'en connaissais déjà les raison. Et pour Nicholas, c'est vrai que ça risquait de compliquer un peu l'affaire, mais rien n'était impossible, si on s'en donnait vraiment les moyens, restait plus qu'à savoir s'il avait vraiment envie de réitérer cette soirée ou si j'allais juste rêver au fait qu'on pourrait un jour se la refaire. « Vu que je suis ta « nouvelle » colocataire je m'offre le droit de passer avant les autres … après tout moi j'ai le pouvoir de te pourrir la vie jusqu'à ce que j'obtienne gain de cause ! »  Je plaisantais, cela allait s'en dire, même si l'idée que je puisse passer avant les autres me plaisais follement. Me dire que je peux être privilégier à ses yeux me rend toute chose, mais il va falloir que je me calme un peu, parce que là je commence un peu trop à me faire des films et la chute risque d'être encore plus douloureuse et longue. « Je dois t'avouer que c'est le genre de réponse qui me fait peur ... » Nous avions parlé de beaucoup de choses, même d'Alex mon ex, c'était pour dire l'éventail de la discussion. A l'heure actuelle on discutait de l'attirance de Robin pour moi et inversement. Il m'avait demandé ce que je ressentais pour lui, pensant que c'était qu'une simple attirance physique, comme ce qu'il pouvait ressentir pour moi, seulement pour ma part je n'en n'étais pas si sûre. Tant mieux s'il était sûr de ce qu'il pouvait ressentir pour moi, au moins la vie devait être plus facile pour lui. De mon côté, il savait très bien que j'étais très fleure bleue et très naïve, alors penser que je pourrais qu'avoir envie de coucher avec lui c'était pour le coup lui le plus naïf de nous deux. Après je ne prétendais pas être totalement amoureuse de lui, mais cela en prenait le chemin, bien malheureusement pour moi, comme pour lui au vu de sa réaction. « Désolée ! Ce n'était pas mon intention, mais bon vu qu'on se parle en toute honnêteté je ne vais pas t'affirmer que ce n'est qu'une simple attirance physique juste pour te rassurer ou t'attirer dans mes filets. On sait tous les deux que je ne suis pas le genre de personne qui couche pour coucher alors forcément … Après ça ne veut pas non plus dire que je suis éperdument amoureuse de toi mais … » Léa ou la personne qui a le don de faire flipper les gens. En même temps c'est lui qui a parlé de ça, s'il ne voulait pas connaître la vérité, il n'avait qu'à pas me poser la question. Et puis au moins c'était dis, s'il devait se passer quelque chose entre nous au moins il connaîtra ma position, donc s'il me brise le cœur, il le fera en toute connaissance de cause ...

