Nelson & Pacôme - Les hasards de notre vie nous ressemblent.
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Sujet: Nelson & Pacôme - Les hasards de notre vie nous ressemblent. Ven 2 Nov - 18:04
Nelson & Pacôme - Les hasards de notre vie nous ressemblent.
Les transports en communs. Un moyen de locomotion que je trouvais abject de nos jours. Peut-être que ma pensée n'allait pas avec mon sens moral mais j'avais toujours l'impression de choper un truc pas clair lorsque ma main s'agrippait fermement à la barre en fer du métro. Par moment je me disais que certains germes faisaient leurs apparition subites. Transpiration, salive, bactéries, champignons le genre de chose qui vous donne la gerbe. Mais faut bien admettre que le métro c'est bien pratique. On peut aller d'un endroit à un autre de Paris sans rester figé dans sa bagnole à insulter les automobilistes coincés dans un bouchon. Malheureusement il y a des aspects très négatif. Étant donné que je suis un adepte de la propreté sans parler de mes troubles obsessionnels compulsif concernant l'hygiène des mains j'en viens à devenir parano. Je me concentre tant bien que mal sur autre chose que la prolifération des bactéries et de ma main moite qui glisse le long de cette barre en fer. Il y a du monde. Je me sens étouffé et la promiscuité m'énerve. Je hais être collé sans cesse aux gens. Alors je deviens méprisant. Je ne cesse de bouger. J'essaye de prendre de l'espace, peut-être que mes mouvements sont brusques que je bouscule la tranquillité de ses voyageurs mais je n'en peu plus, je crève d'envie de sortir d'ici pour respirer. Tant pis si je dois me taper plusieurs minutes de marche jusqu'à la Tour Eiffel. Les portes s'ouvrent je m'engouffre dans cette spirale infernale en poussant vulgairement les personnes qui se trouvent devant moi. J'entends une personne m'injurier mais je m'en contre fou royalement. Que cette personne aille se faire saut*r. Finalement je ne suis qu'à une station de métro de la grande Dame de Fer. J'me dis que c'est pas plus mal. Que j'ai réussis invraisemblablement à respirer le même air que ces individus stressés. Une fois que je respire enfin l'air pur même si la pollution y est plus que présente je me sens revivre. J'en viens même à désirer étrangler la connaissance qui en est venu à avoir cette idée farfelu de me donner rendez-vous près de la Tour Eiffel. J'sais pas pourquoi réellement je suis en train de me soumettre à cette décision. A vrai dire c'est toujours dans mon habitude de poser les règles. Sauf que chez moi l'air en devenait respirable. Je me retrouve enfin au point de rendez-vous et cet enfo*ré n'est pas là. Je prends mon téléphone histoire d'envoyer un SMS assez violent pour le faire réagir. *Conna*d j'ai traversé tout Paris pour voir ta Grande gueul* et surtout j'ai subis les horreurs des transports et t'ose te ramener en retard ? Sérieux t'es où ?* J’aperçois quelques touristes émerveillés par cette Dame Géante. J'vois pas ce qu'ils peuvent bien lui trouver. J'ai beau la fixer du regard je la trouve plutôt banale. Mon portable se met à vibrer et la réponse que je vois me met en rogne. *Désolé mec ! Finalement j'pourrais pas venir. J'ai chopé la perle rare et vois-tu je suis totalement occupé. On s'refait un plan tourisme plus tard. Et st'au plaît la prochaine fois ne m'égorge pas. Bye !* J’emm*rde la terre entière et par la même occasion cet encul*. Je pianote de nouveau sur mon clavier de téléphone. *Sale b*atard ! T'sais ce que te dis ? Va te faire sau*er ! Ya pas de prochaine fois !* Je me revois faire le chemin inverse. J'suis énervé, j'ai besoin de caféine. J'fais pas attention aux gens qui passent sous mes yeux. Mon portable vibre de nouveau. *Jude ton langage courtois m'étonnera toujours. Aller vieux arrête faire la gueul* ça ne ta va pas à la prochaine.* Si il savait comment je m'en branl*it totalement de son point vu. Bref mon nez toujours sur l'écran de mon portable je bouscule violemment une personne. Sur le coup de la colère des mots assez crus sortent de ma bouche sans que je puisse les contrôler. "Conna*d tu peux pas faire attention ?" Décidément je suis bourré de charmes.
