a picture with Mickey ?
NELSON – ANAIS – SILOE

T'as la rage… T'as la rage ! Pas parce que t'as revu tes ex petits-amis et que t'as l'cœur qui saigne depuis, mais juste parce que cette petite mioche a osé te prendre ta place dans la file pour une photo avec Mickey. Ouais, c'est stupide, mais en ce moment, t'as les nerfs un peu à flair de pot. -Va faire un tour à Disneyland, ça t'calmera mec.- Tu r'vois encore Steve te balancer cette évidence en pleine gueule. Comme si un retour dans le pays des fées et des princesses aux cheveux longs et blonds pouvait changer ta façon de voir les choses. Et puis, le Disneyland parisien n'a rien à envier au Disneyland américain de toute façon. Déjà le prix du billet t'as fait sortir de tes gonds, mais bon, t'es loin d'être radin au point de compter tes centimes d'euro alors t'as serré les poings. Et puis, quelle idée de venir te paumer dans Disneyland tout seul comme un con… Tu pouvais pas emmener quelqu'un ? C'est en t'installant dans le wagon du célèbre train des mines que t'as réalisé à quel point tu devais faire pitier. Mais bon, c'est trop tard pour reculer et puisque tu as promis à ton colocataire de faire l'effort de t'amuser le temps d'une après midi, tu restes sur place. Sauf que voilà, t'aurais pu composer avec le fait d'avoir toujours une place vide à tes côtés -où une grosse dame qui n'arrive pas à s'asseoir à côté de sa grosse amie- , t'aurais pu faire avec la horde de gosse qui te bouscule à chaque fois qu'un personnage de disney s'approche, t'aurais même pu supporter tout l'après midi les regards indiscrets et les commentaires sur ta solitude… mais là ! Tu te décides enfin à te fondre dans la masse, armé de ton appareil photo, et de t'approcher de la plus célèbre des souris du monde mais au moment où ton tour arrive… t'arrives à te faire chourrer ta place par un gnome en training rose et à couettes ! La honte, qui plus est, Mickey décide de prendre une pause juste après et du coup… ta photo, bah tu peux te la mettre là où tout l'monde pense ! T'as la rage, tu fusilles du regard la môme, esquisse un sourire dégoûté à la mère du monstre et tu tournes les talons. Quitte à finir ta journée, autant faire en sorte de la passer dans un endroit au chaud. Parce que c'est pas pour jouer à celui qui se plaint tout le temps, mais le froid, t'en as par-dessus la tête. T'as la rage, et tu pénètres dans le château de la belle au bois dormant. Ridicule ! Tu descends les escaliers et tu t'enquiquines à regarder un monstre de fer jouer les dragons fulminant. Tu entends les commentaires des enfants et tu secoues ton visage… Où est donc passée la magie ? Pourquoi tu n'arrives pas à chasser l'expression de Celestin de ton visage ? Pourquoi tu te sens aussi mal ? Tu soupires… et puis tu quitte les lieux… tu t'allumes une clope, tu fixes tes chaussures pour ne pas avoir a affronter le froid en face et tu avances. Mais t'es tellement gauche qu'évidemment, tu pouvais pas t'empêcher de foncer la tête baissée dans une jeune femme… Non seulement tu lui as sûrement fait mal, mais toi, t'as été tellement surpris par le choc, que t'as laissé tomber ta clope dans la flotte des douves. T'as la rage, parce que les clopes, elles sont chères. Mais tu te contiens, tu lèves les yeux vers la fille en question et tu fais ce que tout bon gentleman ferait dans ta position. « Est-ce que ça va ? Je suis désolé… je ne regardais pas où j'allais ! »

i forgot how life is simple
when you have a smile on your pretty face.

small small world, avec Anais & Nelson } Merci Anais. Merci Anais d'avoir pu me choper une entrée gratuite pour Disney. Je sais même plus comment on s'est connues, mais là c'est sûr, je l'aime, je l'adore.
C'est la deuxième fois que je vais à Disney, et la première fois que je vais au parc, je dois avoir l'air d'une gamine comme ça. C'est bête que J-C n'est pas pu venir. Sous prétexte qu'il était occupé, je t'en foutrais moi de l'occupation bonhomme.