Ce que je ne pensais pas c'est que ça allait s'enchainer assez vite par la suite pour arriver vers l'impensable. A force de se parler ouvertement, on laissa la porte ouverte à tous nos désirs et sans que je sache pourquoi, c'est moi qui entama les « hostilités ». Et dire que quelques instants plus tôt on se prenait la tête sur un malentendu, on pouvait dire qu'il était loin ce moment et étrangement fort sympathique car sans cette petite dispute on n'en serait pas là à l'heure actuelle. Nos lèvres s'unirent comme si elles étaient prédestinées à ça. La passion s'empara de nos corps et aucun des deux ne protesta un seul instant, bien au contraire, c'était avec plaisir que je me laissais entraîner par mes sentiments. Je ne savais pas ce que je ressentais pour lui, mais ce que je savais c'était que rien ni personne ne pourrait vraiment m'arrêter ou en tout cas c'était ce que je pensais. J'avais envie de lui, ça j'en étais sûre à 100% et maintenant que j'avais l'occasion de pouvoir laisser libre cours à mes envies, je n'allais pas m'en priver. Je me retrouvais sans même m'en rendre compte à califourchon sur ses jambes et cela ne me gêna pas le moins du monde. J'avais l'impression d'avoir fait ça toute ma vie, c'était plus qu'agréable. Nos langues s'enroulèrent avec plaisir, ses doigts glissèrent sur mon corps lentement mais avec expérience. Ses dents mordillèrent parfois mes lèvres et cela m'arracha à chaque fois un sourire amusait. Quand nous n'en pouvions plus, à bout de souffle, nous nous détachions l'un de l'autre et nos regards plongèrent l'un dans l'autre, pour s'assurer que l'autre ressentait la même chose et visiblement nous étions sur la même longueur d'onde. « Tout ça ... est vraiment ... Très ... Très mal ... » finit-il par me dire les mains sur mes seins et ponctuant ses paroles de baisers ardant. J'étais parfaitement consciente que c'était mal, très mal même, mais c'était tellement bon. Je déroulais mes bras de son cou pour ramener mes cheveux derrière mes oreilles pour ne pas qu'ils me gênent et je reprenais mon souffle, comme si j'étais hors d'haleine après avoir parcouru le cent mètre alors que je n'avais pas bougé du canapé. A croire que ma capacité naturelle pour respirer avait été entravé par la passion qui m'envahissait et franchement je m'en moquais complètement. Je tentais tout de même de reprendre un peu mes esprits, mais ce n'était franchement pas facile tellement je n'avais pas envie que tout cela s'arrête, pas maintenant, c'était trop tôt, trop cruel, trop précipité. Ce serait injuste de s'arrêter maintenant alors qu'on venait à peine de commencer. « Oui … très … très mal … il va nous tuer … s'il l'apprend ! » Fallait-il encore qu'il l'apprenne cela dit et ce n'était pas moi qui irait le lui dire. Pourtant je suis une personne d'honnête, surtout envers mon frère mais étrangement, pour cette situation là, je n'étais pas prête à tout lui balancer car je savais que têtue comme il l'était, il allait tout gâcher. Il allait m'interdire de m'approcher de nouveau de Robin, il allait en vouloir mortellement à son meilleur ami et en plus de ruiner un si beau rapprochement, il allait bazarder une amitié qui dure depuis si longtemps. Non je n'étais définitivement pas prête pour tout cela, pourtant cela ne m'empêcha pas de rester assise sur lui, glissant mes doigts le long de son visage, embrassant avec ardeur ses lèvres, suivant lentement le fil de son menton, descendant au creux de son cou, allant même jusqu'à lui mordiller le lobe d'une de ses oreilles. Je venais de rayer de mon esprit la fureur de Nicholas s'il entrait maintenant à l'appartement et nous découvrait ainsi. J'avais oublié la raison de notre présence dans le salon, le film qui était en train de tourner et que j'entendais à peine. J'avais oublié même jusqu'à l'arrivée prochaine du livreur pour notre repas. J'étais tellement loin de tout cela, il n'y avait que lui et lui seul et je n'avais envie de rien d'autre. J'avais envie de mettre un panneau sur la porte pour interdire l'accès à l'appartement, invitant mon cher frère à revenir que demain dans la journée, me laissant ainsi Robin pour moi toute seule …
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent   Quand le chat n'est pas là, les souris dansent - Page 2 EmptyJeu 28 Fév - 22:20