Dernière édition par P. Jude-Aurèle De Beaujeu le Ven 23 Nov - 23:39, édité 2 fois
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Sujet: Re: Nelson & Pacôme - Les hasards de notre vie nous ressemblent. Lun 5 Nov - 9:21
your f*ckin' perfect. les hasards de nos vies nous ressemblent.
Tu traînes, aujourd'hui, tu ne fous rien. Tu n'as rien à faire et tu ne veux rien faire. Tu n'as pas de travail, tu n'as toujours rien trouvé et ne cherches pas vraiment. Ta tournée en Amérique t'as permis de mettre pas mal d'argent de côté, histoire de rester au calme quelques mois avant de te mettre à faire les petites annonces. Alors tu glandes, tu traînes. Paris n'est pas une ville franchement jolie, du moins, parmi tous les lieux touristiques du globes, tu trouves la capitale française un peu triste quand vient l'hiver. Les jours se raccourcissent, le temps se fait de plus en plus mauvais et les rues sont glauques, maussades. Tu traînes en ville, les mains dans les poches de ton jean, la veste fermée jusqu'au dernier bouton, l'écharpe en laine protégeant ton coup du froid. Tu ne regardes pas vraiment les bâtiments autour de toi, tu ne fais que marcher. La musique dans les oreilles, tu te laisses aller à quelques vagabondages sans te soucier de la direction que tu prends. Les rues piétonnes sont les plus tranquilles, mais toujours trop bondées. Tu préfères les trottoirs, plus calmes, bien que la circulation soit toujours trop condensée en plein centre ville. La Seine t'accueille quelques instants, le temps de fumer trois ou quatre clopes et de faire peur à deux trois pigeons. Tu t'emm*rdes, mais t'as trop de fierté pour le faire comprendre. Steve travaille, Aaron aussi, quant à tes autres connaissances, tu préfères ne même pas y penser. Tu t'en fiches, complètement. Toi tu ne bosses pas, toi tu glandes, tu pointes au chômage et t'en es fier. Vrai ! T'es de ceux qui pompent les caisses de la société et qui passent leur journée à flâner en ville. Ouais, tu l'as bien mérité. Tu as travaillé d'arrache-pied pendant plus de huit mois sur une tournée de dingue, maintenant, tu te reposes. Le repos du guerrier. Tes pas t'entrainent et t'emmènent au pied de la Tour Effeil, monument historique, archaïque aussi et, franchement, inintéressant. Tout ça parce qu'un jour, y a un mec qui s'est réveillé en se disant - j'vais construire une tour avec des barres de fer aujourd'hui - et qui fait qu'aujourd'hui, Paris est connue dans le monde entier. C'est triste à en mourir… C'est vrai que la tour est imposante, dans toute sa magnificence elle te paraît comme figée dans le temps. Tu l'observes un instant en esquissant un petit sourire. Tu as de la peine à comprendre pourquoi elle suscite tant de fascination.
Tu n'as envie de rien aujourd'hui, moins encore de voir du monde finalement. Au pied de l'immense tour, tu ne peux t'empêcher de te maudire. Revenir ici, après tout ce que tu y as vécu est un crève-cœur. T'en as rien à foutre de la France, t'es anglais d'origine et malgré tout, t'as préféré revenir à Paris plutôt que de retourner chez toi. Tu t'es exilé pendant plus de huit mois en Amérique et, pour ton come-back, t'as préféré la France à l'Angleterre. T'es un crétin, un imbécile… Ici, il y a tous ces gens que tu préférerais ne jamais recroiser. Le spectre de la honte et de la culpabilité te suit dans toutes les ruelles que tu empruntes, jusqu'à cette chambre que tu loues dans l'appartement d'un de tes amis. Tu n'as rien, tu n'as plus personne, tu n'es plus rien. Même plus un danseur puisque voilà bien une semaine que tu n'as pas mis les pieds dans une salle ! Tu te sens perdre pieds, tout ça parce que tu laisses tes souvenirs t'assaillir et t'enfoncer plutôt que de te battre contre tes démons. Tu es ici, au pied de la Dame de Fer et tu ressens une étrange anxiété. Comme si l'ombre qu'elle dessinait au sol pesait sur tes frêles épaules. T'as que 22 ans et t'as déjà perdu toute trace de motivation. Tu n'as plus envie de rien, même plus de danser, actuellement. C'est triste ! Alors tu marches, tu passes tes journées à flâner et à traîner ça et là ! Dans tes pensées, tu ne fais attention à personne, tu ne veux voir personne. La vie est une chienne, et toi t'as préféré t'y soumettre plutôt que de faire front. T'aurais