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| Sujet: Et si ... (saad) Ven 1 Fév - 21:39 | |
| « Un jour sans réponse, on croit à une stratégie. Deux jours sans réponse, on se vexe. Trois jours sans réponse, on tombe amoureux ...Ou pas ! »« Qu’est-ce que tu fous Delauney, la boîte elle est là-bas. » cria l’un de ses amis. Maï tourna la tête en direction de son groupe d’amis, vacilla légèrement et sourit en levant les deux pousses en l’air. Puis elle se remit en route. Elle avait bu … Beaucoup trop bu, mais aussi c’était le seul soir vraiment où elle pouvait boire plus que d’habitude sachant que demain elle ne travaillait pas. HALLELUJAH ! Un petit rire satisfait s’échappa de ses lèvres et deux filles passant à côté d’elle lui jetèrent un regard étonné … Hm, elle leur tira la langue et s’en alla en courant. Ok, quand elle buvait, la jeune fille avait l’âge mental d’une gamine de sept ans (et encore sept ans c’est peut-être la surestimé). Il était tard sûrement plus de deux heures du matin, les rues étaient désertes et peu de gens se dirigeaient vers la boîte se situant au bout de la rue. Continuant à marcher elle tourna la tête vers gauche sans vraiment s’attendre à voir quelque chose et signe du destin ou chance du jour, une enseigne de boulangerie encore allumée éclaira son visage légèrement maquillé. S’approchant de la porte, elle poussa avec ses deux mains dessus, mais rien ne se passa c’était tout simplement fermée. Mais un peu trop bornée, elle toqua deux fois à la porte afin d’être sûr qu’il n’y avait personne. Un petit monsieur sortit de la pièce se situant de l’autre côté du magasin, regarda Maï quelque secondes et vint lui ouvrir. « Excusez-moi, j’ai vu votre enseigne allumé et une envie de manger des viennoiseries me prit. » expliqua-t-elle en essayant de tenir un discours nette, précis et sans bégaiement d’alcoolique. Il referma la porte sans rien dire, et retourna dans l’arrière-boutique. Maïwenn ouvrit les yeux, surprise d’un tellement comportement, mais ne bougea pas pour autant. Et heureusement, le monsieur revint avec un sac en papier un sourire aux lèvres. « Voilà pour vous c’est ce qui me reste d’aujourd’hui. » Un énorme sourire s’étira sur ses lèvres et elle le prit dans ses bras. « Merci ! Merci beaucoup ! » Elle héla un taxi (oui elle s’est cru à New-York.) et monta à l’intérieur. « BONSOIR ! » lança-t-elle joyeuse. « La Seine-Saint-Denis chez Saad. » Le chauffeur la regarda comme si elle avait dit une connerie. « euh … je vous montrerais en arrivant. » Il soupira et redémarra.
Seine-Saint-Denis, c’est bizarre comme quartier quand même. Maï a toujours cru qu’elle allait y laisser un membre ici. Mais bon à force elle c’était habituée à venir voir Saad. (Elle passera le moment gênant, où elle explique le lien qu’elle entretient avec Saad …) Arrivant devant l'immeuble legerement .. Comment dire bizarre. Elle tendit l’argent au chauffeur et sortit encore plus joyeuse qu’en partant. Elle entra à l'interieur du batiment et monta jusqu'à l'étage du jeune homme à pied comme une grande. S’aventurant jusqu’à la porte, elle tenta sa chance et appuya sur la poignée … Hourra ! La chance était avec elle pour une fois. Retirant ses chaussures et son manteau qu’elle laissa tomber par terre, elle fit le moins de bruit possible ne sachant pas si Camel ou encore Najia étaient là, du coup elle ne préférait pas se faire haïr par toute la famille à la fois, Saad ça suffirait. Prenant le pot de nutella, une cuillère et du jus d’orange dans la cuisine comme si évidemment elle était chez elle et se tournant pour rejoindre l’escalier, elle tomba nez à nez avec le chien de la baraque. Maïwenne leva les mains en l’air comme si elle était prise en flagrant délit de vol et planta son regard dans celui du chien sans bouger. Commençant à marcher, elle passa à côté de lui sans pour autant rompre le lien et à peine ses pieds s'aventurerent un peu plus loin du chien qu’elle partit en courant dans toute la grâce qu’elle pouvait avoir. Son cœur battait à tout rompre. C’est fou ce qu’elle n’aimait pas les chiens … Prenant le chemin de la chambre de Saad, elle ouvrit la porte doucement et se dirigea vers le lit du jeune homme. Posant un genou sur le matelas après avoir déposé tout ce qu’elle avait dans les mains sur la table de chevet, elle observa le dormeur avant de déposer ses lèvres sur sa joue. « Saad, tu me fais une place. » murmura-t-elle à son oreille en rigolant doucement. Pour l’instant elle était plutôt douce, mais il avait intérêt à bouger sinon … |
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