Ma montre indique 14h36. Et on a même pas encore mangé Ana et moi. Heureusement que les barbapapas et les pommes d'amour sont là pour nous encombrer l'estomac. En plus de ça, cet imbécile de prince Gaston (vous savez ? Dans la Belle et la Bête?) a trouvé drôle de me décoiffer. Pauvres employés, payé pour faire crier des filles.

N'empêche que des gens qui veulent rencontrer les personnages, y en a des milliers ici, ça grouille. C'est limite chiant de voir un môme se faufiler entre vos jambes et de se prendre son ballon gonflé à l'hélium qu'il perdra comme les autres avant la parade. C'est mignon, mais putain, qu'est-ce que c'est chiant. Dis Anais, est-ce qu'on peut passer aux toilettes s'il te plaît ? C'est vrai que trois tours de Space Moutain d'affilé après une barbapapa ça passe pas aussi easy. Alors on accélère, pour éviter que je vomisse sur les gens. Y a des toilettes pas loin, près du château, mais faut passer par le château... Et éviter de se faire renverser. Est-ce que ça va ? Je suis désolé… je ne regardais pas où j'allais ! De toute façon, y a pas grand monde qui regarde où ils vont. La plupart ont les yeux levés au ciel. Et la plupart, j'en fais parti. Je m'excuse. Bouaah, le choc m'a fait une violente remontée. Calme-toi Silo', vomis pas, vomis pas, pas iciiiiii. Je me contrôle. Doucement sûrement, ok. Non non, ça va pas le faire en fait. Respire... Respire... C'est bon. Ca passe, mais par contre, je vais pas tenir longtemps.

T'es là, complètement perdu entre Frontièreland et Fantasyland et la seule chose que t'arrives à faire, c'est bousculer une meuf' et te retrouver tellement surpris par la violence du choc que tu restes groggy. T'es là, debout, face à cette jeune femme et tu ne piges pas, du moins, pas encore. Elle est là, confuse, à se tenir le ventre comme si un marmot cherchait à s'en extirper, comme si elle allait vomir sur tes converses toutes neuves. « De toute façon, y a pas grand monde qui regarde où ils vont. La plupart ont les yeux levés au ciel. Et la plupart, j'en fais parti. Je m'excuse. » Et là tu lui adresses un sourire ravi. Au moins, elle ne t'en veut pas. Mais avant même que t'aies pu lui répondre, elle se retourne, se tient le ventre et là, t'as l'impression qu'elle va exploser. Tu écarquilles doucement les yeux, et tu poses ta main sur son épaule. « Oh… t'es sûr que ça va ? » Avant qu'elle ne puisse te répondre, tu prends enfin conscience qu'elle n'était pas seule, contrairement à toi, pauvre imbécile ! Tu tournes les yeux vers la deuxième jeune femme, lui esquisse un petit sourire mal à l'aise lorsque tu l'entends te demander. « T'es venu seul ? » Le summum de la honte, tu baisses les yeux et tu soupires. Ouais, t'es v'nu seul, comme un crétin, comme un mec qui n'a plus rien d'autre que ses yeux pour pleurer. Et c'est en mettant le doigt sur cette évidence même que tu sens le feu te monter aux joues. Qui vient tout seul à Disneyland ? Personne ! T'as même pas le courage de leur mentir, puisqu'à présent, tu es face à la réalité. « Ouais, tout seul. » T'as presque envie de verser une larme tant tu te sens bête de lui répondre par la positive. T'aurais pu lui dire simplement qu'un ami t'avait lâché pour courir après une femme qu'il avait trouvé juste superbe et qu'il cherchait à draguer non ? T'aurais pu inventer le pire des bobards pour t'éviter les feux de la honte, mais non, t'as préféré être honnête. T'attends quoi ? Qu'elles te prennent de pitié et te demandent de les accompagner ? Tu chasses cette idée stupide de ton esprit et plante tes yeux sur la jeune femme, mal en point. « Ta copine a pas l'air bien, tu devrais peut-être l'emmener aux toilettes… avant qu'elle gerbe devant le château de la Belle au bois dormant, ça risque de salir l'image du parc. » Tu ris doucement, en les incitant à te quitter, tu prends le risque de poursuivre ton exil en solitaire dans le pays de Mickey mais tu t'sens pas capable de les supplier de te supporter pour le reste de l'après midi… t'es pathétique !

