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| Sujet: Charlène Sarah Laurent - „Nous devons être prêts à abandonner la vie que nous avons imaginée afin de vivre pleinement la vie qui nous attend.“ Jeu 20 Oct - 14:56 | |
| Charlène SarahLAURENT « fiche technique »▪ Date de naissance : 14/02/1988 ▪ Ville natale : Chelles,France. ▪ Surnom : Cha' ▪ Emploi : Etudiante en photographie. ▪ Statut : Célibataire. ▪ Groupe : Un autre monde. ▪ Avatar : Kristen Bell. ▪ Pseudonyme : LittleMonster ▪ Note du forum : 18/20 ▪ Validation : validée par grayson
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« il était une fois... Moi » J’étais en train de me déhancher sur cette musique, mes parents mes petits frères et sœurs, nous étions a la queue et dansions tous ensemble. C’était très agréable, la joie, le bonheur pouvait se lire sur nos visages, nous étions tous redevenus des enfants, mon père préparait à manger en chantant et ma mère était en tête de la queue. Cette scène était digne des plus grandes publicités, nous étions une famille soudée et heureuse. Rien d’autre de comptais, c’était un vendredi soir, j’avais réservé ma soirée a la famille. Je ne sortirais pas ce soir, pas tant qu’ils ne seront pas tous couchés. Vers trois quatre heure du matin j’allais me coucher, après avoir parlé pendant près de trois heures avec mes parents, autour d’un joint. J’ai reçu cette éducation cool, où l’on peut réellement tout dire sans gênes, et comme ça il n’y a pas de conflits. Je montais dans ma chambre et j’ignore pourquoi, je fouillais cette dernière, roulant un dernier petit pot pour bien dormir. Je sortais une petite boite de sous mon lit double, je souriais. Dans cette boîte à chaussures se trouvait quelques cassettes vidéo, des photos, des lettres, et même mes journaux intimes. Très jeune j'aimais déjà beaucoup la photographie, j'ai toujours trouver cela passionnant, et aimant les jeux dangereux" j'adorais me prendre en photos lors de cascades, bref. Je glissais la première cassette datée de mile neuf cent quatre vingt quatorze dans le lecteur de VHS puis je m’asseyais sur le sol aux pieds de mon lit. Puis le film se mettait en marche.
Aout Mille neuf cent quatre vingt quatorze.
« La Somme/Douce enfance » Nous avions six et quatre ans, mon petit frère et moi, ma petite sœur Lori avait à peine six mois et nous étions avec toute notre grande famille dans la résidence secondaire de ma grand-mère maternelle. C’était un bel après-midi d’été, il y avait notre piscine et les oiseaux qui chantaient. Naturellement je n’écoutais rien, et j’allais dans le champ voisin, qui se faisait arrosé par l’agriculteur à grands coup d’eau. Nos parents étaient encore tout jeunes, et faisaient les fous, c’est quelques chose qui me manque je dois l’admettre. Puis la cassette s’arrêta d’elle-même et je la rembobinais afin de pouvoir la ranger. « En réalité, nous avions l’habitude de partir presque tous les week end dans la somme, chez ma grand-mère, c’était un peu comme une réunion familiale, nous passions notre temps a faire des jeux et nous amuser, c’était l’occasion pour ma mère de voir ses nombreux frères et sœurs, et moi je voyais mes nombreux cousins. Dire que mon enfance a été malheureuse serais un parfait mensonge »
Je glissais une seconde cassette dans le magnétoscope, celle-ci j’ignorais totalement de quoi elle parlait, mais je l’introduisais, me réinstallant aux pieds de mon lit, j’inspirais profondément.
Octobre Deux Mille.
« Happy Halloween » Une petite voix introduisais la vidéo, c’était celle de mon petit frère Romain, il souriais et était déguisé en citrouille, il avait dix ans. Il souriais bêtement et faisais l’idiot, on pouvais m’apercevoir en arrière plan, j’étais déguisée en espèce de monstre, j’ignore en fait, je ne me souviens pas exactement, et le costume n’est pas très explicite je dois l’admettre. Nous étions dehors, sous la pergola, des amis un peu partout autour de nous et c’était amusant, j’étais sur le muret et je faisais l’idiote pour ne pas changer je riais entamant une roue sur ce muret, puis une autre et là, c’est la chute, je ne m’en relevais que fière, tout un attroupement autour de moi, le nez en sang, les mains en charpie. J’étais désormais en réellement dans l’esprit d’Halloween, je montrais mes mains a la caméra. « Je souriais mais intérieurement, j’admets que j’avais tout de même mal, avec le temps j’ai perdu cette faculté d’intérioriser autant qu’avant, en fait, je me contrôlais parfaitement bien, je prenais sur moi. Je suis devenue impulsive, bien qu’il m’arrive toujours de ne rien dire, mais de ne pas en penser moins. Mais c’est vrai que très jeune j’ai toujours aimer faire n’importe quoi, oui là ce sont des conneries pures et dures, mais cela forge le caractère, et ne dit-on pas que c’est le métier qui rentre ? »
C’étais au tour d’un espèce de CD, je crois que là a commencer ma période difficile, je sortais en cachette, j’avais sans cesse des ennuis au lycée avec des professeurs, et même des élèves, je sortais dans cesse, je n’écoutais pas mes parents, et je les envoyais même se faire foutre. A cette période de ma vie j’ai dû me casser une fois le nez, trois fois le poignet, une phalange peut-être, j’ai fais deux ou trois séjour a l’hôpital après avoir chahuter avec un nid de frelons.
