Nom complet ▲ Maya Lyséa Rowe. Lieu de naissance ▲ Nashville, USA. âge ▲ 20 ans. nationalité ▲ Américaine. diplômes, études ▲ Etudiante en psychologie. métier ▲ Plongeuse dans un restaurant. statut matrimonial ▲ Célibataire. orientation sexuelle ▲ Hétérosexuelle. situation financière ▲ Plutôt aisée. idole(s) de vie ▲ Jimi Hendrix, Sting. nombre d'amis facebook ▲ 658. moyen de déplacement ▲ Moto. groupe ▲ L'hymne à l'amour. avatar ▲ Taylor Marie Hill. crédits ▲ Tumblr.

premier point ▲ Maya a l'habitude d'accompagner chacune de ses habitudes, de musique. Du matin au soir, elle a son casque sur les oreilles, la radio allumée ou une mélodie dans la tête. Musicienne a ses heures perdues, elle ne conçoit pas la vie sans un refrain aux accords parfaits avec ses humeurs et ses sentiments. deuxième point ▲ Maya s'attache trop vite. C'est certainement son plus grand défaut et sa meilleure qualité à la fois. Elle déborde d'affection et d'amour, même un peu trop. La demoiselle a tendance à très vite tomber amoureuse, à s'abandonner corps et âme pour des personnes qui n'en valent pas forcément la peine. Résultat, on peut parfois penser qu'elle est fausse tellement elle aimerait être amie (et parfois plus) avec tout le monde, malgré sa sincérité à toute épreuve. troisième point ▲ La mer... Maya voue un véritable culte à la mer. Paysage de rêve selon elle, c'est son grand regret en ce qui concerne Paris. Depuis son arrivée dans la ville de l'amour, elle n'a noté qu'un seul défaut : l'absence de la mer. Totalement sous le charme du bruit des vagues, de l'azur de l'océan, de l'odeur du goémon, elle pourrait passer ses journées entières à regarder la mer s'abattre de toutes ses forces contre des côtes rocheuses. quatrième point ▲ Les parents de Maya avaient décidé de déménager sans même connaître leur nouvelle destination. Adoratrice de la ville de l'amour, la mère de Maya avait réussit à convaincre son époux d'aller à Paris. C'était dans la ville de l'amour qu'elle s'imaginait élever son nouveau-né, sa petite fille Maya. cinquième point ▲ Les films romantiques, à l'eau de rose, sont sa spécialité. La Route de Madison, N'oublie Jamais, Le Temps d'un Automne, Une Bouteille à la Mer, Le Moulin Rouge, Titanic, Love Story, 500 Jours Ensemble,... Une véritable spécialiste. Elle passerait ses soirées entières à visionner des films tous plus niais et déprimants les uns que les autres. Mais elle aime ça, préparer une boîte de mouchoirs et s'apitoyer sur le sort de personnages fictifs. sixième point ▲ Je n'ai besoin de personne en Harley Davidson... Certains hommes diront qu'il n'y a rien de plus sexy qu'une nana sur une belle moto. Dans ce cas, Maya en fait partie. En véritable petite bikeuse, le jeune femme s'est achetée une Harley Davidson. Modèle récent, noir et classe, elle en est particulièrement fière. Son petit bijou lui permet de se déplacer rapidement et remarquablement. Car avouons-le, à Paris, les filles que l'on croise sont plus souvent en Vespa qu'en Harley ! septième point ▲ Maya déteste l'infidélité. Néanmoins, elle l'a été une fois. Après avoir appris que son copain couchait avec une autre, elle a voulu se venger et lui faire subir le même sort. Mais certainement trop pure et trop gentille, ça l'a rendue malade, à en vomir. Elle a aussitôt regretté son acte, jugeant que ça ne valait pas le coup, même par vengeance. huitième point ▲ Maya est née dans une famille très aisée. Sa mère était directrice en chef d'un célèbre magazine de mode américain, et son père était un riche homme d'affaire. Durant des années, la demoiselle a tenté de se séparer de cette image trop surfaite à ses yeux. Elle ne voulait pas être assimilée à la richesse de ses parents. Mais finalement, elle a apprit à vivre avec et à en profiter, sans pour autant en mettre plein la vue aux autres. neuvième point ▲ Maya a toujours eu un peu de mal à comprendre le genre humain. Un peu décalée, elle a du mal à concevoir qu'on ne puisse pas éprouver les mêmes choses qu'elle. C'est ce qui l'a fait s'inscrire à la faculté de psychologie. Sans grandes intentions à la base, elle s'est découvert une passion pour le fonctionnement. Pour la première fois dans sa vie, elle a l'impression de mieux comprendre les autres et d'arriver à accepter cette différence. dixième point ▲ Une tuerie. Tout ses proches décèdent. Il fréquent que Maya fasse ce rêve. Elle voit toutes les personnes à qui elle tient se faire cruellement assassiner les uns après les autres. Et à chaque fois, elle se réveille en sanglots, paniquée par les visions d'horreur qu'elle fait. Inquiète, elle ne se rendort pas de la nuit, profondément perturbée par ce cauchemar atroce.