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small small world, avec Anais & Nelson } Ouais, tout seul. Pauvre bonhomme. Aller à Disney tout seul, non mais franchement quelle idée oui. Il me faisait un peu de peine quand même. Un peu beaucoup. Il avait l'air dépité et abattu, j'étais à deux doigts de lui proposer de rester avec nous, mais ça m'a paru stupide. Vous m'excuser cinq minutes ? Je vais dégobiller ma barbe à papa. Je me dirigeai ensuite prestement vers les toilettes -qui au passage puaient atrocement- afin de pouvoir gerber tout ce que j'avais jusque là ingurgiter. Agenouillée parterre, tête dans la cuvette, je me rappelai ainsi la pauvre fille que j'étais : une traînée. Ca me rappelait tellement chaque soir où, m'ayant enfilé une vingtaine de verres qu'un inconnu m'avait offert, je vomissais. Mais là n'était pas le sujet, on s'égare. Je tirai la chasse d'eau, épousseta mes genoux, pris du papier afin d'essuyer ma bouche et retirai la chasse d'eau.

Après avoir pousser la porte, m'être recoiffée devant le miroir comme une dizaine d'autres filles, m'être lavée les mains, et me les avoir séchées, je suis sortie rejoindre Anais, tout sourire. Je pense que mon teint avait repris des couleurs, car j'étais beaucoup plus d'humeur.
Bon, on fait quoi maintenant hein ? Je ne sais pas franchement si cette phrase était censée demander au garçon si il voulait venir avec nous, mais j'en étais presque persuadée. Je saisi le plan et le scruta furtivement, et "Indiana Jones" semblait m'appeler.

Tu regardes Siloë -tu n'connais pas son prénom encore, bien sûr- se tordre de douleur avant de s'enfuir… Tu n'as pas le temps de complètement réaliser ce qu'il vient de se passer que déjà, tu vois sa crinière blonde se dessiner au loin dans la foule. Sa mine a changé et brusquement, tu la trouves presque resplendissante de bonne humeur. A peine à votre hauteur qu'elle apostrophe son amie pour lui demander la suite du programme. Tu les regardes en soupirant, toi, tu es seul, comme un con et tu sais à présent qu'elles ne souhaitent pas forcément ta compagnie. T'es prêt à partir lorsque la vois d'Anais -dont tu ignores encore le prénom aussi- t'arrêtes net. Tu la regardes en souriant… un faible espoir ? Ouep, un faible espoir. Tu ne resteras peut-être pas aussi seul qu'il n'y paraît ! Tu esquisses un petit sourire à sa requête et sur un ton incroyablement jovial, tu te surprends à lui répondre en lui tendant la main. « Je m'appelle Nelson ! » Tu souris en attendant qu'elle te serre la main. Tu vois son amie relever les yeux vers toi et tu recules d'un pas. Tu n'as pas envie de t'imposer mais au fond, tu crèves d'envie de les rejoindre. Même si tu restes assis seul dans les wagons, au moins, tu ne seras pas tout seul dans le parc, et ça, c'est déjà cool ! Dans la vie, faut savoir se contenter de ce que l'on peut avoir, n'est-ce pas ! Tu les regardes, toujours en souriant, et tu t'empresses d'ajouter. « J'veux surtout pas m'imposer, hein ! » Tu hausses un sourcil, déglutis et ravales avec peine. Bien sûr que t'as envie de t'imposer mais t'es trop poli pour le dire, alors tu t'contentes d'attendre qu'elles te proposent naturellement de les suivre… Même si, dans l'fond, Anaïs t'a déjà pratiquement invitée à les suivre. Sur les deux, elle paraît la moins réticente à supporter ta compagnie, pour le reste de l'après midi.