Léa & Robin


Dingue ... Cette fille me rendait complètement dingue. C'était le moins que je pouvais en dire. Sans doute pouvais-je également ajouter que je ne comprenais pas cette attraction qui nous attirait l'un vers l'autre, nous poussait à converser et plaisanter ensemble. Nous n'étions pas faits pour nous entendre pourtant. C'était en tout cas mon point de vu sur la situation et sur nous. Il suffisait de nous voir pour le comprendre sans le moindre mal. Et quand bien même j'en étais conscient, je ne pouvais tout simplement pas me faire à l'idée et l'accepter sans rien faire pour tenter de changer l'ordre naturel des choses. Etait-ce donc si mal d'apprécier une personne que l'on était supposé ne pas comprendre, ne pas accepter, ne pas côtoyer ? Je ne pensais pas que ça puisse être véritablement mal ... Mais ce n'était pas tout à fait logique en tout cas, pour sûr. Mais à vrai dire, je m'en foutais un peu. Je faisais bien ce qui me chantais, quand ça me chantait. Et dans l'immédiat, on pouvait dire que ça me chantait, d'apprendre à connaître et à apprécier Léa. Quand bien même rien de tout ça ne semblait logique. La logique n'avait finalement rien à voir dans tout ça. Par exemple, rien ne saurait expliquer pourquoi j'étais en train de proposer à la jeune femme, de lui faire un massage, alors qu'il n'y avait sans doute rien de plus érotique que cela et que je n'étais pas censé me rapprocher de trop, d'elle. Mais merde ... Ne faisais-je pas ce que j'avais envie après tout ? J'étais libre que je sache ... Libre de faire ce que bon me semblait, avec qui bon me semblait. Or, j'aimais le rapprochement qui était en train d'opérer entre Léa et moi même. Quand bien même Nicholas allait sans doute me tomber dessus quand il en prendrait conscience. Tant pis ... J'étais prêt à prendre un tel risque. Tout en sachant que notre amitié était, de toute façon, trop forte pour être mise à mal à cause de pas grand chose. Je n'avais rien fais à sa petite soeur après tout ... Pas encore en tout cas.

« Vu que je suis ta « nouvelle » colocataire je m'offre le droit de passer avant les autres … après tout moi j'ai le pouvoir de te pourrir la vie jusqu'à ce que j'obtienne gain de cause ! » Ce que je pouvais en dire, c'était qu'elle ne perdait vraiment pas le nord dans son genre. Et c'était une qualité, à mon humble avis. Raison pour laquelle un lent sourire s'étendit sur mes lèvres, alors que je l'étudiais du regard de façon amusée. Elle était parfaitement capable de faire fondre le plus insensible des hommes et de faire changer d'avis le plus intransigeant, j'en étais certain. « Je serais curieux de savoir de quelle façon tu t'y prendrais, pour me pourrir la vie ... » Lui répondis-je sur un ton de défis, sincèrement curieux par cela. Est-ce qu'elle savait se montrer mauvaise ? Ou est-ce qu'elle était réellement une simple, bien que jolie, petite oie blanche sans le moindre défaut ? J'avais tendance à penser qu'elle était du genre à bien cacher son jeu et à savoir être une véritable tigresse quand il le fallait. Et je devais bien reconnaître que cette idée était ... Foutrement plaisante et même carrément excitante ! Mais le fait qu'elle m'avoue avoir eut un béguin pour moi, qui n'avait pas totalement disparu, m'effraya quelque peu et eut le don de me refroidir un tant soit peu. Elle avait le béguin pour moi ... Moi qui espérais que ça se limitait à une simple attirance physique, je devais bien reconnaître qu'elle n'était pas vraiment du genre à se contenter de ça. Il lui fallait des sentiments. Est-ce qu'elle en avait pour moi ? Le pire dans tout ça, n'était-ce pas le fait que j'avais autant envie de l'embrasser que de fuir ? En sachant quel genre de mec, j'aurais plutôt du fuir sur le champ et sans me poser la moindre question, pour sûr. Alors qu'attendais-je pour le faire au plus vite ? C'était à se demander ... J'étais totalement abruti par elle qui me rendait dingue, d'une certaine façon.

