je me baladais sur l'av'nue, le cœur ouvert à l'inconnu (silena)
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Sujet: je me baladais sur l'av'nue, le cœur ouvert à l'inconnu (silena) Jeu 8 Nov - 0:05
JE ME BALADAIS SUR L'AV'NUE, LE CŒUR OUVERT À L'INCONNU
Sur le coup, un verre ne semble rien. Il est si vite commandé, si vite expédié au fond de l'organisme que l'on oublie qu'il est nécessaire à lui seul à vous faire tourner la tête et de vous faire voir Alexa Chung en jogging et des licornes dans les toilettes du rade. Ainsi, un second s'impose, si bien qu'un troisième rejoint la danse ; et ainsi de suite. C'est de cette stupide manière que l'on se retrouve pompette, à deux doigts de se trémousser langoureusement sur la table, ou encore d'aborder l'hideux personnage qui ne peut s'empêcher de vous observer sous tous les angles. Il s'agit de ma situation passée au Baron, cette célèbres discothèque pour les bobos branchés de Paris dont les places sont triées sur le volet. D'ailleurs, je ne sais même plus par quelle ruse où connaissance ai-je pu y pénétrer... Ma tête est trop en vrac pour que je puisse réfléchir correctement, c'est affreux. Cette sensation de ne plus être tout à fait maître de soi, pareil à un pantin désarticulé au service du vice. Pourtant, je ne dis presque jamais non à un peu d'alcool, enfin, lorsque je suis en soirée. Il s'agit du seul moyen qui me permet de ne pas fuir, de ne pas me sentir oppressé par la foule grouillante, la musique à vous en percer les tympans et les énergumènes qui finissent toujours par vous extorquez votre numéro tant ils sont pareil à des roquets. Malgré mon état d'ébriété quelque peu inquiétant, je parviens tout de même à quitter ce lieu que j'ai tant adulé. Ma veste, je l'ai négligée dans un endroit qui m'est introuvable, mais je n'ai guère le courage de partir à l'exploration de ce monde pour un simple morceau de tissu, aussi beau soit-il. Ainsi, je sens la brise glaciale, fruit du mois sinistre qu'est Novembre, caresse, que dis-je!, mordre ma peau fragile. Mes jambes, elles, sont à peine protégées par un collant plumetis, et mon corps l'est encore moins. Comme si cette robe noire courte et étroite de surcroît allait supporter cette fraicheur automnale ! Et puis, ce plastron argent, comme s'il n'aurait pas été plus sage de prendre un foulard... Mais peu m'en importe : je titube dans les rues parisiennes, j'évite de me télescoper avec les parcmètres qui jonchent les trottoirs, ou encore de passer le bonsoir à nos amis de débauche, qui eux, ont pris la bonne initiative de s'assoir à terre. À moins qu'il s'agisse de vulgaires personnes dont l'argent leur fait cruellement défaut. Mes Zizis Repetto claquent sur le macadam tandis que je tente de modifier, en vain, ma démarche chaloupée. La vision que les passants, quoique l'heure tardive les diminuent sans doute, doivent se faire de ma personne peut être qualifiée de pitoyable, de décadente. A cause, entre autre, de ma maladresse, je manque de peu de succomber à un changement de niveau que je ne saurais expliquer. Je me retrouve désormais debout, au milieu de nulle part, ne percevant difficilement que les klaxons furieux d'un type mal luné, et deux lumières blafardes m'agresser.