eu mille et une façons de vivre après la tournée que tu viens de faire. T'aurais même pu rester en Amérique, mais non… t'as choisi de revenir, de rentrer au bercail. Pourquoi ? Pour souffrir un peu plus ? Tu te fais peine, tout ça parce que malgré la distance t'as jamais cessé de l'aimer lui ! Lui et sa belle gueule, lui et ses belles paroles, lui… mais surtout vous, votre histoire, ce goût d'inachevé et ces remords. Tant de choses que tu n'as pas osé dire mais que tu ne diras certainement jamais. T'es ici pour lui mais tu refuses de prendre ton téléphone et de le revoir, quelle incroyable logique. T'es rentré pour lui, mais t'es incapable de faire le premier pas ! Perdu dans tes pensées, t'avances, tu vagabondes, et puis… BAM ! Tu recules d'un pas, sonné par le choc. Tu viens de percuter un jeune homme qui ne se manque pas de te faire savoir combien ce contact ne lui a pas franchement fait plaisir. Sonné par la violence de ses mots, tu hausses un sourcil. « Elle va s'calme la grande folle, j'pense. Si elle veut pas prendre mon poing dans la gu*le ! » Tu l'regardes, tu l'toises. La gentillesse n'a jamais été un honneur. Faut pas pousser non plus, c'est pas parce que t'as eu l'malheur de baisser les yeux un instant qu'il faut t'agresser. « Si tu levais ton nez de ton portable, peut-être que ça t'éviterait des incidents mon gars. »
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Sujet: Re: Nelson & Pacôme - Les hasards de notre vie nous ressemblent. Sam 10 Nov - 15:36
La bousculade a été aussi violente que mes mots. Je vois mon téléphone volé et se fracasser sur le sol. Je pousse un brusque "Putain" avant de me jeter au sol pour le récupérer. Je vois que l'écran est bousillé par des rayures mais je m'en sors pas trop mal. Heureusement que c'est pas une marque de luxe sinon j'aurais égorgé le type en question. D'ailleurs il est où ce bata*d ? Sa façon de me répondre m'a plutôt énerver. D'où il me traite de grande folle ? Non mais au moins est-ce qu'il à vu sa gueul* ? Je lève les yeux vers lui. J'aurais voulu lui balancer une vanne en pleine tronche histoire qu'il se la ferme mais j'crois que c'est impossible. L'encul* est tellement sexy que je ravale ma langue. Ouais grave sexy. De toute évidence ma fierté en prend un coup. D'autant plus que cela m'ennuie de l'avouer. Je le mate alors d'un coup d’œil plutôt indiscret afin de le détailler. Sérieux ce mec est bandant. Peut-être que j'exagère un petit peu. Le fait que je sois en manque me joue également des tours mais je n'hésite pas à lui répondre d'un langage plus que familier. "La Grande Folle elle t'enmerd* conna*d. Ta pas l'impression que c'est plutôt toi qui devrait lever les yeux ?" Bizarrement je sens que le ton de ma voix est moins violent que tout à l'heure. Il suffit qu'un beau gosse se pointe devant mes yeux pour que mes hormones frétillent dans tous les sens. Mais je dis rien je préfère garder un minimum de dignité. Je range mon portable dans ma poche. J'crois que j'avais plus tort que raison mais franchement c'était peine perdu pour ce type pour que j'avoue ma faute. Il aurait beau me menacer sans relâche je ne céderais jamais. C'est alors que je m'approche un peu plus de son visage histoire de chercher encore les embrouilles. J'sais pas ce qui me prends mais je sens comme une monté d'adrénaline me brûler les veines. "Ben alors il vient ton poing dans la gueul* ?" Je cherche sans cesse les conflits. Je n'ai d'ailleurs trouver aucune explications à cela. J'crois que ma vie est tellement merdique que je ressens le besoin d'ennuyer mon monde constamment. Pas chance pour lui. Je m'empresse alors d'ajouter toujours avec cette subtilité déconcertante. "Je pense que sa serait dommage que j'abîme ta jolie gueul*. T'es plutôt mignon. Je m'en voudrais." J'aimais pas tourner autour du pot puis de tout façon qu'est-ce que cela pouvait changer ? Je me retournais donc machinalement vers la rue. Finalement avec les flics qui rôdaient je préférais éviter toutes altercations. J'avais pas envie de finir ma vie dans une cellule à manger des oranges même si le type en question le méritait. Je lui adresse un bref sourire histoire de narguer sa dignité avant de m’avancer vers le métro et de cette galère quotidienne qui me hantait chaque jours.