« Maya, joue pas à l'idiote, on se connaît depuis des années toi et moi. Je peux savoir quand tu me mens, je sais ces choses là. » me dit-il, ses superbes yeux verts plongés dans les miens. D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours connu Pierre. Et c'est justement pour cette simple raison que je ne peux rien lui dire. Je suis une lâche, je n'assume rien. Depuis mes quatorze ans, ce garçon me rend dingue. Deux ans que je lui tourne autour d'une façon différente d'auparavant. Lui seul sait aussi bien me faire tourner en bourrique, me dérouter comme il le fait. Je repense à toutes ces fois où il m'a clairement fait comprendre que j'étais bien trop jeune pour lui, mais que si ce n'était pas le cas, il ferait tout son possible pour que je lui appartienne. Mais c'est quoi cinq ans ? C'est le bout du monde pour lui, et c'est à portée de main pour moi. Mais moi je m'en fous qu'il soit plus âgé, je n'y accorde aucune importance. La seule chose qui est constamment dans mon esprit c'est que malgré mes seize ans, la simple amitié que l'on a toujours eu ne me suffit plus du tout. Doucement, Pierre vient s'asseoir à côté de moi. Tout son être m'attire. Il pose délicatement sa main sur mon genou comme pour tenter de gagner ma confiance. « Je vois bien que quelque chose te tracasse, t'es pas comme d'habitude depuis un moment. Je suis pas fou, ça me crève les yeux. Alors raconte moi, tu sais que tu peux tout me dire. Qui sait ? Je pourrais peut-être même te venir en aide ! » déclare-t-il à un mur. J'admets que depuis quelques temps, je deviens un bloc de glace en sa compagnie. Plus de joie de vivre, de colère, plus de complicité ni de confidences. En réalité, je me tue à éradiquer le moindre sentiment, qu'il soit positif ou négatif. Je ne veux pas flancher devant ses beaux yeux. Je suis idiote, certainement trop fière. Mais je me refuse d'avouer une telle énormité. Il est plus âgé, plus expérimenté, ça devrait le fusiller que je suis folle de lui. « Rien, il ne se passe strictement rien. » je réponds alors à ses inquiétudes. Bien sûr, je prends soin d'éviter son regard. Il suffirait qu'il voit mes yeux pour déceler le gigantesque mensonge que je viens de lui sortir. Irrité, il se tourne un peu plus vers moi, toujours assit sur le divan. « Tu mens, tu me prends pour un con Maya. Crois pas que je vais te supplier non plus pour que tu me racontes, j'ai passé l'âge et je rentrerais pas dans tes magouilles de gamine. Trop peu pour moi ! » rugit-il avant de se lever et de se diriger vers la porte d'entrée (et de sortie). Ses paroles me font l'effet d'une gifle en plein visage. Je suis fatiguée qu'il rapporte toujours tout à l'âge et qu'il me le remette toujours devant les yeux. J'ai clairement compris qu'il ne voyait que comme une gamine immature, mais je ne le supporte pas. « Oh ferme là avec ça ! Arrête de constamment me rappeler que je ne suis qu'une enfant et que toi tu es un homme, j'ai capté la nuance... » je râle alors. Soudain, il se retourne vers moi un air étonné gravé sur le visage. « Ça y est ? Tu te décides à t'ouvrir un peu, à me parler ? Il était temps... Mais pourquoi tu me dis ça ? Je pensais pas c'était un problème pour toi, que je suis plus vieux. » dit-il d'une voix plus douce. Je suis parfaitement consciente que malgré tout, Pierre tient à moi. Il ne voudrait pour rien au monde, que je souffre, je le sais. Je suis sa "petite protégée" à ma plus grande déception. « Tu comprends vraiment rien à rien. Tu es plus vieux mais certainement pas