Avril Deux Mille quatre.
« Adolescence » Nous étions en soirée, ma meilleure amie de l’époque - Sophie - nous filmait, nous étions face a un immense miroir et nous étions mortes de rire. Les garçons buvaient sur le canapé, la musique était a fond, nous étions chez mon petit ami de l’époque, nous chantions a tue-tête, un joint en main, pour chacune, j’étais mon aise, et j’étais sous l’effet de l’alcool. La maison était sans dessus dessous, il y avait une trentaine de personnes, des skateurs avaient retourné la pièce voisine et nous nous y rendions, remontant mon baggy, je regardais mes chaussures, en souriant je montais sur une planche, entamant des figures, me rétamant une fois, puis sans raisons je fonçais dans le mur. Puis l’un d’eux eu la bonne idée d’ouvrir la fenêtre qui donnais sur la piscine, nous faisions un tremplin improvisé et je me préparais. En moins d’une dizaine de secondes j’étais hors de la pièce, passée par la fenêtre. « J’ai eu pour la première fois de ma vie un bain de minuit, cette période de ma vie me manque dans un sens, car nous nous amusions avec un rien et nous étions heureux de nos conneries, bien évidemment j’avais beaucoup ‘d’amis‘, et j’en ai perdu beaucoup de gens sincères qui comptais pour moi. En fait, si j'ai autant peur des hommes et si je suis autant sur la défensive avec eux, c'est simplement parce que vers mes quatorze, quinze ans je me suis « enfuie » de chez moi, pendant quelques mois en fait j’ai été séquestrée par un homme que je pensais être mon ami, il… Il n’a jamais été, enfin… Je ne pensais pas qu’il pourrait… J’ai vécu un enfer, pendant près d’un mois et demis, mes parents se sont beaucoup inquiétés, j’avais "disparue", je m’étais peut-être faite "enlevée", mais même encore aujourd’hui il ne savent rien de ce qui m’est arrivé, je n'en ai parler a personne. Je venais de me disputer avec mes parents, une nouvelle fois, ça n’allait plus et je me suis enfuie, en fait j’ai fait le mur, c’est ça, pour aller a l’anniversaire d’un ami qui fêtais ses dix huit ans, là se trouvait l’homme que je connaissait depuis quelques temps avec qui je riais, je partageais pleins de bonnes choses, jusqu’à temps que cette soirée touche a sa fin, au moment de rentrer chez moi il se propose pour me ramener, prétendant qu’il y a tout un tas de malades qui trainent dans les rues a cette heure-ci, j’ai donc accepter, et je n’aurais jamais dû. Il m’a enfermé dans une pièce, à la cave, j’étais nourrie comme un chien avec a peine la possibilité de me lavé, ce fut un réel calvaire, jusqu’au jour où par une chance divine je pu m’enfuir, et ce gentil bonhomme ne vivait pas si loin de chez moi. Il n’a jamais été arrêté mais il a vite déménagé, cela je peux m’en rappeler. »
Puis en fouillant dans cette boite, j’y trouvais quelques lettres, je crois qu’elles étaient pour moi, enfin, de moi a moi, comme des brouillons de ma vie, comme des notes, des choses que j’ai gardées pour moi, je n’avais pas tant de temps pour tenir un journal intime, j’en dépliais une, toute une copie double, recto-verso, je l’aplatissais convenablement avant de m’installer pour la lire.
« J’ignore la date a la quelle nous sommes, de toute manière je suis la seule a lire cette daube, ouais ce truc que je suis en train d’écrire, tout se bouscule dans ma tête, je ne sais plus ou me mettre, je ne sais plus quoi penser. […] C’est terminé avec Axel, il s’en est allé, comme je pouvais le sentir venir, je n’ai pas éprouvé de peine, enfin pas sur le moment. Je l’ai vu avec cette fille, cette sale garce qui se pense mieux que tout le monde, je ne comprends pas ils ne sont pas du même monde, elle n’est pas son genre […] Sophie est encore dans un état critique, ce que je remercie le ciel de ne pas être montée en voiture avec eux, je savais bien qu’il y aurait un problème et comme a son habitude elle ne m’a pas écoutée, j’espère que tout ira bien pour elle, sur les quatre elle est la seule a ne pas être morte sur le coup, elle a fait une hémorragie interne, tout cela est de ma faute, j’aurais dû insister, j’aurais dû la trainée avec moi dans ce taxi. […] »
Je m’en veux encore pour le décès de Sophie, je suis certaine que dieu l’a punie, et que d’une certaine façon il m’a mise en garde, c’était une sorte d’ultimatum pour me faire comprendre que si je continuais a être mauvaise en faisant du mal aux gens qui m’aiment pour ce que je suis que pour ce que je laisse paraitre, j’allais tout perdre. Alors je me suis calmée bien évidemment, mais je suis très méfiante en ce qui concerne les hommes maintenant, je me sens comme mal a l’aise en leur présence, je me suis renfermée sur moi-même et je suis plus dure que je ne le devrais quand même, je suis devenu un vrai petit rat de bibliothèque, et de grands espaces verts et tranquille, voilà pourquoi je ne passe que certains week end a la maison avec ma famille.
Dernière édition par Charlène S. Laurent le Dim 23 Oct - 19:11, édité 11 fois |
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