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small small world, avec Anais & Nelson } Je m'appelle Nelson. Je suis une vraie connasse. Parce que la seule chose que m'évoque "Nelson" c'est les Simpsons. Heureusement que je "contrôle" mes émotions.

Anais propose le manège, et Nelson dit qu'il ne veut pas s'imposer. Pour moi, c'est pas un problème. Je ne manque pas de le lui dire. Tu comptes passer ta journée tout seul à Disney ? Parce que si j'étais toi, je viendrai avec deux merveilleuses filles dont une qui serait prête à te gerber à la gueule. Puis, je crois que j'ai fait un clin d'oeil. Clin d'oeil pourri, mais qui marche à tout les coups, avant de me foutre mentalement la pire de toutes les claques. C'te Siloë, dès qu'y a un beau gosse, faut que tu sois là pour draguer. IMBECILE. après cette réflexion intérieure, je souris et me dirige vers les manèges.

L'inconvénient à Disney, c'est que n'importe quelle attraction que ce soit, y a toujours de la queue. Mais le manège c'est différent.

En plus, c'qu'il était beau ce manège. C'est limite si je l'aurai pas baisé. Et c'est là, vraiment, que j'ai regretté. Pourquoi Andrea était pas là ? Je suis sûre qu'il serait parti draguer la meuf qui surveillait, un vrai p'tit chaud lapin. Je suis sûre aussi qu'il aurait mimé un truc interdit aux mineurs sur le cheval qu'il aurait chevauché. Je suis pratiquement sûre qu'il m'aurait dit je t'aime avant de faire Indiana Jones. Et je suis presque sûre aussi qu'il aurait été chiche de filmer avec son téléphone dans Space Moutain. Parce qu'Andrea, c'est un phénomène.

Les présentations faites, tu acceptes de les suivre avec bon coeur. Après tout, mieux vaux être entourées de charmantes filles plutôt que de zoner seul dans Disneyland comme le dernier des imbéciles. Chose que Siloë ne manque pas de te faire comprendre, en jouant la carte de la séduction. Tu souris, tu ne rougis pas. Tu as déjà eu des relations hétérosexuelles -si si- et tu sais comment les femmes fonctionnent, à quelques détails prêts. Tu rentres dans son jeu en lui répondant. « T'as raison, c'est tout bénèf' pour moi en plus. J'vais pouvoir me pavaner avec deux femmes magnifiques à mon bras, j'vous suis. » Et sans attendre, tu les suis jusqu'au Manège. Tu n'es pas forcément dingue de ce genre d'attractions futiles mais pour faire plaisir à tes deux nouvelles camarades, tu les suis dans leur délire. Tu te glisses sur un cheval en criant. « YIHAA ! » Dans l'fond, vous êtes trois grands gamins qui ont choisi Disneyland pour laisser libre court à votre infantilité. Tu regardes tes deux nouvelles amies en souriant, profitant du tour de manège pour laisser ton esprit s'évader. Désormais, tu ne penses plus vraiment à rien de précis, tu profites et tu ris. Et franchement, ça t'fait du bien.

Cinq minutes plus tard, le Manège s'arrête enfin. Le coeur au bord des lèvres, tu descends de ton cheval en souriant... Vous vous rejoignez et tu leur souris. Tu es ravi d'être avec elles, mieux encore, tu as l'impression que brusquement, tu fais l'impasse sur tous tes soucis. Tu les regarde à tour de rôle avant de leur demander, jovial « Et maintenant les filles ? » Tu hausses un sourcil en regardant autour de vous... il n'y a pas grand chose d'intéressant à faire et tu ne crains pas de marcher un peu dans le parc, qui sait, peut-être croiserez-vous Mickey Mouse. « La maison de l'horreur, ça vous tente ? »