plus lucide ! Laisse tomber, ça vaut pas le coup, je t'assure... » je rétorque un peu énervée. Je suis las de tenter de lui faire comprendre sans lui balancer ça trop brusquement. « Arrête avec ça. Je veux que tu me dises ce qui ne vas pas, ça m'inquiète et j'aime pas beaucoup te voir comme ça. Tu sais que je ferais n'importe quoi pour t'aider alors laisse moi cette chance. » lâche-t-il avant de me prendre la main. Et alors qu'il la serre contre la sienne, mon corps entier est parcouru de frissons, à tel point que cela me fait sursauter. Puis soudain, je croise son regard. Et dans ses yeux, je vois qu'il a comprit, qu'il sait désormais le fond du problème. Je le connais par cœur, et je serais prête à parier ma main au feu. « Oh Maya... Dis moi que ce n'est rien, que ce n'est qu'un petit coup de cœur d'adolescente. Dis moi que tu ne m'aimes pas vraiment. » me réclame-t-il. Furieuse, je pousse méchamment sa main et me lève comme une furie. « Tu vois Pierre, c'est exactement pour ça que je ne voulais rien te dire ! T'es vraiment trop bête de réagir comme ça. Tu ferais certainement mieux de partir... » je lui hurle alors dessus, ouvrant agressivement la porte d'entrée pour lui faire comprendre que son départ n'était pas une éventualité mais une obligation. A peine après avoir fermé la porte, je m'effondre, en pleurs sur mon lit. Au lieu de clairement me dire d'oublier cette idée farfelue, il préfère me faire culpabiliser. Sans même m'en rendre compte, je tombe dans les bras de Morphée.

La tête endolorie, je me réveille quelques heures plus tard. Instinctivement, je porte ma main à mon téléphone portable. 13 appels et 9 messages. Tous venant de Pierre. Il dit s'inquiéter pour moi après notre dernière dispute, il s'excuse pour sa réaction idiote et déplacée. Il demande également à me voir et à discuter de cette histoire inouïe. Je n'ai pas la moindre envie de voir son visage, de devoir expliquer les raisons de ce que je ressens. Il va forcément me demander depuis quand ça dure, et à coup sûr, il va me rétorquer que je suis bien trop jeune pour lui et qu'il n'est pas fait pour moi. Je suis déjà las de ce refrain incessant. Le connaissant, il va tellement paniquer qu'il ne prendra même pas la peine de m'écouter. Quoique ce détail n'est pas si négatif que cela. Mais quelque part, je me dis qu'il doit être un peu dérouté lui aussi et que je lui dois bien quelques explications. A reculons, je lui envoie alors un message pour lui demander où et à quelle heure. Devant le Parc de Bagatelle, 22h. Par chance, le parc ne se trouve pas loin de chez moi. Je ne prends donc pas la peine de prévenir mes parents que je sors la nuit pour voir Pierre, ce n'est pas utile de les inquiéter. Leur dire n'aurait fait que susciter des questions gênantes de leur part. Sans plus attendre, je me mets donc à réfléchir à la situation. Aller le voir me fait peur. Ce n'est pas lui qui m'effraie, mais la décision qu'il va prendre. Rapidement, vient alors pour moi l'heure de me rendre à mon rendez-vous. Mes parents déjà endormis, je prends soin d'ouvrir et de refermer la porte sans bruit. La nuit est plus fraîche que j'aurais pensé, malgré que le printemps soit là. Lentement, je me mets à marcher en direction du Parc de Bagatelle, le cœur battant la chamade. Arrivée devant les grilles, je regarde autour de moi. Pierre n'est pas là. Le fait de me savoir seule, la nuit dans Paris, m'angoisse. N'importe quoi pourrait m'arriver, personne ne le saurait. Soudain, je sursaute lorsque je sens une