« Désolée ! Ce n'était pas mon intention, mais bon vu qu'on se parle en toute honnêteté je ne vais pas t'affirmer que ce n'est qu'une simple attirance physique juste pour te rassurer ou t'attirer dans mes filets. On sait tous les deux que je ne suis pas le genre de personne qui couche pour coucher alors forcément … Après ça ne veut pas non plus dire que je suis éperdument amoureuse de toi mais … » Oh mon Dieu ... Au fil de ses mots, je me figeai un peu plus, les yeux s'ouvrant de seconde en seconde. Encore un peu et elle m'annonçait qu'elle était peut-être bien en train de tomber amoureuse de moi. Et honnêtement, il n'y avait pas mieux pour me faire fuir sans espoir de retour. Pas mieux pour me donner l'envie de m'exiler à l'étranger, sans même chercher à revenir ni aussitôt ni jamais. « En clair, t'aimerais coucher avec moi, et plus si affinité ? Alors que tu sais que je suis un enfoiré fini, qui ne reste jamais plus de quelques jours, dans le lit d'une même fille ? » Demandai-je sur un ton qui trahissait mon immense surprise, pour ne pas dire choc, alors que je continuais de l'étudier du regard. Cette fille était cinglée. Eprouver quoi que ce soit pour une personne comme moi, ça n'avait rien de normal. Et c'était encore pire de la part de Léa, la petite fille naïve et à la recherche du grand amour ... Enfin ... J'allais sans doute un peu trop loin, en pensant qu'elle était totalement innocente et naïve. Si elle l'avait véritablement été, sans doute n'aurait-elle pas prit l'initiative de m'embrasser la première. Quand bien même il s'était agit d'un baiser bref et presque chaste. Il suffit largement à me faire perdre les moyens, puis littéralement les pédales. Comment demeurer de marbre, quand la femme que l'on désire ardemment, fait le premier pas ? Impossible. Surtout en sachant que nous n'étions que tous les deux. Et c'était bien pour cela, que je finis par l'embrasser plus vivement et l'attirer sur mes cuisses, pour l'avoir au plus près de moi.

Ce baiser ne faisait que croître en passion et en intensité, alors que laissais mes mains courir sur son corps aux courbes divines. Je finis par les déposer sur sa poitrine ronde et ferme, et interrompre le baiser pour retrouver mon souffle. Je lui fis remarquer combien ce que nous étions en train de faire était mal, alors que mes dents abîmaient délicieusement ses lèvres pleines. J'eus un sourire en coin, quand elle replaça ses cheveux derrière ses oreilles. Elle semblait toute perdue, presque surprise par ce qui était en train d'arriver. Lentement, je fis remonter mes mains à son cou, laissant mes pouces caresser ses mâchoires avec lenteur. Elle semblait peiner à retrouver ses esprits, au moins autant que sa respiration. Et j'aimais l'idée que je puisse être la cause de son état. Lui faisais-je donc autant d'effet que cela ?[color=indianred] « Oui … très … très mal … il va nous tuer … s'il l'apprend ! »[color] J'eus une légère grimace, en songeant que c'était là un véritable euphémisme. Même si c'était surtout moi qu'il aurait envie de tuer, plutôt que sa soeur. Quand elle glissa ses doigts le long de mon visage, je fus incapable de la quitter du regard. Comme pour tenter de mémoriser totalement cette scène et son visage si proche du mien, dans mon esprit. Parce que j'attendais avec crainte, le moment où elle allait m'annoncer qu'il était temps d'arrêter, et qu'elle se détacherait de moi. Mais ce genre de pensées fut chassé, quand ses lèvres retrouvèrent les miennes, pour un nouveau baiser fiévreux. Je soupirai doucement de plaisir au goût sucré de sa bouche, que je goûtais avec un plaisir sans cesse renouvelé. Je fermai les yeux, un léger sourire au coin des lèvres, quand ses lèvres glissèrent le long de mon visage, s'attardèrent au creux de mon cou, avant de s'arrêter à mon oreille. Elle me faisait perdre toute lucidité, me faisait oublier ce pourquoi nous n'étions pas censé faire cela ... Bref, elle me rendait complètement dingue. Je finis par lâcher un grognement d'envie, purement animal, alors que je la faisais brutalement basculer sur le canapé, la plaquant sur le dos alors que je me retrouvais au dessus d'elle, en position de dominant. Mes jambes se retrouvèrent parfaitement entre les siennes, mon bassin semblant soudé au sien et mes mains posées de chaque côté de son corps. Je l'observais avec un désir que j'aurais été bien incapable de lui cacher, et un besoin de la faire mienne, brutale et ardent. « Il est vraiment pas obligé de le savoir ! » Lâchai-je d'une voix que le désir rendait rauque, avant de fondre de nouveau sur ses lèvres, pour un baiser presque violent tant mon envie d'elle était forte. Pour compenser la brusquerie de mon baiser, je posai une main sur sa joue, pour la caresser lentement.

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