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Sujet: Re: je me baladais sur l'av'nue, le cœur ouvert à l'inconnu (silena) Sam 10 Nov - 2:56
Antigone & Silena
« je me baladais sur l'av'nue, le cœur ouvert à l'inconnu »
Le carillon de la porte émet un tintement tandis que les talons de tes chaussures favorites claquent sur le sol. L'air frais de paname effleure ta peau et tu ne peux t'empêcher de frissonner. Rien qu'un tout petit frisson qui ne prévoit rien de bon comme ces saletés de bactéries contagieuses. Il fait froid, il fait nuit. Comme une conne, t'as crue que t'était genre Jacob Black, le mec qui hurle à la lune dans la saga des vampires qui fait fureur chez les adolescentes. Comme une conne, t'a pas pris ta voiture parce que tu t'es dit qu'en fin de compte c'était pas si loin que ça. Et c'est comme ça que tu te retrouves le soir, dans paname à marcher avec des chaussures que tu trouvais hyper confortable il y a quelques heures de cela mais qui à présent fait souffrir le martyr à tes petits pieds. Plus tu marches, plus les insultes fusent dans ta tête, tu te dit que t'es trop conne, trop stupide. T'es dans Paris, dans une robe en dentelle qui te moule aussi bien le cul que le devant. T'as voulue faire ta maligne, maintenant tu en paies le prix. Tu continues de frissonner, limite tu claques des dents. Tu traînes dans Paris, il fait sombre mais c'est loin d'être calme, c'est même jamais calme : des embouteillages se forment et tu ne peux t'empêcher de te dire que t'auras préférés être dans une voiture avec de la bonne musique et au chaud, que dehors avec une veste légère qui te tenait lieu de manteau. En plus, t'as même pas un rond dans les poches pour appeler un taxi. Les gens autour de toi te regardent comme si t'était folle avec ta petite robe. Tu les regardes et tu les jalouses secrètement de leur manteau. En ce moment, tout ce dont tu as envie, c'est d'un bon chocolat chaud. Tout ce dont tu as besoin, c'est une partie de jambe en l'air. A cette pensée, tu repenses au beau brun avec qui tu as couché hier soir. Un bon coup. Dans ta poche, tu ne cesses de jouer avec ce petit bout de papier sur lequel est inscrit son numéro. T'aimerai bien l'appeler mais c'est contre tes principes. T'a jamais couché deux fois avec un mec, c'est sûrement pas avec lui que tu feras une exception. Tu retiens à grande peine un bâillement aussitôt suivis d'un éternuement. Ça y est, c'est officiel, t'as la crève. T’espérais que ça t'arriverai pas mais vu la tenue dans laquelle tu te promènes, le contraire aurait été étonnant. Au moins, tu sais déjà comment occuper ton week-end. Quelle grande partie de plaisirs ça va être ! Tu regardes devant toi et tu aperçois une tête blonde qui, vu à sa démarche, ne devait pas qu'avoir bu du coca. Tu ne cesses de la fixer, de dos, et tu te dis qu'elle te fait un peu penser à toi quand t'était jeune. Genre, tout le temps en soirée et peut être bourrée. Bon OK, tu te dis qu'au fond, à part niveau maturité, t'as pas trop changé. Tu aimerais continuer à penser au passé mais au moment où tu relèves la tête, tu t'aperçois que la petite blonde que tu fixais a bougé. Tu la cherches, par simple curiosité et tu l'aperçois sur la chaussée à deux doigts de se faire écraser. Sombre idiote. Tu réfléchis pas, ton côté chevaleresque le fait pour toi. Tu accours rapidement vers la jeune femme, à tel point que t'en oublie presque la douleur que t'a dans les pieds. Lorsque tu arrives à ces côtés, tes mains la saisisse à la taille et tu la tire vers toi brusquement. Tu prends peur lorsque tu sens le vent de la voiture ébouriffer ta sublime chevelure. Bah ! Des cheveux blonds ne valent sûrement pas une vie. Inquiète, tu te retournes vers la blonde à qui tu viens de sauver la vie. Tu sens son souffle qui sent l'alcool sur ta joue. « Sombre idiote » souffle-tu, soulagée.
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c'est de la merde. Désolé D:
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Sujet: Re: je me baladais sur l'av'nue, le cœur ouvert à l'inconnu (silena) Sam 10 Nov - 23:01
JE ME BALADAIS SUR L'AV'NUE, LE CŒUR OUVERT À L'INCONNU
Le pantin désarticulé que je suis se laisse entrainer vers l'arrière par deux mains lui enserrant la taille. Je suis quelque peu perdue, ne sachant ce qui vient de se passer, ou encore pour quelle raison ai-je été déporté mon lieu précédent. Est-ce en raison de ces lumières lancinantes ? De ces bruits répétitifs et furieux ? Mon corps semble être pareil à une serpillère, ne répondant plus correctement à mes demandes. Si cette inconnue, étant certaine de sa nature au contact de ses doigts fins à travers le tissu, ne me tiendrait pas ainsi, je serais surement étalée de tout mon long sur le trotoire, baignant dans toute ma honte. Je peine à percevoir ses paroles, même s'il ne faut guère être devin pour sentir qu'elles ne sont en aucun cas agréables à l'oreille. Après tout, je le mérite sans aucun doute. Alors que je tente en vain d'emmètre un quelconque son, des maux de tête calment mon envie. Je soupire, incapable de tout, du moins j'en ai l'impression. Pourquoi ai-je autant bu ce soir ? N'aurait-il pas été plus simple de se contenter d'un verre plutôt que d'aller si loin ? Malheureusement, c'est toujours après coup que l'on se rend compte de nos erreurs, trop tard pour ainsi dire. Mes efforts paient : ma langue se délie et mes pensées s'alignent. « putain, t'es qui ? » Je lâche tout en tentant de m'extirper de son emprise.