main dans mon dos, et je me retourne, paniquée. « Désolé, je ne voulais pas te faire peur Maya. Excuse moi, je suis en retard... » dit-il dans un murmure. Je soupire, de soulagement mais aussi de stress. « Ce n'est rien. Mais pourquoi tu m'as fais venir ici ? Tout est fermé... » je lui demande alors. « Que tout soit fermé ne signifie pas qu'on ne peut pas entrer pour autant. Tu as confiance en moi ? » me questionne-t-il en retour. Sans hésiter, je hoche la tête. Pierre s'approche alors de moi, place sa main dans le bas de mon dos, et me pousse délicatement vers les barrières peintes de vert foncé. Ses mains viennent maintenant entourer ma taille pour me hisser au-dessus du portail. En une enjambée, nous nous retrouvons tout les deux dans le parc. Dans la lueur de la lune, je vois ses yeux briller de tout leur éclat. Ils sont absolument magnifiques, et peu à peu je me perds dans leur contemplation. Mais soudain, Pierre me sort de mon rêve et me ramène à la réalité. « Tu veux bien qu'on marche un peu ? » m'interroge-t-il. Je ne prends pas la peine de répondre, les mots refusent de sortir. Je commence juste à faire quelques pas, m'assurant qu'il avance aussi. La situation me terrifie à un point que je ne peux pas parler. Si j'ouvre la bouche, je risque de fondre en larmes. Nous marchons donc côte à côte dans un silence le plus total. Le spectacle qui s'offre à nous est somptueux et mes yeux scintillent d'émerveillement. La nature m'étonnera toujours. Mais la beauté du reflet de la lune sur le lac, du jeu des ombres dans les feuillages et la pénombre délicate, est incomparable. Néanmoins, le silence entre Pierre et moi est insoutenable. « S'il te plaît Pierre, dis moi quelque chose... Pourquoi m'avoir fait venir si ce n'est pour rien me dire ? » je chuchote dans la nuit. Mais soudain, au lieu de prendre la parole, il me dépasse et me fait face. Déboussolée, je n'ose plus faire le moindre mouvement. « Je ne sais même pas quoi dire. Ce que tu m'as dis, enfin pas vraiment, m'a bouleversé. J'y ai réfléchi toute la journée et tout me fait penser que c'est mal. Avouons-le, ce serait totalement irresponsable de ma part, inconscient même. Mais d'un autre côté... Tu es une fille incroyable Maya. Tellement incroyable que tu parviens à me faire oublier ton âge alors que je ne devrais pas. Rah, ce que je dis n'a aucun sens ! » déballe-t-il. Pierre réduit alors à néant les quelques pas qui nous séparent, me saisissant par la taille. L'une de ses mains vient replacer une mèche de cheveux derrière mon oreille, alors que mon cœur s'emballe comme jamais. Mes yeux sont plongés dans les siens, comme hypnotisée. Et alors que sa main cajole lentement ma joue, il dépose délicatement ses lèvres sur les miennes. Machinalement, je lui rends son baiser, ma main remontant dans sa nuque. Je ne peux pas y croire, c'est trop énorme.









« Je te l'avais dit ma fille. Sortir avec ce garçon plus âgé que toi c'était un échec prévu d'avance. Ce n'est rien, comme tout le monde, tu t'en remettras... » me dit mon père d'une voix accablée. Je hais ce genre de phrases surfaites que l'on dit sans le moindre sentiment après une rupture. Tu l'oublieras. Il ne te méritais pas. Tu trouveras bien mieux. Un de perdu, dix de retrouvés. J'ai envie de hurler, de lui dire que non je n'ai pas envie de l'oublier et que je ne trouverais pas mieux car c'est lui que je veux. Mais je me tais et je hoche la tête, des larmes dégoulinant sur mes joues rosées. Peu à peu, les images de notre dispute me reviennent.