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small small world, avec Anais & Nelson }
Un cheval rose chevauché, les cheveux au vent, le coeur sur les lèvres et la musique entêtente, voilà ce dont j'avais sans doute besoin pour me sentir bien. Je regardai Nelson, il avait l'air heureux; puis Anais, on aurait dit une enfant. Non, en fait, on aurait dit une fille heureuse. Je n'en doute pas, Anais est heureuse. J'en ai la tête qui tourne, tellement c'est ennivrant. Et on a l'air bête, tellement bête nous, les malheureux grands, les malheureux "adultes", les malheureux majeurs. Toutes ces petites choses, aux bouclettes blondes, aux taches de rousseurs, aux 1000 et 1 caprices, aux larmes de crocodiles, toutes ces petites choses heureuses pour un rien, qu'est-ce qu'elles en avaient de la chance. Pas comme nous, vous verrez bien plus tard quand vous serez résigné à baiser n'importe quoi, n'importe qui, tellement vous avez pleuré ai-je pensé. Je l'ai pensé si fort, que j'éspérai peut-être qu'un des enfants me regarde d'un air de dire "elle a peut-être raison la madame".

On descend, c'est la fin du manège. On descend avec tout le monde, et les parents récupèrent leurs enfants conquis, filmés, ou photographiés. Fini les coucous de la main, fini les "je suis làààà!", fini les "hihihi". Dommage. La maison de l'horreur, ça vous dit ? owé. La maison de l'horreur. J'ai retenu qu'HORREUR moi. Et tout ce qui est HORREUR, ça me plaît. Je souris, je regarde Anais, ou plutôt la supplie des yeux, et on se met en route. brrrr, brrrr Saleté de téléphone. J'ai pas envie qu'un SMS vienne me pourrir la journée, alors je passe. J'ai une petite idée de l'expéditeur, mais m'en fous, j'y pense pas, j'y pense plus. On y est presque, j'ai envie de prendre la main de quelqu'un, c'est bizarre. Juste un peu avant, je vois une tête familière. Deux têtes familières. Devant, des tas de mômes apeurés. C'est Monsieur Jack et sa meuf je demande à Anais si c'est possible d'aller prendre une photo avec lui. Siteupléééééé, allleeeeeez, ça nous fera un souvenir toi, moi et Nelson. Allleeeeeeeez. je souris, encore, encore, encore. Une gamine, je suis redevenue une gamine. C'est presque touchant.

un rêve d'enfant
FT. NELSON & SILOË

La maison de l'horreur. Pourquoi pas, après tout, même si j'avais toujours préféré la vie en rose bonbon qu'en rouge ensanglanté. Siloë n'était peut-être pas du même avis que moi car elle me supplia du regard pour que j'accepte. Alors, je fis oui de la tête. Ses yeux pétillaient. C'est pas tous les jours qu'on voyait Silo avait autant d'étoiles dans les yeux. J'étais dans le même cas. Mon amie s'arrêta devant Jack, le squelette, et sa femme, pour quémander une photo. Encore une fois, j'acceptai et m'installai au côté du couple et de mes deux camarades. La ténacité de Siloë en nous suppliant m'avait fait rire, c'est pourquoi sur la photo, je riais aux éclats. Nelson souriait de toutes ses dents, essayant d'imiter Monsieur Jack, tandis que Siloë regardait droit vers l'objectif, une jambe lancée en arrière et un bras autour de la femme de Jack.

Nous entrâmes dans la demeure lugubre. J'essayais de faire peur à Nelson tandis que nous étions plongés dans le noir, mais je n'étais pas vraiment douée. De légères lumières firent leur apparition. Nous prenions place dans le petit train quand une voix off annonça que celui-ci allait démarrer. Alors, les lumières disparurent et une musique censée effrayer les plus jeunes se mit en marche. Parfois, on illuminait des personnages telle qu'une mariée ou des zombies. A vrai dire, c'était loin de faire peur mais l'ambiance était parfaite.

© Belzébuth

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