Dernière édition par P. Jude-Aurèle De Beaujeu le Ven 23 Nov - 23:35, édité 2 fois
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Sujet: Re: Nelson & Pacôme - Les hasards de notre vie nous ressemblent. Ven 23 Nov - 13:21
Toi t'as l'sang chaud, t'as toujours été franc et direct. Tu t'souviens qu'en de rares occasions cependant, t'as su te montrer raisonnable. Mais il est loin le mec que t'étais avant, celui qui réfléchissait avant d'agir et qui s'montrait éperdument responsable et léger. Non, t'es plus comme ça. Aujourd'hui, t'en as tellement sur la conscience que tu refuses d'être une bête soumise et incapable de se défendre. Alors tu réponds, tu prends plus sur toi, tu fonces dans l'tas. T'en as tellement vécu que t'es fatigué de rester stoïque face aux gens qui t'emmerdent, au contraire. T'aimes l'action, aujourd'hui, t'es un vrai dur à cuire et même si cette image te correspond pas du tout, t'assumes. Alors quand on te bouscule et qu'on s'permet encore de t'agresser, tu restes pas de marbre et tu réponds. Le tac-au-tac, tu connais. Tu bouffes des enc*lés au petit déjeuner, t'as plus aucune gêne et plus aucune peur. T'es invincible, c'est pas vrai mais tu sais t'en convaincre. T'as pas peur de prendre une tarte, au contraire, t'es même prêt à t'faire défoncer la gueule si c'est pour justifier ta colère. Tu supportes de moins en moins les gens et ils te le rendent bien. T'es un sang chaud, sans substances allogènes. T'as l'cœur à fleur de pot et t'es blessé, ça justifie peut-être ton manque de sang-froid dans certaines situations. Même les plus futiles, t'as b'soin d'te battre parce que t'as b'soin de t'prouver que t'es pas amorphe, que t'es pas mort. Tu vis, t'es toujours là, tu l'seras encore longtemps. T'es plus Niels, le gamin parfait sous tout rapport que toutes les mères aimeraient marier à leur progéniture. Maintenant, t'es Nelson, de la mauvaise graine et du feu en devenir. Qu'il te bouscule t'énerve déjà, mais qu'il s'permette de t'agresser, c'est la goutte d'eau. Tu lui rentres dans le lard, il se montre plutôt patient. Il s'approche pourtant de toi, te nargue, te jauge. T'es prêt à lui en foutre une, t'es même prêt à en recevoir une à ton tour. Il se permet la provocation gratuite, tu esquisses un sourire. Sa dernière phrase te fait bouillir de l'intérieur. T'as pas l'temps de rajouter quoi que ce soit que cet enfoiré te tourne le dos. Il espère quoi ? S'en tenir à ça ? Il rêve le mec. Sans demander ton reste, tu l'attrapes par le bras et tu retournes la situation. « Oublie ma belle gueule trois s'conde crevard ! Ta mère t'as jamais appris qu'on n'tournait pas l'dos à un ennemi ? » T'hausses un sourcil en souriant. T'es fier de ta répartie, t'es fier d'être un homme, aujourd'hui. Tu le regardes, sans gêne, tu t'approches de lui, tu approches ton visage du sien. Et là, t'as une furieuse envie de lui en rouler une, là, comme ça. Mais tu t'retiens, t'es pas là pour ça. Tu poses tes deux mains sur ses épaules et tu l'pousses en arrière, avec violence. « Azy, j'ai envie d'te faire la peau maintenant. Tu m'allumes et puis tu t'barres, t'as pas d'couilles dans ton fût ou t'es juste un p*tain d'lâche ? » T'en as rien à foutre de la vulgarité de tes propos, t'en as rien à foutre qu'on te regarde mal. T'es là pour te prouver ta propre virilité… et t'iras jusqu'au bout. Tu provoques parce que, mec, c'est tout ce qu'il te reste. T'es plus rien, t'as plus d'amour à donner, plus que de la violence. Tu veux même pas aimer, tu veux juste détester. Détester tous et tout ! Juste parce que la vie t'as sali comme une m*rde, voilà tout ! Tu t'rapproches de lui, et tu r'commences, tu l'pousses une nouvelle fois. « J'ai les hormones qui m'titillent gars, alors vas y, donne moi un peu d'action qu'on rigole un bon coup. » Et là tu t'rends même pas compte que tu joues avec le feu…
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