« Je pense qu'on ferait mieux de rompre Maya. » déclare-t-il d'un seul coup, sans craindre de me heurter. Comment peut-il ? Mon cœur rate un battement et ma respiration se coupe. Je dois rêver, ce n'est pas possible autrement. Je ne peux pas imaginer une seule seconde que notre histoire puisse s'achever ici. Depuis maintenant trois ans, je fonde tout mes espoirs sur Pierre et me dire que c'est terminé, m'achève. « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Pourquoi ?! » je demande paniquée. Mais je le vois dans ses yeux. Je peux voir qu'il ne rigole pas, que ce n'est pas une blague. Il veut réellement qu'on se sépare et pourtant j'essaie de me convaincre du contraire. « T'es jeune, faut que tu profites un peu. Tu es une américaine à Paris, t'es pas sensé passer tes journées avec un raté de 24 ans ! Et moi j'ai besoin de partir. Je veux voyager, seul. Alors vaut mieux qu'on arrête là et qu'on limite les dégâts. Ce sera plus simple si on est libre tout les deux. » déballe-t-il d'un ton qu'il souhaite détaché. Sans même m'en rendre compte, des larmes se mettent à couler frénétiquement sur mes joues. Et si moi je n'ai pas envie de profiter ? Si je ne veux pas qu'il parte ? Qu'est-ce que je suis supposée dire ? Visiblement rien, sa décision est déjà prise. Une douleur lancinante prend place dans ma poitrine, j'ai la sensation que mon cœur va exploser d'un instant à l'autre. Je suis vidée, vidée de toute émotion. Je ne parviens même pas à être triste ou en colère contre Pierre. Je me trouve idiote d'avoir pu croire une seule seconde en cette histoire. J'aurais dû me douter que c'était perdu d'avance mais non, comme toujours, j'ai foncé tête baissée. Comme souvent, je prends soin de ne pas croiser son regard pour ne pas craquer. « Eh bien pars. Vas y, je t'en prie. Va t'éclater à l'autre bout du monde. » je lâche d'une voix dénuée de sentiments. Je suis la reine des connes. Au lieu de lui dire que je l'aime et que je veux qu'il reste, je l'encourage à partir et à me laisser. « Je suis désolé Maya. » s'excuse-t-il. Il le sait. Il a parfaitement compris que je tente désespérément de feindre l'indifférence. Il voit très bien que la situation me blesse incroyablement. Pour la première fois depuis des années, il ne semble pas se soucier de me voir souffrir. Alors tant pis, qu'il se casse et qu'il m'oublie. J'apprendrais à faire avec.

« Chérie ! Tu as reçu une lettre du Japon ! » me hurle mon père de l'autre bout de la maison. Sursautant, je me rue dans les escaliers et descends les marches comme une furie. Un peu plus, et je manque même de tomber en loupant la dernière marche. Évidemment, je sais parfaitement qui est l'expéditeur de cette lettre. Je ne connais personne qui vive au Japon. Néanmoins, je connais quelqu'un qui parcourt la Terre : Pierre. J'ai l'impression que ma poitrine va exploser, tellement je meurs d'impatience d'ouvrir ce courrier. Cela fait maintenant deux mois qu'il m'a quitté et je continue à refuser de sortir. Non pas que je déprime, je n'ai juste plus de joie de vivre. J'arrive donc précipitamment vers mon père pour lui prendre la lettre des mains. Je ne prends même pas la peine de le remercier ou quoi que ce soit, je préfère retourner en vitesse dans ma chambre. A nouveau en train de courir dans les escaliers, je me rappelle que petite, mes parents me faisaient la guerre pour que j'aille lentement et prudemment à l'étage. Ce souvenir parvient à me faire sourire légèrement. Mais sans plus attendre, je m'assieds en tailleur sur mon lit et arrache vulgairement l'enveloppe. Je souffle lentement et me mets à lire :
Bonjour Maya.