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désolée, manque d'inspi :/
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Sujet: Re: je me baladais sur l'av'nue, le cœur ouvert à l'inconnu (silena) Dim 18 Nov - 23:45
Antigone & Silena
« je me baladais sur l'av'nue, le cœur ouvert à l'inconnu »
Tu es sur le trottoir les mains toujours autour de sa taille et c'est à peine si tu te retiens de la serrer dans tes bras parce que tu es soulagée de la voir toujours sur ses deux pieds. Tu t'en serais voulu à mort si tu n'avais pas lever la tête quelques minutes avant. Il s'en est fallu de peu, penses tu. Une seule petite seconde et la jeune fille que tu as sauvée se serait retrouvé sous les roues d'une belle BMW. On pouvait dire qu'elle était chanceuse cette fille ! Dire que tu t'étais prise pour Jacob Black ! En fait s'était plutôt à Edward Cullen qu'il fallait t'identifier mais version fille. Les conducteurs sont visiblement furieux, vu à la fanfare de klaxons qui s'élèvent. L'idée de leur montrer ton beau majeur te démanges mais tu t'abstins. Évitons de chercher des problèmes alors tu te contentes de lever les yeux au ciel. Elle a faillit se faire renverser pauv'e con. Tes pensées se détournent alors vers la jeune fille qui visiblement ne devait pas encore avoir atteints l'âge majeure. Elle s'est échappé de ton emprise et tes bras tombent dans le vide. « Putain t'es qui ? » Quelle belle façon de remercier la femme qui vient de te sauver, petite. Les jeunes de cette génération sont aussi poli qu'une rape. « Ta sauveuse. Et surtout, ne me remercie pas, chaton. » Tu esquisses un bref sourire et tu ajoutes. « Au fait, je sais pas trop de où tu sors mais t'aurai mieux fait de te faire raccompagner vu l'état dans lequel tu es. Ça t'aurait surement évité un accident de ce genre. » Heureusement que j'étais là, te contentes-tu de penser. Une chose était sûr, cette fille était apparemment née sous une bonne étoile.
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Et moi pareil
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Sujet: Re: je me baladais sur l'av'nue, le cœur ouvert à l'inconnu (silena) Jeu 22 Nov - 19:42
JE ME BALADAIS SUR L'AV'NUE, LE CŒUR OUVERT À L'INCONNU
Sa voix, je ne la perçois que trop peu. Trop peu pour comprendre ses paroles : je ne fais que discerner des bribes. Je continue de vouloir me dépétrer de son emprise, ne comprenant pas tout à fait la situation. « sauveuse. Et surtout, ne me remercie pas, chaton. » Je déglutis à l'entente du mot chaton. Qu'est-ce qui lui permet tant de familiarité, que je sache nous n'avons guère élevé les cochons ensemble! Je me débats comme un petit poisson emprisonné entre les mailles des filets d'un sombre pêcheur. Les lumières vacillantes, est-ce la réalité ou simplement le fruit de mon cerveau imbibé ?, et la plainte sauvage des voitures me font comprendre un peu plus les mots de ma dite sauvage : si elle se prétend ainsi, ne m'aurait-elle pas vraiment sauvée in extremis d'une mésaventure ? Je suis bien trop pompette pour me lancer dans d'interminables réflexions. « Au fait, je sais pas trop de où tu sors mais t'aurai mieux fait de te faire raccompagner vu l'état dans lequel tu es. Ça t'aurait surement évité un accident de ce genre. » Un accident ? Le brouillard qui a occupé jusqu'à présent mon esprit se dissipe peu à peu. Je me rappelle ce véhicule criards à la belle carrosserie fonçant en trombe vers ma personne, puis mains autour de ma taille. Je suis prise de remord, réalisant qu'effectivement, cette fille est ma sauveuse. Timidement, arrêtant de vouloir prendre la poudre d'escampette, je lâche un petit « merci. » mutin. « Je sais même pas où on est, c'est loin l'Marais ? » Je lui demande, essayant de paraître plus agréable malgré mon taux d’alcoolémie inquiétant.
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Sujet: Re: je me baladais sur l'av'nue, le cœur ouvert à l'inconnu (silena)
je me baladais sur l'av'nue, le cœur ouvert à l'inconnu (silena)