Je t'écris pour te donner de mes nouvelles. Je sais que notre séparation n'a pas été évidente pour toi, je m'en doute. Pendant deux mois, j'ai longuement hésité à t'écrire. Mais à chaque fois, j'abandonnais l'idée en me disant qu'il valait mieux que je te laisse m'oublier. Finalement, j'ai craqué. Je suis désolé de t'avoir quitté si brusquement et si rapidement, mais je le devais. J'avais besoin de comprendre des choses sur moi et avec toi, ça n'aurait pas été faisable. Je ne t'ai jamais donné de réelles explications et je m'en excuse. J'espère de tout mon cœur que tu n'as pas trop soufferts par ma faute et que tu as réussis à tourner la page. C'est certainement la meilleure chose à faire pour toi... Je compte voyager encore quelques mois puis je finirais par revenir à Paris. J'espère que d'ici là tu m'auras pardonné et que j'aurais l'occasion de te revoir. J'ai été idiot, tu me manques.

Pierre

« Tu ne m'aimes pas vraiment je me trompe ? » me demande le beau blond allongé à côté de moi. Instinctivement, je ne peux m'empêcher de faire la comparaison entre ce que j'éprouve pour lui et ce que je ressentais pour Pierre. Et la différence est flagrante. « Je t'apprécie beaucoup, j'aime bien être avec toi. Mais il n'y a rien de passionnel ou de platonique. Ce qu'on a c'est plutôt charnel et sauvage tu vois ? » je lui réponds d'une voix douce. Depuis que je vis seule dans mon propre appartement, on pourrait croire que je profite enfin de la vie. En un sens c'est le cas. Je sors, je vois beaucoup de monde, je m'amuse, j'ai des histoires à droite et à gauche avec des hommes, mais je ne suis pas pleinement heureuse. C'est pour ça que mentir à ce bel étalon serait inutile. Pierre est bien revenu à Paris, mais n'a jamais cherché à me revoir. J'ai souvent l'impression que toute notre existence tourne autour de l'amour. Il est toujours question de sentiments, d'amitié et d'amour. Tout, tout, tout. Et parfois, ça me rend folle. Moi qui aime tout le monde et qui adore le montrer, cet excès d'affection me donne de temps à autre, envie de vomir. Car qui dit amour, dit déception, jalousie, possessivité, passion,... C'est ça la vie non ? Il ne peut pas y avoir de bien sans que le mal ne suive ? Et encore faut il que le mal et le bien existent. Car au fond, il n'y pas de bien et pas de mal, juste des choses qui arrivent. Ce ne sont que des valeurs subjectives et personnelles qui varient en fonction des gens. En aucun cas, on ne peut coller une étiquette qui désignerait une chose comme "bien". Mais je m'égare non ? J'ai à peine 20 ans, et j'ai déjà l'impression que l'amour guide ma vie. Mais quelque part c'est le cas pour tout le monde, n'est-ce pas ? N'est-ce pas ? N'est-ce pas... ?

T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va, si tu peux dès à présent rp, tu peux et dois également gérer les différents services et demandes à ta disposition dans le coin approprié comme faire une demande de logement ou participer à la vie du forum si tu as des idées à proposer. Histoire de ne pas être forever alone, on te conseille de ne pas hésiter à envoyer des MP aux autres membres afin de commencer un sujet ou de se trouver un lien. D'ailleurs, si tu as envie de laisser faire le hasard, n'hésites surtout pas à faire une demande de RP ici. Tu peux également avoir une fiche de lien et répertorier tes différents sujets. D'ailleurs, n'oublie pas qu'en choisissant ton groupe tu as été automatiquement placé dans une équipe et que tu vas ainsi pouvoir gagner un tas de points pour elle, si tu veux plus d'information, viens donc faire un tour ici. Si tu as envie de rendre la vie de ton personnage plus excitante tu peux posséder un téléphone, un journal intime ou encore utiliser le système de mini-rp pour aller plus vite.
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pour finir et parce qu'on t'as vachement assommé (mais là on veut bien te soigner ) consultes régulièrement le tumblr du forum pour être au courant des news.
Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp est grande ouverte, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous.
aller encore bienvenue, on est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi

Tay, Ella, Camel, Harriet, Ana, Elie, Sephora et Grace.